Mais tous les manipulateurs ne sont pas psychopathes, ni tueurs en série, heureusement
Et il y en a beaucoup, des manipulateurs, très intelligents qui arrivent à faire croire un peu ce qu'ils veulent, et obtenir plein de choses. Dans ma famille, par exemple, j'ai un frère extrêmement intelligent, chef d'entreprise, extrêmement manipulateur. Toutes les personnes extérieures sont sous son charme, il arrive à présenter des faits complètement faux et à les faire avaler avec admiration (il peut même "agresser" un personne qui va continuer à l'admirer). Il l'avait fait par exemple avec mon avocat (qui avait pourtant une grande expérience, très intelligent aussi). Pour ma part, je ne le vois plus, il me fait plus de mal que de bien. Et je crois surtout que, malgré une apparence de "réussite", il n'est pas heureux. Il n'a aucune relation "vraie", il ne peut vraiment faire confiance à personne, il est très seul.
Mais ceux qui jouissent de manipuler les autres sont psychopathes... des pervers.
Toujours en résumer.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
C'est sûr que de manipuler les gens peut les faire souffrir. Alors si on prend du plaisir à faire souffrir, là, on est carrément pervers, voire psychopathe si on n'arrive pas à y résister
J'avoue que vous me faîtes un peu peur en utilisant le mot psychopathe. J'ai vérifié, un psychopathe est quelqu'un qui fait souffrir les autres, consciemment pour les détruire, sans en éprouver aucune culpabilité. C'est très grave. Ils utilisent effectivement la manipulation, comme un moyen. Mais c'est surtout cette notion de faire souffrir sans culpabilité qui les définit.
La manipulation n'est jamais souhaitable dans des relations équilibrées. Mais on manipule tous, même si ce n'est que très très peu, même si c'est pour le bien des autres. La question est toujours la proportion. Rien n'est blanc ou noir. Personnellement, je suis particulièrement allergique à la manipulation, car j'en ai énormément souffert. Je suis plutôt un peu l'inverse, un peu trop claire, directe, transparente. Et je sais que c'est un peu trop, car c'est parfois un peu brut. Mais je déteste tellement la manipulation. Mais même moi, je me suis surprise, par exemple avec mon fils, de ne pas dire certaines choses, pour obtenir, par exemple qu'il mange certaines choses (des légumes, des fruits). Alors c'est pour son bien, à priori. Mais je crois qu'on ne peut jamais éliminer toute manipulation. C'est toujours une question de proportion, et certainement aussi d'intention.
Pour Tim, ce serait intéressant de comprendre ce qui motive cette manipulation. Pour ma part, j'ai toujours l'impression qu'il s'agit surtout d'une immense colère, qui résulte des attentats. Et d'être en colère après des choses pareilles, c'est très sain. Et notre colère prend parfois des formes étranges. Je crois qu'il ne faut pas la juger, la colère. Evidemment, si on commet des actes graves qui entraînent de réelles souffrances, alors oui, là c'est malsain, et on peut réprouver, voire juger. Mais du moment que la colère revêt des formes acceptables, je crois qu'on devrait juste l'accueillir. Parce qu'elle peut nous permettre de grandir. De faire des choix. Ce qu'ont fait les terroristes est abominable. Qu'est-ce que je peux en faire, moi, de toute cette violence ? Oeil pour oeil, dent pour dent et rendre la violence ? Cela équivaudrait à faire quelque chose d'aussi mauvais. Ou est-ce que j'accepte cette immense colère, très juste, et j'essaye de la transformer en autre chose ? Tim semble avoir surtout envie de faire réagir les personnes qui sont autour de lui. Peut-être que, pour lui, la violence de ces attentats a changé assez radicalement sa perception du monde, du sens de la vie, de la possible solidarité humaine. Et peut-être trouve-t-il que les personnes autour de lui n'ont pas vraiment pris conscience de ce drame, de cette terrible réalité. N'ont pas modifié suffisamment leur façon de vivre, pour tenir compte de tout ça.
Je ne sais plus si je vous l'avez dis ou pas, mais cette histoire à commencé il y a de cela 3 ans, mais vous avez peut être raison sur le fait que les attentats du 13 m'ont poussé à commencé. C'est exactement le jeudi 19 novembre que je me suis fait connaitre. Je ne sais plus aussi si je vous ai mentionné "la timidité", je suis quelqu'un d’extrêmement timide, et souvent, cela me donne l'impression d'être rejeté de la société et surtout auprès de mes camarades. Pendant que tout le monde cherchait qui était "Nightmare" je leur ai, pour la plupart, demandé ce qu'il pensait de "lui". Il me répondait: "Il est tellement intelligent", "il n'a pas de vie ce mec","C'est qui ce psychopathe", ou encore "Je l'admire". Ces commentaires aussi m'ont poussé à continuer. Mais il y a un facteur qui m'a fait tout remettre en question, c'était la fille qui connaissait mon identité. Quand je pensais à elle j'éprouvais pas de l'amour mais plutôt de la pitié, Je n'avais plus envie de continué si cela pouvait la blessé. C'est le lundi 7 décembre, que j'ai posé un mot "d'adieu"
Pour me laisser le temps de comprendre ce qui m'arrivait. Ce n'est qu'après que j'ai décidé de venir sur ce forum pour vous soumettre mon problème, mais en m'attaquant à ce "personnage" qui était pour moi encore la source de tout sa. Parfois je me demande si ma partie gentil et celle méchante ne sont pas en perpétuelle conflit, comme si ils voulaient voir si oui ou non je serais radicalement un criminel, ou l'inverse. d'un côté cette fille ravive mon coté gentil et de l'autre les attentats, les profs, la musique même, veulent me plonger dans le coté obscur de ma personne.
(Les psychopathes sont surtout des gamins pleurnichards qui font des caprices et se dédouanes de leurs responsabilités en rejetant tout sur la faute des autres, s'il faut résumer.)[/quote]
H E I N ?
( ouvrez n'importe quel dictionnaire, ou lisez le post de Patouche !
Je viens de consulter un autre psychologue en ligne, et lui, pense que je fais ça comme d'un remède face à ma timidité : "Tu es bouffé par une timidité qui te pourrit la vie. Et tu trouves un moyen très ingénieux de lutter contre cette peur: faire peur aux autres" .
Là j'ai le moral encore plus à plat, j'arrive même plus à parler c'est encore pire, et j'ai une envie qui me trotte dans la tête " Fugué et tuer tout ce que je vois" =,(
Comme tu l'as dit, la souffrance des autres te touchent ...
Si tu as envie de faire ça, c'est aussi quelque part une façon de te faire mal à toi
Je maintiens mon idée de colère ... Et toi, qu'en penses-tu ?
En fait, sais tu ce qui te met le plus en colère ?
La bêtise, l'égoïsme, l'injustice, ou quoi d'autre ?
