Le kraken de mon subconscient

[Mountain]

Bonjour,
Je trouve que c'est déjà bien que vous soyez conscient de votre état et ne vivez pas dans un déni total.
J'aimerais vous demander quel à était l'élément qui a déclenché cette prise de conscience en vous, comment vous vous motivez chaque jour pour ne pas replonger . Chapeau !!
Moi je lutte depuis longtemps contre ma dépression, mais je n'arrive pas à me sortir de la, des fois je passe des semaines chez moi sans sortir, allongé dans mon lit à regarder des séries . Et c'est vraiment épuisant
Bon courage à vous

[Mountain]

Si vous êtes étudiant je pense que vous pouvez consulter le psy de la fac gratuitement, ou des centre en partenariat avec. Demandez au secrétariat de la fac ainsi l'argent ne sera plus un soucis

[InProgress]

merci pour votre réponse !

j'en prendrai compte !

Je note juste quelques petits détails en plus pour ma première séance de psy;

j'ai beaucoup rechuté ces derniers jours, je suis retourné sur des sites sexuels (pas porno mais sexuels). Mes récepteurs de dopamine sont sollicités à nouveau et mes rechutes étaient exclusivement en lien avec mon fétiche. Ces derniers jours, j'ai craqué plusieurs fois, cela commence par des pensées qui me viennent au cerveau, il suffit d'un clic mental pour y être accroché et dès lors, il me semble, qu'un autre mode s'active (le système limbique?). Je ne contrôle plus rien dès ce moment et je n'arrive pas à en sortir avant un moment. J'ai passé 2 heures sur ce site sexuel chez un ami (sans qu'il le voit, j'ai inventé que j'étais constipé pour rester aux toilettes presque 1 heure sur le temps total) et ensuite 1h30 chez moi. J'ai également dépensé environ 50 chf dans des cam sexuelles en ligne (alimentant l'idée du fétiche). Je ne me suis pas touché ! Pas une seule fois ! Mais mes connexions neuronales ont été réactivitées plusieurs fois cette dernière semaine. Je dois reconsidérer ma série d'abstinence de 79 jours (abstinence physique mais plus mentale depuis une semaine donc..). Ma série a été largement appuyée par un complément mind lab pro qui a dû apporter son soutien pour éviter les rechutes mais ne m'a pas assez formé à éviter de tomber dans ce mode alternatif qui me pousse à consommer du contenu sexuel en lien avec mes fétiches.

Je manque d'expérience pour être en mesure de contrer les attaques. Je dois reprendre le complément en alternance.

Je ne me suis pas masturbé depuis 79 jours, je commence l'abstinence en mode vétéran dès le 11 janvier 2021. Dès le 12 janvier, cela fera 1 jour. Toutes recherches sexuelles volontaires et soutenues compte comme une remise à 0 du décompte. Tous switchs en état de recherche de récompense (dopamine) dans le domaine sexuel ou de mon fétiche compte comme une remise à 0. Les recherches conscientes dans l'optique de tomber involontairement sur un tel contenu réinitialise également le compteur. Toutes violations aux bornes suivantes remets le compteur à zéro. Scroller consciemment sur instagram (les suggestions sous l'onglet de recherche est une violation ! Plus de 5 secondes sur cette page est c'est le reset du compteur) ou youtube avec cette fameuse intention est une violation.


But et bornes
Le but de cette démarche étant de régénérer mes récepteurs de dopamine et de réinitialiser (ou désactiver plutôt, car les traces profondes ne s'effacent jamais) les connexions neuronales. Je mets en place 30 minutes de méditation et 30 minutes de dual-n-back par jour pour réduire le contrôle du système limbique. Je pose des heures strictes d'utilisation du téléphone et je réduis à 0 pendant 1 mois les plateformes de films et séries. Instragram et youtube sont limités à une communication ciblées et préréfléchies. L'axe de travail doit être centré au maximum sur les consignes précédentes et mon livres sur la gestion de ses émotions (en partenariat avec la gratitude). UNE SIMPLIFICATION AU MAXIMAL, AGRÉABLE, EST DE MISE LORS DES JOURS À MOTIVATION BASSE DONC À RISQUE
L'environnement est une variable à garder en tête (ne pas aller chez n'importe quel ami, car peut impliquer un environnement comportant des déclics)

Objectif 3 mois pour pouvoir attendre un nouveau mode de vie; capable d'affronter la vie, gérer mon stress et mes émotions face aux situations.


