Bonjour a tous et merci d'avance a toutes celles et ceux qui me liront et me répondront.
Pourriez vous m'aider a me faire interner/enfermer svp ?
Je fatigue de me battre et toujours sombrer, chaque fois un peu plus bas encore. Je suis fatiguée de prendre mal a chaque fois.
j'ai toujours subi humiliation, dénigrement, mise a l'écart, harcèlement moral et violences physiques quelquefois aussi, et n'arrive aujourd'hui toujours pas a avoir une vie normale, saine et sereine vis a vis de tout cela, le schéma se reproduisant perpétuellement. Je subis tout cela depuis ma toute petite enfance en maternelle, puis en primaire, collège, lycée et toujours dans ma vie adulte professionnelle et personnelle aussi. J'ai eu beau faire psychothérapie salvatrice, le schéma se reproduit néanmoins. Et l'usure et les blessures sont de plus en plus fortes et a vif, les cicatrices ne se referment plus. Les attitudes auto destructrices sont de mises aujourd'hui, et gestes suicidaires aussi. Enfin presque. Je ne prends pas de décision ultime mais j'ai des attitudes autodestructrices pouvant me mener a une forme de suicide a petit feu plutôt.
Aidez moi a me faire interner svp. Seule je n'y arrive pas. Mais sais que j'ai besoin de cela.
De plus j'ai des pensées irréalistes et honteuses, de rêve de kidnapping, de viol avec violence, de violence (tabassage intense ponctuel et violence physique quotidienne avec un conjoint), je rêve de tout cela et sais combien ce n'est pas normal, tout cela a mon encontre bien sur car jamais je ne ferais de mal a qui que ce soit et suis au contraire d'une grande empathie envers les autres, et condamne fermement toute personne auteur de ces violences mais les désire pour moi. Je sais que ce n'est pas normal, alors même que j'ai toujours fui toute personne me faisant cela et ai même divorce d'un mari qui devenait violent et humiliànt, alors pourquoi ai fond de moi, aujourd'hui je ressens de plus en plus viscéralement le désir d'être sous l'emprise d'un. Tel abominable individu me causant ces atroces souffrances ??? Pourquoi alors que mon plus grand rêve est pourtant de vivre un amour sain, pur et noble et tres puissant avec l'homme de ma vie ? Pourquoi ces désirs de viol, de violence au quotidien, d'emprise sur ma vie, et de séquestration avec qqun ? (Contre moi bien sur.).
Aidez moi a me faire enfermer svp. Pour que l'on me traite en conséquence.
Je travaille pourtant contre ces humains malfaisants et ai affaire parfois aux çentres psychiatriques quand j'y emmène ces individus dans le cadre de mon travail, mais j'ai toujours eu ce sentiment étrange de me sentir bien la bas et d'envier leur prise en charge medicalisee et medicamentee par ces hommes forts et autoritaires autant que bienveillants, j'ai toujours ressenti au fond de moi que c'était qqch qu m'était nécessaire et m'aiderait. Même si je vois bien en transportant ces individus à interner que je n'ai pas grand chose a voir avec eux, au fond de moi leur prise en charge est celle qu'il me faut. Qqun pourrait il m'aider a m'y faire entrer svp ?
Aidez moi a retrouver pureté de ces pensées bizarres mais recurrentes de désir de viol, de kidnapping et autres violences dues a mari violent, et a dépasser ces schémas subis de harcèlement, de violences, d'isolement etc, sans plus jamais souffrir. Ma volonté ne suffit pas. Ma résistance non plus. Et de moins en moins. L'éponge que je suis n'eponge plus, tout cela me pousse a la mort précipitée chaque jour un peu plus. Aidez moi svp.
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout et merci bcp pur vos réponses. Je veux bien que vous soyez le fameux tiers de l'internement d'office.
