Ennui au travail

[miclaire]

Et bien de mon côté, j'ai enfin accepté, il y a peu, que ce besoin perpétuel de reconnaissance et d'amour, y compris dans le monde du travail me vient de mon enfance, et du fonctionnement de mes parents (absences physiques régulières, carences affectives qui ont fait de moi une assujettie à cette reconnaissance). Long cheminement, surtout j'ai toujours donné l'image de quelqu'un de fort (ça a toujours été leur discours aussi) qui n'avait besoin de personne (sous entendu peut-être d'eux de leur présence, de leurs baisers, de leurs caresses, de leur attention...). J'entame une thérapie brève pour apprendre à vivre avec ça et me développer quand même. Ce qui ne résoudra pas mon mal-être au boulot à court et moyen terme, mais me permettra de construire un avenir professionnel plus serein et conforme à mes attentes.

[Jeannette]

Oui. Et puis quelquefois, le "déclic" est rapide. Il ne faut pas l'espérer et encore moins compter dessus. Mais on ne sait jamais !
Et d'ici là, un exercice comme un autre, c'est se regarder dans la glace et s'approuver soi-même
simple, mais efficace !

[miclaire]

En fait, c'est sur l'inconscient que je vais travailler, car j'ai beau me forcer à avoir des idées positives, me trouver géniale, pleine de qualités et m'aimer, quelque chose me plombe, surtout dans la situation professionnelle dans laquelle je me trouve et où je ne m'épanouis pas. Pas si simple justement et sur la durée, de forcer ses pensées.

[Jeannette]

C'est clair que notre inconscient est le grand chef.
Mais dis-toi que, même si ses méthodes sont contestables, il est notre meilleur ami.
Mets-toi à l'écoute de ce qu'il tente de te dire, accepte ses messages même s'ils sont douloureux, et je te garantis que tu te sentiras bien mieux après. C'est son but. Et il est très fort !