rien ne va plus....

[perdue78]

Je suis à bout, je me sens usée par la vie. J'ai toujours rebondi aux soucis de la vie. Là c'est le problème de trop. je suis séparée et maman de deux enfants de 5 et 10 ans, séparée depuis 4 ans, en bonne entente avec le père de mes enfants. J'ai déménagé il y a 2 ans pour faire une résidence alternée avec le papa et pour que mes enfants en profitent plus.

L'ainée a très mal vécu la séparation. Suite au déménagement elle a changé d'école et l'adaptation a été compliquée. Au début de la rentrée scolaire de cette année, elle a subit du harcèlement de la part des autres enfants et le directeur de l'école a mal réagit au lieu de la protéger, il l'a eu dans le nez et nous aussi de ce fait cela a accentué le côté bouc émissaire, sachant que ma fille a aussi sa part de responsabilité, en titillant aussi les autres. Nous avons fait une réunion éducative et il a été convenu qu'elle ne change pas d'école, car trop de bouleversements passés.

En parallèle elle a été inscrite au CMPP mais avec les délais d'attente, elle a été prise en charge il y a peu. Néanmoins, la situation à l'école s'est nettement appaisée depuis le début 2018. Il y a 1 mois, son père et moi avons été convoqués par les services sociaux, et la stupeur, nous avons appris qu'un signalement (Information préoccupante) avait été fait en début d'année scolaire.

Nous tombons des nues car notre fille y est décrite comme violente, et dangereuse pour les autres et pour elle même. Les faits retranscrits sont sortis de leur contexte et à la lecture on dirait une criminelle. L'enquête sociale est en cours, et je le vit mal car ma fille est salie, elle en a parlé à l'école et ses camarades disent qu'elle va être placée, sa petite soeur a eu écho de tout cela et du coup les enfants sont angoissés et énervés.
Nous parents, nous le vivons mal également car nous avons peur qu'on nous retire nos enfants car d'après ce qu'on a pu entendre les services sociaux ont tous les droits et manquent parfois d'objectivité. Lors de la première convocation nous avons eu l'impression que les questions étaient déjà orientées et que j'étais en garde à vue.

Je ne comprends pas car les faits se sont déroulés en septembre et depuis janvier il y a zéro soucis. La seule chose que l'on peut nous reprocher est de n'avoir pas fait suivre notre fille plus tôt. Mais je pense qu'il est normal qu'un enfant soit mal après une séparation, de plus les délais sont compliqués pour trouver un psy. Moi j'ai déménagé dans une ville inconnue et sans connaissances, pour le bien être de mes enfants, et refait un autre déménagement quelques moi plus tard pour que mes enfants aient leur chambre et un jardin. Du côté du papa il a fait construire. J'enchaine les CDD et la garde alternée me permet d'avoir du temps pour mes enfants et du temps pour moi et m'occuper de la maison.

Depuis je me sens vraiment mal, je suis triste dès le réveil, au travail c'est très dur car les collègues voient que je suis mal et j'ai des difficultés à me concentrer du coup j'ai été convoquée. Je devais être prolongée à nouveau cet été et vu les circonstances j'ai l'impression que ça va les refroidir. Mon médecin m'a parlé d'angoisse réactionnelle. Sauf que depuis, je suis toujours mal. En parallèle, j'ai mis fin en février à une relation qui ne m'apportait rien mais du coup la solitude reprend le dessus, alors que lors que j'ai rompu je me sentais libre et bien.

J'ai honte de tout cela alors j'évite d'en parler, même à mes parents, que je ne veux pas inquiéter non plus. Au travail les collègues ne sont pas proches les uns des autres et c'est chacun sa vie. J'ai une très bonne amie qui m'aide mais qui a sa vie et ses enfants et je ne veux pas abuser de son temps, et une autre très bonne amie mais qui est loin. Et le père de mes enfants, qui a refait sa vie, et qui bien que soucieux n'est pas disponible forcément. Je me sens seule et démunie, c'est vraiment très dur d'affronter cela toute seule.

Le personnel de l'école/garderie/centre de loisirs trouvent ce signalement abusif, et ne comprennent pas non plus que ça arrive que maintenant alors que tout va mieux.