Je dois travailler mes stratégies pour éviter mes rechutes avec mon psy. Je dois également dénouer la frustration et la féminisation liée. À noter ! L'abstinence lié à mon arrêt de toute masturbation ou orgasme peut fonctionner comme un déclencheur (sensation de frustration lié à la cage de chasteté associé). Le simple regard dans la rue dirigé vers un certain "type de fessier" ou de décolleté peut également être un déclencheur puissant en période à risque. Observant qu'il y a beaucoup trop de liens qui ont été fait avec mon fétiche (fétiche alimenté par une blessure profonde et développé par la pronographie), je dois travailler sur les noeuds profond avec mon psy et travailler sur mes stratégies de contre-attaque. Je dois surtout apprende à gérer les émotions entrantes concernant les choses que j'ai à affronter dans les jours qui viennent. Il me semble que la visualisation d'événements à venir ont un plus grand impact dans mon envie de prendre la fuite et donc la perte de cette sensation (sentiment de sécurité). Le déclencheur s'invite dès lors et me fait rechuter + facilement. De base, je ne stresse plus au quotidien, plus comme avant ! Mais ma gestion du stress semble avoir changer seulement en surface. Les émotions entrantes me déstabilise et m'use lentement et donc imperceptiblement.

Fin du rapport

[InProgress]

Rapport sur les détails des rechutes


Juste à garder en tête -> j'ai nourri mon cerveau pendant 10 ans de contenu féminisants, incitants et hypnotisant, en rapport avec la féminisation, la cage de chasteté, l'hypnose sissy = te donne envie de devenir aussi féminine que possible, d'aller sucer vous savez quoi, donc ça se prolonge avec des catégories telles que "bbc" "forced to be pegged "forced bi" "forced to suck" "forced to do this or this.."
et j'en passe vous imaginez pas. Avec des femmes qui vous répètent et vous incitent (voire forcent) à faire des choses. Vous nourrissez votre esprit avec ça pendant des années et en quantité gigantesque. Je regardais même des vidéos où quand la fille donnait le feu vert je me masturbais à la vitesse qu'elle m'imposait (lentement, moyen, rapide, très vite, etc.) et sur les images qu'il y avait (penis d'homme de couleur noire, femmea se faisant pénétrées par des hommes de couleur noire) et quand elle donnait le feu rouge, je m'arrêtais et ne me touchais pas devant des images de filles sexy et attirantes.
Une vidéo où la fille avait une poitrine énorme mais parfaite, enlevant son soutien-gorge (elle aurait pu me le tendre ça m'aurait mis aux anges) et commençait à me parler de penis, qu'elle était sûr qu'au fond j'aimais (en anglais "tu deviens tout rouge quand je dis le mot penis, trop chou hahah" "tu peux aimer ça ! moi j'adore ça, miam ces veines miam" "Hahah tu rougis encore"), puis amenant son copain et me faisant regarder son art pour sucer. Puis m'embrassant avec du liquide blanc plein le visage (encore ultra excité rien qu'en y pensant, j'ai une érection au plus dur).
Une vidéo et plein de photo sur des hommes féminisés au maximum (cross-dressing, cage de chasteté, etc.), on dirait vraiment des filles hyper féminines, mis devant des ordinateurs d'hypnoses et pénétrée par une machine automatique à pénétration (avec les yeux qui roulent vers le haut, louchent comme sur un pénis, tire la langue comme un chien, etc.) et je vous épargne du reste.
J'ai regardé aussi pas mal de vidéo d'hypnose sissy (même délire).
Une vidéo, une vidéo, une vidéo, si je vous dis que j'en ai vu à la chaîne (je me demande le chiffre de malade qu'on doit atteindre sur 10 ans donc 5 ans intensif) pendant de longues années en me masturbant comme un détraquer? car une session assez courtes de masturbation = bout, parties ou en complrt de 5 à 10 vidéos. On parle de 5 à 15 sessions par jour (parfois 3 heures par soir sans compter les sessions à midi et aux toilettes) parfois le week-end pendant presque une journée complète. D'où le fait que je finissais par saigner de l'entre-jambe.

