complexe de l'abandon

[scorpionne]

En tout cas pour ma part, je réalise que je n'avais pas ce complexe, simplement que je ne pouvais pas faire confiance.

Il serait intéressant de se demander d'où provient ce manque de confiance ....

[Unknown]

Ses absences sans explications, ses rares promesses qu'elle ne pouvait pas tenir. J'ai été trahi par une abandonnique, alors que je lui avais donné toutes les chances du monde. De plus au final elle a confessé préférer vivre dans le virtuel sa relation. Et bien qu'elle m'est apporté beaucoup sur le plan humain et sur ma progression, elle m'a fait beaucoup de mal. Je la quitte, car ce n'est pas à moi de la faire changer contrairement à ce qu'elle me dit parfois.

[homme perdu]

c est clair que cette femme a de la chance d'avoir quelqu' un comme ça qui cherche a l 'aider et a lui faire prendre concience des soucis

j'aurai bien aimer qu'on m'aide a me battre et a me soutenir dans ce combat

un ou une ami on en a toujours besoin

[Spockcitron]

Bonsoir Scorpionne,

Mon amie fait des choses pour ne pas risquer de "se faire abandonner" et d'autres pour fuir la relation. Je ne crois pas qu'elle cherche à préserver la relation, au contraire, elle fuit tout sentiment amoureux à mon égard dès qu'elle s’aperçoit qu'elle en a.
Elle nie en avoir, heureusement pour moi, j'arrive à percevoir ses sentiments pour moi d'une autre façon (par exemple ses gestes, son comportement ou son intérêt).
En fait ça marche, tant qu'on en parle pas. Dès que je lui fait remarquer qu'il semblerait qu'elle ait des sentiments pour moi, elle le nie.
Mais si je ne dis rien et me contente d'être spectateur de la relation, alors je constate le comportement d'une personne qui a des sentiments.
Elle fait tout ce qu'elle peut pour ne pas s'attacher dans ces relations, passées et actuelles.

En fait, c'est son comportement et le récit de sa vie qui me font penser au sentiment d'abandon. Son père est mort alors qu'elle était très jeune, je pense que cela vient de là. D'ailleurs rien que le fait d'évoquer le sujet, pourtant vieux d'une trentaine d'année, la fait pleurer à ne plus pouvoir se reprendre. Sans compter que son premier "vrai" amour s'est soldé par le départ du monsieur d'une façon pas très sympa pour elle.

C'est en lisant chez Redpsy la page qui concerne le complexe d'abandon que je me suis dit que ça correspondait exactement à ses comportements, en plus, elle a quasiment toute la panoplie des comportements de la page Redpsy. Ajouté à cela ses réactions quand le sujet de son père est évoqué...

J'aimerai beaucoup l'aider, ou en tout cas essayer.
J'avoue que ce n'est pas facile....Parce qu'elle ne voit pas ce qu'elle peut changer et qu'elle pense que la meilleure façon de gérer cela est de ne pas y penser. (ce qui est en tout cas plus facile, j'en conviens)
En fait, elle préfère ne pas regarder pour ne pas avoir mal. Elle ne comprends pas que pour aller mieux, il faut peut-être accepter d'aller plus mal le temps de régler les choses.

J'ai pris moult précautions pour essayer de lui expliquer, avec les mots les plus soft que je connaisse et avec une manière de communiquer ne la mettant pas directement en cause, que peut-être qu'elle devrait songer à régler ce qui la fait pleurer (j'ai préféré ne pas mettre le mot "abandon" en avant).
Je l'ai vraiment fait avec beaucoup, beaucoup de précaution et en lui précisant avant, après et pendant que si je lui disait cela, c'est parce que je l'aimais et que je tenais à elle
Résultat: Pleures immédiates dans un premier temps, puis agressive à mon encontre "pourquoi tu me parles de ça, je vais plus mal maintenant". "je ne vois pas ce que je peux changer à ce qui est arrivé"

Comme quoi la prise de conscience du problème n'est pas encore à l'ordre du jour.....

Peut-être qu'il n'y a pas de solution...

