Rituels envahissants

[Elo31]

Bonjour, nous avons une petite fille de 5 ans et demi, qui a toujours eu des rituels bien établi depuis qu'elle est toute petite, mais pas du tout envahissants ni répétitifs, tout allait bien tout était raisonnable. Depuis sa rentrée en grande section, les rituels du matin et du soir se sont intensifiés, ils sont importants pour elle mais envahissants pour moi et le soir ils deviennent stressants pour elle, car elle a peur de ne pas faire comme il faut.

J'ai réussi après quelques rdv chez une psychologue et beaucoup de discutions à rendre ses rituels moins stressants pour nous 2. Mais quand même, il persiste des phrases types au moment du coucher qu'il faut ABSOLUMENT dire et dans le bon ordre, des gestes à avoir au bon moment.

J'ai bien conscience que ma fille a un fond anxieux (parents anxieux "les chiens ne font pas des chats") mais quand je vois que ça perturbe le quotidien ça m'alerte. La psychologue m'a dit que c'était normal encore à cet âge là d'avoir des rituels mais qu'effectivement beaucoup de discussion pouvait apaisait notre fille.
Ma question était, est-ce que certains parents se reconnaissent dans la situation ? dois-je maintenir ces rituels ? ou dois-je essayer des les effacer petit à petit pour apaiser tout le monde ? merci pour vos retours qui me seront précieux. cdlt ELodie

[Dubreuil]

Moins vous prêterez d'attention à ses rituels mieux "la chance" qu'ils disparaissent sera réelle.
C'est le POURQUOI du rituel qui doit être pris en considération, pas la gêne qu'il procure. Connaissez-vous la cause exacte ?

[Elo31]

Merci pour votre retour mais non je n’ai pas le pourquoi de ces rituels. La psychologue vu récemment me disait que c’était rassurant pour elle mais est-ce une peur pour le soir qu’on la laisse seule au moment d’aller au lit je ne sais pas.

[Dubreuil]

Le travail de la psychologue, c'est DE COMPRENDRE ce qui a déclenché l'aggravation des symptômes !N'importe qui peut vous répondre la même chose.
Tout cela s'arrêtera quand vous donnerez la bonne réponse à votre enfant.
Par exemple, un petit garçon a commencé a bégayer, et le symptôme est devenu ingérable. Il s'agissait simplement d'une phrase qu'il avait entendu de la part de la maman au papa : "Et ne te casse pas la figure en haut de ton échelle, si tu meurs qu'est-ce qu'on fera sans toi !"
Le petit garçon a pris brutalement conscience de la mort et de l'abandon, il est resté sidéré et sans voix, puis a commencé à bégayer.