je suis un garcon de 17 ans. Et je m'excuse de ne pas avoir regarder les forums pour voir si d'autres étaient dans le même cas que moi.
Je m'excuse aussi de ne pas réussir à avoir fait un truc concis. Après tout, on adore en raconté des choses sur ce qui ne va pas ...
ET je viens aujourd'hui sur le forum pour parler tout simplement d'un râteau. Oui ! un râteau. C'est tout con et stupide. Je devrais même pas en parler sur ce forum. Il doit y en avoir au moins pleins qui soient dans la même situation que moi...
Et puis ce n'étais pas le premier
!Mais ce qui s'est passé aujourd'hui, et qui a durer pendant 1 an, n'a pas cessé de me consumer de chagrin depuis.
Il s'agissait d'un quatrième (aujourd'hui c'est 3éme). Je tiens à informer que je ne suis pas gay, ni bi sexuel, ni quoi que cela soit.
Il s'agissait de La Personne qui m'avait toucher, le plus. C'etais quelqu'un d'harmonieux. Il étais pour moi la definition parfaite du beau. On a tous cet idéal qu'on recherche. Et celui là etait le mien. Un amour un peu étrange m'avait habité depuis que je l'avais rencontré, ... etrange et à la fois exaltant : celui à la fois qu'on aurait eu pour son petit frère de cœur, celui qu'on aurait eu pour son propre fils, et celui enfin qu'on aurait eu pour son âme sœur. TOUT étais réunis en cette personne, et je ne me le suis jamais expliqué.
L'année dernière lorsque j'étais encore en terminal, j'ai réussi discuter avec lui. C'était vachement cool. Et puis une partie de moi avait envie d'aller plus loin alors que l'autre voulais conserver un écart : j'étais amoureux d'un quatrème après tout. J'aurais pu le traumatiser !
Balloter entre ces deux désirs, l'un pour tenter sa chance, l'autre pour garder la sécurité, j'ai commencer à faire preuve de maladresse, jusqu'à paraître insultant des fois. Mais ces deux moitié de moi redoutais toute deux la même chose ; le perdre. Cette fin étais ecrite pourtant depuis tellement longtemps
Un jour on a fini par ne plus s'adresser la parole. Cà a été dur pour moi, mais j'ai penser tout de même que je pourrais surmonter ça... J'ai eu 7 mois ou je ne l'ai pas vu ni adresser la parole. 7 mois durant lesquelles ma douleur à augmenter de plus en plus, jusqu'à attendre son point culminant.
Le jour critique, le secret m'a tellment pesé lourd que j'ai fini par le recontacter sur fb.
Avant de lui annoncer avec honnêteté que je l'aimais, il m'a dit qu'il n'avait jamais voulu qu'on ne se parle plus.
Et après lui avoir annoncer cela, il s'est montrer très compréhensif et à fait part qu'il n'aimait pas les garcons et qu'il sortait actuellment avec une fille.
Je n'étais pas surpris (enfin de sa maturité un peu si). Sa vie s'était construit depuis ; c'étais à prévoir qu'il allait faire sa vie de son côté
.Et je me suis senti dans un premier temps moins lourd, libéré... Car je n'avais senti le besoin que d'exprimer cela, de libérer le secret... Et puis là je constate qu'un nouveau vide se creuse.
Une démence m'a envahit depuis que le stress de lui annoncer que je l'aimais est retombé. J'ai penser au couple qu'il faisait avec sa copine (sans jamais l'avoir vu) ; j'ai imaginé la vie probabalement paisible qu'ils allaient mené pendant un moment. Je me suis réjoui de cette image dans un premier temps ; le bonheur y habitait ... Jusqu'à ce que tout d'un coup je repense à moi dans tout cela...
Rien ! je n'étais rien ! C'etais si difficile à concevoir..., ce n'était pas le "happy ending" que j'avais éspéré...
Mais j'ai soudain compris que j'étais jaloux. Telle était ma position : celui qui doit s'eclipser en allant voir ailleurs soit en s'eclipsant tout cours de la vie. Et au fond je ne sais comment accepter cette position. "Etre ou ne pas être" ! telle est l'injustice car c'était par la personne que j'avais fait mon choix... et lui l'avais fait par l'individu. Et si j'avais été autre ? Si j'avais été plus jeune ? Si j'avais été d'un autre genre que masculin ?...
Tout me pousse à croire que la chance aurait pu me sourire dans une autre vie...
Je ne sais même pas quel type d'aide implorer, ou quoi faire pour oublier.
Car en l'oubliant, c'est l'envie de m'oublier moi même qui me pousse... Ce qui me laisse a cheval entre la vie et la mort la personne que je suis.