J'ai l'impression d'avoir tué mon cerveau. Mais restons optimiste car je vis à travers cela. Je me demande si je vais pas finir chrétien ?


Entre les captions (image avec du texte qui raconte l'histoire d'un fantasme pour vous exciter), les vidéos et les audios. Je m'envoyais de ces trucs. Franchement je sais par expérience (j'ai essayé de me mettre au niveau du fessier certaine chose) que je n'ai pas ça. Et je sais pour sûr qu'à l'époque et même encore maintenant que le porno gay ne m'a jamais et ne m'excité (dans le cas où ça aurait été différent ou que mes envies changent un jour, tout va bien je m'y ferai, mais là ça ressemble pas à ça). Mais les catégories "forced bi" où on est en-dessus ou en-dessous d'une fille et que l'homme pénétre la femme puis puis la femme, etc. Comme si vous vous faisiez prendre entre copine. Sucer entre copine m'excite, être forcé ou incité par ma copine à sucer m'excite. Me forcer à avaler du liquide provenant d'un autre mâle (qui a ou pas pénétré la fille qui me garde en cage de chasteté, frustré et avec une libido au plafond, tout dans mon imaginaire encore) m'excite aussi. Je peux aller beaucoup plus loin et vous citez 10'000 choses qui m'excitent et qui ont pris un ancrage profond en moi.

Je remercie dieu de ne pas m'avoir emmener à des catégories d'animaux ou d'enfants. Je le remercie du plus profond de mon coeur je vous jure.


Sur ce fameux site de cam sexuelles en ligne. Mon cerveau me renvoit à ces dernières car il sait que c'est assez loin du porno et de mon fétiche (en apparence) pour m'attirer dedans. De plus j'avais pour habitude d'y aller à l'époque. Et forcément les mêmes comportements (qu'à l'époque) se sont produits.

Je suis dans un état où je n'ai plus le contrôle. Je ne plus m'évader. Je suis sur ce fameux site et je dis à des filles (avec des fessiers particulièrement bien arrondi et des seins bien grands et ronds, excitante à l'extrême donc) que je suis avec ma copine (tout est inventé et imaginaire mais elles ne savent pas) qu'elle m'a forcé à être dans une cage de chasteté depuis 3 mois sans orgasme ni rien. Que je suis chaud et excité comme la braise mais que je n'ai pas le droit à quoi que ce soit. Donc je le leur dis que ma copine veut me forcer à sucer son "objet sexuel de pénétration" pour la première fois et que si la fille sur la cam me convainc de le faire je le ferais. Ensuite je lui dis de me dire que je dois me convertir pour n'aimer plus que les pénis et ne plus avoir de désir pour les vagins, que c'est bien que je dois rester dans ma cage (sachant que il y aussi le fantasme de mettre un dildo par dessus la cage et pénétrer une fille, ou lécher le vagin d'une fille pour lui donner du plaisir et que je reste totalement frustré et sans le droit à quoi que ce soit). Je précise évidemment que je porte des sous-vêtements roses et une robe bien moulante, ou éventuellement un leggings qui me rentre bien dans le derrière.

J'ai des tremblements qui finissent par me remonter de tous mes muscles. Je tremble quoi. Beaucoup.