Ps : en difficulté financière malgré mon travail, je ne suis pas en mesure non plus d'engager démarche de psychothérapie /psychanalsye régulière, ni de rentrer dans une secte afin de remettre ma vie entre leur mains et de les laisser avoir emprise sur moi, et les laisser me faire ce qu'ils veulent. Je ne suis donc que simple citoyenne qui a besoin d'aide importante mais sans moyen. Comment faire. ? Svp ? Comment faire ? J'ai été dans ma démarche autodestructrice jusqu'à donner des éléments concrets importants a des individus contactés sur internet pour qu'ils procédent a mon kidnapping en pleine rue/forêt pres de mon domicile en leur donnant les lieux exacts et horaires précis ou m'y trouver pour m'y enlever de force ou sous la menace, afin d'ensuite me faire subir les viols multiples et violences extrêmes évoquées plus haut, les éléments donnés étaient justes, j'ai vraiment pris des risques. Ceci est un exemple pour vous montrer a quel point je suis bonne à interner et que je ne fantasme pas tout ce dont j'ai parle, c'est du réel. Je sais que je suis passée a deux doigts de finir violée, torturée et assassinée par un barbare, a finir enfouie sous des feuillages en forêt par exemple (il y en a bcp près de chez moi), tout cela parce que j'ai donne réels éléments a inconnu pour qu'il s'occupe de moi. Et que j'ai finalement eu grande chance de ne pas tomber sur un vrai psychopathe. Je sais que ce n'est pas bien et vous allez me fâcher en ne disant que c'est inconscient etc et vous avez raison mais je vous demande de l'aide pas des réprimandes. S'il vous plàit. Aidez moi pour un internement en cellulle capitonnnee attachee sur lit et droguee ou autre mise en contact avec secte pour qu'ils m'embrigadent a leur façon. Merci.....
Internez-moi svp....
Re: Internez-moi svp....
Un professionnel peut s'arranger selon vos moyens pour que vous n'ayez pas à vous ruiner pour avoir une thérapie.
Sinon vous trouverez des professionnels gratuitement en CMP et planning familiale afin d'entamer la thérapie dont vous avez besoin.
(Hypothèses : vous voulez qu'on vous viole parce que vous ne vous aimez pas et pensez mériter des traitements inhumains ?)
Sinon vous trouverez des professionnels gratuitement en CMP et planning familiale afin d'entamer la thérapie dont vous avez besoin.
(Hypothèses : vous voulez qu'on vous viole parce que vous ne vous aimez pas et pensez mériter des traitements inhumains ?)
-
ptitchat32
- Messages : 2
- Inscription : 10 janv. 2016, 13:01
Re: Internez-moi svp....
Bonjour luciole, merci pour votre réponse,
E effet. Je ne mérite que ces mauvais traitements, (inhumains vous l'avez tres bien choisi ce terme), car en effet je n'arrive a rien de bon dans ma vie et ne réussis rien, aucun relationnel ne fonctionne, tout le monde me fuit rapidement et surtout personne ne veut rien construire avec moi jamais, on se sert de moi tant qu'on a besoin et qu'on veut bien de moi et des qu'on peut on peut largué (en amitié comme en amour), et on me trouve toujours des excuses bidon pour cela. En effet les seules personnes a m'avoir garde dans leur vie et avoir manifesté clairement de l'intérêt pour moi, ont été ces personnes m'utilisant et abusant de moi a des fins sexuelles, alors la oui elles me portaient intérêt mais sorti de ce contexte, il n'y avait et n 'y à plus personne. Alors oui je crois bien n'avoir droit qu'à ça dans la vie et n'être digne d'intérêt que pour cela. Et oui, j'aurais aime rencontre un homme qui me batte pour faire ma vie avec lui car la au moins il m'aurait lui aussi montre un peu d' interet en faisant cela. Il m'aurait montre que je lui appartient et qu'il tient a moi contrairement a toute autre personne. Mais même la je ne suis pas capable de trouver pareil pervers violent. Bonne a rien je vous dit.
E effet. Je ne mérite que ces mauvais traitements, (inhumains vous l'avez tres bien choisi ce terme), car en effet je n'arrive a rien de bon dans ma vie et ne réussis rien, aucun relationnel ne fonctionne, tout le monde me fuit rapidement et surtout personne ne veut rien construire avec moi jamais, on se sert de moi tant qu'on a besoin et qu'on veut bien de moi et des qu'on peut on peut largué (en amitié comme en amour), et on me trouve toujours des excuses bidon pour cela. En effet les seules personnes a m'avoir garde dans leur vie et avoir manifesté clairement de l'intérêt pour moi, ont été ces personnes m'utilisant et abusant de moi a des fins sexuelles, alors la oui elles me portaient intérêt mais sorti de ce contexte, il n'y avait et n 'y à plus personne. Alors oui je crois bien n'avoir droit qu'à ça dans la vie et n'être digne d'intérêt que pour cela. Et oui, j'aurais aime rencontre un homme qui me batte pour faire ma vie avec lui car la au moins il m'aurait lui aussi montre un peu d' interet en faisant cela. Il m'aurait montre que je lui appartient et qu'il tient a moi contrairement a toute autre personne. Mais même la je ne suis pas capable de trouver pareil pervers violent. Bonne a rien je vous dit.
