Mon père a découvert que je me mutilais.

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Marievtsn
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Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Marievtsn »

Salut,
J'ai 12 ans et demi, je me mutile pour pas mal de raisons. Hier une pote a vu mes cicatrices et m'a posé plein de questions je ne voulais pas lui répondre de suite. En suite à la fin de la récré un surveillant me dit d'aller voir la CPE j'y vais sans penser que c'est à cause de ça. En sixième j'y suis déjà allé l'année dernière pour la même raison suite à ça j'ai consulté une psy gratuit mais ça ne m'a rien apporté. La CPE a prévenu mon père je ne voulais pas rentrer chez moi mais il le fallait. Mon père me l'a dit franchement qu'il était déçus.
Je n'ai pourtant confiance en très peu de gens mm pas ma famille, je ne me sens pas à ma place que ce soit dans ma famille ou dans ma classe. Je ne me fait pas respecter, avec mes petit 37 k et ma douceur les gens me prenne pour la fille qui ne sait que sourir. Ceux qui on découvert que je faisais ça ont été surpris il ne pensait pas que je vivais mal. Je n'ai pas l'impression de sourir pour de vrai. Je me sens à l'écart des autres car je n'ai pas les réseau dont ils parle sans arrêt et quand je leur parle de culture ou de l'actualité personne ne s'intéresse. C'est pas que je veux que l'on s'intéresse à moi et je ne dis pas que les autres ne sont pas cultivé mais c'est que enfin bref j'ai plus de batterie. Mais si vous avez des conseils svp.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Dubreuil »

Se mutiler c'est se punir.
Se mutiler c'est se sentir coupable de ne pas être celle que l'on pense que les autres voudraient que l'on soit.
C'est se dire que l'on déçoit. Que si on est violentée, grondée, humiliée c'est qu'on le mérite et que c'est bien fait pour nous. Et on en rajoute parce que l'on s'en veut de supporter cela et d'être à la fois aussi nulle.
Se mutiler c'est faire un temps que la douleur physique soit plus forte que la douleur morale.
Se mutiler c'est au moins faire ce que l'on veut sur soi et de soi, on a pas décidé de notre naissance, on peut au moins décider de notre souffrance.
Se mutiler c'est jouir. D'une certaine façon, se donner du plaisir.
Se mutiler c'est se punir d'avoir l'impression de n'être rien pour l'autre, de ne pas être aimée, ni appréciée, ni entendue.
C'est ne pas trouver les bons mots à dire aux bonnes personnes, et de les faire sortir avec le sang. Comme faire sortir sa colère sans faire de mal à l'autre.
C'est aussi avoir des idées de meurtre, de " mauvaises " sur celui ou celle qui nous empêche de vivre, de parler, d'évoluer, et d'avoir trouvé ce seul moyen pour ne pas aller encore plus mal.
C'est savoir que nous sommes dépendant de l'adulte, de l'autre, des autres, et qu'il faut ravaler sa colère et sa haine, attendre, toujours attendre pour être libre.
C'est avoir envie de secouer l'autre en lui disant tout le mal qu'il nous fait, tout le mépris que l'on a pour lui, et tout l'amour qu'on lui voue.
C'est encore bien d'autres choses, suivant son tempérament, son histoire..
Chaque fois que vous vous mutilez vous appelez à l'aide. Ce sont des tentatives de suicide..
Tout réside dans votre prise de conscience, celle de comprendre que vous n'êtes pas venue sur terre pour les autres, mais pour vous. Pour vous réaliser et faire de votre passage des moments de partage et de bonheur avec les bonnes personnes, et pas forcément votre entourage actuel.
Le temps semble s'être arrêté, vous voyez avec horreur la ligne de votre avenir, froid et sans éclaircies, vous pensez qu'il n'y a plus rien derrière votre horizon, que vous êtes née pour vivre ce que vous vivez aujourd'hui, encore et toujours.
Mais ce que vous vivez aujourd'hui est nécessaire pour vous puisque c'est ainsi que vous vous l'infligez. En quelque sorte vous faites patienter votre mort.
On meurt chaque jour. La mort " finale " n'est que l'aboutissement de nos petites morts symboliques quotidiennes. L'enfant " meurt " du sein de sa mère pour passer à une nourriture plus solide, à autre chose que la quiétude rassurante de son corps. Il faut toujours lâcher quelque chose, mourir à quelque chose ou à quelqu'un pour trouver sa place dans la vie, pour être libre et indépendant.
Vous en êtes aux grandes questions existentielles, des milliers de personnes, de philosophes, de poètes, se sont penchés sur ce qui vous fait peur aujourd'hui. Vous êtes intelligente et sensible, vous saurez quoi lire à ce sujet, et avec qui parler et qui rencontrer. La culture, aller aux conférences, lire des bouquins, etc.. apporte une grande paix intérieure et développe prodigieusement notre vue sur le monde. Une connaissance en appelle une autre, et c'est sans fin.
Vous n'êtes pas seule en vous-même si vous prenez soin de vous-même, si vous allez voir un psy quand vous vous sentirez trop tourmentée.
Un jour vous serez aimée pour ce que vous êtes, pour de vrai, pour de bon. N'en doutez pas.

