Conflits familiaux : est ce moi qui ai un problème ?

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Cinamonroll37
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Conflits familiaux : est ce moi qui ai un problème ?

Message par Cinamonroll37 »

Bonjour,
Voilà je viens vous exposer mes soucis familiaux ici parce que j'estime que raconter ça à des amis ça pourrait les barber et peut etre qu'ils ne comprendraient pas... Et j'aimerais aussi avoir des avis objectifs sur le sujet.
Voila j'ai la trentaine, une petite soeur qui a un petit moins de 2 ans que moi qui passe sa vie a se mettre toujours plus haut que moi.. et des parents qui ont la critique facile à mon sujet.
C'est comme ca depuis que je suis petite (enfin c'est mon ressenti) mais depuis que nous avons eu un enfant avec mon conjoint c'est pire!
Il y a peu de temps de cela je me suis fâché au téléphone avec ma mère car elle me fait beaucoup de remarque sur la façon dont j'éduque mon enfant et ce que je fais avec elle, c'est vite parti en cacahuètes et en règlement de compte, j'ai appris que je n'étais pas une fille digne ni reconnaissante et que de toute je fesait tout le contraire de ce que j'avais dit avec ma fille que j'etais laxiste etc... Le weekend d'après je suis aller leur rendre visite et là j'ai eu droit a un tas de phrases moralisatrices comme quoi je devrais enmener ma fille voir le medecin parce qu'elle ne mange pas assez, elle pique des coleres alors surement que plus tard elle va avoir des problèmes de concentration a l'école, bref c'est en permanence des attaques de ce style qui sont finalement tournées vers moi. Quant a ma soeur c'est pareil elle a un enfant aussi qui a 8 mois et elle fait des remarques a ma fille sans cesse. Touche pas a si, mais elle est relou, mais pourquoi elle crit, pfff.. puis hier nous nous sommes disputer au point du non retour parce que j'etais chez elle avec ma fille et son fils etait a la sieste..ma fille comme pleins d'enfants de 18 mois est allé dans la chambre de son cousin et elle l'a legerement reveillé, évidemment je suis allé la chercher et j'ai dit a ma soeur ton fils est genou dans le lit mais il s'est recouché, et la j'ai eu droit a une esclandre de sa part : non mais je reve t'as pas été dans la chambre du petit ca me casse les c*****que tu l'ai reveillé ...et je lui ai dit bah attend tu vera quand il aura 18 mois (je precise que ma fille a ete dans sa chambre quand j'etais parti aux toilettes) et elle m'a repondu que elle aussi elle avait un gosse et que ma gamine j'avais qu'a la tenir, bref c'est parti en sucette on s'est fâché balancé des trucs a la figure pas très jolies, tout ca devant notre mère qui disait pas grand chose, jusqu'au moment où elle m'a dit bah oui tu lui dit jamais rien a ta gamine tu la laisse tout faire elle touche a tout bref tu te bouge jamais... Et puis de plus belle c'est reparti et au final elle m'a dit casse toi de chez moi. Donc je suis partie avec ma fille sous le bras. Hier soir j'ai appeler ma mere pour savoir si elle etait bien rentrée ... Et j'ai entendu mon pere dire derrière tu devrais presenter tes excuses a ta soeur :o j'ai fais des bonts de 5 mètres mais j'ai fermé ma bouche. C'est toujours comme ça je dois toujours m'ecraser, remballer ma fierté pour ne pas arriver au stade de ne plus jamais se parler. Je me suis toujours posé la question si c'etait moi "la fouille m*#€" comme ma mere s'est déjà permis de me dire ou si c'est eux qui ont un problème. Dans tout ça mon mari ne veux plus les voirs car il est très en colere de voir le mal qu'ils peuvent me faire (j'ai passé ma soiree a pleurer avec une poussée de tension et vomissement tellement j'avais mal au crane) .
De plus j'ai eu un accouchement tres difficile et j'ai failli perdre la vie ce jour la, je suis restée separée de ma fille 3 jours complet pour etre soignee dans un autre hôpital et nous avons fait 18 jours d'hospitalisation par la suite.. j'ai subis 2 opérations apres ma cesarienne d'urgence et aujourd'hui on ose me dire "tu as oublié tout ce qu'on a fait pour toi quand tu etais a l'hôpital" (ils sont resté a mon chevet, et ils m'ont laver du linge, etc... ) Je devrais etre hyper reconnaissante pour ca??.. mais ce sont mes parents et ma soeur je crois que c'est normal et j'aurais fait de meme pour elle et j'en aurais pas reparler. De plus ma soeur n'arrête pas de me dire que mon accouchement c'est bon c passé faut que je passe a autre chose que y'a d'autres femmes a qui ca arrive... Forcement elle elle a eu un accouchement formidable avec un super allaitement derrière...moi mon allaitement a foiré et la semaine derniere elle me dit "bon ca y'est j'ai arreter l'allaitement c'est dur pour moi mais ca a été une expérience formidable j'ai vraiment adoré" permettez moi de dire que ca a fait gloupsss dans ma gorge. Meme si je suis très heureuse pour elle j'ai l'impression d'être narguée. Bref jamais rien ne va avec eux... Mes parents vouent un culte a ma soeur et moi je suis le brouillon !
A mon age j'en ai marre de me faire marcher sur les pieds ca a toujours ete comme ca, lors de mon adolescence, lors de mes choix scolaires, lors qu'on m'a diagnostiqué d'etre gauchere contrariée, lorsque j'ai eu mon premier petit copain qui a ete une très mauvaise expérience pour moi, lorsque j'ai eu mon permis, lorsque j'ai pris mon premier appart... Ok il m'arrive toujours un truc,une histoire sordire, mais je n'ai toujours eu l'impression que d'etre un boulet, on ne me dit jamais qu'on est fier de moi..
Il y a 3 ans j'ai fais une reconversion professionnelle, mon pere ne m'encourageait pas du tout, j'ai meme eu droit a tu ne vas jamais y arriver c'est dur!... Et pourtant j'ai eu mon diplome haut la main et quand je l'ai eu biensur jai eu droit a "ha bah tu vois que tu peux arriver a faire des choses bien" :oops: de plus ma mere me fait du chantage affectif vis a vis d'un mariage qui aura lieu l'année prochaine dans ma famille, c'est sa petite soeur que nous ne voyons jamais et qui vis a 400 kilomètres qui se marie dans un lieu tres touristique et évidemment il faut payer tout ça et cela coute cher... Bref j'ai eu droit a bah ecoute si tu viens pas il faudra pas s'etonner des répercussions si plus personne ne te parle faudra pas t'etonner de toute facon si tu viens pas ca sera la honte tu as intérêt d'avoir une bonne excuse etc..
Bref je me demande ce que je dois faire, mon mari me dit que je me fais manipuler mais en meme temps je n'ai pas envie d'en arriver au meme fait que d'autres familles c'est a dire ne plus se voir. Je ne veux pas que ma fille ne vois plus sa tante et ses grands parents.
Voila merci d'avoir lu mon pavé et surtout merci de me donner vos avis sur la situation ..
Dubreuil
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Re: Conflits familiaux : est ce moi qui ai un problème ?