-
Poudre aux yeux
- Messages : 2
- Inscription : 28 janv. 2016, 22:13
Re: Internez-moi svp....
Bonsoir,
En lisant votre message, je me suis sentie dans le besoin de répondre, afin de, peut-être, vous venir en aide. Tout ce que je vais écrire à présent n'est peut-être pas ce que vous avez envie d'entendre, ou peut-être bien que ce que je vais raconter ne sera pas partagé par les autres, mais je ressens le besoin de vous aider. Je tiens à préciser que je ne sui absolument pas une professionnelle du domaine de la psychologie, je suis juste une jeune fille passionnée par tout ce qui s'y rapporte et je me sens dans le besoin d'aider les autres dans la mesure de mes moyens.
Je pense sincèrement que deux problèmes majeurs vous enferment dans le schéma qui est le vôtre actuellement : d'abord l'apitoiement sur soi-même, puis, paradoxalement, l'estime de soi extrêmement peu développée.
Tout d'abord, je pense que vous avez tendance à voir la vie du mauvais côté, à être pessimiste, à imaginer que votre vie est moins belle que les autres et que ceci est la fatalité. Je pense même qu'il est possible que vous vous complaisiez implicitement dans ce schéma de pensée, et ceci peut devenir extrêmement nocif pour qui que ce soit. On trouvera toujours des personnes ayant une vie paraissant meilleure ou moins bonne que la nôtre, mais la vraie question est de savoir où réside son bonheur personnel. Croyez moi, étant sujette à de très réguliers coups de blues qui se soldent par des excès de joie, à la frontière du lunatisme, la recherche du bonheur n'est pas facile pour moi non plus. En fait, le chercher, c'est déjà le signe qu'on n'est pas apte à le recevoir naturellement, sous la forme par laquelle il viendra lui-même. Alors raccrochez-vous aux petites choses de la vie que vous aimez, même si ces choses sont différentes des petits bonheurs politiquement corrects, car la réalité ne réside pas dans tout ce que la société nous impose. Arrêtez de vous apitoyer sur votre sort, dites-vous que votre vie est à bâtir, qu'aujourd'hui est un jour nouveau, que vous pouvez vous reconstruire dès à présent tout en ayant un bagage du passé qui vous permettra d'être plus forte. En prenant les choses du bon côté, en relativisant, on finit toujours par s'en sortir.
Ensuite, je pense que ce que vous souhaitez infliger est dû à une très faible estime de soi. En effet, vous paraissez vouloir vous faire faire du mal afin de vous libérer, comme une sorte de catharsis. Posez-vous la question : qu'avez-vous de si terrible à vous reprocher ? Qu'est-ce qui vous pousse à vous vouloir autant de mal ? Après avoir identifié d'où vient cette haine intérieure, elle sera plus facile à évacuer. Pour cela, le moyen n'est peut-être pas l'internement, mais plutôt des techniques bien plus simples. Parmi celles qui existent, je vous conseille le sport, que je pratique moi-même afin de me défouler, autant physiquement que psychologiquement. La course à pieds est excellente pour cela et ne demande pas beaucoup de matériel, la danse peut également être un bon moyen, mais sachez que chaque personne peut trouver sa liberté dans un sport, il suffit juste de le découvrir. L'art est également un bon moyen d'évacuer, de transposer ses émotions, de les faire parler, de les communiquer, de les mettre sur papier. Vous m'avez l'air plutôt bonne rédactrice, alors pourquoi ne pas vous lancer dans l'écriture de ce que vous avez sur le coeur ? Que ce soit sous forme de lettre adressée à vous-même ou à quelqu'un d'autre que vous détruirez après l'avoir écrite, par la pratique d'un instrument, par le visionnage de films ou par la photographie, l'art permet toujours de trouver la paix. Pensez également à prendre l'air, prendre du temps pour vous, à aller, par exemple, comme j'aime faire, respirer l'air frais en bord de mer ou vous poser à la terrasse d'un café dans le seul but de contempler votre environnement. Dormez beaucoup et mangez sainement également, car sans cela vous aurez du mal à vous retrouver.