Je veux dire par là que tant qu'elle décide de fuir, tant qu'elle n'essaye pas de comprendre pourquoi elle pleure à ce sujet, tant qu'elle n'arrivera pas à en parler, même un tout petit peu, alors je ne peux peut-être rien faire.

Juste constater les comportements "défaillants", constater qu'elle a un truc pas réglé qui nuit à sa qualité de vie et ..........aller jouer ailleurs.
C'est vraiment regrettable parce que c'est une belle personne et que nous nous entendons bien. On a ce petit plus qui n'est pas évident à trouver.
Mais puis-je vraiment faire quelque chose, parfois j'en doute un peu.

Par où commencer ?

Ne serait-ce pas à elle de vouloir "commencer" ?

On ne peut aider une personne qui ne souhaite pas d'aide...

Ah tiens, ce soir je manque de positivisme sur le sujet

Bon, vais aller me coucher.

Si quelqu'un à un tuyau, c'est avec plaisir que je lirai.

bonne soirée/nuit

[Cagada]

Je travers un moment incroyablement douleureux au depart je ne me suis pas rendu compte
Je viens de lire votre description su le complexe d'abandon et bien que depuis un certain temps
je me regarde à l'interieur et que tout n'est pas beau je privilegé d'autres problemes mes enfants le boulot etc
j'ai fait un retrait en decembre et j'ai retraze tout mon parcours depuis l'enfance car je voulais soigné certain trucs
mais depuis décembre l'homme avec lequel j'ai vecu ensemble pendant 3 ans on viens de se separer au depart j'ai fait mine que tout allez bien je me suis installer dans lma nouvele maison mais la semaine dernière en deboiut de semaine j'ai découvert qu'il avait eu des rapport sexuelle avec une autre femme et cela a declanche en moi une angoise un sentiment de detrese tristresse et mil autre sentimment que je n'arriva pas a controler des choses deresonables jai prit son telephone contra sa volonté j'ai appeler la femme je l'ai insulté je pense a le suivre a mlui faire du mal
après j'ai des moments de lucidité et je pense a moi a ma fille et j'ao pris concience que je dois me soigné que c'est un mélange de ce complexe d'abondond qui me poussent a tout controler vouloir diriger et qui est très nocif
Aidez moi SVP

[Unknown]

C'est jamais évident à gérer. Il faut que la personne aie envie d'aller de l'avant et progresser, tant dans le couple qu'à s'améliorer soit même.

[Spockcitron]

Hello Scorpionne,

En tous les cas je soulignerais ici que cette jeune femme a beaucoup de chance que son ami veuille l'aider. Pour ma part, la majorité des hommes ont préféré fuir, me laissant avec ma peur d'abandon, encore plus malheureuse.

Je n'attends pas un sauveur, il n'y a QUE MOI qui peut me sauver, m'aider, changer, évoluer pour atteindre les possibilités de bonheur en couple. Mais la plupart des hommes sont très pressés ou fatalistes, ou tout simplement pas amoureux ....

Oui, on pourrait considérer qu'elle a de la chance, mais comme elle est dans le déni, je suis plutôt celui qui amène ce qu'elle veut fuir. Je doute qu'elle pense que ce soit une chance.
J'essaye de naviguer à vue, mais si tu veux mon avis, je vais me faire jeter dans pas longtemps.

Tu as raison en disant qu'il n'y a que toi qui peut te sauver. Ton ami ne peut que te soutenir et te porter vers l'avant, vers un chemin plus heureux.

Perso, je suis super amoureux et pas pressés du tout. Mais comme je te l'ai dit, je suis celui qui amène ce qu'elle veut fuir...donc...elle n'aime pas ça du tout.

Toi au moins tu as le courage de regarder ton problème en face et d'après ce que je peux lire, tu ne fuis pas. Avec ce comportement, c'est quand même autre chose !
C'est tout à ton honneur !

Passe une belle fin de journée

Hélvétiques pensées pour toi

[nicole dubreuil]

Quand on se sait " victime " d'un complexe d'abandon, on travaille " les bénéfices secondaires " ( toujours négatifs ) de cette révélation, avec son Psy.

