Je le ferai dès que mon petit frère sera à l'abri et que mon compagnon aura une situation stable comme mon frère et ma soeur, je partirai loin. Mais je ne veux pas "rater mon coup" comme ma soeur l'a fait, aujourd'hui à presque 30 ans elle est encore forcée de rester proche d'elle puisqu'elle en dépend financièrement... Non merci! Mon frère, lui, est à l'autre bout du pays et ne donne presque jamais de nouvelles. Inutile de dire que ça rend notre mère folle de rage.
C'est prévu, c'est prévu...
Bonjour,
je suis nouvelle donc, je ne sais trop si j'ai le droit de répondre vu que je ne suis pas psy. J'aimerais parlé du message de chou-fleur. J'ai été battue pendant plus de 4 ans et je suis ce qu on apelle un enfant de la dpj. Lorsque je suis tombée ensceinte de ma fille à 17 ans, j'étais terrorisé à l'idée de frapper mes enfants. J'ai suivi une thérapie durant 4 ans grâce au clsc. Et je suis comme toi, je n'ai jamais pu renier mes parents à l'étonnement de tous. Au contraire j'ai 34 ans et j'essai depuis 3 ans de reconstruire la relation avec mon père qui a toujours été absent. Je me suis même occupée de ma mère paralysée à domicile. Je dirais que la relation à de l'espoir quand j'ai appris à les aimer sans avoir aucunes attentes de leur part. Oui je sais c'est difficile et pas très normal. Mais réaliser qu'il ne pourront jamais jouer le rôle d'un parent et d'en prendre conscience à été mon salut. J'ai appris à prendre ce qu'ils étaient en mesure de me donner, tout simplement.
Pour les enfants, je ne suis pas une mère parfaite mais une bonne maman. Je les ai élevés en me répétant que mon but ultime dans la vie était de ne pas être comme eux mais mille fois mieux qu'eux. Je suis devenu un modèle mais pourtant je dis toujours à mon fils ne soit pas comme moi soit mieux encore. Va plus loin et plus haut pour tes rêves. Soyons honnête ici, il nous restera toujours des séquelles. Mais je me surprend chaque jour à dépassé mes limites pour mes enfants.
Donc, avec du travail sur nous même et de l'aide approprié, je peux t'assurer que la vie est remplie de beauté et d'espoir. Même si des fois ont a du mal à voir la lumière au bout du chemin. Alors bonne chance à toi
comme mon frère et ma soeur, je partirai loin. Mais je ne veux pas "rater mon coup" comme ma soeur l'a fait, aujourd'hui à presque 30 ans elle est encore forcée de rester proche d'elle puisqu'elle en dépend financièrement... Non merci! Mon frère, lui, est à l'autre bout du pays et ne donne presque jamais de nouvelles. Inutile de dire que ça rend notre mère folle de rage.