J'ai l'impression que tout m'échappe et que ma vie est en train de partir en lambeaux. je ne suis pas quelqu'un de très optimiste et ai un tempérament de base un peu anxieux, mais j'avais trouvé une sérénité et un lâcher prise quand j'ai déménagé. Tout s'est envolé. Je n'arrive plus à faire face. je me sens débordée car étant en CDD j'ai très peu de jours, et entre les rv des assistantes sociales, le suivi psy, et les trucs administratifs il me reste que très peu de jours de congés et cela me stresse car j'ai des choses administratives (par ex inscriptions écoles) à faire et rien est fait encore par manque de temps et cela rajoute du stress. Si vous avez des conseils, je suis preneuse.

Bonne journée de repos à tous.

[comment]

Pour commencer il faut apprendre ses droits en cherchant les articles du code civil (CC) , code de procédure civile (CPC) et le code de l'action sociale et des familles (CASF) via la table des matières de ces codes.

Il y a une association s'appelant Violette Justice dont on raconte que c'est une bonne assoc.
J'ignore si c'est vraiment une bonne association mais bon. Que risquez vous (Je m'adresse aux deux parents avec ce pronom) au pire ?

Youtube de Violette Justice : https://www.youtube.com/channel/UC1E0Yx ... YCw/videos
Site de l'association : http://violette-justice.com/

Par contre je crois qu'il est préférable de dire uniquement à la famille qu'on va contacter des assocs en précisant qu'il ne faut rien dire (C'est à vous parents de savoir si oui ou non vous voulez en parler).
Les services sociaux sont réputé pour ne pas aimer ceux voulant défendre leurs droits.

Voici un site officiel contenant les soixante-treize codes en vigueur pour trouver le CC , CPC et le CASF : https://www.legifrance.gouv.fr/initRechCodeArticle.do

Je suis un homme de 24 ans n'ayant pas d'enfants sachant qu'il y a des problèmes au sujet des placements d'enfants.
Se renseigner sur ces droits dans le CC , CPC et CASF est déjà un bon début.
J'ignore si contacter "Violette Justice" est une bonne idée mais comme je l'ai dis. Dans les deux cas on risque de prendre votre enfant.

[perdue78]

Bonsoir comment. Merci pour votre réponse. J'avais déjà pris connaissance de certaines choses auprès de certaines associations. j'ai aussi discuté avec un éduc par tel (ami d'une amie) qui m'a rassurée , enfin plus ou moins. Pour l'instant nous ne sommes pas au stade "judiciaire"; il s'agit d'une information préoccupante dite administrative. Qui peut mener au placement bien entendu, après signalement auprès du juge.

Ils viennent chez moi bientôt, et j'appréhende, car j'ai perdu toute confiance en moi et tout va de travers, j'ai l'impression de ne plus rien maitriser. Après visionnage de vidéos conseils de violette justice, je me rends compte que je suis en train de tomber dans le piège des tactiques des services sociaux et dont certains cherchent à fragiliser les parents, un peu comme un pervers narcissique le ferait. J'ai pris note de tout ce qu'il faut faire si la situation dégénère (placement).
En l'état, après contact pris auprès d'associations, je n'ai pas lieu de prendre un avocat pour le moment. Par contre il m'est conseillé d'avoir toujours un témoin lors de nos entretiens, chose qui me parait compliquée car peu d'amis fiables et proches géographiquement.
Pour la visite de ma maison en elle même je ne m'inquiete pas, mais c'est plutôt pour les échanges et les questions qu'ils vont me poser. Je n'ai rien à cacher mais d'après ce que j'ai pu lire, la moindre chose dite peut se retourner contre ma famille et moi.

Cette semaine est difficile car mes enfants sont chez leur papa, et bien qu'en temps normal cela me pèse moins,et je sais qu'elles sont en sécurité avec leur papa, mais là je me sens mal avec cette peur de les perdre qui me tenaille depuis que j'ai eu le premier entretien avec les assistantes sociales.

Si vous avez des conseils pour lâcher prise et devenir plus sereine, je suis preneuse. Mes filles ont besoin de moi C'est dur car je somatise et je dors mal. j'ai l'impression de survivre, et c'est une sensation étrange car inconnue jusqu'à présent, que je ne sais pas comment gérer.

