Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

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Lili9

Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par Lili9 »

Bonsoir,

J'ai 17 ans et depuis mes 11 ans j'ai toujours était plus en moins en mal-être suivant les périodes.

En février dernier le garçon que j'aimais en secret m'a rejeté lorsque je le lui est avoué, on est resté amis même si ça a était tendus par la suite mais grâce à cette histoire j'avais trouvé le bonheur en moi car ce rejet avait engendré chez moi une grande remise en question et un travail sur moi-même. Je m'étais trouvé, j'avais compris qui j'étais, ce que je voulais, je me sentais bien dans mon corps et dans mon âme, j'avais la sensation d'avoir passé le mal-être adolescent et j'en avais déduis que cet événement était arrivé pour que je comprenne que j'avais eu tort de penser qu'il me rendrais heureuse, que je devais trouver le bonheur en moi au lieu d'espérer être heureuse grâce à une autre personne. Je me sentais heureuse pour de bon et je m'étais rendus compte que je ne l'avais jamais étais avant. J'avais beaucoup progressé, mûris.

Je suis maintenant en première L, seulement depuis quelques temps ce n'est plus pareil. Déja après tout ses changements j'ai retenté ma chance auprès du garçon dont j'étais amoureuse et il m'a rejeté à nouveau sauf que cette fois ça a brisé notre amitié. J'en est étais très affecté et en plus depuis un mois il a une petite amie, ce qui rend la chose encore plus douloureuse pour moi mais je commence à l'oublier. Sauf qu'il n'y a pas eu que ça, j'avais envie d'être moi-même, de me montrer au grand jour. Mais j'ai confondu être sois-même avec déballer son intimité. J'ai avoué des choses à des personnes en qui je ne savais pas si je pouvais avoir confiance et ces choses on était répété.

J'ai avoué à une amie que je trouvais une fille du lycée attirante, elle lui a répété et celle-ci l'a ensuite envoyé pour me dire qu'elle ne voulait plus jamais avoir à faire à moi, que je la dégoutter. On était pas super proche mais je l'aimais bien et ça m'a fait de la peine de la perdre. Puis j'ai parlé de masturbation à cette amie et à une autre. Elles on répété à tout le monde que je le faisais et certaines personnes me trouve dégouttante. Je ne pensais pas que cela pouvait être encore aussi taboue de nos jours, j'en est parlé naturellement mais ça ne passe pas pour tout le monde. Enfin, tout le monde, ce sont les filles qui me trouvent dégouttante, les garçons sont compréhensifs. Je n'ai pas de réel problème avec ça, j'assume ce que je fait car je le considère comme naturel mais je regrette d'en avoir parlé parce que le fait que tout le monde le sache, c'est comme si une partie de mon intimité ne m'appartenais plus. J'ai étais bête.

Ensuite, je me suis rapprocher doucement d'un garçon de mon lycée que je trouvais mignon et une fois sur Facebook avec un de ses amis on était en discussion à 3 et cet ami à fait des allusions comme quoi je plaisais à ce garçon. Je pensais que c'était vraie, j'ai enchaîné les allusions mais c'était faux et le lendemain on m'a dit qu'il avait dit que je ne lui plaisais pas du tout. Il ne me l'a jamais dit en face mais il a prit ses distances, je sais que c'est vrai, il ne me fait même pas la bise! Et voila, encore un rejet pour bibi. En même temps c'est normal, je suis laide. Beaucoup me le dise, il est normal que les garçons me rejette avec un visage comme le mien.