Bon autant vous dire que j'ai l'impression de voir d'un côté ma vie que je désire, la copine que j'espérais depuis petit, je ne ressens plus cette espoir depuis 4 ans, cet espoir que j'ai ressenti toute ma vie il a été détruit en surface. Je crois qu'il est encore là quelque part ? J'écris là, mais j'ai les même sensations que devant mes cams sexuelles, je tremble.

Et donc de l'autre côté ce kraken qui m'attire vers le fond, cette masse visqueuse qui me possède tout au fond.

Dès que j'arrive à être lucide et hors du périmètre du kraken, que je suis dans un jour rempli de motivation et d'espoir, je sais ce que je veux, ce que je veux c'est que ce kraken disparaisse.

Mais dans les jours de pression ou de basse motivation. Ça m'attriste (enfin je reste super neutre dans mes analyses comme d'une vue extérieur donc pas si triste )
de me dire que peut-être je suis condamné à ça ? que c'est moi cette merde ? j'ai un gène de soumis ? j'ai un gène qui me condamne à être attiré naturellement par ce genre de chose ? Si mon psy me dit ça, je vais devoir revoir ma direction et trouver une solution pour m'attaquer à ce gène, car pour une fois depuis mes changements de ces derniers mois (que j'apprends à m'aimer), je vais dire quelque chose qui va à l'encontre du processus, je ne veux pas être moi-même si ça me condamne à cela. Je vais modifier, me conditionner, faire appel à n'importe quel procédé chirugical (si ça existe un jour) pour changer ça. Je vais finir neurologue.

Je prie pour que tout ça ne soit pas moi, car le travail sera plus dur, mais peu importe, c'est une fausse croyance que la vie doit être facile, j'en ressortirai plus fort si c'est une partie de moi. Car j'aurais dû apprendre à la maîtrisée et l'isolée pour vivre heureux. J'aurais donc plus de maîtrise de soi, ça c'est le vrai pouvoir d'ub homme. Ça c'est une vision positive des choses !

Bon vous voyez à quel point cette chose est en moi. ça ressemble à une belle guerre à venir. On devient ce que l'on pense. J'ai pensé de travers pendant 10 ans (pornographie). Si je tiens le coup à penser dans ma direction souhaitée pendant 1/2 déjà. Je gagnerai une grosse bataille. On devient ce que l'on pense.


Un conseil les amis ! ne commencez jamais le porno et surtout, SURTOUT, ne laissez JAMAIS un adolescent se développer à travers de tels contenus, si il l'utilise pour se libérer du stress et du quotidien. Il va s'injecter autant de contenu sexuel que de clope. Rajoutez à cela que j'étais dans la non modération depuis des années à cause des jeux vidéos et de ma génétique peut-être? Il fumera 15 paquets par jour avec des conséquences incomparable à la clope.

Je pense à tous les contenus que j'ai pu voir, ça veut dire que plein de personnes se sont laissées aller là-dedans et sont bloqués sans même le savoir dans tous ces délires. Ils continuent à consolider ces pensées et s'enfoncent de plus en plus. Continuant à regarder ces magnifiques vidéos. Alimenté par le porno mais également par une femme dans leur vie très certainement (qui se rend même pas compte de l'impact destructrice de tout cela). Certains sur la masse sont peut-être heureux (vraiment?) mais d'autres doivent souffir tout au fond. Imaginez, si la consommation de pornographie et ce genre d'habitude mène à des problèmes d'érection (ce qui est ultra probable), cela renforce votre réconfort d'être dans une cage sans vous préoccuper de votre problème d'érection. Juste un exemple parmis tant d'autres. Je remercie dieu de m'avoir laisser une érection d'enfer même au plus bas.

Le monde de la psychologie est un univers immense, c'est magique et effrayant en même temps, je finirai psychologue qui sait?

Merci à Dieu de ne pas m'avoir fait dépasser les grosses lignes de non-retour.