[nicole dubreuil]

à Cagada..

Stop, stop.. ne mélangez pas tout. Le syndrome de l'abandon est le résultat d'un traumatisme installé depuis les plus jeunes années.
Cela ne s'attrape pas comme la varicelle.
C'est une pathologie, qui peut présenter de graves symptômes et qui détruit peu à peu toutes les relations gravitant autour de la personne.
Il y a plusieurs " degrés " de comportement abandonnique.
Ce trouble du comportement avéré se soigne par une psychanalyse, une psychothérapie, mais toujours avec un Professionnel qualifié. JAMAIS SEUL(E) avec un être amoureux plein de croyances utopiques. Il ou elle y perdra son énergie et son équilibre nerveux.
Selon votre message, ce n'est pas votre cas. Si vous ressentez les mêmes " symptômes ", ceux-la sont bien ancrés dans une réalité et proviennent de la douleur d'avoir été trahie. Votre sincérité et votre amour ont été bafoués.
Cependant, malgré cette dure épreuve, vous allez pouvoir un jour relativiser les choses, réfléchir à modérer votre comportement, votre colère, changer vos objectifs, évoluer, et finalement tirer des bienfaits de votre expérience, une maturité qui vous aideront à relativiser vos prochaines expériences, et ( pourquoi pas ) vivre sereinement votre prochaine histoire d'amour.

Cela, une personne " abandonnique " ne le peut pas, si elle n'a pas " travaillé " sur elle-même l'impact de son comportement sur autrui.
Bien à vous.
Nicole Dubreuil. Psychologue Clinicienne

[UnAnimal]

Bonjour, désolée de venir m'incruster,

Je viens de lire cet article et je me reconnais vraiment dans la description du complexe d'abandon. Pourriez-vous me dire si cela est possible et ... comment y mettre fin ?

Selon les mots de ma mère à ma naissance j'étais "tout" pour elle, je la comblais, jusqu'au moment où ma soeur est née (j'avais 3 ans), et je sais que je l'ai mal vécu (évidemment la chute était rude :p) même si je n'ai jamais véritablement souffert d'un manque d'amour, mais toute mon enfance je me suis sentie en risque de manquer d'amour si je faisais quelque chose de mal, si je n'étais pas sage comme une image (inconsciemment).
Mais le moment de déclic a été à 15 ans (c'est pour cela que ça me semble tardif) : mon père était parti pour son travail pour plusieurs années et ma mère est partie vivre avec quelqu'un d'autre (en nous le cachant, à ma soeur et moi), elle disparaissait parfois des jours sans nous prévenir, était rarement présente même quand elle rentrait, en gros c'était moi qui jouais le rôle de la maman pour ma soeur. Je n'en ai pas voulu à ma mère, et je ne lui en veux pas, c'est normal de faire sa vie et de trouver son bonheur, je serais une mauvaise fille si je le lui reprochais.

Mais je me demande si ce n'est pas l'origine de ma peur panique d'être abandonnée, par mes amis, ma famille, qui fait que je leur réclame en permanence des preuves d'affection (auxquelles je ne crois pas... ), et que quand ils refusent de m'en donner je me sens tellement nulle, inexistante, pas valable, que le monde s'écroule... Du coup j'essaie en permanence d'être là pour eux, de les protéger, de me sacrifier pour eux, n'importe quoi pour leur prouver mon affection + les pousser à m'aimer (parce que sinon pourquoi vivrais-je ? je n'ai de légitimité dans l'existence que tant que les gens que je connais m'en donnent, et ils peuvent me la retirer à chaque instant) + essayer d'être utile (parce que sinon, pourquoi me tolèrerait-on ?)...

Cet été, quelqu'un dont j'étais sûre qu'elle allait "m'abandonner" (parce que de son côté une forme de refus d'attachement) m'a abandonnée, et ma vie n'a plus eu de sens, me confirmant que je n'étais pas valable... et depuis je nage dans le noir.

Bref, est-ce qu'il vous semble que cela correspond ? Et que faire ? (et désolée pour l'invasion)