Asexualité
Publié : 27 janv. 2014, 01:52
Très étonnée que ce sujet n'aie pas été abordé.
J'ai 28 ans et je n'ai jamais eu de relations sexuelles. J'ai toujours su en moi que j'avais cette différence, cette indépendance par rapport à la sexualité. Ce n'est pas un problème pour moi. Pendant plusieurs années j'ai essayé de comprendre l'origine génétique de cette absence de désir pour autrui. Elle est bel et bien existante mais fort rare, la plupart des cas d'asexualité seraient acquis. Certes, on peut facilement comprendre que suite à un viol ou autre abus sexuel, un blocage se créé. Je n'ai pas vécu cela, j'ai bien vécu des traumatismes mais aucun qui puisse vraiment expliquer cette asexualité. Je n'ai pas reçu d'éducation stricte ou taboue, et j'ai eu toute la liberté que je voulais si je voulais fricoter à droite à gauche. Je suis la benjamine de 5 enfants, et je suis la seule asexuelle. Personne de mon entourage ne comprend cette différence, d'autant que je n'ai pas à me plaindre de mon physique et que plusieurs jeunes hommes m'ont proposé des rencontres. Y en a même quelques uns qui furent amoureux de moi. Plus encore, je n'ai jamais ressenti ce sentiment amoureux, et je crois que je ne suis pas capable de le ressentir. Comme si quelque chose était mort en moi. Cela dit, je ne suis aucunement insensible, je peux ressentir la souffrance des autres et veiller sur eux. Mais quand il s'agit qu'eux me donnent ou prennent soin de moi, je prends la fuite. Pour autant, des tas de gens n'ont pas confiance ou ne tombent pas amoureux et s'adonnent pourtant aux plaisirs sexuels. Des hommes vont même voir des prostituées, juste pour se vider. Donc je ne peux pas relier cette absence d'amour avec l'absence de désir sexuel. Il est possible que je stagne dans un état enfantin. Mais là encore je connais plusieurs personnes qui recherchent un père ou une mère dans leur partenaire. Je n'ai pas de raison valable de ne pas désirer de sexualité, c'est juste une absence. Certainement pas une abstinence. Car je ne fais aucun effort, je ne me prive de rien. Souvent je me demande si effectivement, je n'ai pas tué quelque chose en moi. Car bien sûr que le sexe est naturel et bénéfique. Souvent je me dis que c'est un frein énorme à la relation, quand un homme s'approche de moi, je peux sentir le désir qu'il ressent et cela a tendance à me dégoûter, comme si j'étais un morceau de viande. Je me demande souvent comment font les humains pour être attirés par cette alchimie, je me demande pourquoi ils n'apprennent pas à connaître bien l'autre avant de se laisser envahir par la passion. Car c'est tellement simple pour moi de voir la personne telle qu'elle est plutôt que d'être submergée par une attirance physique. Ça éviterait nombre de ruptures et divorces.
Les asexuels ne sont pas si rares que ce que l'on peut penser. Une personnalité schizoïde en ressortirait. Certains pensent qu'ils ont un Q.I supérieur, mais ça c'est pour se donner fière allure. De grandes têtes bien faites et bien pleines peuvent avoir une libido insatiable. Certains se rassurent en se disant que s'ils ne sont pas accaparés par la pensée du sexe, ils peuvent penser à des choses plus spirituelles, plus profondes. La aussi, l'un n'empêche pas l'autre. Par contre, pas mal de psy s'acharnent à penser que c'est impossible que l'asexualité puisse être innée, qu'il s'agit même d'une maladie. Bien sûr que ce n'est pas normal (dans le sens pas commun, selon la courbe de Gauss) mais ça n'est pas une anomalie. Des choses peuvent être travaillées au niveau psycho mais là aussi je considère que TOUT humain sans exception a des choses à améliorer dans sa psychologie.
Voilà c'était pour en parler. A vos claviers
J'ai 28 ans et je n'ai jamais eu de relations sexuelles. J'ai toujours su en moi que j'avais cette différence, cette indépendance par rapport à la sexualité. Ce n'est pas un problème pour moi. Pendant plusieurs années j'ai essayé de comprendre l'origine génétique de cette absence de désir pour autrui. Elle est bel et bien existante mais fort rare, la plupart des cas d'asexualité seraient acquis. Certes, on peut facilement comprendre que suite à un viol ou autre abus sexuel, un blocage se créé. Je n'ai pas vécu cela, j'ai bien vécu des traumatismes mais aucun qui puisse vraiment expliquer cette asexualité. Je n'ai pas reçu d'éducation stricte ou taboue, et j'ai eu toute la liberté que je voulais si je voulais fricoter à droite à gauche. Je suis la benjamine de 5 enfants, et je suis la seule asexuelle. Personne de mon entourage ne comprend cette différence, d'autant que je n'ai pas à me plaindre de mon physique et que plusieurs jeunes hommes m'ont proposé des rencontres. Y en a même quelques uns qui furent amoureux de moi. Plus encore, je n'ai jamais ressenti ce sentiment amoureux, et je crois que je ne suis pas capable de le ressentir. Comme si quelque chose était mort en moi. Cela dit, je ne suis aucunement insensible, je peux ressentir la souffrance des autres et veiller sur eux. Mais quand il s'agit qu'eux me donnent ou prennent soin de moi, je prends la fuite. Pour autant, des tas de gens n'ont pas confiance ou ne tombent pas amoureux et s'adonnent pourtant aux plaisirs sexuels. Des hommes vont même voir des prostituées, juste pour se vider. Donc je ne peux pas relier cette absence d'amour avec l'absence de désir sexuel. Il est possible que je stagne dans un état enfantin. Mais là encore je connais plusieurs personnes qui recherchent un père ou une mère dans leur partenaire. Je n'ai pas de raison valable de ne pas désirer de sexualité, c'est juste une absence. Certainement pas une abstinence. Car je ne fais aucun effort, je ne me prive de rien. Souvent je me demande si effectivement, je n'ai pas tué quelque chose en moi. Car bien sûr que le sexe est naturel et bénéfique. Souvent je me dis que c'est un frein énorme à la relation, quand un homme s'approche de moi, je peux sentir le désir qu'il ressent et cela a tendance à me dégoûter, comme si j'étais un morceau de viande. Je me demande souvent comment font les humains pour être attirés par cette alchimie, je me demande pourquoi ils n'apprennent pas à connaître bien l'autre avant de se laisser envahir par la passion. Car c'est tellement simple pour moi de voir la personne telle qu'elle est plutôt que d'être submergée par une attirance physique. Ça éviterait nombre de ruptures et divorces.
Les asexuels ne sont pas si rares que ce que l'on peut penser. Une personnalité schizoïde en ressortirait. Certains pensent qu'ils ont un Q.I supérieur, mais ça c'est pour se donner fière allure. De grandes têtes bien faites et bien pleines peuvent avoir une libido insatiable. Certains se rassurent en se disant que s'ils ne sont pas accaparés par la pensée du sexe, ils peuvent penser à des choses plus spirituelles, plus profondes. La aussi, l'un n'empêche pas l'autre. Par contre, pas mal de psy s'acharnent à penser que c'est impossible que l'asexualité puisse être innée, qu'il s'agit même d'une maladie. Bien sûr que ce n'est pas normal (dans le sens pas commun, selon la courbe de Gauss) mais ça n'est pas une anomalie. Des choses peuvent être travaillées au niveau psycho mais là aussi je considère que TOUT humain sans exception a des choses à améliorer dans sa psychologie.
Voilà c'était pour en parler. A vos claviers