Quand mourir semble être la seule option
Publié : 26 avr. 2016, 19:29
Bonjour à tous.
J'ai déjà posté sur ce site, mais finalement jamais dans la catégorie qui résume ma vie.
C'est assez dur, de réaliser en si peu de temps, que nos repères les plus stables, les plus présents sont en faite, ceux qui ont détruit ma vie.
De se dire, que suite à 3 séances avec une psychologue victimologue, je dois admettre que ma famille entière est empoisonnée de l'inceste. Ou dans cette famille ou, les adultes ont le droit de toucher, "caresser" les parties intimes des enfants. De mes parents, qui n'ont jamais mis de barrières a la sexualité, à mon père qui aimait se promener nu. En passant par le beau frere de mon grand pere, qui s'est vu etre dénoncé, il y a 2 ou 3 ans, par bon nombre de ses petits enfants, et qui je pense a abusé de mes frères également, qui par la suite, ces deux frères abuseront de moi, des mes 8 ans.
Ma vie commence là, c'est mon premier souvenir de mon enfance. Mon plus grand frère et moi, je ne sais pu pour quelles raisons, partageons le même lit. Ce soir la, celui qui tourne, aujourd'hui plus encore, dans mon esprit, mélangé au premières minutes, aux odeurs, et a l'incompréhension.
Incompréhension qui m'abandonnera lorsque j'arrive a le dénoncer a mes parents, qui eux, n'en font rien, et nous punissent tous les deux.
Puis j'ai oublié, j'ai certainement oublié, puisque j'arrivais encore vivre.
Difficilement, je l'avoue. Nos parents ne s'occupaient pas de mes 3 frères et moi meme, si bien que mon petit frère m'appelait maman ! Et je pense que ca a favorisé le fait que mon deuxième grand frère et son copain m'invite dans leur jeu, ou ils faisaient de moi ce qu'ils voulaient. C'etait un choix, je savais que c'etait mal, mais si tel était le prix pour que quelqu'un m'accorder un peu d'importance, et je n'ai jamais dit non, j'etais meme "contente" qu'on m'aime ! Mes parents étaient dans leur monde, drogués, alcooliques, ils etaient eux meme encore des enfants, ils nous reprochaient souvent de pourrir leur vie, que si on etait pas là, ils seraient tranquilles, alors qu'on etait souvent livrés a nous même, avec comme repas, "cacao gateau", ou bien quand deja a 8 ou 9 ans, ils nous laissaient dehors, jusqu'a tard dans la nuit, pour avoir leur soirée avec leur amis aussi défoncés qu'eux.
J'ai aujourd'hui 26 ans, bientot, dans un mois, ca fera un an que j'ai essayé de mettre fin a cette vie, et par conséquent un an que je suis sur ce forum. J'etais a bout, et j'ai trouvé une personne (Luciole) qui aujourd'hui est devenue bien plus qu'une amie. Qui a etait là, et qui continue de l'etre malgré que j'ai si souvent baissé les bras.
Ce que je vis aujourd'hui, et bien pire que ces années. Je vois ma psy qu'en compagnie de mon amie, car autrement je ne suis pas capable d'y aller, seulement elle m'a bien fait comprendre que pour avancer dans le stade "ce que j'ai ressenti, et ce que je ressens aujourd'hui" il faut que j'y aille seule.
Or, lorsque j'essaye de m'ouvrir, auprès de mon amie, je fais des crises, de plus en plus violente, ou je me frappe, je m'etrangle presque jusqu'à l'évanouissement, suivi d'un moment ou je me recroqueville et ou le regard et l'esprit "vide" ce qui me calme c'est de sucer mon pouce pour me retrouver dans le meme état qu"apres mes crises d'automutilation.
Et je redoute ces crises, je les redoutes vraiment car je ne me controle plus.
En faite, ce n'est pas moi qui les controle, c'est elle, cette petite fille qui est morte quand elle avait 8 ans, celle a qui on a volé la vie. Elle est en colere, elle veut me faire du mal, elle me fait peur.
