Frenchement, peut on être heureux?

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laulaulinconnue
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Frenchement, peut on être heureux?

Message par laulaulinconnue »

Bonjour, alors voilà comme un peut toute les personnes içi je vais vous racontez ma vie. Je ne sais pas si ma vie a été difficile, c'est dur de se juger soit même après tout. Commençons par le commencement. Bon dejà en primaire, je n'avait aucun amies, tout le monde m'insultait sans raison apparente, enfin leur raison c'etait mon surpoids et surement mes mensonges exacerbés. Mais bon on pardonne les enfants à cet âge là... Ensuite au collège, je me suis '' rebellé '', je n'ai pas forcement maigri mais j'ai gagné en assurance. Parce qu'on va pas se loeurer mais fumer des joints a 12ans ça nous ouvre a un monde parrallèle. J'etait dans un quète perpetuel de moi-même. Bon, vous me direz c'est un peu ce que certains appellent l'adolescence. Enfin bref. J'ai donc continuer mon bout de chemin, ça n'allit pas du tout chez moi, donc j'ai continué le canabis. Vous allez surement vous demandez comment j'ai pu faire pour pouvoir m'en payer: le paiement en nature... Je vous passe les details. J'etait consantente au moins ces fois là... Tous ça pour dire que chez moi ça n'allait pas. J'ai commencé a me scarifié de plus en plus, fin vous connaissez l'histoire. Et puis y a eu ce jour ou j'ai apprit que mon frère etait un junkie, enfin qu'il avait arrété d'un coup comme ça en aprenant qu'il allait être papa. J'ai en quelque sorte suivis son exemple. Et je suis arrivé au lycée a 15 ans. Mon frère etait alors devenue skyzophrène et bipolaire du a l'arrête brutale de toutes les substances illicites qu'il consommer. Il ne vivait plus chez mes parents. Quant a eux, ils se disputaient de plus en plus, mon père avait cette facheuse tendance a essayé de me faire rentrer dans leurs disputes, dans l'espoir que je prenne sont partis. Et j'en passe... Je m'echappai de plus en plus de foyer familliale avec et sans parfois leurs avis... J'ai continué l'automutilation encore. J'ai une ensuite une relation tumultueuse avec une fille, elle m'a fait beaucoup souffrir pendant plus d'un an. Elle m'a trompé plusieurs fois. Après qu'elle met quitté ( parce que oui je me sentait tellement seule que je ne l'avait jamais quitté malgré tout ) j'ai completement sombré. Mon frère sombrer aussi a cette époque, il enchainé les hospitalisations. Les enfermements. Pendant une crise il a essayé de me taper dessus. J'en ai fait des cauchemars pendant des mois.

Mais maintenant, j'ai 17 ans, j'ai une copine merveilleuse et je vais passé mon bac. Mes parents ont divorcés. J'aurait tout pour être heureuse. Mais je n'y arrive pas. J'ai essayé de voir des psys et ça n'y a rien fait. J'ai des idées très noirs qui me viennent parfois. Et certaine fois je peut tenté de commettre l'impensable. Alors quand réalité je ne veut pas mourir. Mais pourtant j'essaye. J'ai toujours parfois ces cauchemars qui me bouffe. Parfois, ils me laissent du répis mais d'autre ils creusenet mes cernes.
Je voudrais juste trouver une issue a tout ça. Car sincerement je ne sais plus quoi faire. Bien sur, on ne peut rien effacer. Mais j'aimerais me sentir heureuse. Je devrait me sentir heureuse. Merci a ceux/celles qui liront ceux-çi jusqu'à la fin.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Frenchement, peut on être heureux?

Message par Dubreuil »

Ne cherchez pas trop loin.. le cannabis est une drogue qui " émousse " les cellules nerveuses. ( même processus que pour l'alcool )
En quelque sorte votre cerveau avec sa capacité d'être serein et tranquille se retrouve plus ou moins " bouzillé " par votre addiction.
Ce qui est atteint ( troubles de l'humeurs récurrents, idées suicidaires ) ne peut pas disparaître du jour au lendemain.
Non, vous ne pouvez pas êtres heureuse tant que vous aurez ce besoin de dépendance et cette immaturité affective.
Cela peut s'atténuer sans doute, si vous cessez de fumer et si vous allez consulter un psy pour comprendre et trouver les moyens de " vous retrouver " sans artifices.
Si vous êtes encore tentée, une cure de désintoxication serait la bienvenue.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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nanelda
Psychologue clinicien
Messages : 1727
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Re: Frenchement, peut on être heureux?

Message par nanelda »

laulaulinconnue a écrit :Bonjour, alors voilà comme un peut toute les personnes içi je vais vous racontez ma vie. Je ne sais pas si ma vie a été difficile, c'est dur de se juger soit même après tout. Commençons par le commencement. Bon dejà en primaire, je n'avait aucun amies, tout le monde m'insultait sans raison apparente, enfin leur raison c'etait mon surpoids et surement mes mensonges exacerbés. Mais bon on pardonne les enfants à cet âge là...

Quels genre de mensonges?

Ensuite au collège, je me suis '' rebellé '', je n'ai pas forcement maigri mais j'ai gagné en assurance. Parce qu'on va pas se loeurer mais fumer des joints a 12ans ça nous ouvre a un monde parrallèle.