J'ai l'impression d'avoir tellement abusé que pendant ma dépression, j'avais perdu jusqu'à maintenant (depuis 1 an) cette envie incontrôlable d'aller vers ces désirs. Tellement que vous avez pratiqué que vous êtes écoeuré (ou peut-être car j'avais plu à une fille qui me plaisait pour la première fois de ma vie à ce moment.. sûrement).

Je suis à un stade où je m'en fiche de ce que les gens peuvent penser de moi et de tout cela (évidemment je m'en fiche pas à 100% mais j'ai lâché vous savez, on affronte au jour le jour et inchallah ça nous mènera quelque part). Vous savez quoi ? la guitare ça me fait du bien, surtout quand on sort des appris par coeur pour laisser place à l'imagination et à l'émotion, sur ce petit coin de paradis, je vous laisse

Fin du rapport

[InProgress]

J'ai l'impression de vivre un bon film vous savez. Je crois que mon cerveau me protège ou que mes nouvelles habitudes m'ont donné un certain recul. Je suis content d'être qui je suis malgré TOUT. Je m'aime et je trouve ma vie superbe ! Même tous ces problèmes et délires chelous sont trop cool ! Est-ce que je le pense vraiment ?

Je crois que je me suis jamais réellement développé étant petit, et que tout ce qui m'arrive maintenant me permet pour la première fois de me rechercher et de me développer. De savoir ce que peut être l'estime de soi, la confiance en soi, la sérénité, des choses opposées à l'angoisse. Donc que je remercie tout de même Dieu (créateur, flux d'énergie, vibrations, peu importe qui tu es) pour la vie que tu m'as donné (comprenant tous les événements étant arrivés, même le porno et son contenu, oui oui !). Tu m'as appris, par tout ça, la réelle saveur de la vie !

Dans tous les cas j'ai une bonne vibe, je dois juste garder à l'esprit que ma perception n'est pas forcément encore ajustée (attention aux nouveaux conditionnements que j'applique et à ma vision des choses suivant une longue dépression et un retour à une normalité que je perçois ainsi mais qui n'est peut-être pas vraiment idéal. Gardant en tête tout cela et sachant que je suis dans état transitoire, ma vie se passe bien !) Je me nourris d'amour et de gratitude. De plus dans mes souvenirs de jeunesse, j'ai toujours été rempli d'un petit sentiment de compassion et d'empathie. J'ai toujours été bienveillant il me semble. Donc je me rapproche sûrement de ma vraie nature !


Ps: j'écris mes pensées à des fins libératoires et utilitaires (pour mon suivi psychologique). Ou je deviens un peu fou sur les bords mais si ça me permet de m'en sortir je prends !

[InProgress]

je sais qu'il est tard et que je devrais dormir mais c'est libérateur d'écrire ici.

3 croyances que j'ai pu lire il y a de cela 2 mois dans un livre m'ont changé ma perception de la vie.

a) tout ne doit pas être facile

b) tout le monde ne doit pas forcément t'aimer

c) tout ne doit pas être parfait

Et je me sens bien avec ça, ça libère d'une auto-mutilation qu'on peut s'imposer car on s'en veut d'être pas au top sur plein de choses (manque d'amour propre? manque de confiance ou d'estime ? idk)

Je savais que être à l'aise dans le chaos était un avantage, mais là je ressens ce que peut être d'être à l'aise et savoir naviguer à travers le chaos (en partie, je suis à 5% du potentiel de navigation, je suis stable la moitié du temps et parmis un chaos léger) Ça reste à travailler via la méditation et dual-n-back (réduction des amygdales) et avec la gratitude et un travail sur ses émotions (demande de l'investissement et de l'implication mais ça en vaut la peine !) et l'estime de soi (lié à son amour propre je crois) ! confiance en soi (lié à ses capacités et ses compétences il me semble) qui sont deux armes redoutables. Je vais commencer à développer mes compétences et je dois encore affronter certaines choses dans ma vie, affronter ses peurs et ses obstacles, mais avec envie et challenge, le stress doit devenir une pression et la vie devient .. vivante et surtout envie d'être vécu j'ai l'impression ^^ même si mes plus grandes épreuves restent à venir cette année.