Je sais que ca paraît bête, mais avant ces crises, il m'arrivait de lui parler, de m'excuser de ne pas l'avoir sauver.
Aujourd'hui je peux dire, que l'inceste, detruit la vie, et rien ne peut la réparer. Je suis condamnée, a vivre avec ces odeurs, ces pensées, ces douleurs, condamnée a aimé ces frères car il ne faut pas oublier qu’ils sont victimes avant tout. Condamnée a ne pas avoir d'enfant, car comme on le voit, l'inceste est dans la famille, et je ne prendrais pas le risque de faire du mal a mon enfant. Vivre est si cruel.
Luciole, c'est vrai que il y a encore 2 semaines, apres mon rdv psy, je t'ai dit que j'étais bien, que j'avais envie de ressentir cette sensation de bien etre si agreable.
Mais ce que je veux en verité, c'est d'arrêter de croire que guérison est possible. Ne nous voilons pas la face, je dois vivre avec ce passé, il me suivra toujours, ou que j'aille, quoi que je fasse, et non, je n'en suis pu capable. J'ai trop souffert, ce qui m'attends je l'ai déjà vécu, c'est plus la peine.
Chaque fois que je fais un pas, je recule de 10.
Je suis une personne trop fiere pour reculer encore et encore, et trop fière pour avouer a ma famille et meme a ma psy, qu'aujourd'hui je meurs de cet inceste, de cette famille.
Aujourd'hui je n'ai plus de solutions, je ne vis pu, je vis pour mon amie, a qui j'ai confié samedi, que mes envies que tout s'arretent étaient constamment présentes. Suis encore dans le déni, peut etre car, je ne me pense pas victime, je ne me pense pas affectée bien que c'est certainement le contraire.
J'ai cette fierté qui me bloque pour beaucoup de choses. Et je ne sais pas comment changer mes comportements si étrange. Tout s'est effondrée quand j'ai compris que tous mes repères, pu rien n'est valable aujourd'hui, plus rien n'est réel !
Que dois je faire ?
"Mon coeur est trop lourd de secrets, trop lourd de peine"
J'ai déjà posté sur ce site, mais finalement jamais dans la catégorie qui résume ma vie.
C'est assez dur, de réaliser en si peu de temps, que nos repères les plus stables, les plus présents sont en faite, ceux qui ont détruit ma vie.
De se dire, que suite à 3 séances avec une psychologue victimologue, je dois admettre que ma famille entière est empoisonnée de l'inceste. Ou dans cette famille ou, les adultes ont le droit de toucher, "caresser" les parties intimes des enfants. De mes parents, qui n'ont jamais mis de barrières a la sexualité, à mon père qui aimait se promener nu. En passant par le beau frere de mon grand pere, qui s'est vu etre dénoncé, il y a 2 ou 3 ans, par bon nombre de ses petits enfants, et qui je pense a abusé de mes frères également, qui par la suite, ces deux frères abuseront de moi, des mes 8 ans.
Ma vie commence là, c'est mon premier souvenir de mon enfance. Mon plus grand frère et moi, je ne sais pu pour quelles raisons, partageons le même lit. Ce soir la, celui qui tourne, aujourd'hui plus encore, dans mon esprit, mélangé au premières minutes, aux odeurs, et a l'incompréhension.
Incompréhension qui m'abandonnera lorsque j'arrive a le dénoncer a mes parents, qui eux, n'en font rien, et nous punissent tous les deux.
Puis j'ai oublié, j'ai certainement oublié, puisque j'arrivais encore vivre.
Difficilement, je l'avoue. Nos parents ne s'occupaient pas de mes 3 frères et moi meme, si bien que mon petit frère m'appelait maman ! Et je pense que ca a favorisé le fait que mon deuxième grand frère et son copain m'invite dans leur jeu, ou ils faisaient de moi ce qu'ils voulaient. C'etait un choix, je savais que c'etait mal, mais si tel était le prix pour que quelqu'un m'accorder un peu d'importance, et je n'ai jamais dit non, j'etais meme "contente" qu'on m'aime ! Mes parents étaient dans leur monde, drogués, alcooliques, ils etaient eux meme encore des enfants, ils nous reprochaient souvent de pourrir leur vie, que si on etait pas là, ils seraient tranquilles, alors qu'on etait souvent livrés a nous même, avec comme repas, "cacao gateau", ou bien quand deja a 8 ou 9 ans, ils nous laissaient dehors, jusqu'a tard dans la nuit, pour avoir leur soirée avec leur amis aussi défoncés qu'eux.