Vous n'avez pas à vous sentir coupable des pensées qui vous assaillissent, chaque être humain a une part de positif et de négatif en lui, le modèle social qu'on nous impose ne nous permet tout simplement pas de le montrer. Les désirs que vous ressentez sont certes un peu extrêmes mais le fait que vous vous en rendiez compte vous-même montre que vous êtes déjà prête à vous en détacher. Vous m'avez l'air d'être une femme forte, et ce n'est pas le moment de lâcher. Accrochez-vous à ce que vous aimez, repartez de zéro si nécessaire. Nous avons tous nos propres démons, mais, avec le temps, nous évoluons et pouvons les combattre. Une crise telle que celle-ci ne dure qu'un temps et avec de la volonté, vous arriverez à dépasser ce stade de dénigrement de soi-même et d'envies peu gratifiantes. Vous avez sûrement vécu des moments de bonheur dans le passé, alors pourquoi ceci ne pourrait pas se reproduire à l'avenir ? Si vous attendiez un signe, alors le voici, ne vous faites pas de mal car vous valez la peine de vivre pleinement et d'atteindre le bonheur tel qu'il peut exister pour vous. Croyez-moi, si j'ai pris le temps de répondre à votre message, c'est parce que vous êtes une personne qui mérite de vivre, et pas seulement de survivre.
Bonne soirée,
Poudre aux yeux
En lisant votre message, je me suis sentie dans le besoin de répondre, afin de, peut-être, vous venir en aide. Tout ce que je vais écrire à présent n'est peut-être pas ce que vous avez envie d'entendre, ou peut-être bien que ce que je vais raconter ne sera pas partagé par les autres, mais je ressens le besoin de vous aider. Je tiens à préciser que je ne sui absolument pas une professionnelle du domaine de la psychologie, je suis juste une jeune fille passionnée par tout ce qui s'y rapporte et je me sens dans le besoin d'aider les autres dans la mesure de mes moyens.
Je pense sincèrement que deux problèmes majeurs vous enferment dans le schéma qui est le vôtre actuellement : d'abord l'apitoiement sur soi-même, puis, paradoxalement, l'estime de soi extrêmement peu développée.
Tout d'abord, je pense que vous avez tendance à voir la vie du mauvais côté, à être pessimiste, à imaginer que votre vie est moins belle que les autres et que ceci est la fatalité. Je pense même qu'il est possible que vous vous complaisiez implicitement dans ce schéma de pensée, et ceci peut devenir extrêmement nocif pour qui que ce soit. On trouvera toujours des personnes ayant une vie paraissant meilleure ou moins bonne que la nôtre, mais la vraie question est de savoir où réside son bonheur personnel. Croyez moi, étant sujette à de très réguliers coups de blues qui se soldent par des excès de joie, à la frontière du lunatisme, la recherche du bonheur n'est pas facile pour moi non plus. En fait, le chercher, c'est déjà le signe qu'on n'est pas apte à le recevoir naturellement, sous la forme par laquelle il viendra lui-même. Alors raccrochez-vous aux petites choses de la vie que vous aimez, même si ces choses sont différentes des petits bonheurs politiquement corrects, car la réalité ne réside pas dans tout ce que la société nous impose. Arrêtez de vous apitoyer sur votre sort, dites-vous que votre vie est à bâtir, qu'aujourd'hui est un jour nouveau, que vous pouvez vous reconstruire dès à présent tout en ayant un bagage du passé qui vous permettra d'être plus forte. En prenant les choses du bon côté, en relativisant, on finit toujours par s'en sortir.
