Phobie Scolaire : appel à l'aide
Publié : 08 sept. 2015, 19:08
Bonjour,
J'écris aujourd'hui sur ce forum pour partager un peu ce que je vis, comme un besoin de parler...
Depuis petite, je me suis toujours sentie différente des autres, et j'aimais être avec des adultes la plupart du temps, plutôt qu'avec des enfants de mon âge. Je me suis toujours sentie mal, comme vide, une impression de ne pas avoir atterrie "dans le bon monde". Je ne parle pas d'un mal être au sein de ma famille, au contraire, je les aime plus que tout et réciproquement, je suis très proche de ma mère; ou de la catégorie sociale à laquelle ma famille et moi appartenons.
J'ai toujours vu les choses en noir, jamais en blanc, ou en gris, comme la majorité des autres personnes. Beaucoup disent que si tu as tout pour être heureux, alors il n'y a pas de raison de se sentir mal... une chose pour laquelle je ne suis pas d'accord, le mal-être est beaucoup plus profond et complexe que cela, telle est ma pensée...
J'ai toujours, depuis toute petite (maternelle), fait des insomnies, accompagnées de pleurs. Les pleurs d'appel à l'aide ont cessé à l'entrée du collège, mais pas les insomnies (je pleurais en silence). Je cherchais des excuses pour ne pas avoir à allé en cours : maux de ventres de têtes, qu'une ou deux heures de cours, ou pour réviser pour un contrôle... Mais de manière raisonnable, à ce que personnes n'y voient un réel problème.
J'avais pourtant une moyenne constante de 15 de moyennes générale toutes mes années collège, mais je me mettais quand même la pression...
Mes notes ont baissé au lycée, mais j'ai quand même eu mon Bac de justesse, avec toutes les choses qui ce sont passées ces deux dernières années, bientôt trois...
Me voilà inscrite en Fac de Droit, à 15 minutes de chez moi en bus. J'y suis allé au début, les deux premières semaines, nous n'avions que des cours magistraux en amphithéâtre, les cours de TD ont commencé seulement à la troisième semaine, comme cette année. Quand les TD ont commencé, j'y suis allé les deux-trois premiers jours, puis je trouvais des excuses pour ne pas y aller, quand mon père me le demandait (je vis avec mon père, ma mère étant à l'ile de la Réunion depuis le début de mes cours en Fac, après mon Bac). Et, pendant une semaine, alors que j'étais sur le chemin de la Fac, je demandais toujours à mon père si je pouvais passé à son bureau, manger et passer la journée avec lui. Il ne le prenait pas mal, il m'encourageait et ne m'empêchait pas de le rejoindre. J'ai pris la décision de faire un break dans mes études début octobre de ma première année de droit, lorsqu'alors que j'attendais le bus, l'idée même d'aller à la Fac me fit pleurer à l'arrêt de bus, me poussant à faire demi-tour et à rentré chez moi...
Ma mère et mon père on essayait de me faire changer d'avis évidemment, mais pas au point de se fâcher avec moi. Je leur ai dit que j'en avais besoin, sans leur donner de détails, et ils m'ont soutenu dans mon choix, parce même si je ne leur disait pas le fond des choses, ils sentaient que j'en avais besoin.
Pendant cette année, j'ai réfléchi à tout ça, et je pensais me sentir prête à affronter à nouveau la Fac... Mais ma rentrée était lundi de cette semaine (lundi 7 septembre), avec des cours magistraux en amphithéâtre (donc aucune absence de notée évidemment, vu le nombre d'élèves), mais je n'ai pas réussi à y retourner... Maux de ventre, angoisse, stress, les mêmes sentiments de peur et d'incapacité à y remettre le pied.
J'ai promis à mes parents d'y retourner car, il le faut. Et également parce que j'ai envie de réussir mes études, mais c'est plus fort que moi...
Je commence déjà à leur mentir en leur disant que les cours magistraux ont été annulés...
Je ne sais pas comment faire face à tout ça, je n'aime pas mentir à mes parents, et je ne veux pas non plus les inquiéter comme cette dernière année, je ne sais pas comment leur dire ce qui m'arrive... que je suis peut-être en phobie scolaire (je dis peut-être car, n'ayant jamais vu de psychologue, je ne peux pas me "diagnostiquée" toute seule, même si je pense que c'est bien le nom de ce que je suis en train de vivre...).
Et nous n'avons pas les moyens pour me faire consulter par un psychologue plusieurs fois par mois, et je me sens encore moins le courage de me faire hospitalisée si jamais cela devait être poussé aussi loin...
Tout ça durait depuis longtemps, mais ça a vraiment explosé lors de mon entrée en Fac.
C'est en voyant un reportage sur la phobie scolaire, de tout ses "symptômes" et caractéristiques que je me suis dit que c'était peut-être ça, que je pouvais enfin mettre un nom sur ce qu'il m'arrivait...
Je n'ai jamais redoublé, à part pour cette pause, j'aurais 19 ans cette année.
J'espère trouver de l'aide, et de la compréhension ici, car j'en ai besoin, plus que jamais...