J'ai aujourd'hui 26 ans, bientot, dans un mois, ca fera un an que j'ai essayé de mettre fin a cette vie, et par conséquent un an que je suis sur ce forum. J'etais a bout, et j'ai trouvé une personne (Luciole) qui aujourd'hui est devenue bien plus qu'une amie. Qui a etait là, et qui continue de l'etre malgré que j'ai si souvent baissé les bras.
Ce que je vis aujourd'hui, et bien pire que ces années. Je vois ma psy qu'en compagnie de mon amie, car autrement je ne suis pas capable d'y aller, seulement elle m'a bien fait comprendre que pour avancer dans le stade "ce que j'ai ressenti, et ce que je ressens aujourd'hui" il faut que j'y aille seule.
Or, lorsque j'essaye de m'ouvrir, auprès de mon amie, je fais des crises, de plus en plus violente, ou je me frappe, je m'etrangle presque jusqu'à l'évanouissement, suivi d'un moment ou je me recroqueville et ou le regard et l'esprit "vide" ce qui me calme c'est de sucer mon pouce pour me retrouver dans le meme état qu"apres mes crises d'automutilation.
Et je redoute ces crises, je les redoutes vraiment car je ne me controle plus.
En faite, ce n'est pas moi qui les controle, c'est elle, cette petite fille qui est morte quand elle avait 8 ans, celle a qui on a volé la vie. Elle est en colere, elle veut me faire du mal, elle me fait peur.
Je sais que ca paraît bête, mais avant ces crises, il m'arrivait de lui parler, de m'excuser de ne pas l'avoir sauver.
Aujourd'hui je peux dire, que l'inceste, detruit la vie, et rien ne peut la réparer. Je suis condamnée, a vivre avec ces odeurs, ces pensées, ces douleurs, condamnée a aimé ces frères car il ne faut pas oublier qu’ils sont victimes avant tout. Condamnée a ne pas avoir d'enfant, car comme on le voit, l'inceste est dans la famille, et je ne prendrais pas le risque de faire du mal a mon enfant. Vivre est si cruel.
Luciole, c'est vrai que il y a encore 2 semaines, apres mon rdv psy, je t'ai dit que j'étais bien, que j'avais envie de ressentir cette sensation de bien etre si agreable.
Mais ce que je veux en verité, c'est d'arrêter de croire que guérison est possible. Ne nous voilons pas la face, je dois vivre avec ce passé, il me suivra toujours, ou que j'aille, quoi que je fasse, et non, je n'en suis pu capable. J'ai trop souffert, ce qui m'attends je l'ai déjà vécu, c'est plus la peine.
Chaque fois que je fais un pas, je recule de 10.
Je suis une personne trop fiere pour reculer encore et encore, et trop fière pour avouer a ma famille et meme a ma psy, qu'aujourd'hui je meurs de cet inceste, de cette famille.
Aujourd'hui je n'ai plus de solutions, je ne vis pu, je vis pour mon amie, a qui j'ai confié samedi, que mes envies que tout s'arretent étaient constamment présentes. Suis encore dans le déni, peut etre car, je ne me pense pas victime, je ne me pense pas affectée bien que c'est certainement le contraire.
J'ai cette fierté qui me bloque pour beaucoup de choses. Et je ne sais pas comment changer mes comportements si étrange. Tout s'est effondrée quand j'ai compris que tous mes repères, pu rien n'est valable aujourd'hui, plus rien n'est réel !
Que dois je faire ?
"Mon coeur est trop lourd de secrets, trop lourd de peine"