Ensuite, je pense que ce que vous souhaitez infliger est dû à une très faible estime de soi. En effet, vous paraissez vouloir vous faire faire du mal afin de vous libérer, comme une sorte de catharsis. Posez-vous la question : qu'avez-vous de si terrible à vous reprocher ? Qu'est-ce qui vous pousse à vous vouloir autant de mal ? Après avoir identifié d'où vient cette haine intérieure, elle sera plus facile à évacuer. Pour cela, le moyen n'est peut-être pas l'internement, mais plutôt des techniques bien plus simples. Parmi celles qui existent, je vous conseille le sport, que je pratique moi-même afin de me défouler, autant physiquement que psychologiquement. La course à pieds est excellente pour cela et ne demande pas beaucoup de matériel, la danse peut également être un bon moyen, mais sachez que chaque personne peut trouver sa liberté dans un sport, il suffit juste de le découvrir. L'art est également un bon moyen d'évacuer, de transposer ses émotions, de les faire parler, de les communiquer, de les mettre sur papier. Vous m'avez l'air plutôt bonne rédactrice, alors pourquoi ne pas vous lancer dans l'écriture de ce que vous avez sur le coeur ? Que ce soit sous forme de lettre adressée à vous-même ou à quelqu'un d'autre que vous détruirez après l'avoir écrite, par la pratique d'un instrument, par le visionnage de films ou par la photographie, l'art permet toujours de trouver la paix. Pensez également à prendre l'air, prendre du temps pour vous, à aller, par exemple, comme j'aime faire, respirer l'air frais en bord de mer ou vous poser à la terrasse d'un café dans le seul but de contempler votre environnement. Dormez beaucoup et mangez sainement également, car sans cela vous aurez du mal à vous retrouver.
Vous n'avez pas à vous sentir coupable des pensées qui vous assaillissent, chaque être humain a une part de positif et de négatif en lui, le modèle social qu'on nous impose ne nous permet tout simplement pas de le montrer. Les désirs que vous ressentez sont certes un peu extrêmes mais le fait que vous vous en rendiez compte vous-même montre que vous êtes déjà prête à vous en détacher. Vous m'avez l'air d'être une femme forte, et ce n'est pas le moment de lâcher. Accrochez-vous à ce que vous aimez, repartez de zéro si nécessaire. Nous avons tous nos propres démons, mais, avec le temps, nous évoluons et pouvons les combattre. Une crise telle que celle-ci ne dure qu'un temps et avec de la volonté, vous arriverez à dépasser ce stade de dénigrement de soi-même et d'envies peu gratifiantes. Vous avez sûrement vécu des moments de bonheur dans le passé, alors pourquoi ceci ne pourrait pas se reproduire à l'avenir ? Si vous attendiez un signe, alors le voici, ne vous faites pas de mal car vous valez la peine de vivre pleinement et d'atteindre le bonheur tel qu'il peut exister pour vous. Croyez-moi, si j'ai pris le temps de répondre à votre message, c'est parce que vous êtes une personne qui mérite de vivre, et pas seulement de survivre.
Bonne soirée,
Poudre aux yeux
Re: Internez-moi svp....
Les psychiatres sont remboursés, investissez-vous dans la psychothérapie et il y aura du changement. =)
J'aurais aimé qu'on me dise ça il y a des années, personne ne l'as jamais fait.
J'aurais aimé qu'on me dise ça il y a des années, personne ne l'as jamais fait.
Re: Internez-moi svp....
Bonjour,
J'ai lu votre message et votre appel à l'aide, j'avais envie de vous répondre aussi, en partant de mes connaissances personnelles et théoriques mais je ne suis pas une psychologue ou une psychiatre alors vus devriez possiblement aller consulter d'une quelconque manière pour traiter ce mal de vivre et ces schémas qui se répètent.
J'ai toutefois une première question pour vous. Je ne viens pas de l'Europe mais du Québec et peut-être que les systèmes de santé sont fait différemment. Mais pourquoi demandez-vous aux autres de vous interner en psychiatrie? En quoi est-ce que vous ne vous prenez pas en charge et que vous attendez qu'une tierce personne s'inquiète pour vous au point tel que vous devriez être hospitalisée? Je pense que toute personne est d'abord responsable de sa vie, et de sa santé. Faire des demandes constantes qu'un autre vous prenne en charge et prenne des décisions pour vous, pour qu'ensuite le système de santé vous prenne en charge, c'est à mon avis, une manière de se déresponsabiliser et d'être dépendant des autres. Les hôpitaux sont ouverts à tous, et si vous pensez que vous êtes un danger pour vous même ou pour autrui, je vous encouragerais fortement à aller consulter.
Je ne suis pas insensible à ce que vous vivez, et je vous encouragerais à lire un peu sur la personnalité borderline.
J'ai moi-même ce diagnostic et j'ai pu ressentir ce que vous décrivez. Il m'arrive souvent d'avoir des fantasmes violents ou morbides. Qui dit fantasmes, dit images, genre de scènes violentes que je me fais dans ma tête; beaucoup de colères refoulées.