Sans doute que cela vous a aidé à exprimer une colère intérieure, déjà présente avant de fumer du cannabis

dans un quète perpetuel de moi-même. Bon, vous me direz c'est un peu ce que certains appellent l'adolescence. Enfin bref. J'ai donc continuer mon bout de chemin, ça n'allit pas du tout chez moi, donc j'ai continué le canabis. Vous allez surement vous demandez comment j'ai pu faire pour pouvoir m'en payer: le paiement en nature... Je vous passe les details. J'etait consantente au moins ces fois là... Tous ça pour dire que chez moi ça n'allait pas. J'ai commencé a me scarifié de plus en plus, fin vous connaissez l'histoire.

Ce n'est pas ce que j'appelle l'adolescence, visiblement dans votre cas, cela se double de difficultés psychiques

Et puis y a eu ce jour ou j'ai apprit que mon frère etait un junkie, enfin qu'il avait arrété d'un coup comme ça en aprenant qu'il allait être papa. J'ai en quelque sorte suivis son exemple. Et je suis arrivé au lycée a 15 ans. Mon frère etait alors devenue skyzophrène et bipolaire du a l'arrête brutale de toutes les substances illicites qu'il consommer.

La schizophrénie n'est pas dûe à l'arrêt des substances.

Il ne vivait plus chez mes parents. Quant a eux, ils se disputaient de plus en plus, mon père avait cette facheuse tendance a essayé de me faire rentrer dans leurs disputes, dans l'espoir que je prenne sont partis. Et j'en passe... Je m'echappai de plus en plus de foyer familliale avec et sans parfois leurs avis... J'ai continué l'automutilation encore. J'ai une ensuite une relation tumultueuse avec une fille, elle m'a fait beaucoup souffrir pendant plus d'un an. Elle m'a trompé plusieurs fois. Après qu'elle met quitté ( parce que oui je me sentait tellement seule que je ne l'avait jamais quitté malgré tout ) j'ai completement sombré. Mon frère sombrer aussi a cette époque, il enchainé les hospitalisations. Les enfermements. Pendant une crise il a essayé de me taper dessus. J'en ai fait des cauchemars pendant des mois.

Mais maintenant, j'ai 17 ans, j'ai une copine merveilleuse et je vais passé mon bac. Mes parents ont divorcés. J'aurait tout pour être heureuse. Mais je n'y arrive pas. J'ai essayé de voir des psys et ça n'y a rien fait.

Quel genre de psys (psychologues, psychiatres, psychothérapeutes,...)? Dans quel cadre? Et y êtes-vous allée régulièrement?

J'ai des idées très noirs qui me viennent parfois. Et certaine fois je peut tenté de commettre l'impensable. Alors quand réalité je ne veut pas mourir. Mais pourtant j'essaye. J'ai toujours parfois ces cauchemars qui me bouffe. Parfois, ils me laissent du répis mais d'autre ils creusenet mes cernes.

Quels sont ces cauchemars?


Je voudrais juste trouver une issue a tout ça. Car sincerement je ne sais plus quoi faire. Bien sur, on ne peut rien effacer. Mais j'aimerais me sentir heureuse. Je devrait me sentir heureuse. Merci a ceux/celles qui liront ceux-çi jusqu'à la fin.

Alors allez consulter un psychologue, qui vous conviendra.
Je peux m'entretenir avec vous par mail (10€ la réponse) ou par chat (20€ l'heure), je n'utilise ni Skype, ni le téléphone.
Contactez-moi par message privé pour convenir ensemble du jour et de l'heure du rendez-vous, merci de m'indiquer si nécessaire dans ce message votre pseudo sur le forum et un lien vers le(s) message(s) posté(s). Le paiement s'effectue au préalable via Paypal.
JE NE RÉPONDS PAS AUX MESSAGES PRIVES GRATUITEMENT.
Merci de votre compréhension.
DearAngel
Messages : 7
Inscription : 09 févr. 2015, 17:37

Re: Frenchement, peut on être heureux?

Message par DearAngel »

Je ne crois pas au bonheur, pas éternelle. Je pense que c'est juste quelque chose d’éphémère. ca viens et ça meurt.

Sad Story.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19355
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Frenchement, peut on être heureux?

Message par Dubreuil »

Le bonheur c'est tous les jours..
celui de manger si on a faim, de boire si on a soif, d'écouter le vent dans les arbres, d'avoir assez d'argent pour s'offrir le bol que l'on voulait, regarder jouer un chat, écouter rire les enfants, savoir que quelqu'un nous estime, donner un peu de son temps pour aider l'autre, savoir que l'on est dans un pays libre et que l'on ne mourra torturé(e)e, etc, etc..
Le bonheur c'est se contenter de ce que l'on a, croire qu'un autre jour se lèvera encore pour nous, que l'on ne souffre pas dans sa chair, qu'il y a des médicaments pour cela.. etc..
Le bonheur c'est de pouvoir savoir que l'on est malheureux et que ça changera plus tard..
Le bonheur c'est pouvoir ne pas se mentir, s'écouter, pouvoir réfléchir, s'aimer..
Le bonheur c'est se dire que c'est un état, et qu'il ne dure pas, mais qu'il est renouvelable.. par tacite reconduction
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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