Je navigue enfin dans le contrôle, je crois que la réduction de la taille de mes amygdales a énormément contribué à ce changement.


Je me demande si je vais finir par vraiment m'exprimer pleinement et que c'est dans cette démarche que mon âme et ma personnalité vont se développer totalement. Car là je relis mes propos et j'ai l'impression de voir une copie de ce que j'intègre dans mon cerveau, de la sélection. Car tous mes propos proviennent de ce que je donne à manger à mon cerveau. À partir de quand je vais réellement devenir authentique ? Je pense que j'emprunte la bonne voie et que c'est un passage obligé

[InProgress]

Nouveau rapport

À noter, dans mon ancien état dépressif et même avant, j'avais beaucoup de trouble de l,'attention et je faisais beaucoup de fautes d'inattention (oui je fais des fautes d'orthographes par centaine dans mes écrits, mais j'écris sans réfléchir et de manière spontanée mes pensées, j'estime que c'est différent) et j'étais très impulsif ! (en lien direct avec les conséquences du porno ou un surdéveloppement des amygdales? question à traiter) Je n'ai plus ce genre de problème actuellement (plus aussi prononcé du moins).

Là tout de suite, je n'arrive pas à dormir, mon cerveau me renvoie un ancien fantasme (vidéo porno avec un point de vue en réalité virtuelle), vous êtes couché, dans une cage de chasteté (petite cage toute mignonne et avec un rendu féminin) et la fille se met sur vous (avec sa lingerie en latex et ses seins parfaits, on voit son vagin qui est juste magnifique). Elle utilise un vibro et l'actionne contre la cage pour vous donner un plaisir frustrant. Puis elle utilise son faux vagin (jouet sexuel sous forme de faux vagin, vaginette ou fleshlight) et le pose sur la cage de chasteté, elle fait des va et viens (vous pénétrez le jouet mais encagé). Quelle frustrastion mentale.. et mon cerveau qui a la capacité de me renvoyer tout ça avec une qualité surprenante et une sensation d'y être (des vidéos qui peuvent dater de 1, 2 ou même 4 ans en arrière). Il rigole pas avec moi mon cerveau là.

Toutes ces vidéos où vous regardez la vidéo mais vous visualisez et vous vous imaginez à la place de l'acteur (le cerveau ne fait donc pas la différence avec le réel et l'imaginaire?)
ces vidéos où la fille vous monte dessus et vous la pénétrez mais toujours en cage (tentative d'érection mais impossible à cause de la cage toute serrée). Elle affiche ce petit sourire sadique et vicieux.
Ces vidéos également où elle vous chevauche mais vous restez en cage et vous portez un god ceinture. Elle vous fait l'amour, mais pas à vous, au dildo (le dildo est positionné avec une ceinture par dessus votre cage de chasteté). Elle peut aussi sucer le dildo en vous regardant dans les yeux. Ça m'excite et me hante totalement. L'ampleur de tout ça est bien trop grand et impactant, ça me détruit de l'intérieur mais c'est en même temps capable de m'exciter momentanément. Mon mood reste intact mais mon cerveau est capable de me balancer du contenu à n'importe quel moment. Et il y en a telllllllllllemmmmmmmennnnnnnttttt.

Je crois que mes analyses et réflexions à ce sujet font remonter les mémoires liées à tous ces films porno et les conséquences peuvent être dangereuses. Je vais mettre en pause le processus, je viendai écrire à nouveau ici seulement si la réflexion est plus que pertinente, je vais donc me concentrer sur ma stratégie pour guérir en attendant mon premier rdv psy. Par la suite je suivrai les conseils de mon psy (si ces derniers restent sensés) et procéderai mais de manière encadré.

