Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...d'être casanier
Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...d'être casanier
Bonsoir, je me confie ce soir car mon côté asocial est de plus en plus pesant : je ne sais plus quoi faire, je m'en rend malade... Je suis un homme de 43 ans.
Je suis un solitaire dans l’âme, j'aime lire et profiter de la solitude en général.
Je m'explique : Je vie en couple avec mon amie depuis environ 15 ans et tout se passe bien. Nous sommes plutôt casanier et cela me va parfaitement. Nous aimons lire, regarder la TV, bricoler ensemble, voyager ensemble, etc, bref en duo...
Je n'ai pas d'amis car à chaque fois que l'on m'invite (ou autre) je trouve toujours un prétexte pour ne pas accepter. A mon travail, ils organisent de temps à autre des soirées mais j'ai toujours une bonne raison de ne pas être présent : mal au ventre, malade, empêchement... Je suis très apprécié à mon boulot et j'aime beaucoup mes collègues mais je n'ai pas envie de les retrouver le soir. Je préfère être chez moi avec ma copine, tous les soirs...
Pas de resto, pas de sortis, juste tout les deux, à la maison. Cela me vas et je crois qu'à elle aussi, mais j'ai peur qu'avec le temps elle se lasse....
J'en viens à mon véritable problème : Car de temps à autre mon amie fais venir des amis à elles (ou famille) chez nous, ou accepte des invitations ou nous allons.
Cependant je m'ennuie très vite et je ne pense qu'a une chose : rentrer à la maison, seul avec elle.
J'ai l'impression d'être agresser par toutes personnes qui viens chez moi et qui reste trop longtemps, j'en ai la boule au ventre...
Quand nous sommes invité chez des amis, même si je les apprécies, très rapidement j'aimerais rentrer chez moi.
Maintenant j'ai peur que mon comportement et mes refus de voir un peu de monde ne lasse mon amie, l'éloigne de moi...
J'essaye de faire des effort, je me persuade que cela va être cool, mais quand nous sommes plus de 2, bien rapidement j'angoisse, je veux me retrouver seul avec elle.
J'ai comme l'impression d'être un solitaire endurcie et d'avoir accepter mon amie dans ma "bulle". Et toutes intrusions peut faire exploser cette bulle, faire exploser mon monde.
Je ne sais plus quoi faire, je m'en retourne l'estomac.
Ce dimanche nous sommes invité par sa famille et j'en suis tellement malade que j'en perd le sommeil, je me sent vide, fatigué...
Durant un diné entre amis, il suffit qu'un ami ou que mon amie lance : "bien, la prochaine qu'on va "las-bas" je vous appelles afin qu'on se fasse cela ensemble" pour que mon cerveau me dise : NON, NON....
Je me sen pas bien...
QUE puis je faire ??? Merci d'avance....
Je suis un solitaire dans l’âme, j'aime lire et profiter de la solitude en général.
Je m'explique : Je vie en couple avec mon amie depuis environ 15 ans et tout se passe bien. Nous sommes plutôt casanier et cela me va parfaitement. Nous aimons lire, regarder la TV, bricoler ensemble, voyager ensemble, etc, bref en duo...
Je n'ai pas d'amis car à chaque fois que l'on m'invite (ou autre) je trouve toujours un prétexte pour ne pas accepter. A mon travail, ils organisent de temps à autre des soirées mais j'ai toujours une bonne raison de ne pas être présent : mal au ventre, malade, empêchement... Je suis très apprécié à mon boulot et j'aime beaucoup mes collègues mais je n'ai pas envie de les retrouver le soir. Je préfère être chez moi avec ma copine, tous les soirs...
Pas de resto, pas de sortis, juste tout les deux, à la maison. Cela me vas et je crois qu'à elle aussi, mais j'ai peur qu'avec le temps elle se lasse....
J'en viens à mon véritable problème : Car de temps à autre mon amie fais venir des amis à elles (ou famille) chez nous, ou accepte des invitations ou nous allons.
Cependant je m'ennuie très vite et je ne pense qu'a une chose : rentrer à la maison, seul avec elle.
J'ai l'impression d'être agresser par toutes personnes qui viens chez moi et qui reste trop longtemps, j'en ai la boule au ventre...
Quand nous sommes invité chez des amis, même si je les apprécies, très rapidement j'aimerais rentrer chez moi.
Maintenant j'ai peur que mon comportement et mes refus de voir un peu de monde ne lasse mon amie, l'éloigne de moi...