Message par Dubreuil »

Le seul problème que vous ayez c'est peut-être de vouloir être comprise et aimée de personnes qui ne sont pas en capacité de le faire, en ce moment, ou encore un autre jour. Les " histoires de famille " sont la plupart du temps immanquablement vouées à des situations pathologiques parce que les antagonistes n'ont aucun recul affectif.
Voyez-vous, ce qu'il faudrait faire, c'est considérer que nul ne choisit sa famille, et que la jalousie infantile est le ciment de toutes les drames familiaux, qu'ils soient encouragés au non, inconsciemment ou pas, par un père et/ou une mère n'ayant pas eux-mêmes réglé leurs propres conflits avec leurs propres parents. C'est une " vengeance " par procuration.
Il vous reste donc de décider si oui ou non vous avez envie de gâcher votre vie, celle de votre mari, et de votre enfant, pour des personnes encore dans la grossièreté, la méchanceté, et l'obscurantisme.
Vous valez peut-être mieux que cela ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Conflits familiaux : est ce moi qui ai un problème ?

Message par Dubreuil »

On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas sa fratrie, on ne choisit pas enfants.
Dans chaque génération, nul enfant n’est obligé d’aimer ses parents, et nul parent n’est obligé d’aimer son enfant. Seul le respect de part et d'autre s'impose.