À maintes reprises, je me suis imaginée me suicider, j'ai fait des plans, je me suis vu aussi m'auto-mutiler, c'était d'abord reviré contre moi... Mais je sais que certaines personnes ont des idées de violences revirées contre d'autres personnes... Comme les kidnapping ou autre... Des images récurrentes qui reviennent et qui font peur, et qui augmentent l'anxiété ou le sentiment d'urgence... Alors qu'ils sont le symbole de ce qu'il se passe à l'intérieur... Beaucoup de souffrance, ça c'est certains. Vous voyez, il m'est arrivé d'appeler à l'aide aussi parfois, ce qui venait avec une grande sensation forte... L'adrénaline qui monte à penser que peut-être quelqu'un va finir par m'arrêter, que les autorités vont être appelés... J'ai compris avec le temps qu'on se sent tellement mal, que les émotions négatives sont tellement envahissantes qu'on cherche de peine et de misère de se débarrasser de notre mal-être... Et là viennent les comportements auto-destructeurs ou impulsifs qui amènent notre cerveau à sécréter des hormones qui vont venir geler momentanément notre mal... Donc dans un sens, de vouloir avoir moins mal, c'est tout à fait normal!! Toute personne saine d'esprit essaierait n'importe quoi pour se sentir mieux!! Il en reste que la majorité des conduites qu'on peut avoir deviennent addictives.
Je ne peux pas vraiment décrire ce que ça me faisait de rentrer en psychiatrie et de me sentir prise en charge. J'avais d'abord ce sentiment d'adrénaline, qui se remplaçait ensuite par de l'angoisse, qu'on ne m'accepte pas en psychiatrie parce qu'on ne me considérerait pas assez dangereuse... Cette angoisse était souvent reliée à ma peur qu'on ne m'écoute pas ou qu'on n'entende pas ma souffrance (ce qui est lié à des blessures d'enfance -mais là, je parle vraiment de moi-)... Et ensuite, si on me gardait, c'était un grand sentiment de sécurité qui m'envahissait... Mais il est sournois ce sentiment parce qu'il y a un côté de nous qui veut tester les limites... L'environnement est-il assez sécuritaire?? Est-ce qu'ils vont m'arrêter vraiment... Jusqu'où vont-ils aller?? Il n'est pas rare que les personnes borderline testent tellement les limites qu'on puisse observer une phase de régression et de passage à l'acte multiple. (Et les psychiatres réagissent souvent en sortant le patient de l'hôpital si ce dernier fonctionne plus mal interné qu'il allait mal chez lui). Mais malheureusement, le plus dure n'est pas de rentrer, mais bien de sortir de l'hôpital... On a la sensation que si on retourne dans notre vie, on va encore être en crise, que rien ne va tenir, qu'on n'aura pas assez d'aide et qu'on n'a aucun contrôle sur nous.
Le plus drôle dans tout ça, c'est que pour ma part, je n'ai jamais vraiment "réalisé" mes fantasmes morbides (je pouvais les planifier minutieusement, les avoir en tête, mais c'est très rare que je les mettais en action) ... Ils sont là, ils sont souffrants, très souffrants. Ils témoignent d'une grande douleur et d'une grande intensité... On a envie de s'en débarrasser et c'est très normal... Mais est-ce que vraiment dans ma vie, je me suis mise ou j'ai mise quelqu'un d'autre en danger... Pas vraiment!! Mais oui, ça fait très peur!! Tout ça juste pour vous dire que vous avez sûrement plus de contrôle sur vous que ce que vous pensez... Je ne l'ai pas vu tout de suite moi... J'ai passé une année entière à faire des entrées et des sorties à l'hôpital car cet environnement m'appelait. Et même, il m'arrivait de vouloir prouver à toutes les personnes qui avaient le même discours que j'ai avec vous qu'ils avaient tord de me faire confiance que je mettais en scène des situations leur "prouvant" qu'ils avaient tord... Du genre de me décontenancer totalement, de faire une tentative de suicide, de m'auto-mutiler intensément. La prise en charge est dangereuse... Mais elle témoigne d'un besoin qui n'a sûrement pas été répondu. Ça je n'en doute pas... Quand c'est rendu qu'on veut aller à l'hôpital parce que c'est notre dernière chance pour que quelqu'un prenne soin de nous, c'est qu'on a un grand manque de sécurité et un développement affectif assez bas... Sûrement avec des difficultés au niveau de l'attachement aussi.
Je vous conseille d'aller demander de l'aide, pour vous aider à gérer la crise.
