Harcelement, menaces, coups...

[Thecraft]

Bonjour,
Je suis là car j'ai besoin de parler. Je suis soutenue par mes amis, ma famille, suivie par un psychiatre... Mais cela n'aide que partiellement et je me sens délaissée par la justice... Besoin de m'exprimer, de partager...
J'étais une jeune patronne d'agence immobilière de 27 ans, ambitieuse, propriétaire, mariée... Bref, j'étais heureuse si on peut dire, car j'étais persuadée d'être maniaco-dépressive, à cause de mes hauts et bas incessants... Puis un jour, suite à des problèmes familiaux, j'ai pété un boulon... Consultation diverses chez médecin et psychiatre qui ont fini par faire tomber un diagnostic : mes soucis sont dus à un problème de bi-polarité. Sauf que ce pétage de boulon a entrainé en plus de diverses essais de traitement, des problèmes d'élocution et de l'hyper-émotivité entre autres... Bref, je résume, j'ai du céder mon entreprise... Mon mari et moi avons alors décidé de déménager pour tenter une nouvelle vie et pour tenter pour moi une reconversion professionnelle.
Installés tout juste dans notre nouvelle commune, l'apparent "phénomène" de la commune ( nos voisins nous avaient prévenus que ce personnage haut en couleurs était tout le temps saoul et dénigrait profondément les femmes ), passait son temps à venir clairement me draguer, me tenir le grappin ivre à mon portail, à vouloir faire des calins à mes chiens ( de gros loulous) par-dessus le portail... Bien sûr, toujours quand mon mari était absent ( je pense qu'il surveillait les voitures), mais l'a fait quand des amies étaient présentes... Mon mari, agacé, est allé le trouver pour lui dire de laisser ses chiens et sa femme tranquilles... Et c'est là que commence le calvaire...
Des menaces de mort à repetition envers mon mari, nous l'avons trouvé plusieurs mois dans les champs que nous louons pour nos chevaux, souvent il piquait nos fruits. Mon mari s'est accroché avec lui en lui indiquant que c'était une propriété privée... Et les menaces se sont intensifiées, plus violentes dans les propos ( il voulait " égorger mon mari, le planter, le défonçer, l'enculé de cocu, enfoiré..."), ce monsieur s'est mis à dire à qui voulait l'entendre ( bar, supérette ) de nombreuses calomnies sur nous, des menaces en tout genre sur mon mari et nos animaux... Un voisin nous a prévenu... Mais que pouvait-on faire ? Jusqu'au jour où une limite a été franchie...
Ce 21 octobre 2014, je préparais mon matériel pour mes chevaux avec une amie que j'avais rencontrée quelques mois plus tôt sur la commune et qui partageais ma passion des chevaux et en possédait. Nous les soignions donc ensemble le soir. Mon voisin est arrivé ivre devant mon portail, m'a interpellée de façon malpropre... alors je me suis approchée pour comprendre... et suis sortie d'1 mètre de mon jardin... En fait, il était persuadé que mon mari séquestrait son chien, qu'il ne retrouvait pas... Une pseudo discussion s'est lancée où je lui expliquais que je n'avais pas son chien et où il menaçait d'égorger mon mari, mes chiens et m'a dit son lot d'atrocités ( j'étais une mal-baisée entre autres, je vous passe le vocabulaire fleuri de ce personnage ). Agacée, perdant mon sang froid, j'ai fini par lui demander d'aller décuver chez lui, car il sentait fortement l'alcool et titubait... Mr n'a pas apprécié... j'ai pris un coup de pied, une gifle, des cailloux en plein visage... Il a tenté de m'étrangler, j'ai attrapé ses avant-bras pour me défendre, j'ai écopé pour cette défense de bleu et griffures sur la poitrine et d'une luxation de l'épaule... Tout ça devant les yeux de mon amie, de plusieurs voisins, d'un employé municipal... Il n'y a que mon amie qui est intervenue en appelant en urgence d'abord mon mari puis la police... Qui a mis 3/4h d'heure pour faire 20 km... ( et je peux vous assurer que le centre Bretagne n'est pas un endroit chargé en crime ). Mon mari a eu le temps d'arriver pour faire cesser l'altercation. Ce mr est donc rentré chez lui ( en face de chez moi ) à coups d'insultes et menaces... J'ai porté plainte pour coups et blessures, mon mari pour menaces de mort réitérées... Mais bon, il n'a pas été embarqué pour ivresse sur la voie publique, et les plaintes que l'on a déposé l'ont rendu encore plus furieux qu'autre chose... Les menaces ont été de pire en pire, nous avons constaté des dégrations dans nos clôtures de chevaux, j'ai retrouvé divers cadavres d'animaux, de rongeurs notamment devant la porte...