J'essaye de faire des effort, je me persuade que cela va être cool, mais quand nous sommes plus de 2, bien rapidement j'angoisse, je veux me retrouver seul avec elle.
J'ai comme l'impression d'être un solitaire endurcie et d'avoir accepter mon amie dans ma "bulle". Et toutes intrusions peut faire exploser cette bulle, faire exploser mon monde.
Je ne sais plus quoi faire, je m'en retourne l'estomac.
Ce dimanche nous sommes invité par sa famille et j'en suis tellement malade que j'en perd le sommeil, je me sent vide, fatigué...
Durant un diné entre amis, il suffit qu'un ami ou que mon amie lance : "bien, la prochaine qu'on va "las-bas" je vous appelles afin qu'on se fasse cela ensemble" pour que mon cerveau me dise : NON, NON....
Je me sen pas bien...
QUE puis je faire ??? Merci d'avance....
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
Bonjour, je suis un peu déçu, personne ne peux me venir en aide... ?
merci.
merci.
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
Ne confonds pas plaisir de la solitude et tendance à la phobie sociale...
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
Ce que tu peux faire en parler à un psy, je comprend ce que tu vis j' étais un peu comme toi.
Mais bon à mon avis mieux vaut que tu en parles à un professionnel, du pourquoi du comment, à mon avis tu as besoin de l' on t' écoutes...
Mais bon à mon avis mieux vaut que tu en parles à un professionnel, du pourquoi du comment, à mon avis tu as besoin de l' on t' écoutes...
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
Le plaisir de la solitude, oui, certainement. Mais de là a se rendre malade (estomac noué, etc..) quand je ne suis pas seul ou avec ma copine, c'est quand même à la longue super dérangeant. Et j'ai l'impression que cela empire, que je supporte de moins en moins d'être plus de 2....Jeannette a écrit :Ne confonds pas plaisir de la solitude et tendance à la phobie sociale...
Oui, mais bon c'est un peu radicale je trouve.... Enfin je crois, s'il n'y a pas d'autre solution.sisth a écrit :Ce que tu peux faire en parler à un psy, je comprend ce que tu vis j' étais un peu comme toi.
Mais bon à mon avis mieux vaut que tu en parles à un professionnel, du pourquoi du comment, à mon avis tu as besoin de l' on t' écoutes...
Merci.
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
« On ne guérit d'une souffrance qu'à condition de l'éprouver pleinement. » Marcel Proust
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
Merci je vais étudier un peu cela.chinelle a écrit :http://www.phobiesociale.org/
Merci encore et bonne journée.
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
On est là, n'hésite pas.
« On ne guérit d'une souffrance qu'à condition de l'éprouver pleinement. » Marcel Proust
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- Messages : 72
- Inscription : 05 mai 2013, 17:15
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
Si tu veux te retrouver seul avec elle c'est peut-être aussi parce que dans ton passé quelque chose est en train de te revenir et que tu avais sans doute oublié ou refoulé. Etre seul pour être en exclusivité c'est un écho à la dépendance ou la symbiose
Re: Je m'enfonce dans le plaisir de la solitude...
J'ai regardé le site que donne Chinelle.
Ces diagnostiques sont donc d'origine américaine (description médicale tirée du DSM-IV :
Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - American Psychiatric Association)
Mais peut on penser qu'on a un "trouble mental" quand on s'emmerde royalement lors de nombreuses situations sociales, tout simplement parce qu'on n'a pas d'interêt pour les conversations des gens, parce qu'on n'a pas les même centres d'interêts, ou le même genre d'humour?
Personnellement je fais des efforts de temps en temps pour me rassurer et me dire que je ne suis pas si ourse que ça, mais au final je n'en suis heureuse que parce que j'ai réussi à le faire, sans plus...
Ces diagnostiques sont donc d'origine américaine (description médicale tirée du DSM-IV :
Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - American Psychiatric Association)
Mais peut on penser qu'on a un "trouble mental" quand on s'emmerde royalement lors de nombreuses situations sociales, tout simplement parce qu'on n'a pas d'interêt pour les conversations des gens, parce qu'on n'a pas les même centres d'interêts, ou le même genre d'humour?
Personnellement je fais des efforts de temps en temps pour me rassurer et me dire que je ne suis pas si ourse que ça, mais au final je n'en suis heureuse que parce que j'ai réussi à le faire, sans plus...
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