Concernant les parents
Il y a une marge immense entre le désir d'enfant et l'enfant que l'on met au monde.
Nul n'est préparé à partager. Nul n'est prêt devant " la différence ". Nul ne peut savoir " avant " ce qu'il adviendra " après " de son désir, de ses fantasmes, de ses émotions qu'elles soient positives ou de rejet.
" Faire un enfant ", c'est FAIRE. Et c'est tout.
Faire un enfant pour certaines femmes, c'est ne plus jamais s'en remettre, parce qu'il vivait dans le désir et le fantasme, mais n'était pas " à faire " dans le conscient. Il faut être prêt(e) pour avoir un enfant.
Difficile d'avoir ce recul terrible de se dire que nous n'avons pas demandé à venir au monde de tel ou tel individu. Que l'on a été " tiré " du ?.. on ne sait pas d'où l'on vient. Mais on sait que l'on est porteur de caractéristiques génétiques qui ont racine bien au delà du père et de la mère. Nous sommes issus de la mémoire du monde, des mondes, de l'univers. Nous avons toutes les peines et les joies de l'humanité en nous. Nous sommes infini et universel, chacun (e ).
Nous sommes le lien entre le passé et le devenir.
Bien autre chose que fils ou fille de. Voulu ou renié.
Bien autre chose qu'enfant désiré ou banni.
Nous sommes cela, certes , mais nous sommes tellement plus attendus et complets ailleurs.

Qu'est-ce qu'un désir d'enfant ? Certainement pas une pensée " altruiste " ( on ne met pas un enfant au monde pour qu'il souffre et meurt ) mais un " élan " sexuel. La réponse à l'espèce.
Et viennent s'y greffer " le leurre " du futur parent qui " rêve " son enfant futur. Réel, symbolique, imaginaire.
Dans certains pays on met un enfant au monde et il appartient à la communauté.
On n'appartient qu'à soi.
On ne peut qu'être SEUL en soi, même accompagné, même aimé. Cela semble en effet bien plus confortable d'avoir une maman attentive et présente. Mais si le fait d'en avoir une change la destinée de certains, ce n'est pas toujours dans leur " bon sens ", et d'autres vivent sans et leur vie n'en est pas moins belle, bonne et " réussie ".
Même foetus, nous sommes déjà " indépendants. Et pourtant tributaires " des émotions et sentiments de notre génitrice.
Et cela pourrait être jugé comme injuste et affolant.
Que dire quand on vient au monde, petite fille " inconnue " pour la mère, et face à une autre inconnue. L'une est toute puissante, l'autre est totalement dépendante.
L'amour inné pour l'enfant est une fadaise. Et si l'enfant pouvait tout petit fuir à toutes jambes des bras de certains parents il le ferait sans état d'âme.
L'enfant est un faire-valoir, un objet de jouissance, un objet de troc, un chantage, une victime désignée pour se venger.. etc.. En chacun de nous il y a le pire et le meilleur. A échelle réduite, les parents peuvent passer par toutes ces étapes.. l'enfant est un formidable moyen exutoire.

Parler de l'amour inné de la mère est bon moyen de rassurer tout le monde. Le meilleur argument des diffamations contre les pères ( par ex. ) Et de perversion des liens par les services sociaux, magistrats, etc.. en culpabilisant à vie, à la fois parents et enfants.
Et c'est du lien qui va se tisser entre ces deux êtres que va " se mettre au monde " le bébé qui va grandir, évoluer, penser.
La maman met " physiquement " au monde son enfant. Il est considéré comme " son bien ", " sa chose ". Le bébé vit en symbiose ( par la force de la vie et des choses ) avec elle. Et il n'a aucune chance de s'en sortir, de s'éveiller " au monde " c'est à dire à un autre monde que celui où le maintient cette femme.
Pourtant on dit ; mettre AU monde, pas mettre A SOI.
Et puis, enfin, il va enfin et " POUR DE VRAI " venir AU monde pour la seconde fois, quand le père ou une tierce personne viendra faire " coupure " dans ce lien mortifère. L'enfant va grandir, acquérir la parole et dire Non. Et ce non, parallélement à la venue d'un tiers le libère du joug maternel. Il est enfin au monde.

Nous n'avons pas tous la même vie, nous n'avons pas tous la même chance, nous n'avons pas tous les mêmes envies, besoins, désir. Nous sommes fortement conditionnés par notre langue, notre pays, nos lois, nos croyances, etc..
Tout à revoir, refaire, repenser, redire.. parce que nous sommes libres en nous-mêmes, seuls, et uniques. Il n'y pas LA VERITE, mais notre vérité, acquise au fur et à mesure de nos expériences, et il y a également " notre vérité " dans nos croyances à la mère. Au père.
Cependant, nous sommes séparé d'eux. Ensemble parfois, mais séparés. Donc vivant.
Toute la question est là.
Et tout le travail de l'enfant qui grandit est de " tuer symboliquement " père et mère pour s'assumer et être indépendant.
S'il n'a pas assez " reçu " dans l'enfance, c'est une chose. Mais s'il en a fait son combat, sa colère, ses revendications, sa violence ou ses rancoeurs, c'est autre choses.