Mon assurance m'a proposé une excellente avocate pour passer au tribunal... J'étais dans mon droit pour moi... Mais c'est là que je me suis sentie encore plus seule... Moi qui ne sortait plus de la maison seule, qui avait peur des hommes, qui dormait avec les chiens dans le salon... Du 21 octobre 2014 au 9 juin 2015, je n'ai plus vécu, j'ai subi les jours... Le 9 juin ? Date de passage au tribunal, où on lui a interdit de nous parler et nous approcher sous peine de prison... Où il a cessé les menaces directes, mais a commencé les indirectes en indiquant à nos amis, voisins et connaissances ce qu'il allait nous faire... Seule face à mes blessures physiques et psychologiques... Une ITT de 6 jours et un arrêt de 1 mois avec une écharpe... J'ai atteri au Tribunal d'Instance, coincée entre une affaire de " montrage de fesses dans les toilettes des dames au Leclerc" et l'affaire de "vol de 70 packs de canettes de coca, bourré pour fêter ses 40 ans alors qu'il n'aime pas le coca, chez Intermarché"... Je me suis sentie délaissée par la justice... Mon avocate s'est battue violemment pour otenir une expertise psychiatrique qui aura lieu en octobre prochain pour une nouvelle présentation à la justice en décembre 2015... Je rappelle que j'ai été agressée le 21 octobre 2014, après avoir été harcelée... Délaissée par la médecine, où je ne comprends pas comment on peut enchainer ITT et arret de travail, mis à part pour éviter de dépasser un certain nombre de jours d'ITT. Face au tribunal ( je sais bien que c'est comme un théatre avec des acteurs...) mais j'ai été présentée comme la méchante fille qui essaye de piquer l'argent à ce pauvre retraité, sous curatelle, qui a perdu son chien, et que le témoignage de mon amie est juste pour m'aider à lui piquer sa maigre retraite... Que je ne suis pas stable psychologiquement de toute façon, que je dis aussi être violente et que comme je monte à cheval, je veux faire passer ma blessure pour la faute à Mr...
Pour info, Mr a un casier judiciaire depuis 1989, dûs majoritairement à des problèmes d'alcool, notamment la tentative de viol de son ex-femme sous l'effet de l'alcool ou propos déplacés envers des enfants ; sous curatelle depuis 2011, parce qu'il "boit" sa retraite ; les rapports de l'expert psychiatrique le nomme sain d'esprit mais marginal et méchant ; la curatelle le présente comme marginal et agressif.
Pour info, moi à mon épaule j'ai un genre de sur-os depuis plus de 12 ans, suite à un accident de cheval, pour lequel j'ai subit une infiltration il y a 10 ans... Ce n'est pas une chute récente comme on m'a accusé... J'ai dit aux gendarmes que s'il revenait me frapper, moi aussi je pourrais lui mettre des gifles et faire preuve de violence pour me défendre... ça s'est transformé en " elle avoue être violente "... Mes soucis de santé, censés faire comprendre que je suis un être vulnérable... me transforme en un être maboul... et mon témoin... une copine pour m'aider à piquer des sous...
Les voisins ne veulent pas témoigner, de peur des représailles et je peux le comprendre... Mon agression date du 21 octobre 2014 et il est toujours là, rien ne change... Il est devenu très virulent avec mon amie et témoin, la traitant de tous les noms et la coursant en la menaçant avec un balai ou une pelle... La juste récompense du témoignage... Même le maire ne fait rien alors qu'il a été lui même été insulté, menacé par ce Mr et même mordu au bras...
Je me sens seule et perdue... Où est le droit aux victimes ? Je suis condamnée à rester sans emploi et sans vie sociale, à le regarder ivre sur la route, courser les demoiselles qui descendent du bus devant la maison, le regarder pisser sur l'abri-bus... Bref, je suis à bout...
Désolée pour le roman, j'avais besoin d'expliquer et d'en parler :/