Bonne soirée

[Dubreuil]

Pour faire des expertises auprès des tribunaux ( résidence alternée, placement, etc ) je vous propose à titre indicatif et si la situation devenait tendue, d'être excessivement conciliant avec les enquêteurs, ni agressif ni remettant en cause leur " bonne parole ", écoutez sans broncher, ne donnez pas un avis contraire, car la plupart du temps c'est sur l'avis des enquêteurs sociaux et des éducateurs que le juge se base et demande ensuite une expertise psychiatrique. Comme le psychiatre fait partie de " la mafia ", il ira obligatoirement DANS LE SENS DU JUGE, sans chercher plus loin. Plus vous coopèrerez, plus vite vous pourrez vous dégager du " système ". Vous êtes en effet dans l'engrenage et il n'est pas tendre pour certains, c'est malheureusement tout blanc ou tout noir. Ne reconnaissez jamais avoir fait des erreurs éducatives ( ? ) ne demandez pas du secours ( c'est là où les services sociaux interviennent et peuvent placer les enfants ) dites que vous êtes reconnaissant que l'on puisse effectivement vous procurer de BONS CONSEILS. Ne refusez pas la présence d'un éducateur dans votre foyer, soyez détendu et aimable avec lui. Allez toujours aux rendez-vous qui vous seront fixés. C'est là dessus que vous serez " jugé " bon, ou mauvais parent.

[Dubreuil]

Votre fillette suit-elle une thérapie ?
Sinon, la chose très importante est de lui proposer des entretiens psychologiques avec un psy LIBERAL, hors contexte du CMPP, car il n'y a pas de confidentialité, et ce qu'elle peut dire peut être argumenté d'une façon négative en réunion.
Changer votre enfant d'école aurait peut-être évité ce genre de désagrément. Faites-le si vous pouvez à la rentrée scolaire prochaine. Un directeur malveillant peut vous mener au tribunal.
Quels sont les faits exacts qui lui sont reprochés , sont-ils dans le cahier de correspondance ?
En principe, justifier que votre fille " voit " déjà un thérapeute calmera les esprits. Car paradoxalement c'est cela que veulent imposer les services sociaux. Il vous suffit de téléphoner à n'importe quel psy pour enfant de votre ville et de prendre rendez-vous, qu'importe si c'est au mois de juillet, l'important c'est que vous puissiez justifier de votre démarche. Et qu'ils puissent vérifier si c'est vrai !

[licornemagique]

Moi j'ai toujours appris qu'il était préférable de maintenir l'enfant auprès de sa famille, de maintenir les liens familiaux, autant que possible, car bien souvent, le placement est plus destructeur. L'intérêt de l'enfant prime, l'enfant veut sont parent.
Tout cela n'est-il pas compris ou appliqué dans la réalité?
Il doit tout de même y avoir une sacré marge de manœuvre, de tolérance et de compréhension avant de placé réellement un enfant?
Dans tout ce que j'apprends, on met toujours en avant les personnes, leurs vécus, et la compréhension de se qu'elles ressentent. C'est je pense, adopter une position réaliste des comportements humains, de tout se que cela provoque et suscite, pour ne pas se laisser cataloguer des familles sous prétexte d'en avoir pris un coup à sont égaux.

Je ne connaît pas du tout les gens de se milieux pour le juger, mais si il est comme vous le décrivez, alors je le déteste.

[perdue78]

Votre fillette suit-elle une thérapie ?
Sinon, la chose très importante est de lui proposer des entretiens psychologiques avec un psy LIBERAL, hors contexte du CMPP, car il n'y a pas de confidentialité, et ce qu'elle peut dire peut être argumenté d'une façon négative en réunion.
Changer votre enfant d'école aurait peut-être évité ce genre de désagrément. Faites-le si vous pouvez à la rentrée scolaire prochaine. Un directeur malveillant peut vous mener au tribunal.
Quels sont les faits exacts qui lui sont reprochés , sont-ils dans le cahier de correspondance ?
En principe, justifier que votre fille " voit " déjà un thérapeute calmera les esprits. Car paradoxalement c'est cela que veulent imposer les services sociaux. Il vous suffit de téléphoner à n'importe quel psy pour enfant de votre ville et de prendre rendez-vous, qu'importe si c'est au mois de juillet, l'important c'est que vous puissiez justifier de votre démarche. Et qu'ils puissent vérifier si c'est vrai !

