je fuis la réalité

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louve34

je fuis la réalité

Message par louve34 »

Et je ne sais où la trouver!

D'abord définir "mon problème", ensuite trouver qui aller voir et où??

J'habite vers montpellier, vis seule et perd le contrôle de moi face à la réalité, je fuis la réalité.

Un généraliste m'a prescrit Séroplex et Lyzanxia mais je n'ai pas pu parler, juste les larmes qui montent aux yeux... et j'ai du mal à admettre l"utilité d'une prise de médicaments...
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Dubreuil Nicole
Psychologue clinicien
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Re: je fuis la réalité

Message par Dubreuil Nicole »

Trouver quoi ?
Parlez-moi.
A bientôt.
Nicole Dubreuil. Psychologue Clinicienne
louve34

Re: je fuis la réalité

Message par louve34 »

Bonsoir,
trouver l'aide qui me conviendrait!!!

Je suis dotée d'un caractère fort et indépendant...du moins je croyais. Mais une succession d'échecs depuis plusieurs années (amoureux, professionnels, familiaux, amicaux et bien sûr financiers) m'ont comme retiré toute envie. Je ne prends plaisir à rien, si ce n'est quelque temps et trop souvent sous cannabis ou alcool (bières fortes et whiskys principalement) et je passe de longs moments à ressasser mes problèmes , réver à des solutions, à ce qui serait bien mais incapable d'aller jusqu'au bout...

J'ai un "copain" dont je suis très amoureuse mais mes changements continus de comportement et humeurs "lui font peur". Ses précédents échecs et mon instabilité ne l'encouragent pas à partager ou juste penser à un avenir commun quelconque. Ce qui me done l'impression de me maintenir en situation d'échec permanent.

Côté professionnel, j'ai arrêté de travailler en commerçante indépendante (dans les foires, salons...), lassée par la pression continuelle du métier, des charges qui m'inccombaient. Besoin de redevenir une simple employée, 35h/semaine, et aussi ce besoin de "me poser", garder des relations plus régulières. Raté, peu de gens gardent le contact et invitent, marre de relancer, je me retrouve "seule". Et ma reconversion dans la viticulture ne semble pas me réussir. J'aime mon travail, épuisant mais des compensations qui valent les douleurs du corps, et j'ai suivi une formation dans ce but. Mais mes capacités (affaiblies davantage par mes excès) sont dépassées, je me retrouve à ne pas trouver autre chose que des contrats "saisonniers", instable, avec ce sentiment qu'on ne me laissera pas de chances. Ce que ma famille affirme depuis ma décision il y a 5 ans déjà... On m'embauche, on me garde , on me reprend l'année suivante mais sans laisserentrevoir une évolution possible. Je viens de faire 8 mois sur un domaine familial, 2 CDI, 1 apprenti et 2 saisonnières... pour les vendanges (j'ai appris, certificat en poche) à conduire la machine à vendanger) ils ont payé la formation à leur ouvriers et embaucheront un homme pour servir en renfort (?!!??), j'ai pourtant glissé à 2 reprises que je savais faire et même le formateur leur a dit m'avoir formée en 2008...

Tous ces aléas cumulés je ne les gère plus. Incapable d'entrer aux assedics déposer une demande (sans emploi pendant 3 mois là), de pousser la Msa à conclure mon dossier afin que je sois prise en charge "médicalement" car mon dossier est bloqué pour des raisons administratives incertaines... je n'ai pas de revenus, pas de sécu et encore moins de mutuelle donc pas moyen de recontrer des professionnels, je ne sais où chercher un soutien gratuit ou peu onéreux...

Merci pas avance
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Dubreuil Nicole
Psychologue clinicien
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Re: je fuis la réalité

Message par Dubreuil Nicole »

votre situation relève de la précarité, il faudrait donc aller dans un service social demander de l'aide.
Aller aussi tout de même aux ASSEDIC demander ce que l'Etat propose aux personnes qui veulent créer une entreprise en solitaire.
Je parle au hasard, mais peut-être l'avez-vous déjà fait.
Arrêtez cannabis et compagnie qui pourrit les neurones et est responsable de l'inertie.
Changer de région un temps si c'est possible, faire des chantiers comme bénévole logée nourrie ( archéologie, restauration monuments, etc.. ), travailler en intérim là où vous voulez..
Ce n'est pas mon rayon tout cela. Je m'occupe plus d'un conflit familial ou sentimental. Il faut donc me pardonner ma " pateaugade " !
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