La solitude et le contact

[Sab.L]

Bonsoir,

Pour faire suite à mon inscription sur ce forum, j'écris donc mon tout premier post pour parler d'un souci (voire plusieurs) qui me touche(nt) actuellement en espérant que quelques petites solutions ou astuces s'offrent à moi, car mon objectif n'est pas de mettre un nom sur mon mal ou y remédier.

Suis donc une jeune femme de 29 ans, vivant seule en Haute-Normandie depuis maintenant trois mois. Je me suis faite d'ailleurs à un nouveau climat sans problème, mais j'éprouve malheureusement encore beaucoup de difficultés avec l'entourage. Je pensais qu'en déménageant il me serait plus facile de sortir, voir du monde, mais cela ne change pas. Là où je suis, j'ai besoin d'être seule, dans mon espace.

J'ai toujours été casanière depuis petite fille, très renfermée, parce que j'aime la solitude, même si les gens me croient malheureuse, parce que je ne vis pas comme eux, car trop dans ma bulle (peut-être même à l'extrême), mais mon tempérament se veut solitaire et je ne peux pas aller à l'opposé de cela. J'ai déjà essayé de faire tous les efforts que je pouvais, mais j'ai l'impression de me faire plus de mal qu'autre chose, car je finis par être très en colère, une colère qui me ronge et qui éveille en moi beaucoup de mépris ou de dégoût envers les autres. Parfois même, je pleure lorsque les émotions débordent, que je me sens dépassée.

J'ai donc conscience que cela est problématique pour moi, car professionnellement, c'est difficile, avec les amis, (pas difficile, car je n'en ai pas), mais avec la famille, cela peut être conflictuel, car j'ai des difficultés à maintenir les liens de parenté, ce que l'on me reproche, donc prendre des nouvelles, je ne le fais jamais, et ce sera peut-être dur ce que je vais dire, mais c'est parce que cela ne m'intéresse pas. Si je me force ou si l'on me contraint, j'entre en crise, voire pire une dépression si j'accumule trop de colère, de stress, d'angoisse ou de tristesse dus à l'incompréhension des autres que je n'ai d'autres alternatives si ce n'est fuir, toujours, et encore, ce qui explique que j'ai détruit toutes les relations que j'avais entreprises, les liens de parenté et tout ce que je n'ai cité.

Comme dit plus haut, je suis ainsi depuis bien longtemps, peut-être trop longtemps qu'il me serait sans doute impossible de changer, même si comme ça, je me plais bien, sauf lorsque l'on m'étouffe, que l'on me contraint à ce dont je n'ai envie ou que l'on piétine mon territoire. Je me savais différente à cause de cette différence, car ma mère me le rappelait souvent ainsi que les gens mettant en avant que mon renfermement était dû à ma timidité, alors que je ne suis pas timide du tout (sauf en amour, même si les gens croient aussi que je n'aime personne, car j'ai un gros problème aussi pour communiquer, surtout sur un plan sentimental, mais aussi parce que je ne suis pas très expressive),

Pour en revenir au fait que je suis très renfermée, il est donc très éprouvant pour moi de sortir, que même pour aller chercher le courrier, c'est un exploit lorsque je le fais. Aujourd'hui, je le fais une fois par semaine, contrairement à avant où je le faisais une fois toutes les deux semaines. Les courses, j'en fais des petites pour m'obliger à sortir, sinon je ne sors pas et pour chaque rendez-vous, je me rends toujours malade quelques jours avant, mais j'arrive à y aller maintenant sans trouver de fausses excuses pour pouvoir les éviter, mais pour cela, suis obligée de me mettre en condition comme relativiser ou trouver des points positifs pour me motiver, sinon j'use de mauvais principes, mais cela ne marche pas toujours, hélas.

Je ne suis pourtant pas une mauvaise personne avec un mauvais fond, mais je ne sais pas ce que je ne supporte pas chez les autres, pourquoi je n'aime pas leur présence ainsi que celle des animaux ou autres bestioles. Dire bonjour (pas aux animaux. lol), c'est très dur aussi, que je suis obligée de porter un masque histoire de faire semblant pour être perçue comme étant une personne courtoise, car cela mettrait un coup à mon ego et je n'aime pas être réduite, mais dans le fond, ça bouillonne durement et chaudement. Il n'y aurait que moi, je ne dirais pas bonjour, mais suis beaucoup trop gentille ce qui me permet de rester discrète, car l'être humain est ainsi, il prête plus attention aux gens d'odeurs nauséabondes.

Mon souhait serait donc de vivre plus sereinement les choses sans me rendre malade, car cela peut perturber mon sommeil qui s'en retrouve coupé ou encore cauchemarder, l'alimentation aussi qui peut être très perturbé, car en cas de crise, je mange, et d'un extrême à un autre, je peux aussi ne plus manger, et cet aspect est catastrophique bien que depuis ma relation avec Un Homme que j'aime profondément, j'ai pu retrouver un certain équilibre, car Il m'apporte ce qui m'est vital : de l'amour, de l'affection, de l'attention, mais aussi me comprend ayant su s'adapter à mon être. (en amour, je demande beaucoup d'attention, car ne pas en avoir, c'est destructeur, mais je n'en demande pas en dehors de la relation amoureuse.)

J'ai déjà voulu faire les démarches pour voir un psychologue, mais j'abandonne à chaque fois, car je perds la motivation. Dès que le rendez-vous arrive, c'est pour moi LE calvaire qui va pendant quelques jours me rendre malade, parce que je me questionne beaucoup et suis du genre à tout analyser, mais aussi à me projeter, imaginer les situations, etc.. Du coup, certaines choses me cassent, alors que j'ai forcément besoin d'avoir un coup de pousse pour trouver des solutions quant aux soucis rencontrés au quotidien.

J'ai déjà eu deux psychologues, dont une qui m'a suivi pendant un an étant petite fille, mais je n'ai pas souvenir du pourquoi, et un autre à l'adolescence, un suivi qui n'avait rien donné.

Donc voilà, en espérant ne pas avoir fait trop long. Il y a aussi d'autres soucis chez moi, mais j'ai jugé utile de mettre ce qui m'affecte beaucoup.

Sab.L

[Dubreuil]

J'ai déjà voulu faire les démarches pour voir un psychologue, mais j'abandonne à chaque fois, car je perds la motivation. Dès que le rendez-vous arrive, c'est pour moi LE calvaire qui va pendant quelques jours me rendre malade, parce que je me questionne beaucoup et suis du genre à tout analyser, mais aussi à me projeter, imaginer les situations, etc.. Du coup, certaines choses me cassent, alors que j'ai forcément besoin d'avoir un coup de pousse pour trouver des solutions quant aux soucis rencontrés au quotidien.
J'ai déjà eu deux psychologues, dont une qui m'a suivi pendant un an étant petite fille, mais je n'ai pas souvenir du pourquoi, et un autre à l'adolescence, un suivi qui n'avait rien donné.
L

D'abord savoir ce qui avait motivé la psychothérapie infantile.
Ensuite savoir que le psy n'est pas magicien et qu'il vous aide avec les éléments que vous lui apportez
Enfin aller consulter à nouveau, vous ne vous en sortirez qu'avec " un tiers ".