Et puis il y a les gens de ma classe qui se moquent de moi. Un garçon de ma classe ma traité de Frankenstein une fois. Une autre fois, une fille de ma classe avait dit "Que même une merde se sentirais puissante à côté de moi." Ils ont dit aussi que j'étais trop maigre, que je ne prenais pas soins de moi et que j'étais chelou. D'autres me font sentir que je ne suis pas la bienvenu. Je n'aime pas ma classe. Dans ma classe il y a le garçon dont j'étais amoureuse, des gens que je n'aime pas/qui ne m'aiment pas/qui se moquent de moi et d'autres avec qui je n'ai pas d'affinité particulière. Il y a l'amie qui avait était répéter à la fille qui me plaisais que je la trouvais attirante, avant on était très proche toutes les deux, mais on s'est disputé il y a de cela un moment, je n'en pouvait plus d'elle, elle me manipuler et tout, elle prenais plaisir à me mettre le moral à zéro en me répétant des choses que les autres disaient sur moi, ou du moins étaient censé dire car certaines choses étaient fausses. Le truc, c'est que maintenant elle reste tout le temps avec une autre fille, lorsqu'elle est avec cette autre fille elle m'ignore complètement, lorsqu'elle n'est pas là, elle me parle. Mais je m'en fous, maintenant c'est "elle me parle tant mieux, elle me parle pas tant pis." Sinon il y a un garçon qui est gentil avec moi mais on est pas très proche. Enfin, à l'heure actuelle c'est la personne que j'apprécie le plus dans ma classe.

J'ai eu un voyage scolaire d'une semaine à Sarlat il y a 2 semaines, pour le festival du film de Sarlat car je fait option cinéma. Il y avait donc avec moi les gens de l'option cinéma, c'est à dire une partie de ma classe et 4 terminals sont venu aussi. En arrivant devant le bus j'ai retrouvé une fille de ma classe qui est gentille, je n'en est pas parlé en haut car pendant ce séjour elle a un peu joué sur les 2 tableaux. Donc avant de monter dans le bus on c'est parlé un moment, on s'entendais bien, puis dans le bus on s'est mise à côté mais au bout d'a peu près une demi-heure elle s'est assise derrière en prétextant que c'était à cause du ventilateur en haut et elle m'a fait comprendre qu'elle voulait être seule derrière, alors que le ventilo, il suffisait de le fermer... En arrivant à Sarlat, je suis resté avec elle mais arrivé au gîte, deux filles qui ne m'aiment pas l'on prise à part (sauf que j'entendais tout car elles étaient près) et lui ont dit "Pour les chambres, tu viens dans la notre? Parce qu’on a vue que A***** était sur toi depuis tout à l'heure..." Elle a répondu "oui"Je me suis sentis défaillir, de quoi se mêler-t-elles? Finalement les chambres s'étaient 6 lits en bas, 7 en haut (séparé par un escalier) je me suis quand même retrouvé avec elles.

Du coup, dans ce genre de situation j'ai juste l'impression d'être un boulet et je me renferme complètement sur moi-même. Je me suis retrouvé dans ce genre de situation plusieurs fois au cours de ma vie, au collège à plusieurs reprises et à ma première seconde, là c'était le horrible j'ai vraiment fait une dépression et j'ai même pensé au pire. C'est ce que j'ai fait toute la semaine, je parlais à personne, je restais seule et lorsque je n'avais pas de film à voir j'errais seule dans les rues de Sarlat, la nuit aussi car on ne rentrait qu'a minuit au gite. On avait le repas gratuit sous un chapiteau comme une sorte de self, mais je n'y allais pas parce que je ne voulais pas qu'on me voit manger seule. Du coup je mangeais des sandwichs que j'achetais alors que j'avais droit au repas gratuit! Je fuyais tout. Parfois, la fille dont j'ai parlé plus haut venait me voir, où on se retrouvait et elle était gentille avec moi. C'est là où je dit qu'elle me semble jouer sur les deux tableaux mais c'est normal, je le comprend si elle est accueillis à bras ouvert par le groupe, qu'elle en profite, elle n'avais aucune raison de se tourner vers moi, la paria. Car c'est comme ça que je me sens souvent, comme une paria.

Après, en dehors de la classe, pendant les récrées et le repas je reste avec 4 amies, on est bien toutes les 4, là ça va avec elles je me sens bien.