Se mutiler, se faire du mal, c'est se punir.
Se punir de quelque chose que l'on ne sait pas exprimer, mais qui, quand on se fait du mal physiquement, cesse un temps de nous faire du mal moralement.
Si on se punit sans savoir pourquoi, c'est que dans son enfance on a cru être méchante et mériter que l'on ne soit pas aimée comme on voulait. Et comme on ne peut pas exprimer sa colère de ne pas être aimée, comme on ne peut pas en vouloir à ses parents ou autre, comme ils sont plus fort que nous, qu'ils sont tout-puissants, et que ce serait encore pire si ils savaient qu'on leur veut du mal parce qu'ils ne nous aiment pas, alors on se fait du mal à soi.
On se punit de ne pas savoir se rendre " aimable ".
Un peu comme si l'on se disait :
- C'est bien fait pour toi si on ne t'aime pas, tu ne mérites pas qu'on t'aime, allez prends ça, et encore ça !
Et bien sûr que ce n'est pas de la faute de l'enfant.
Bien sûr que ce sont les adultes qui sont violents et imposent à l'enfant leur bêtise, leur injustice, des coups ou mauvais traitements psychologiques !
Mais l'enfant croit que c'est normal, que c'est de sa faute, qu'il le mérite.
Alors il se punit d'être puni.
L'automutilation est donc due à beaucoup d'éléments propres à chaque personne, mais il en ressort toujours qu'elle se pratique sous le coup d'une grande souffrance morale, d'une intense culpabilité ou d'une croyance erronée basée sur des sévices psychiques ou corporels infligés par autrui et qui ont fait croire au sujet qu'il n'était pas digne d'être aimé, parfois même de vivre.
L'automutilation est également associée au masochisme extrême ou la jouissance de se faire mal, pour se punir d'une faute jugée impardonnable, est à un moment donné plus forte que la douleur physique et morale. Le sujet en éprouve alors une paix intérieure de quelque durée, jusqu'à ce qu'il se sente obligé de recommencer.
( Vous pouvez rencontrer ces symptômes psychiatriques, par exemple dans la religion catholique où des " saints " sont décrits comme se flagellant afin de se punir d'avoir eu des gestes ou des pensées impures. )
Le masochisme est très difficile à " guérir ", car il a souvent son écho avec une jouissance sadique provoquée par une autre personne, ou retournée contre le sujet lui-même, par lui-même.
Un des traits de l'auto-mutilation, c'est se punir de ne pas être aimé, donc de se dire que l'on ne mérite pas cet amour, donc de culpabiliser, donc de se punir. ( raccourci terrible, bien sûr )
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Marievtsn
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Re: Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Marievtsn »

