Automutilation, je me confie, je veux en sortir.

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Moi.ano
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Automutilation, je me confie, je veux en sortir.

Message par Moi.ano »

bonjour, j ai 17 ans et j ai commencer à me mutiler il y a quelques années pour des raisons que j estime extrêmement moindre. Mais voilà à l époque je suis devenu la confidende privilégié d une suicidaires parce que elle n avais personnes d autre que moi, et j ai du devenir adultes pour cette personne, j ai du devenir adultes à 12ans pour ma mère. Enfin bref il en est que ma mère a commencé à me raconter absolument tout; abandonné à 9mois récupérer à 8ans et demi, les viols constant pendant 9ans par sont beau père qui la rendu deux fois enceinte et n'a pas pu avorter du deuxième (j ai un frère née d un viol), les coup reçu par ça mère, et j en passe des meilleurs. Tout ce que elle me racontais j étais là seul à le savoir et ça devenait lourd à porter et je ne vivais même pas avec elle. J ai supporter ça pendant bien deux ans sans problème à écouter sont passés, l entendre dire à quel point elle en avais marre et la regarder ce détruire et faire ces tentatives de suicide (toujours au médicaments) mais un jour j ai plus réussi et j ai directement commencer avec une lame de rasoir à 14ans. Je l ai cacher mais deux semaines après ma meilleure amie la vue et je ne savais pas quoi lui dire. Je me suis jurer à moi même de ne plus recommencé et j ai réussi... Pendant trois ans aucune lame ne m'avais approcher. Seulement j arrêtait pas vraiment de me faire du mal, je trouvais autre chose, je tapais dans les mur ou je me griffais à mains nue ou alors je me brûlait. Je trouvais toujours et je me consolais en me disant que ce n étais pas de la mutilation mais c étais pareil,je me faisais du mal. Après ça je me suis mise avec mon ex petite amie et elle aussi se mutilais, alors c est reparti et cette fois j ai repris la lame, les couteaux, les tournevis ou absolument tout ce qui pouvait me faire du mal et je ne M arrêtait pas pourtant j ai envie d arrêté et j arrêt pas de dire que je vais arrêter tout le monde me vois forte alors j ai l obligations d être forte. Mais voilà ajd je ne suis plus avec ma copine et ma mère est stabiliser sa dernière tentative de suicide date de 2 ans et ça fais 2 ans que je vis avec elle... Aujourd'hui je vais bien, bien mieux que je n ai pus l être et pourtant parfois encore quand tout vas bien je prend ce couteau et l idée de me faire l entailles la plus profonde m amuse, j aime ça et franchement ça me fait peur c est pour ça que j ai décidé ici d en parler aujourd'hui pour la toute première fois. Je voudrais que l'on me dise si mes problèmes avais vraiment de l importance d après vous ou si j étais juste complètement conne le jour où j ai commencer et surtout j aimerais savoir comment la mutilation à pu devenir une adiction pour moi, un plaisir.. Et ça même quand tout vas bien. Je veux savoir comment je peux sortir de tout ça, savoir si il y a possibilité pour que j arrêt d amoché mon Corp une bonne fois pour toutes.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Automutilation, je me confie, je veux en sortir.

Message par Dubreuil »

Allez voir un psy clinicien
ou faites une thérapie EMDR
ou allez voir un psy comportementaliste
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Automutilation, je me confie, je veux en sortir.

Message par Dubreuil »

SE MUTILER, SE FAIRE MAL

Se mutiler c'est se punir.
Se mutiler c'est se sentir coupable de ne pas être celle ou celui que l'on pense que les autres voudraient que l'on soit.
C'est se dire que l'on déçoit. Que si on est violenté(e), grondé(e), humilié(e) c'est qu'on le mérite et que c'est bien fait pour nous. Et on en rajoute parce que l'on s'en veut de supporter cela et d'être à la fois aussi méprisable.
Se mutiler c'est faire un temps que la douleur physique soit plus forte que la douleur morale.
Se mutiler c'est au moins faire ce que l'on veut sur soi et de soi, " on a pas décidé de notre naissance, on peut au moins décider de notre souffrance."
Se mutiler c'est jouir. D'une certaine façon, se donner du plaisir.
Se mutiler c'est se punir d'avoir l'impression de n'être rien pour l'autre, de ne pas être aimé(e), ni apprécié(e), ni entendu(e).
C'est ne pas trouver les bons mots à dire aux bonnes personnes, et de les faire sortir avec le sang. Comme faire sortir sa colère sans faire de mal à l'autre.
C'est aussi avoir des idées de meurtre, de " mauvaises " pensées sur celui ou celle qui nous empêche de vivre, de parler, d'évoluer, et d'avoir trouvé ce seul moyen pour ne pas aller encore plus mal.
Enfant, adolescent, c'est savoir que nous sommes dépendant de l'adulte, de l'autre, des autres, et qu'il faut ravaler la colère et sa haine, attendre, toujours attendre pour être libre.
C'est avoir envie de secouer l'autre en lui disant tout le mal qu'il nous fait, tout le mépris que l'on a pour lui, et tout l'amour qu'on lui voue.
Chaque fois que vous vous mutilez vous appelez à l'aide. Ce sont des tentatives de suicide pour résoudre à tout jamais ce que l'on ne sait pas exprimer, mais qui, quand on se fait du mal physiquement, cesse un temps de nous faire du mal moralement.
Si on se punit sans savoir pourquoi, c'est que dans son enfance on a cru être méchant et mériter que l'on ne soit pas aimé comme on voulait. Et comme on ne peut pas exprimer sa colère de ne pas être aimé, comme on ne peut pas en vouloir à ses parents ou autre, comme ils sont plus forts que nous, qu'ils sont tout-puissants, et que ce serait encore pire si ils savaient qu'on leur veut du mal parce qu'ils ne nous aiment pas, alors on se fait du mal à soi.
On se punit de ne pas savoir se rendre " aimable ".
Un peu comme si l'on se disait :
- C'est bien fait pour toi si on ne t'aime pas, tu ne mérites pas qu'on t'aime, allez prends ça, et encore ça !
Et bien sûr que ce n'est pas de la faute de l'enfant.
Bien sûr que ce sont les adultes qui sont violents et imposent à l'enfant leur bêtise, leur injustice, des coups ou mauvais traitements psychologiques !
Mais l'enfant croit que c'est normal, que c'est de sa faute, qu'il le mérite.
Alors il se punit d'être puni.
L'automutilation est due à beaucoup d'éléments propres à chaque personne, mais il en ressort toujours qu'elle se pratique sous le coup d'une grande souffrance morale, d'une intense culpabilité ou d'une croyance erronée basée sur des sévices psychiques ou corporels infligés par autrui et qui ont fait croire au sujet qu'il n'était pas digne d'être aimé, parfois même de vivre.
L'automutilation est également associée au masochisme extrême ou la jouissance de se faire mal, pour se punir d'une faute jugée impardonnable, est à un moment donné plus forte que la douleur physique et morale. Le sujet en éprouve alors une paix intérieure de quelque durée, jusqu'à ce qu'il se sente obligé de recommencer.
( Vous pouvez rencontrer ces symptômes psychiatriques, par exemple dans la religion catholique où des " saints " sont décrits comme se flagellant afin de se punir d'avoir eu des gestes ou des pensées impures. )
Le masochisme est très difficile à " guérir ", car il a souvent son écho avec une jouissance sadique provoquée par une autre personne, ou retournée contre le sujet lui-même, par lui-même.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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