Bonsoir Madame.

Ma fille est suivie au CMPP, inscrite depuis novembre 2017 et prise en charge depuis mars seulement. Malheureusement à l'époque je ne savais pas que les CMP avaient si mauvaise réputation... Une association m'a dit que cela aurait l'air étrange que l'on quitte le CMPP pendant une enquete sociale.. Cela dit, il n'y a pas encore eu de protocole de soins ni de bilans de mis en place donc nous ne sommes pas poings liés à ce centre mais nous avons recu un papier indiquant qu'il ne fallait pas que l'on aille voir ailleurs à cause de la CPAM car il y aurait double prise en charge... Je vais prendre rv chez un psy indépendant quand même. J'avais pensé au CMPP car il y a facilité de prise en charge en taxi par exemple, et avec nos travails respectifs son père et moi cela facilitait les choses.
Nous l'avions emmenée chez un neuro pédiatre en 2013 après la séparation car elle était agitée et dans le conflit, le neuro pédiatre a juste trouvé une petite immaturité et nous a dit que tout était normal.

Ma fille a été harcelée en début d'année scolaire par 2 fortes têtes de sa classe, et est devenue la tête de turc et bien sûr le directeur a passé son temps à la mettre de coté, et l'a stygmatisée, du coup, les élèves en ont profité pour s'en prendre à elle encore plus, vu que c'était elle qui était punie systématiquement. Il l'évincait par exemple du cours de sport ou d'art plastique, juste pour avoir la paix car il ne savait pas comment gérer..
Aucun mot dans le carnet, le directeur m'a sautée dessus avec virulence un matin alors que je déposais ma fille, fin septembre parce qu'il était mécontent de son comportement. Je suis tombée des nues quand il m'a rapporté tout cela. Ma fille aurait proféré des menaces de mort... (termes de l'informaiton préoccupante !!!) . Ma fille peut être pénible, et dans la provocation mais dans le registre petite fille, et les mots dits par elle "je vais te planter" je doute qu'elle les ai dit, car elle est un peu immature et ne connait pas le sens , elle se contente de répéter des choses qu'elle entend à l'école. alors elle les a peut être répétés, mais si c'est le cas sans comprendre leur portée.

Nous avons eu des discussions avec le pere de la petite fille qui embêtait ma fille , il a fait changé sa fille de classe et plus de problèmes. Sauf que jusqu'à mi décembre, il y a eu effet de groupe et donc d'autres enfants ont continué à la harceler, et à prori les parents d'élèves s'en sont mêlés. Nous avons fait une réunion éducative avec la directrice de la garderie (mairie), le directeur de l'école , la psy scolaire (à qui nous avons demandé d'intervenir dès octobre) , et l'inspectrice de l'académnie . Nous avons demandé si une AVS serait bien pour notre fille, mais ils ont estimé qu'elle n'en avait pas besoin et que cela la mettrait encore à part, nous avons évoqué le fait de changer d'école et à part le directeur, tout le monde était contre car notre fille avait eu trop de changements ces dernières années.

Depuis janvier, tout s'est vraiment assaini, le directeur a un peu changé et a fait part de plus d'objectivité, et la surveillante de la garderie qui nous aide beaucoup et qui n'est pas rentrée dans le système de la stygmatisation, ne comprends pas car pour elle, il y a des cas d'enfants dans cette école beaucoup plus problématiques, elle sait que nous sommes une famille aimante et que nous n'avons pas de gros problèmes quotidiens. Au centre de loisirs, personne ne fait état de comportement agressif ou violent de la part de notre fille.
A ce jour nous ne savons pas de qui émane cette information préoccupante, et à priori il faut attendre la fin de l'évalutation pour éventuellement porter plainte. Je pense que cela vient du directeur, ou du papa de la petite fille, ou de la mairie.