Dubreuil a écrit :Se mutiler c'est se punir.
Se mutiler c'est se sentir coupable de ne pas être celle que l'on pense que les autres voudraient que l'on soit.
C'est se dire que l'on déçoit. Que si on est violentée, grondée, humiliée c'est qu'on le mérite et que c'est bien fait pour nous. Et on en rajoute parce que l'on s'en veut de supporter cela et d'être à la fois aussi nulle.
Se mutiler c'est faire un temps que la douleur physique soit plus forte que la douleur morale.
Se mutiler c'est au moins faire ce que l'on veut sur soi et de soi, on a pas décidé de notre naissance, on peut au moins décider de notre souffrance.
Se mutiler c'est jouir. D'une certaine façon, se donner du plaisir.
Se mutiler c'est se punir d'avoir l'impression de n'être rien pour l'autre, de ne pas être aimée, ni appréciée, ni entendue.
C'est ne pas trouver les bons mots à dire aux bonnes personnes, et de les faire sortir avec le sang. Comme faire sortir sa colère sans faire de mal à l'autre.
C'est aussi avoir des idées de meurtre, de " mauvaises " sur celui ou celle qui nous empêche de vivre, de parler, d'évoluer, et d'avoir trouvé ce seul moyen pour ne pas aller encore plus mal.
C'est savoir que nous sommes dépendant de l'adulte, de l'autre, des autres, et qu'il faut ravaler sa colère et sa haine, attendre, toujours attendre pour être libre.
C'est avoir envie de secouer l'autre en lui disant tout le mal qu'il nous fait, tout le mépris que l'on a pour lui, et tout l'amour qu'on lui voue.
C'est encore bien d'autres choses, suivant son tempérament, son histoire..
Chaque fois que vous vous mutilez vous appelez à l'aide. Ce sont des tentatives de suicide..
Tout réside dans votre prise de conscience, celle de comprendre que vous n'êtes pas venue sur terre pour les autres, mais pour vous. Pour vous réaliser et faire de votre passage des moments de partage et de bonheur avec les bonnes personnes, et pas forcément votre entourage actuel.
Le temps semble s'être arrêté, vous voyez avec horreur la ligne de votre avenir, froid et sans éclaircies, vous pensez qu'il n'y a plus rien derrière votre horizon, que vous êtes née pour vivre ce que vous vivez aujourd'hui, encore et toujours.
Mais ce que vous vivez aujourd'hui est nécessaire pour vous puisque c'est ainsi que vous vous l'infligez. En quelque sorte vous faites patienter votre mort.
On meurt chaque jour. La mort " finale " n'est que l'aboutissement de nos petites morts symboliques quotidiennes. L'enfant " meurt " du sein de sa mère pour passer à une nourriture plus solide, à autre chose que la quiétude rassurante de son corps. Il faut toujours lâcher quelque chose, mourir à quelque chose ou à quelqu'un pour trouver sa place dans la vie, pour être libre et indépendant.
Vous en êtes aux grandes questions existentielles, des milliers de personnes, de philosophes, de poètes, se sont penchés sur ce qui vous fait peur aujourd'hui. Vous êtes intelligente et sensible, vous saurez quoi lire à ce sujet, et avec qui parler et qui rencontrer. La culture, aller aux conférences, lire des bouquins, etc.. apporte une grande paix intérieure et développe prodigieusement notre vue sur le monde. Une connaissance en appelle une autre, et c'est sans fin.
Vous n'êtes pas seule en vous-même si vous prenez soin de vous-même, si vous allez voir un psy quand vous vous sentirez trop tourmentée.
Un jour vous serez aimée pour ce que vous êtes, pour de vrai, pour de bon. N'en doutez pas.

Se mutiler, se faire du mal, c'est se punir.
Se punir de quelque chose que l'on ne sait pas exprimer, mais qui, quand on se fait du mal physiquement, cesse un temps de nous faire du mal moralement.
Si on se punit sans savoir pourquoi, c'est que dans son enfance on a cru être méchante et mériter que l'on ne soit pas aimée comme on voulait. Et comme on ne peut pas exprimer sa colère de ne pas être aimée, comme on ne peut pas en vouloir à ses parents ou autre, comme ils sont plus fort que nous, qu'ils sont tout-puissants, et que ce serait encore pire si ils savaient qu'on leur veut du mal parce qu'ils ne nous aiment pas, alors on se fait du mal à soi.
On se punit de ne pas savoir se rendre " aimable ".
Un peu comme si l'on se disait :
- C'est bien fait pour toi si on ne t'aime pas, tu ne mérites pas qu'on t'aime, allez prends ça, et encore ça !
Et bien sûr que ce n'est pas de la faute de l'enfant.
Bien sûr que ce sont les adultes qui sont violents et imposent à l'enfant leur bêtise, leur injustice, des coups ou mauvais traitements psychologiques !
Mais l'enfant croit que c'est normal, que c'est de sa faute, qu'il le mérite.
Alors il se punit d'être puni.
L'automutilation est donc due à beaucoup d'éléments propres à chaque personne, mais il en ressort toujours qu'elle se pratique sous le coup d'une grande souffrance morale, d'une intense culpabilité ou d'une croyance erronée basée sur des sévices psychiques ou corporels infligés par autrui et qui ont fait croire au sujet qu'il n'était pas digne d'être aimé, parfois même de vivre.
L'automutilation est également associée au masochisme extrême ou la jouissance de se faire mal, pour se punir d'une faute jugée impardonnable, est à un moment donné plus forte que la douleur physique et morale. Le sujet en éprouve alors une paix intérieure de quelque durée, jusqu'à ce qu'il se sente obligé de recommencer.
( Vous pouvez rencontrer ces symptômes psychiatriques, par exemple dans la religion catholique où des " saints " sont décrits comme se flagellant afin de se punir d'avoir eu des gestes ou des pensées impures. )
Le masochisme est très difficile à " guérir ", car il a souvent son écho avec une jouissance sadique provoquée par une autre personne, ou retournée contre le sujet lui-même, par lui-même.
Un des traits de l'auto-mutilation, c'est se punir de ne pas être aimé, donc de se dire que l'on ne mérite pas cet amour, donc de culpabiliser, donc de se punir. ( raccourci terrible, bien sûr )
Avez vous des conseils svp ?
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Jeannette
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Re: Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Jeannette »

