besoin d'avancer dans la vie, vie familiale chaotique

[Blakeraven]

Bonsoir,
J'ai 17 ans, je suis une gamine paumée et affreusement seule avec une vie familiale chaotique depuis ma naissance.
Je m'explique:
Tout a commencé l'été de mon entrée en 6eme.
J'habitais avec mon beau père et ma mère dans une belle maison jusqu'au jour où j'ai compris par défaut pourquoi depuis plus d'un an tous les mercredis matin, des messieurs en costume cravate venaient toquer chez moi, les huissiers obligent, les impayés cachés de mon beau père ont fait que nous nous sommes fait expulsés et nous avons fini dans un motel miteux qui s'avérait être celui de ma grand mère. La situation n'aurait pas dû durer selon mes parents sauf que mon beau père a fini par s'en aller avec la meilleure amie de ma mère tout en lui faisant un gamin, quand ça s'est su ma mère est tombée en dépression et est selon moi alcoolique depuis mon toujours (cad ma naissance), mais ça s'est donc intensifié, d'autre part j'ai un frère qui a longtemps lui aussi vécu dans le même motel qui de surcroît était violent, je vous passe son histoire mais qui m'a fait vivre des choses très dures par son comportement violent, toxico et lunatique tout autant que les perquisitions à multiples reprises. J'ai aussi un père (forcément) qui lui ne m'a jamais assumé et qui ne m assumera jamais puisque même un cadeau de noel de sa part aurait été de trop. Ma mère, elle, m'a toujours assumé du mieux qu'elle a pu même si je vous laisse imaginer qu'une fois mon frère parti ailleurs, je me suis retrouvée seule à gérer ma mère un soir sur 3 qui buvait trop, insupportable, en dépression de par son procès procès prud'homal après un harcèlement moral de ses patrons. J'ai fini par avoir un logement social avec ma mère, les choses auraient dû/pu s'arranger. D'autre part, l'été 2010 je suis allée à Biarritz en vacances, j'ai rencontré l'amour de vacances, cependant je vous laisse imaginer qu'il était pour moi une sortie possible à toute cette souffrance renfermée dont laquelle je ne parle jamais, je me suis attachée à une vitesse inimaginable, je suis repartie, lui aussi (à Singapour), on a longtemps parlé, je devais retourner chez lui l'année d'après puisqu'il avait une maison sur Btz mais je n'y suis pas allée par appréhension, je ne le connaissais en fait que très peu, j'avais 15 ans, lui 17 et j'ai eu peur, après ça il n'a plus jamais voulu me parler et au delà de cette histoire rocambolesque j'ai pété les plombs, j'en suis venue plusieurs fois à me scarifier, ceci dit c'est encore ce que j'arrive le mieux a gérer chez moi, puisque les crises de colère ont été moins maîtrisés, ma relation avec ma mère s'est dégradée par haine et incompréhension envers ce qu'elle me faisait vivre, par peur de ne jamais revoir ce garçon, par la pression du lycée en 1ere L. Bref, le lycée est passé, je suis retournée à btz, j'ai revu ce garçon avec qui ça s'est mal fini parce qu'arrivé là-bas je suis devenue hystérique si je ne pouvais pas le voir, désagréable, méchante et odieuse.
(Il s'avère en fait que tellement de choses me sont arrivées que j'en ai oublié tel que l'abandon de ma meilleure amie arrivées en seconde, etc) mais pour en venir là où je voulais en venir, j'ai aujourd'hui 17 ans, je suis à 4 mois d'avoir mon bac L, je suis une bonne élève et je me tue à la tâche pour ça depuis Septembre pour qu'on soit fier de moi, seulement il se passe tellement de choses dans mon inconscient (petit clin d'oeil à la philo), mes sentiments sont tellement refoulés que je suis incapable d'aller de l'avant, j'ai commencé à fumer le pétard entre amis et j'ai finalement continué seule chez moi, je suis supermega sensible à la pression de la société et dieu sait comme les profs peuvent vous foutre la pression même si vous y arrivez et c'est finalement devenu mon échappatoire. Mais ne roulant moi même pas sur l'or, je ne peux m'en procurer que rarement et c'est le drame. Cela doit faire trois ans que je suis en état de survie émotionnelle. Je pleure parfois sans raison apparente et récemment même devant des séries bidons un peu émouvante, je ne supporte pas être seule chez moi or je le suis constamment ce qui intensifie mon mal être, ma solitude. D'autre part, mes amis ont pour la plupart un an de plus, et ont donc tous (ou presque) quitté le lycée ce que j'ai vécu comme un abandon, je suis passée d'une vingtaine d'amis à 5 au plus, dont deux que je ne vois que pendant les cours alors laissez moi vous exprimer la solitude dans laquelle je suis. Et pour finir, je suis perfectionniste et très minutieuse donc je travaille enooooooormement mes cours et ne fait rien d'autre mis à part trainer sur mon smartphone et ma télé qui m'insupportent étant devenu mon principal échappatoire malgré moi, et donc mes cours sont devenus aussi quelque chose d'horrible parce que mes devoirs sont ma seule réelle occupation, d'autant plus que je n'ai aucun soutien de la part de ma famille, AUCUN pour ce qui est du lycee, j'ai même le ressentiment que selon eux, le lycée pour moi est déjà un acquis donc si je n'y arrive pas, j'ai personne dans mon entourage pour me remonter le moral, m'aider et par ailleurs un 16/20 en philo (coeff 7) chez moi ne veut pas dire qu'on fera péter la bouteille de champagne, loin de là, par conséquent j'ai l'impression qu'en plus d'être seule au monde, tout le monde se fout de ma réussite puisque les problèmes d'adulte sont plus importants. Je n'en peux plus de vivre renfermée sur moi même alors qu'à 13 ans j'étais pleine de vie, j'avais un espoir immense en l'avenir, je pensais que ma situation ne pourrait être pire et c'est ma situation, moi, mon corps et mon esprit qui me rendent la vie impossible avec des idées noires plein la tête, tout le temps, à tel point qu'il m'arrive souvent de faire des cauchemars dans lesquels je suis consciente et incapable de me sortir ou alors j'ai des insomnies à répétition si je ne fume pas un joint avant d'aller dormir tellement je suis stressée, angoissée du lendemain qui est un cercle répétitif pour moi puisque je ne quitterai pas chez moi, je ferais mes devoirs et ainsi de suite, je ne peux pas continuer à vivre comme ça au péril de ce que je suis, n'arrivant plus à le contrôler et pourtant dieu sait à tel point j'aimerais avancer et refermer ces blessures qui m'empêche de vivre en harmonie avec moi - même et être heureuse.