[InProgress]

Il est aussi possible de transformer l'amour et le désir sexuel en énergie pour autre chose. C'est peut-être aussi pour cela que j'avais autant de motivation à l'époque étant souvent amoureux (amour)? Et que le principe de cage de chasteté peut avoir le même impact (désir sexuel)?
Ça m'angoissait de trouver un point potentiel positif qui donnerait un point à mon cerveau. Je me devais de l'écrire ici. Je n'ai pas l'intention de le laisser me vaincre.
Ça serait comme le cerveau d'un alcoolique qui lui dirait que l'alcool augmente l'intelligence verbale (alors oui je cherche à me développer et à élargir mes capacités mais la balance finale n'en vaut pas la peine et je n'en veux pas !) Le cerveau est si puissant

[Minijeune]

Kraken...
J'ai acheté ce week-end un rhum brun épicé québécois je crois... qui s'appelait le Kraken justement.

Je me suis rendue compte que c'etait un monstre vec des tentacules... et ça m'a fait penser à vous et à votre post. Ça m'a comme amené à réfléchir sur les images qu'on donne à nos démons. Moi, j'avais une vision de mon TPL, comme une grosse bibitte... j'en avais déjà parlé ici, et la forme de cette bibitte là, parlait de mes traumatismes. Un jour, j'ai essayé d'apprendre à aimer cette bibitte, comme si c'était un petit être blessé... et parfois, elle revient sans que je m'en rende compte!

Est-ce que ça vous fait du bien...
De décrire ces scènes que vous venez écrire ici.

[Dubreuil]

Vous êtes dans les affres de l'addiction. Et c'est sans doute cela que vous travaillerez en premier avec votre psy. Si vos fantasmes sont "intenablement jouissifs ", c'est aInsi que je commencerai.
Pourtant, dans une thérapie analytique on ne soigne pas le symptôme, on ne s'intéresse pas au symptôme, c'est à dire à comment le corps se comporte dans la réalité de la souffrance de son esprit. On parle de tout autre chose, de sa vie infantile, de son éducation, de ses parents, des souvenirs qui viennent soudain s'imposer. Et on " décortique " les sensations, les liens qu'ils nous évoquent.

Quelques éclairages :

"La vie se passe tout entière à désirer", écrivait Jean de la Bruyère dans Les Caractères, dès 1688. L'auteur, en suggérant cela, insistait en filigrane sur le rôle essentiel, dans nos existences, des fantasmes, ces représentations imaginaires qui traduisent nos désirs. Tel que, par exemple, le fait de s'inventer des scénarios inassouvis, ou un désir sexuel que l'on n'a pas, ou pas encore, comblé. Certaines personnes assument leurs fantasmes. D'autres préfèrent les contrôler. D'autres, les assouvir. Et si, finalement, le fait de les expérimenter dans la vraie vie les rendait décevants ? Et si, en les maintenant à l'état d'envie, ils participaient, aussi, à nous garder en vie ?

"Les fantasmes ne commandent pas la vie sexuelle, ils en sont la nourriture", affirmait le psychiatre français Henri Bartes. Production de l'imagination à travers le prisme duquel le moi peut chercher à échapper à l'emprise de la réalité, le fantasme, en tant qu'imaginaire justement, désigne aussi le faux, ou l'irréel. Etymologiquement, il provient du grec phantasma qui signifie "apparition".

Un fantasme sexuel consiste par exemple à imaginer des scénarios, des scènes sexuelles jusque là inassouvies. David Lodge, dans Le Monde de l'éducation, estimait ainsi que "la vie sexuelle de chacun est en partie composée de fantasmes, en partie inspirée de modèles littéraires, de mythes, d'histoires ainsi que d'images et de films". Ainsi, les personnages du vicomte de Valmont et de la marquise de Merteuil, les deux protagonistes du fameux roman épistolaire Les Liaisons dangereuses, pourraient, par exemple, nourrir de multiples fantasmes… Le fantasme est en quelque sorte l'aspect psychologique de la sexualité.

