Dispositif "mon psy" ?

[Chewbacca]

Bonjour,

Je vais bientôt ouvrir un cabinet de consultation en tant que psychologue clinicienne. La question de savoir si je vais ou non rejoindre le dispositif "mon psy" se pose donc, malgré tout le mal qu'on entend à son propos.

Que pensez-vous de ce dispositif ? Est-il si défectueux que ça ? Peut-il aider un jeune psy à trouver des patients ? Quelles sont vos expériences ?
Cela m'aiderait de connaitre vos avis et expériences à ce propos ; ou si ce sujet a déjà été traité, renvoyez-moi à la bonne page...

Merci

[Dubreuil]

****La réponse vous appartient, pourquoi voulez-vous ouvrir un cabinet de consultations ?

Cela m'aiderait de connaitre vos avis et expériences à ce propos
**** A mon sens ABSOLUMENT NEGATIF puisque je suis également analyste et cette option médiatisée, nomenclaturée, va à l'encontre de l'éthique de mon engagement psy...

MonPsy étant un dispositif de 1er recours, il vise à alléger la charge de travail des médecins généralistes, très souvent en première ligne, mais qui n’ont pas toujours le temps suffisant pour prendre en charge la souffrance psychologique et dont ce n’est pas le cœur de métier.
*** Ce qui n'est pas un engagement personnel où on choisit ses patients.

Dans la même idée, ce dispositif a pour but la diminution des délais d’attente en centres médico-psychologiques (en complément des renforts de ces structures prévus par ailleurs)
*** Non plus respectueux du choix personnel.
.
Enfin, ce dispositif généralisé de remboursement des séances de psychologues permet l’unification des dispositifs expérimentaux et d’urgence préexistants, pour une meilleure lisibilité de l’offre sur les territoires.
*** Les personnes qui ne" paient "pas ne s'engagent pas, elles restent dépendantes.
Le travail est à la "chaine " ne s'accorde pas avec une certaine éthique. De plus le dossier constitué reste toujours consultable par "n'importe" quel professionnel.

Mais... cela pourra vous rassurer, un temps, vous "faire voir du pays", vous faire votre idée personnelle.

[Chewbacca]

Merci pour votre réponse. Effectivement, je crains aussi que ce dispositif n'aille dans le sens d'une "industrialisation" et standardisation du soin psychique. Mais je me dis aussi que ça peut-être bien pour les gens qui n'ont pas de quoi payer, ayant moi-même été dans cette situation pendant de nombreuses années.
Je pense d'abord faire sans, et voir comment ça évolue, ne pas faire trop vite une croix définitive dessus.

Pour répondre à votre question, je veux ouvrir un cabinet parce qu'après un master de psychologie clinique, un doctorat sur l'autisme et deux années d'ATER, je dois très concrètement gagner ma croute et autant le faire avec ce dans quoi j'ai reçu une formation. Je voudrais accueillir en priorité des personnes autistes qui auraient besoin de s'adresser à des psys qui s'y connaissent vraiment dans le domaine (proposer une thérapie sans visée diagnostique).

[Dubreuil]

Je voudrais accueillir en priorité des personnes autistes qui auraient besoin de s'adresser à des psys qui s'y connaissent vraiment dans le domaine (proposer une thérapie sans visée diagnostique).
*** Mais à la base, vous vouliez être doctorante ?

[Chewbacca]

Je voulais faire un doctorat et je ne me sentais pas encore prête à exercer le métier de psychologue (trop jeune, entre autres). J'ai obtenu mon doctorat en 2020.

[Dubreuil]

Avez-vous contacté les associations concernant l'autisme ? Il se pourrait qu'une information surgisse et réponde à votre questionnement.

[Chewbacca]

Merci, je vais bien sûr contacter les associations pour personnes autistes et les CRA de la région pour les prévenir.