[tatayet]

Salut je vois que tu as la tete sur les épaule ce qui est un bon point,

Pour avancer tu n'pas le choix que t'encaisser,je sais ce n'est pas facile cela dit il faut que tu te fixe un but,
Pour ta mère je pense qu'il faut que tu es une grosse conversation avec histoire qu'elle prenne conscience de la situatuion il faut que tu trouve des mots qui claque et qui lui retourne le cerveau, pour les joint sa ses une autre histoire c'est vrai que sa aide a relativiser mais sur le long terme sa peut te faire devenir parano (je sais de quoi je parle je l'ai vécu en plus maintenant j'ai des troue de mémoire méchant ) moi comme échapatoire j'ai trouver la musique et l'écriture c'est pas un bon psy mais il m'aide bien quand même....
Ton père c'est une histoire que je vis encore à l'heure actuelle (j'ai 26 ans aujourd'hui) tu as deux options soit tu lui ouvre les yex soit tu le laisse pour compte c'est vache mais il faut que tu avance.
Tu as eu raison de ne pas avoir continuer avec le gars en question, ne fous pas ta vie en l'air construis toi un un environnement saint.
Les amis sa va sa vient moi perso je n'en ai plus car pour la confiance je suis pire qu'un mafieux mdr si tu veux dès qu'un amie me trahie c'est foutu (remarque:il vaut mieux etre seul que mal accompagnées).
Après ne donne pas ta confiance trop facilement car tu sera souvent deçu essaie de garder un oeil extérieur c'est important.
Aprés si tu gagne un peu d'argent essai quand te de barrer de la ou tu es mais SURTOUT ne lâche pas tes études...