[Helion]

Bonjour,

J'ai lu votre message en entier, mais je sais pas trop quoi vous conseiller.

Pour moi, vous faites déjà ce que vous deviez faire...

Essayez de ne pas trop penser à lui. Essayez de le voir comme une nuisance, au même titre que les moustiques ou le rhume. Il ne mérite pas que vous pensiez à lui.

[Jeannette]

je n'ai malheureusement pas plus de solution miracle que Hélion... Hormis peut être te conseiller de déménager si cela est possible ? Parfois la meilleure défense est la fuite, ce n'est pas à une cavalière que je vais l'apprendre. Et un nouveau départ est parfois une bonne chose.

Vois-tu un psychologue auprès de qui tu pourrais évacuer tous ces mauvais moments ?
Cela ne changera pas l'histoire, mais cela t'aiderait à moins ruminer. Comme tu le dis, parfois on ressent le besoin de parler. Les psychologues sont des professionnels de l'écoute et savent trouver les réponses justes pour que les mauvais moments, exprimés en mots auprès d'eux, ne se transforment en traumatismes et en maux.

[Dubreuil]

On ne peut rien contre le délire paranoïaque d'une personne alcoolique. A part NE JAMAIS ALIMENTER SES PROPOS.
S'il n'est pas interné il récidivera encore et encore.
Soit vous laissez tomber vos plaintes qui ne feront qu'envenimer la situation, la justice ayant en effet pour consigne de banaliser " les querelles de voisinage ", soit vous mettez de la distance en kilomètres entre ce personnage et vous.

[Caelum]

Bonjour,

Je n'ai malheureusement rien à ajoute à ce qui est déjà dit, si ce n'est que je déplore tout comme vous que ce soit toujours à la victime de payer dans ce genre de cas... Même si vous partez, quelqu'un d'autre deviendra sa victime à votre place. Je suis étonné du manque de compassion des forces de l'ordre..

Cette personne étant visiblement violente et afin de garantir votre sécurité je vous conseille de vous munir d'une lampe anti aggression. Ce genre d'outil est sans danger (dans le sens ou il n'y aura aucune aggression ou blessure envers cette personne ) et est très efficace surtout sur des personnes déjà désorientées. Cela ne résoudera rien, mais au moins ayez sur vous un moyen de vous protegez.

Bon courage.

[Caelum]

Bonjour,

Je me suis renseigné un peu... Cette personne est elle déclarée "majeure incapable", est elle reconnue comme ayant une pathologie faisant de lieu un "handicapé" ? Si c'est le cas il devrais y avoir une personne qui l'encadre (une sorte de tuteur) qui aurais du être contacter par les autorités. Si ce n'est pas le cas c'est à l'état de faire le nécessaire pour interner cette personne.

Vous pouvez déposer un recours auprès du maire de votre commune (qui est le garant en cas de problème dit "de voisinage") et si vous recueuillez un minimum de témoignages il devras faire quelque chose.
Si le commisariat de votre commune est complice de agissements de cet homme vous pouvez aussi "taper plus haut" et chercher à contacter un plus grand commisariat.

Je ne suis pas sur que la fuite soit forcémenent la meilleure solution (même si cela reste une solution de dernier recours). Cette personne est visiblement dangereuse pour elle même et pour la communauté.

Surtout quelques soient le démarches que vous entreprenez ne laisser :
- Jamais la colère l'emporter , cela servira d'excuse pour vous débouter
- La lassitude l'emporter, vous êtes dans votre bon droit donc ne baissez pas les bras