attouchement sur ma fille( 3ans) par son demi frère(7ans)

[soucis]

Justement il a bien conscience de tout cela mais ne sais comment s'y prendre. Maintenant qu'il est chez sa mère son fils nie et dis qu'il a avouer ppur faire plaisir à son père! Comme l'échange est difficile avec la maman ça ne facilite pas ce qu'il essaie de faire pour que son fils assume et pouvoir lui montrer la gravité de ses actes. Il n'est chez nous qu'un w.end sur deux autrement dit dans deux semaines ce sera retour à la case départ et il.est tellement en colère qu'il ne sais pas comment il va appréhender tout ça. Quand à moi je ne souhaite qu'une chose: ne plus jamais le voir à proximité de mes filles!

[Dubreuil]

Refusez que cet enfant revienne chez vous. Plus jamais tant qu'il n'a pas été puni.
Faites le nécessaire pour que le garçon soit vu par un tiers, de préférence un policier.
Faites-lui ensuite consulter un psy, qu'il suive une thérapie infantile quelque temps

Pour votre fillette faites une main courante toute seule en expliquant ce qui s'est passé
Trouvez aussi un autre thérapeute pour elle, qu'elle puisse être sûre que vous la croyez
Ce qui est grave maintenant c'est que la mère de ce garçon le protège.

Ne banalisez pas ce que je viens de vous écrire.
J'ai fait mon travail. Je ne peux rien de plus.
Vous êtes tous deux des adultes responsables et vous devez assistance à vos enfants en danger.

Bien à vous.

[soucis]

Merci de tous ces conseils. Je vais m'appliquer à soutenir ma fille et à la protéger.

[soucis]

Bonjour,
Je reviens vers vous suite à l'évolution de la situation.
Après différentes démarches rdv à été pris avec un psychologue pour ma fille.
Le papa n'a pu être présent. Le psy a très peu parlé avec ma fille et surtout à énoncé pdt 1h la necessité d'aidet et de soutenir son demi-frère. J'espérais qu'un tiers pourrait kui dire qu'elle n'aurais pas dú subir tout ça et lui expliquer les limites du corps du respect des autres...
Ça n'a pas été le cas. Il a précisé qu'elle avait le langage et le potentiel pour surmonter tout ça et qu'il fallait maintenant éluder lsq'elle en parle.
Je ne sais que penser j'ai encore une fois entendu la replique: "jeu sexuel découverte"...
J'ai le sentiment que la gravité n'a pas été perçue et j'aimerai qu'elle dispose d'un espace à elle pour exprimer tout ça car moi je me sens démunie.
Qu'en pensez vous? Faut il l'emmener consultet quelqu'un d'autre?
J'ai besoin d'aide et de conseils.

[Dubreuil]

Mais quel crétin ! et.. quel complice/macho
A croire qu'il serait bien capable d'en faire autant !
N'hésitez pas à emmener votre fille chez un autre psy. Normalement quand un patient vient parler de lui, le psy ne va parler de quelqu'un d'autre ! Elle doit en effet entendre que ce qu'elle a subi est inadmissible, interdit, et doit être puni.
Dommage que le papa n'est pas pu être présent..

[soucis]

Merci de votre réponse.
Je précise que c'était une femme, je pensais que c'était mieux...
Auriez vous qlqs conseils à me donner pour savoir comment agir au mieux avec ma fille.
Elle est redevenue un peu plus joyeuse mais très énervée (ne tiens pas en place parle bcp...) et æ des phases de colère (qu'on n'a jamais rencontré avant) où elle me donne parfois des coups de pieds . Cela depuis qu'elle a réussi à nous parler des attouchements!
Je comprends sa colère mais je ne sais comment agir pour l'aider au mieux d'autant plus que nous ses parents sommes aussi très choqués par tout ça et que la psychologue à vraiment embrouillé mes idées!
Je crois que nous avons vraiment besoin d'aide mais sans savoir où la trouver

[Dubreuil]

Vous voyez la perversion du système, aveuglante à tous les échelons, être victime c'est attirer l'intérêt sur celui qui agresse. Et la loi veut que la victime donne les preuves de son agression pour ensuite décider si la victime a raison de se plaindre..
Pour obtenir l'adresse d'un(e) thérapeute compétent(e) peut-être devriez-vous vous tourner dans votre ville vers des associations de victimes ?Vous déciderez alors ce que vous souhaitez entreprendre comme démarche.
Pour votre petite fille tout est dans la nuance. Car le fait que le garçon n'est pas été inquiété ni puni, qu'il nie ce qui s'est passé aggrave sérieusement la situation : elle peut trouver un bénéfice secondaire à cet attouchement, bénéfice qu'elle peut revendiquer en qualité de victime. " Puisque j'ai subi cela, que cela a l'air d'être très important, je retourne la situation en devenant moi aussi très importante, j'ai tous les droits,je peux à mon tour agresser les autres en toute impunité, on ne me dira rien, ou alors : - La pauvre, il ne faut pas la gronder après ce qui lui est arrivé !
Le mieux serait de bien dissocier les choses, d'une part votre éducation qui la limite et la structure dans les interdits propres à sa vie sociale : on ne frappe pas sa maman ou ses copines, on explique sa colère. D'autre part, dire à sa place sa colère : que vous comprenez qu'elle soit en colère, que ce n'est pas bien ce qu'à fait ce garçon, et qu'il sera puni.Que si ce n'est pas tout de suite ce sera plus tard, ou même elle quand elle sera plus grande si elle le veut.. etc..
Faites lui dessiner sa colère avec de la peinture, ( à la main ou au pinceau ) ou avec des crayons de couleur où il faut appuyer dessus pour que la couleur soit bien visible ! Cherchez avec elle des images où elle peut dire ce qu'elle ressent. Racontez-lui des contes où les méchants sont punis..
Il est important qu'elle ne tire aucun " privilège " de ces attouchements, qu'elle continue à être une petite fille qui ne sera pas stigmatisée par ce qui s'est passé. Je pense que c'est ce que voulait dire la psy. Bien sûr qu'il faut s'alarmer pour ce garçon. Mais il faut également qu'un tiers dise à votre enfant qu'elle n'est pas responsable de tout cela, et que c'est mal, et que l'on fait le nécessaire pour le punir. Ce n'est qu'à ce prix qu'elle " oubliera " ce " touche-pipi " soi disant anodin !
Si vraiment il vous semblait que cela prenne trop d'ampleur et que vous êtes désemparés, voyez une assistante sociale ( ou un psy !!! ) qui fera un signalement au Procureur de la République de votre région.

[soucis]

Merci pour tous ces bons conseils qui nous permettent d'y voir plus clair sur l'attitude à adopter.
Bonne journée.

[Missfull66]

Bonjour, allez voir un psy victimologue, ou effectivement via une asso de victimes qui vous donnera des adresses fiables.

Insistez pour que le papa vienne. Même chez l'assistante sociale, il faut qu'il se libère, pour montrer que vous êtes tous les deux d'accord.

[soucis]

Nous vivons en campagne, c'est difficil de trouver des psy spécialisé.
Le papa aimerai pouvoir être présent mais il a déjà pris une journée pour le rdv avec la psy scolaire et dois aussi se libérer pour le rdv pour son fils... J'aurais vraiment besoin de lui mais j'ai bien peur qu'il ne faille faire sans.
Avez vous des noms d'association à me communiquer?