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Cette histoire de vide me paraît très importante pour les femmes... J'ai un peu l'impression d'avoir comblé le vide insupportable de mon enfance et de mon utérus, et de m'être servi d'un homme et d'un enfant à naître pour celà, ce qui me paraît complètement égoïste ! Et puis le vide comblé, ne comble pas le besoin de plaisir charnel (comme l'inverse)!
Je sais qu'il faut que j'arrête de me tracasser et attendre plus tard pour voir comment ça évolue, mais bon je ne peux pas m'empêcher d'avoir des pensées de culpabilité et d'enfermement.

Le " comblement " d'un vide, et celui de l'utérus remonte au complexe d'Electre ( complexe d'Oedipe pour la petite fille. )
1 ) Autant le petit garçon passe par une phase fugitive ( et souvent inconsciente ) de terreur en voyant ou comprenant que la petite fille n'a pas de pénis.
( Il pense qu'on le lui a coupé par la faute de quelque chose de mal qu'elle aurait fait. ( désir interdit ) Et persuadé qu'il va lui arriver la même chose il s'identifie au père. )
Autant la petite fille qui n'a pas peur de perdre quoi que ce soit, développe de la même façon fugitive, un dèsir de remplacer la mère auprès du père et veut un enfant de lui.
Quand elle voit son désir impossible, contrairement au garçon elle ne lâche pas prise.
Elle sait que sa maman l'a eu comme bébé, et elle sait qu'elle aura aussi un enfant d'un homme ( fantasmatiquement du père ).
Tout cela est dit grossièrement. Et ahurissant pour qui n'a pas commencé par le début de la psychologie.

Donc, de par sa morphologie la femme est " ouverte " en attente, en vide.
L'homme est " plein, pénétrant ", actif.
Quand la femme fait l'amour ( inconsciemment ) elle est vengée par un autre homme " de l'indifférence " du père.
( de plus, elle l'a en elle le pénis du petit garçon qu'elle n'avait pas ! )
Quand la femme a son premier bébé ( inconsciemment ) elle a " l'enfant du père ".

Mille excuses si cela vous sidère. C'est ainsi. Mais je n'ai pas été dans la dentelle, c'est sûr !

L'histoire du vide rejoint ( à mon sens ) l'histoire du manque.
Et le " manque " c'est encore une autre histoire..

Non c'est très bien je comprends et ça me parle. Comme mon père et ma mère n'ont jamais vraiment fait lit commun (paraît-il) dès ma naissance (pour divorcer après trois ans). Je ne sais pas si j'ai vraiment vécu ce complexe d'Electre. Mais c'est vrai que j'ai l'impression d'aimer le père de l'enfant, plus comme un père pour moi et pour mon enfant que comme un amant. J'espère que ce n'est pas trop dur d'être un "enfant du père", mais si je suis bien votre raisonnement j'en suis une aussi, alors si c'est un peu dur quand même.

Je me suis mal exprimée, ou bien je n'ai pas donné assez de détails.
Que le père et la mère fassent chambre à part cela n'a pas d'importance, c'est LE FANTASME qui anime l'Oedipe.

Par contre il se peut en effet que le rôle de votre père dans cotre complexe d'Oedipe ( Electre ) ait quelque influence sur votre comportement sexuel actuel, dans votre couple.
Mais cela n'explique pas tout. Votre sensorialité et votre potentiel émotionnel y ont une grande place.

C'est très intéressant ce que vous dites.
Et le manque, quel serait son histoire ?

Je ne vais pas avoir le temps de vous répondre ce soir, je le fais demain dès que possible.
Juste des éléments : Le manque est ce qui constitue la base de la névrose ou de la psychose. Egalement chez certains enfants leur disposition ou révélation vers une future homosexualité.
Bien à vous. A plus.

Je remonte ce post également.
J'aurais également bien aimé lire la suite.
L'histoire du manque qui rejoint à votre sens celle du vide.
Bon voila pour un jour où vous n'aurez rien de mieux à faire ^^

Je le fais si j'ai du temps demain soir.
Bien à vous.