Il est évident que notre fille est perturbée mais de là à dire qu'elle est violente et dangereuse, je trouve cela abusif...
J'ai été vraiment très choquée quand les assistantes sociales ont lu le contenu de l'information préccupante parce qu'on aurait dit que ma fille était une déliquante voir criminelle..

L'enquête est également dirigée vers notre petite dernière qui d'après l'entourage proche et le personnel scolaire est très épanouie et autonome et pour elle pas de soucis particuliers.

Je vous remercie pour vos interventions
Bien à vous

[perdue78]

Moi j'ai toujours appris qu'il était préférable de maintenir l'enfant auprès de sa famille, de maintenir les liens familiaux, autant que possible, car bien souvent, le placement est plus destructeur. L'intérêt de l'enfant prime, l'enfant veut sont parent.
Tout cela n'est-il pas compris ou appliqué dans la réalité?
Il doit tout de même y avoir une sacré marge de manœuvre, de tolérance et de compréhension avant de placé réellement un enfant?
Dans tout ce que j'apprends, on met toujours en avant les personnes, leurs vécus, et la compréhension de se qu'elles ressentent. C'est je pense, adopter une position réaliste des comportements humains, de tout se que cela provoque et suscite, pour ne pas se laisser cataloguer des familles sous prétexte d'en avoir pris un coup à sont égaux.

Je ne connaît pas du tout les gens de se milieux pour le juger, mais si il est comme vous le décrivez, alors je le déteste.

Bonsoir
Je ne connaissais pas le milieu non plus, et je vous avoue que jamais je ne pensais avoir un jour à faire à eux... Je ne peux pas réellement vous donner mon point de vue sur ce milieu, car je commence seulement l'enquete sociale, mais , je ressens une profonde injustice, et le premier entretien que j'ai eu m'a fait penser à une sorte de garde à vue (même si je n'ai jamais eu de garde à vue ;=) . Les questions ne sont jamais anodines, malgré leur semblant de bienveillance et empathie que je suppose simulées, les questions sont déjà orientées et j'ai senti qu'ils cherchaient la petite bete.
Aucun parent n'est parfait, alors si ils veulent trouver des défaillances, ils en trouveront... Et ils trouveront aussi des problèmes supplémentaires à ma fille....
Comme je ne connaissais rien à tout cela j'ai regardé sur le net, et cela fait froid dans le dos. Le problème c'est qu'on trouve toujours des choses terribles sur le net, un peu comme lorsqu'on est malade et qu'on cherche les symptomes de sa maladie. Donc il faut en prendre et en laisser je suppose, mais, quand je vois par exemple l'association violette justice, je ne peux pas croire que ce soit des légendes urbaines..
A priori, tout dépend des assistantes sociales (et éducateurs, mais pour l'instant on en est pas là) il y en a qui sont consciencieuses et retranscrivent les faits objectivement, et d'autres qui se sentent toutes puissantes et vous cassent et déforment vos propos. D'après ce que j'ai lu, il semblerait que les placements rapportent de l'argent aux services sociaux et conseil régional etc et c'est ce que dénoncent les associations. Il semble aussi qu'il y ait beaucoup de familles d'accueil maltraitantes.

Si mes enfants devaient être placées, ça les bouzillerait, et cette idée m'est insupportable. En plus avec leur père malgré la séparation, on a une relation vraiment très saine, et sans conflit alors ça me dépasse qu'on vienne foutre notre famille en l'air...
Je ne vis plus....

Merci pour ton gentil message

[comment]

Pour faire des expertises auprès des tribunaux ( résidence alternée, placement, etc ) je vous propose à titre indicatif et si la situation devenait tendue, d'être excessivement conciliant avec les enquêteurs, ni agressif ni remettant en cause leur " bonne parole ", écoutez sans broncher, ne donnez pas un avis contraire, car la plupart du temps c'est sur l'avis des enquêteurs sociaux et des éducateurs que le juge se base et demande ensuite une expertise psychiatrique. Comme le psychiatre fait partie de " la mafia ", il ira obligatoirement DANS LE SENS DU JUGE, sans chercher plus loin. Plus vous coopèrerez, plus vite vous pourrez vous dégager du " système ". Vous êtes en effet dans l'engrenage et il n'est pas tendre pour certains, c'est malheureusement tout blanc ou tout noir. Ne reconnaissez jamais avoir fait des erreurs éducatives ( ? ) ne demandez pas du secours ( c'est là où les services sociaux interviennent et peuvent placer les enfants ) dites que vous êtes reconnaissant que l'on puisse effectivement vous procurer de BONS CONSEILS. Ne refusez pas la présence d'un éducateur dans votre foyer, soyez détendu et aimable avec lui. Allez toujours aux rendez-vous qui vous seront fixés. C'est là dessus que vous serez " jugé " bon, ou mauvais parent.