Et il y a ce manque, ce vide affectif et sexuel. J'aimerais avoir un petit ami mais je cherche une relation sérieuse et adulte. Mais il ne vient pas et c'est affreux, ça me monte au cerveau. On dit toujours "ça viendra, tu as le temps" mais en attendant je suis triste. Je trouve ma vie fade, insipide, routinière, ennuyante, triste. Je me sens triste. Le manque affectif devient une besoin à remplir. C'est comme si j'en étais revenu à la case départ! Mais je ne veux pas un petit ami juste pour trouver le bonheur, j'en veux un aussi pour découvrir et savourer toute les choses que l'on fait lorsque l'on est en couple, qui manque à ma vie. Mais en fait ce sont ses choses là qui me rendront heureuse. Je pense qu'être heureuse est un choix, je pourrais choisir de l'être mais je me sens pas la force, je ne me sens pas la force d'être heureuse alors que ma vie ne vas pas dans mon sens. En fait avant j'étais heureuse parce que j'étais remplis d'espoir vers des lendemains meilleurs mais ils ne sont pas arrivés, ils ont juste étaient triste et j'ai perdue espoir. J'ai la sensation de n'être qu'un zombie qui avance sans but et sans joie....

Et pour couronner le tout, je suis en échec scolaire. Je n'ai que des mauvaises notes ou presque! On dit aussi que si on a pas de copain il faut en profiter pour pouvoir briller dans les études (grâce au temps libre en raison de notre célibat) mais je n'y arrive pas. Samedi j'avais pris une résolution qui était de travailler une heure tout les soirs après les cours. Je n'ai pas réussis, ni hier ni aujourd'hui. En plus, je veux faire des études, j'aimerais devenir psychologue. Quelle ironie, moi qui aurait besoin d'un psy, j'aimerais en devenir un!

Du côté familiale ça vas à peu près. Disons que ça vas, j'ai des parents aimant, je suis fille unique. Mais ça ne vas pas parce qu'il n'y a plus de dialogue. Avant je leur raconter ma vie, mes journées, maintenant je n'en est plus envie. Et mon père m'énerve, il me considère comme une bébé et j'en est raz le bol. Ma mère, elle, ne me laisse pas assez de liberté à mon gout.

Je pleure très souvent aussi à cause de toutes ses raisons. Je me sens nulle, et moche. Et il y a ce vide, ce vide au fond de moi qui a absolument besoin d'être remplit et qui est la première cause de mes larmes. C'e sont souvent des sautes d'humeurs. Je me sens bien, puis je déprime et je pleure, je me sent à nouveau bien et plus tard je vais de nouveau m’apitoyer sur mon sort et pleurer. Comme tout à l'heure, au lycée j'ai eu un fou rire, je me sentais bien mais une fois rentré je me suis mise à penser et à pleurer. Je ne sais plus où j'en suis de mes progrès, comptes-t-ils toujours? J'en sais rien, je me sens de nouveau perdue.

Enfin bref, j'avais besoin de parler de tout cela alors si certains ont eu le courage de tout lire jusqu'au bout, je vous en remercie. :)
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psy
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Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par psy »

Bonsoir lili,

Ton message ne demande pas forcément de réponses mais je voulais te signifier que je t'avais lu. Il montre de réelles capacités réflexives chez toi, un besoin, une soif de se connaître et de se comprendre. J'aurai d'ailleurs envie de te conseiller de consulter un psychologue ; notamment, pour toi, qui souhaite en devenir un ... ça pourrait être une expérience riche à deux niveaux, dans une perspective thérapeutique et identificatoire.
Oui tu as progressé et tu progresseras encore.
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Lili9

Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par Lili9 »

Merci d'avoir lut et répondu! J'aimerais bien aller voir un psy, mais ça coûte de l'argent et je me vois mal en parler à mes parents. Ils voudront savoir ce qui ne vas pas et vont être inquiet.
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Jeannette
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Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par Jeannette »

Tu pourrais leur faire lire ceci : anxieuse-car-impose-peut-etre-pas-assez-t1587.html
et leur expliquer que tu souhaites devenir psychologue, et que c'est la meilleure façon de confirmer cette envie.
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Lili9

Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par Lili9 »