Si vous êtes suicidaire ou que vous avez des envies homicidaires et que vous pensez que vous allez passer à l'acte, rendez-vous dans un endroit sécuritaire... Mais par vous même parce que vous avez le contrôle... Demandez que ça vienne des autres ne vous aidera en aucun point... Ça j'en suis persuadée!
Je pense que vous vivez une crise et vous avez le droit à des soins. Je valide aussi que vous devez vivre une souffrance immense... Mais dites vous que c'est momentané... Ça finit par s'estomper avec le temps, et en faisant une thérapie!! La thérapie est super importante et ça vaut la peine de la prioriser car votre état peut s'améliorer. Je n'y croyais pas... Mais je vous jure qu'avec du temps, on peut bien aller et la sensation d'être anormale s'estompe et le positif fini par revenir!
En espérant que ça puisse vous aidez un peu... Même si je sais que vous aimeriez sûrement qu'on valide le fait que vous avez besoin d'être internée et que quelqu'un pourrait le faire à votre place. Je ne sais pas ce que vous avez réellement besoin, mais je pense que vous pouvez vous faire confiance et dépendre de vous pour faire vos choix et prendre en charge votre santé mentale.
J'ai lu votre message et votre appel à l'aide, j'avais envie de vous répondre aussi, en partant de mes connaissances personnelles et théoriques mais je ne suis pas une psychologue ou une psychiatre alors vus devriez possiblement aller consulter d'une quelconque manière pour traiter ce mal de vivre et ces schémas qui se répètent.
J'ai toutefois une première question pour vous. Je ne viens pas de l'Europe mais du Québec et peut-être que les systèmes de santé sont fait différemment. Mais pourquoi demandez-vous aux autres de vous interner en psychiatrie? En quoi est-ce que vous ne vous prenez pas en charge et que vous attendez qu'une tierce personne s'inquiète pour vous au point tel que vous devriez être hospitalisée? Je pense que toute personne est d'abord responsable de sa vie, et de sa santé. Faire des demandes constantes qu'un autre vous prenne en charge et prenne des décisions pour vous, pour qu'ensuite le système de santé vous prenne en charge, c'est à mon avis, une manière de se déresponsabiliser et d'être dépendant des autres. Les hôpitaux sont ouverts à tous, et si vous pensez que vous êtes un danger pour vous même ou pour autrui, je vous encouragerais fortement à aller consulter.
Je ne suis pas insensible à ce que vous vivez, et je vous encouragerais à lire un peu sur la personnalité borderline.
J'ai moi-même ce diagnostic et j'ai pu ressentir ce que vous décrivez. Il m'arrive souvent d'avoir des fantasmes violents ou morbides. Qui dit fantasmes, dit images, genre de scènes violentes que je me fais dans ma tête; beaucoup de colères refoulées.
À maintes reprises, je me suis imaginée me suicider, j'ai fait des plans, je me suis vu aussi m'auto-mutiler, c'était d'abord reviré contre moi... Mais je sais que certaines personnes ont des idées de violences revirées contre d'autres personnes... Comme les kidnapping ou autre... Des images récurrentes qui reviennent et qui font peur, et qui augmentent l'anxiété ou le sentiment d'urgence... Alors qu'ils sont le symbole de ce qu'il se passe à l'intérieur... Beaucoup de souffrance, ça c'est certains. Vous voyez, il m'est arrivé d'appeler à l'aide aussi parfois, ce qui venait avec une grande sensation forte... L'adrénaline qui monte à penser que peut-être quelqu'un va finir par m'arrêter, que les autorités vont être appelés... J'ai compris avec le temps qu'on se sent tellement mal, que les émotions négatives sont tellement envahissantes qu'on cherche de peine et de misère de se débarrasser de notre mal-être... Et là viennent les comportements auto-destructeurs ou impulsifs qui amènent notre cerveau à sécréter des hormones qui vont venir geler momentanément notre mal... Donc dans un sens, de vouloir avoir moins mal, c'est tout à fait normal!! Toute personne saine d'esprit essaierait n'importe quoi pour se sentir mieux!! Il en reste que la majorité des conduites qu'on peut avoir deviennent addictives.