Il existe des fantasmes sexuels, mais également des fantasmes narcissiques, qui concernent alors le moi. Par ailleurs, certains fantasmes peuvent être conscients, et il s'agit ici des rêveries diurnes et des projets, et d'autres sont inconscients : ils s'expriment dans ce cas à travers les rêves et les symptômes névrotiques. Parfois, le fantasme peut conduire à des actes excessifs.

Les singularités que sont les fantasmes sont donc des formations de l'imaginaire. Elles ont, en ce sens, fourni la voie royale pour l'exploration des manifestations de l'inconscient. N'oublions pas en effet ce que dit l'adage, "chose défendue, chose désirée"..

"L'amour fantasmé vaut bien mieux que l'amour vécu. Ne pas passer à l'acte, c'est très excitant", écrivait Andy Warhol. A l'inverse, Oscar Wilde affirmait : "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez, et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit". Que faire, alors, lorsqu'on est saisit par un fantasme ? Peut-être, tout simplement, avoir à l'esprit que, si on les expérimente dans la vraie vie, ils seront certainement décevants ?

Ou bien, peut-on, peut-être, aussi le réaliser par le prisme de la poésie et de la littérature ? La poésie, qui est, pour Pierre Seghers, "le pivot de celui qui se cherche dans ses contradictions, dans le déséquilibre de ses forces, la voix d'un appel insensé, présence en dépit des fantasmes".

Peut-on avoir une idée de l'effet du sentiment religieux sur les fantasmes ? Le psychologue américain Tierney Ahrold a tenté d'évaluer l'impact que le type de religiosité de chacun avait sur son attitude face à la sexualité et au fantasme. Il a, ainsi, décelé que de hauts niveaux de religiosité intérieure prédisent des attitudes sexuelles plus conservatrices, à la fois chez les hommes et chez les femmes. Au contraire, un niveau élevé de spiritualité prédit des attitudes sexuelles moins conservatrices chez les hommes, mais plus conservatrices chez les femmes.

Le fondamentalisme religieux a lui aussi un net impact sur les fantasmes sexuels : ceux-ci sont fortement diminués chez ses adeptes. Autre point à noter : des niveaux élevés de croyance paranormale et de spiritualité, ajoutés à une importance minorée de la religion traditionnelle, se traduisent, chez les femmes, par une tendance bien plus élevée à être sujettes à divers fantasmes sexuels.

Finalement, si l'on écoute s'exprimer Françoise Dolto, qui s'était exercée à mettre les évangiles, et la foi, face au risque de la psychanalyse, peut-être que "le seul péché est de ne pas se risquer pour vivre son désir"...

L'envie nous maintient en vie
On nous donnera le froid pour aimer la flamme, on nous donnera la haine et nous aimerons l'amour, chantait Johnny… Désir et fantasme sont intimement liés à la passion. Or, l'auteur Malebranche suggère que ces passions ne sont point libres, elles seraient "en nous sans nous, et même malgré nous depuis le péché".

Toutefois, à la suite de Descartes, dès lors que l'on a perçu que les passions se produisent en l'âme sans que la volonté y ait de part, on comprendra alors qu'il ne servira à rien de chercher à les réduire au silence par un simple effort de concentration. Pour Descartes, en effet, "les passions de l'âme sont comme des perceptions, ou des sentiments de l'âme, fortifiées par quelque mouvement des esprits."

Sans toutefois cesser de garder cette "envie d'avoir envie", que proclamait si justement Johnny, on pourra aussi, en disciple accompli de Descartes, aider la raison à reprendre ses droits… Sans oublier dans le même élan de nous garder vivants. Et alors, nous suivrons en ce sens l'écrivain Frédéric Beigbeder, qui conseille : "Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles. L'envie nous maintient en vie".


Rédaction : Agnès Bourahla
Journaliste scientifique
Juin 2019
Références