On ne peut pas revenir en arrière. Ni pour nous, ni pour l'autre.
On ne peut qu'essayer d'avancer avec ce que l'on a reçu. En prenant le temps de le " reconnaitre, de l'accepter ", c'est ce que l'on fait en thérapie.
Et ce bagage qui nous a été donné s'ajoute à ce que nous " en sommes " devenu. Pour en tirer le meilleur parti et laisser derrière nous ce qui ne nous appartient pas. A savoir les erreurs, les manques, les tortures mentales et/ou physiques, imposés par nos géniteurs. On garde le meilleur. On sait que l'on est " ailleurs ".
On sait que ce qui nous a manqué ne nous sera jamais rendu. Mais que ce que l'on se donne à soi-même de réflexion, de respect, de tolérance, d'attention, d'amour, nous est pour toujours acquis.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Conflits familiaux : est ce moi qui ai un problème ?

Message par Dubreuil »

Je ne veux pas que ma fille ne vois plus sa tante et ses grands parents.
*** Certes, mais vous pouvez veiller à la QUALITE de ses relations, et qu'elle n'en souffre pas, autant que vous.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Cinamonroll37
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Re: Conflits familiaux : est ce moi qui ai un problème ?

Message par Cinamonroll37 »

Effectivement ma mère a de gros soucis avec sa mère ... Mais pas que, a l'origine ses parents. Elle n'a pas ete élevé par eux et a manqué terriblement d'amour et d'affection. A 18 ans elle a ete mise a la porte par ses parents parce qu'elle frequentait mon pere. Miraculeusement mon grand pere a ete pardonné (parce que mes grands parents ont divorcé lorsque ma mere avait 23 ans et qu'il s'est remarié avec quelqu'un qui a le sens de la famille), alors formidablement mon grand pere est devenu depuis quelques années aux yeux de ma mere un pere formidable et aimant... De mon point de vue heureusement qu'il y a cette "belle mère" pour rabibocher les choses. Ceci j'ai decouvert il ya peu que mon père reproche un miliard de chose a sa mère car lui aussi a eu des parents divorcés et qu'il a beaucoup souffert du divorce et surtout du dechirement de ses parents.
Mes parents paraissent etre des gens gentils et des parents aimants mais c'est presque trop..ma mere aimerait controler ma vie elle me reproche souvent de vouloir faire ce que je veux et de ne pas ecouter ses conseils, elle se prend pour un medecin, pleins de choses l'effraie et transfere ses emotions sur moi. Tout sujet est résultat d'une mise en garde de leurs part.
Ils sont flippant en fait ..
Quant a ma soeur elle m'appelle tous les jours mais pour rien dire.
Et moi je suis toujours attaché a eux, cherchant leur approbation sur tout...
Nous sommes en train de refaire notre maison, mes beaux parents nous ont deja beaucoup aidé mais mon pere lui ne nous aidera jamais ne nous proposera jamais son aide (et pour mes parents c'est normal il bosse il n'est pas en retraite lui..)
Quand j'étais ado j'etais mal dans ma peau, j'etais complexée et ma soeur le savait, elle n'arretait pas de me dire tu es moche tfacon c'est moi la plus belle, on passait notre temps a se chamailler ... Et évidemment c'etait toujours moi l'aîné qui se fesait gronder..et apres ca j'avais un droit a un petit sourire narquois de la part de ma soeur.
Voila pourquoi je suis en colere contre eux et effectivement je n'ai pas l'impression d'etre aimé
Cinamonroll37
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Re: Conflits familiaux : est ce moi qui ai un problème ?

Message par Cinamonroll37 »

De plus j'ai consulté pendant 2 ans une psychomotricienne lorsque j'avais 10 ans et j'ai ete diagnostiqué gauchere contrariée. Quand j'etais petite j'etais tres renfermé sur moi meme, j'avais peur de parler aux gens meme d'aller chercher une baguette de pain j'etais effrayé...peur de ne pas articuler correctement qu'on me comprenne pas et que je tape un far rouge et la honte. J'avais des problemes de repères dans l'espace et cela me derangeait au quotidien. Certe je me suis décomplexée d'ailleurs ma mere me dit que j'etais bien plus mignonne etant petite que je ne repondais pas comme ca et que cette thérapie ma meme trop decoincée.
Mes parents me disent que c'est ma maitresse d'ecole de l'epoque qui m'a forcé a ecrire de la main droite mais je n'ai pas souvenir de ça... Je ne sais pas si ce n'est pas un mensonge pour faire passer la pilule.
Je sens que je souffre toujours de quelque chose qui est enfuie en moi... Pourquoi jai si peur que mes parents ne m'aiment pas
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