Merci à ceux qui auront bien voulu me lire...
J'écris aujourd'hui sur ce forum pour partager un peu ce que je vis, comme un besoin de parler...
Depuis petite, je me suis toujours sentie différente des autres, et j'aimais être avec des adultes la plupart du temps, plutôt qu'avec des enfants de mon âge. Je me suis toujours sentie mal, comme vide, une impression de ne pas avoir atterrie "dans le bon monde". Je ne parle pas d'un mal être au sein de ma famille, au contraire, je les aime plus que tout et réciproquement, je suis très proche de ma mère; ou de la catégorie sociale à laquelle ma famille et moi appartenons.
J'ai toujours vu les choses en noir, jamais en blanc, ou en gris, comme la majorité des autres personnes. Beaucoup disent que si tu as tout pour être heureux, alors il n'y a pas de raison de se sentir mal... une chose pour laquelle je ne suis pas d'accord, le mal-être est beaucoup plus profond et complexe que cela, telle est ma pensée...
J'ai toujours, depuis toute petite (maternelle), fait des insomnies, accompagnées de pleurs. Les pleurs d'appel à l'aide ont cessé à l'entrée du collège, mais pas les insomnies (je pleurais en silence). Je cherchais des excuses pour ne pas avoir à allé en cours : maux de ventres de têtes, qu'une ou deux heures de cours, ou pour réviser pour un contrôle... Mais de manière raisonnable, à ce que personnes n'y voient un réel problème.
J'avais pourtant une moyenne constante de 15 de moyennes générale toutes mes années collège, mais je me mettais quand même la pression...
Mes notes ont baissé au lycée, mais j'ai quand même eu mon Bac de justesse, avec toutes les choses qui ce sont passées ces deux dernières années, bientôt trois...
Me voilà inscrite en Fac de Droit, à 15 minutes de chez moi en bus. J'y suis allé au début, les deux premières semaines, nous n'avions que des cours magistraux en amphithéâtre, les cours de TD ont commencé seulement à la troisième semaine, comme cette année. Quand les TD ont commencé, j'y suis allé les deux-trois premiers jours, puis je trouvais des excuses pour ne pas y aller, quand mon père me le demandait (je vis avec mon père, ma mère étant à l'ile de la Réunion depuis le début de mes cours en Fac, après mon Bac). Et, pendant une semaine, alors que j'étais sur le chemin de la Fac, je demandais toujours à mon père si je pouvais passé à son bureau, manger et passer la journée avec lui. Il ne le prenait pas mal, il m'encourageait et ne m'empêchait pas de le rejoindre. J'ai pris la décision de faire un break dans mes études début octobre de ma première année de droit, lorsqu'alors que j'attendais le bus, l'idée même d'aller à la Fac me fit pleurer à l'arrêt de bus, me poussant à faire demi-tour et à rentré chez moi...
Ma mère et mon père on essayait de me faire changer d'avis évidemment, mais pas au point de se fâcher avec moi. Je leur ai dit que j'en avais besoin, sans leur donner de détails, et ils m'ont soutenu dans mon choix, parce même si je ne leur disait pas le fond des choses, ils sentaient que j'en avais besoin.
Pendant cette année, j'ai réfléchi à tout ça, et je pensais me sentir prête à affronter à nouveau la Fac... Mais ma rentrée était lundi de cette semaine (lundi 7 septembre), avec des cours magistraux en amphithéâtre (donc aucune absence de notée évidemment, vu le nombre d'élèves), mais je n'ai pas réussi à y retourner... Maux de ventre, angoisse, stress, les mêmes sentiments de peur et d'incapacité à y remettre le pied.
J'ai promis à mes parents d'y retourner car, il le faut. Et également parce que j'ai envie de réussir mes études, mais c'est plus fort que moi...
Je commence déjà à leur mentir en leur disant que les cours magistraux ont été annulés...
Je ne sais pas comment faire face à tout ça, je n'aime pas mentir à mes parents, et je ne veux pas non plus les inquiéter comme cette dernière année, je ne sais pas comment leur dire ce qui m'arrive... que je suis peut-être en phobie scolaire (je dis peut-être car, n'ayant jamais vu de psychologue, je ne peux pas me "diagnostiquée" toute seule, même si je pense que c'est bien le nom de ce que je suis en train de vivre...).
Et nous n'avons pas les moyens pour me faire consulter par un psychologue plusieurs fois par mois, et je me sens encore moins le courage de me faire hospitalisée si jamais cela devait être poussé aussi loin...
Tout ça durait depuis longtemps, mais ça a vraiment explosé lors de mon entrée en Fac.
C'est en voyant un reportage sur la phobie scolaire, de tout ses "symptômes" et caractéristiques que je me suis dit que c'était peut-être ça, que je pouvais enfin mettre un nom sur ce qu'il m'arrivait...
Je n'ai jamais redoublé, à part pour cette pause, j'aurais 19 ans cette année.
J'espère trouver de l'aide, et de la compréhension ici, car j'en ai besoin, plus que jamais...
Merci à ceux qui auront bien voulu me lire...