Je suis ravi de voir une psychologue clinicienne qui admet publiquement l'existence des psychiatres corrompus parce que peu de psychologues osent le dire en public alors qu'il me semble évident qu'ils le pensent tout bas.

[perdue78]

Pour faire des expertises auprès des tribunaux ( résidence alternée, placement, etc ) je vous propose à titre indicatif et si la situation devenait tendue, d'être excessivement conciliant avec les enquêteurs, ni agressif ni remettant en cause leur " bonne parole ", écoutez sans broncher, ne donnez pas un avis contraire, car la plupart du temps c'est sur l'avis des enquêteurs sociaux et des éducateurs que le juge se base et demande ensuite une expertise psychiatrique. Comme le psychiatre fait partie de " la mafia ", il ira obligatoirement DANS LE SENS DU JUGE, sans chercher plus loin. Plus vous coopèrerez, plus vite vous pourrez vous dégager du " système ". Vous êtes en effet dans l'engrenage et il n'est pas tendre pour certains, c'est malheureusement tout blanc ou tout noir. Ne reconnaissez jamais avoir fait des erreurs éducatives ( ? ) ne demandez pas du secours ( c'est là où les services sociaux interviennent et peuvent placer les enfants ) dites que vous êtes reconnaissant que l'on puisse effectivement vous procurer de BONS CONSEILS. Ne refusez pas la présence d'un éducateur dans votre foyer, soyez détendu et aimable avec lui. Allez toujours aux rendez-vous qui vous seront fixés. C'est là dessus que vous serez " jugé " bon, ou mauvais parent.

Bonjour Mme Dubreuil. Merci pour votre honnêteté. Aujourd'hui les assistantes sociales sont venues à la maison. Cela s'est bien passé à mon sens, mais je n'ai fait quasiment que répéter les mêmes réponses aux mêmes questions posées au premier rendez vous. C'est usant... Sinon elles n'ont pas été "intrusives" et on regardé les pièces en "coup" de vent, sans regarder ma chambre. Elles visiteront prochainement la maison du papa. J'ai parfaitement "coopéré" et je n'ai rien contredit de leurs paroles, sauf concernant les termes de l'IP qui n'émane pas d'eux en reconfirmant que les faits reprochés étaient sortis de leur contexte et démesurés. (Cela dit, je n'ai eu aucun reproche ni propos désagréable donc pas eu l'occasion de les contredire).
J'ai demandé quelles étaient les suites : "on vous enverra un courrier pour prochain rv".. Super... J'ai demandé à ce que l'on me prévienne suffisamment tôt pour poser une journée. Cette "organisation" me tape sur le système car je ne dispose pas de beaucoup de jours de congés et lorsque je les pose je dois attendre la validation de plusieurs personnes. Que c'est long!!! et stressant. Le médecin m'a prescrit des anxiolytiques pour 15 jours. J'ai moins la sensation de "boule" dans l'estomac mais je suis d'une tristesse sans nom et j'éprouve de grosses difficultés à me concentrer, ce qui m'a valu un rappel à l'ordre de ma direction. J'ai vraiment l'impression que tout m'échappe : mes enfants sont paniqués car ils ont peur d'être placés (dixit certains camarades de classe), au travail j'ai la pression, mon ex conjoint est débordé et je me sens seule. L'école et la périscolaire m'ont encore confirmé que ma fille avait un super comportement depuis quelques mois. Ouf.
Les recherches que j'ai pu effectuer ne parlent majoritairement que des signalements cad quand le Juge a été saisi. Quelqu'un pourrait t'il me dire qu'elles sont les prochaines étapes de cette évaluation afin que je puisse me préparer mentalement ?