Je ne peux pas vraiment décrire ce que ça me faisait de rentrer en psychiatrie et de me sentir prise en charge. J'avais d'abord ce sentiment d'adrénaline, qui se remplaçait ensuite par de l'angoisse, qu'on ne m'accepte pas en psychiatrie parce qu'on ne me considérerait pas assez dangereuse... Cette angoisse était souvent reliée à ma peur qu'on ne m'écoute pas ou qu'on n'entende pas ma souffrance (ce qui est lié à des blessures d'enfance -mais là, je parle vraiment de moi-)... Et ensuite, si on me gardait, c'était un grand sentiment de sécurité qui m'envahissait... Mais il est sournois ce sentiment parce qu'il y a un côté de nous qui veut tester les limites... L'environnement est-il assez sécuritaire?? Est-ce qu'ils vont m'arrêter vraiment... Jusqu'où vont-ils aller?? Il n'est pas rare que les personnes borderline testent tellement les limites qu'on puisse observer une phase de régression et de passage à l'acte multiple. (Et les psychiatres réagissent souvent en sortant le patient de l'hôpital si ce dernier fonctionne plus mal interné qu'il allait mal chez lui). Mais malheureusement, le plus dure n'est pas de rentrer, mais bien de sortir de l'hôpital... On a la sensation que si on retourne dans notre vie, on va encore être en crise, que rien ne va tenir, qu'on n'aura pas assez d'aide et qu'on n'a aucun contrôle sur nous.
Le plus drôle dans tout ça, c'est que pour ma part, je n'ai jamais vraiment "réalisé" mes fantasmes morbides (je pouvais les planifier minutieusement, les avoir en tête, mais c'est très rare que je les mettais en action) ... Ils sont là, ils sont souffrants, très souffrants. Ils témoignent d'une grande douleur et d'une grande intensité... On a envie de s'en débarrasser et c'est très normal... Mais est-ce que vraiment dans ma vie, je me suis mise ou j'ai mise quelqu'un d'autre en danger... Pas vraiment!! Mais oui, ça fait très peur!! Tout ça juste pour vous dire que vous avez sûrement plus de contrôle sur vous que ce que vous pensez... Je ne l'ai pas vu tout de suite moi... J'ai passé une année entière à faire des entrées et des sorties à l'hôpital car cet environnement m'appelait. Et même, il m'arrivait de vouloir prouver à toutes les personnes qui avaient le même discours que j'ai avec vous qu'ils avaient tord de me faire confiance que je mettais en scène des situations leur "prouvant" qu'ils avaient tord... Du genre de me décontenancer totalement, de faire une tentative de suicide, de m'auto-mutiler intensément. La prise en charge est dangereuse... Mais elle témoigne d'un besoin qui n'a sûrement pas été répondu. Ça je n'en doute pas... Quand c'est rendu qu'on veut aller à l'hôpital parce que c'est notre dernière chance pour que quelqu'un prenne soin de nous, c'est qu'on a un grand manque de sécurité et un développement affectif assez bas... Sûrement avec des difficultés au niveau de l'attachement aussi.
Je vous conseille d'aller demander de l'aide, pour vous aider à gérer la crise.
Si vous êtes suicidaire ou que vous avez des envies homicidaires et que vous pensez que vous allez passer à l'acte, rendez-vous dans un endroit sécuritaire... Mais par vous même parce que vous avez le contrôle... Demandez que ça vienne des autres ne vous aidera en aucun point... Ça j'en suis persuadée!
Je pense que vous vivez une crise et vous avez le droit à des soins. Je valide aussi que vous devez vivre une souffrance immense... Mais dites vous que c'est momentané... Ça finit par s'estomper avec le temps, et en faisant une thérapie!! La thérapie est super importante et ça vaut la peine de la prioriser car votre état peut s'améliorer. Je n'y croyais pas... Mais je vous jure qu'avec du temps, on peut bien aller et la sensation d'être anormale s'estompe et le positif fini par revenir!
En espérant que ça puisse vous aidez un peu... Même si je sais que vous aimeriez sûrement qu'on valide le fait que vous avez besoin d'être internée et que quelqu'un pourrait le faire à votre place. Je ne sais pas ce que vous avez réellement besoin, mais je pense que vous pouvez vous faire confiance et dépendre de vous pour faire vos choix et prendre en charge votre santé mentale.
Re: Internez-moi svp....
Je voulais dire aussi que personne n'as pour jouissance de finir sous un tas de feuilles dans un bois, c'est pas très viable pour la nature, il y a une problématique qui cause ça il faut la soigner. =)=)
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 23 invités