Dubreuil a écrit : Tout réside dans votre prise de conscience, celle de comprendre que vous n'êtes pas venue sur terre pour les autres, mais pour vous. Pour vous réaliser et faire de votre passage des moments de partage et de bonheur avec les bonnes personnes, et pas forcément votre entourage actuel.
...
Vous n'êtes pas seule en vous-même si vous prenez soin de vous-même, si vous allez voir un psy quand vous vous sentirez trop tourmentée.
La réponse est là : rencontrer un psychologue clinicien. De visu.
Et si tes parents n'approuvent pas cette méthode, voir la CPE ou l'infirmière de ton collège (puisqu'ils sont au courant) afin qu'ils leur expliquent que c'est nécessaire.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Marievtsn
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Re: Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Marievtsn »

Jeannette a écrit :
Dubreuil a écrit : Tout réside dans votre prise de conscience, celle de comprendre que vous n'êtes pas venue sur terre pour les autres, mais pour vous. Pour vous réaliser et faire de votre passage des moments de partage et de bonheur avec les bonnes personnes, et pas forcément votre entourage actuel.
...
Vous n'êtes pas seule en vous-même si vous prenez soin de vous-même, si vous allez voir un psy quand vous vous sentirez trop tourmentée.
La réponse est là : rencontrer un psychologue clinicien. De visu.
Et si tes parents n'approuvent pas cette méthode, voir la CPE ou l'infirmière de ton collège (puisqu'ils sont au courant) afin qu'ils leur expliquent que c'est nécessaire.
J'ai déjà parler à une psychologue mais ça ne m'a rien apporter, je crois avoir besoin de conseils jsp trop.
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Re: Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Jeannette »

Ce n'est malheureusement pas en un claquement de doigts que cela se résoudra.
Il te faut un suivi psychologique. Ne pas rencontrer une psy une fois ou deux presque "par hasard" sans parler de rien de précis mais le ou la voir régulièrement.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
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Re: Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Marievtsn »

Jeannette a écrit :Ce n'est malheureusement pas en un claquement de doigts que cela se résoudra.
Il te faut un suivi psychologique. Ne pas rencontrer une psy une fois ou deux presque "par hasard" sans parler de rien de précis mais le ou la voir régulièrement.
J'en ai rencontrer une pendant un mois et demi une à deux fois par semaine ça m'a plus que saoulé. Je me sentait encore un plus ma à l'aise.
Dubreuil
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Re: Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Dubreuil »

Marievtsn a écrit :. Mais si vous avez des conseils svp.
Vous venez d'avoir des conseils de professionnels. Mais les conseils restent des propositions, rien de plus. Si le psy vous saoule : 3 solutions.

1) c'est que la thérapie entreprise ne vous convient pas. Vous pouvez donc nous exposer comment vous voudriez qu'elle soit et nous pourrons vous en proposer une ou plusieurs adapté(es ) à votre personnalité.

2) Si la thérapie vous convient mais ne fait pas d'effet, c'est que vous ne souffrez pas assez pour avoir envie de vous en sortir.

3) Si aller chez un psy vous saoule cela veut dire que vous résistez parce que vous avez peur d'aller mieux. Vous préférez alors continuer à vous faire plaindre pour que l'on s'interesse à vous ( cela s'appelle les bénéfices secondaires de la pathomogie. Dans ce cas en effet, il est très difficile de s'en sortir, et le patient se retrouve au fil des années de plus en plus mal, de plus en plus dépendant, et finalement en traitement dans un hôpital psychiatrique.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Mon père a découvert que je me mutilais.

Message par Dubreuil »

Marievtsn a écrit :. Mais si vous avez des conseils svp.
Vous venez d'avoir des conseils de professionnels. Mais les conseils restent des propositions, rien de plus. Si le psy vous saoule : 3 solutions.

1) c'est que la thérapie entreprise ne vous convient pas. Vous pouvez donc nous exposer comment vous voudriez qu'elle soit et nous pourrons vous en proposer une ou plusieurs adapté(es ) à votre personnalité.

2) Si la thérapie vous convient mais ne fait pas d'effet, c'est que vous ne souffrez pas assez pour avoir envie de vous en sortir.

3) Si aller chez un psy vous saoule cela veut dire que vous résistez parce que vous avez peur d'aller mieux. Vous préférez alors continuer à vous faire plaindre pour que l'on s'interesse à vous ( cela s'appelle les bénéfices secondaires de la pathologie. Dans ce cas en effet, il est très difficile de s'en sortir, et le patient se retrouve au fil des années de plus en plus mal, de plus en plus dépendant, et finalement en traitement dans un hôpital psychiatrique.
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