Je leur est déja dit que je voulais devenir psychologue, de cette façon là ils pourraient comprendre mais ça a quand même un prix et je ne veux pas leur faire payer ça. Moi je n'ai jamais su m'imposer, dans la vie de tout les jours je me comporte souvent en soumise mais pour moi c'est dans ma nature. Je me vois mal agir autrement.
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Jeannette
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Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par Jeannette »

Tu sais, ce n'est pas si cher que cela... Et les psychologues adaptent souvent leurs tarifs aux revenus de leur clients.
Pense aussi à te renseigner sur les associations, en particulier auprès de l'infirmière de ton lycée. Elles sont relativement courantes et permettent à des jeunes de rencontrer des psychologues à des tarifs très bas, voire gratuitement, et parfois même en tout anonymat.

Ceci étant, hésiterais-tu à demander à tes parents de te payer des cours de soutien dans une matière où tu te sens complètement larguée ? Alors tu peux également leur présenter les choses ainsi, en leur expliquant que tu n'arrives pas à te mettre au boulot, toutes matières confondues, que tu penses qu'un(e) psychologue pourrait t'aider à t'y mettre, et que cela serait aussi l'occasion de mieux connaitre ce métier qui te tente.
Tu peux même passer un "contrat" avec eux, du genre de les aider à ceci ou cela, ou stopper si il n'y a pas de résultats après un certain délais (plusieurs mois), ou autre selon tes idées et ce qui te parait logique dans le mode de relations que tu as avec eux.
Je serais surprise qu'ils refusent. En tant que mère d'ado, j'aurais accepté !
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Lili9

Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par Lili9 »

Il y a une assistante sociale au lycée qui est aussi psychologue, c'est gratuit mais je ne veux pas aller la voir car elle a une mauvaise réputation et alors qu'elle est tenu au secret professionnel, elle répète tout.

Mes parents m'on déjà proposé de prendre des cours de soutien si j'en avais besoin, c'est une bonne idée ce que tu me dit mais leur parler d'aller voir un psy bloque encore dans mon esprit.
Lili9

Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par Lili9 »

Tout à l'heure, je me suis rendu au centre psychologique de ma ville pour prendre RDV avec un psychologue, une amie me l'avait conseillé. La femme qui m'a reçu a remplit un papier avec mon nom et tout et elle a demandé le motif. J'étais prête à pleurer à chaque mot prononcé, elle l'a remarqué d'ailleurs. Elle a écrit tous ce que je lui disais et elle m'a demandé si j'en avais parlé avec mes parents, j'ai dit que non, elle a eu l'air d'un peu me le reprocher mais je lui dit que ça me ferais bizarre de leur en parler, que je ne voulais pas les embêter et qu'il ne sache pas que je vais mal. Elle l'a écrit aussi. Elle m'a demandé si je m'étais déja fait du mal où si j'avais des envies suicidaires. J'ai déja pensé au suicide mais je sais que ce n'est pas la solution et je serais incapable de me faire du mal. J'avais envie de lui dire ça mais ce n'est pas sortit.

Puis elle m'a dit qu'elle allait faire passer le dossier et que le docteur décidera si mes parents doivent être au courant ou pas pour que je sois prise en charge. Je me sens bizarre depuis tout à l'heure, ça ne ma pas vraiment soulagé, ça m'a plutôt donné envie de pleurer encore plus, là ça va mais j'ai peur. J'ai peur de ce dans quoi je m'embarque. Je n'arriverais vraiment pas à en parler avec mes parents. Du coup je vais attendre la réponse, si ce n'est pas nécessaire je ne leur en parlerais, je n'aime pas mentir mais je n'ai pas le courage de leur dire, et si c'est nécessaire j'aviserais à leur dire où à ne pas donner suite.
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Jeannette
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Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par Jeannette »

Parfois, pleurer fait du bien et est bon signe. Quelque chose qui accepte enfin de sortir...
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psy
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Re: Mal-être après avoir pensé l'avoir passé.

Message par psy »

C'est une sacrée démarche que tu as faite là. Ce n'est pas facile et c'est normal que tu ais peur.
Comment vas tu quelques jours après ?
Psychologue clinicienne à Lyon
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