Des mensonges qui vont loin...

[Darkik38]

Je n’ose même plus me regarder dans un miroir, depuis ce que j'ai fais a ma famille et mes amis. je vous explique, enfaîte, j'ai 16 ans et il y a 2 ans quand j’étais en 4eme, je me suis inventé une vie rempli de problèmes et incompréhension envers mes parents. Dans cette soi-disant vie, tout était mauvais de mon coté, ma vie rempli de problème et ma famille me comprenais pas. Ma copine qui elle la compris un jour ma quitté puis a tout révèlé a mes parents qui leur on fait un mal de fou. Je me suis longuement remis en question. Ma copine et mes amis mon pardonné et mon donnée une seconde chance. Mais j'ai un grand mal au fond de moi car je leur ment encore de temps en temps, des petits mensonges de confort mais qui vont parfois très loin et je n'arrive pas a m'arrêter, pouvez-vous m'aider s'il vous plait?

[Dubreuil]

[quote="Darkik38"]Je n’ose même plus me regarder dans un miroir, depuis ce que j'ai fais a ma famille et mes amis. je vous explique, enfaîte, j'ai 16 ans et il y a 2 ans quand j’étais en 4eme, je me suis inventé une vie rempli de problèmes et incompréhension envers mes parents. Dans cette soi-disant vie, tout était mauvais de mon coté, ma vie rempli de problème et ma famille me comprenais pas.
*** On ne se raconte pas une vie difficile par hasard. On pourrait appeler cela un système de compensation psychique.
Cette façon de s'inventer quelque chose d'aussi douloureux a sa raison d'être, et si vous l'avez fait c'est qu'à ce moment là vous n'aviez pas d'autres solutions.
Vous dites que vous y avez réfléchi, y avez-vous trouvé des réponses ?
Cela peut provenir, par exemple :
- d'une grande culpabilité ayant pris naissance dans l'enfance, à travers une, ou plusieurs situations traumatisantes
- Vécu des expériences traumatisantes
- Avoir eu des pensées jugées insupportables, ou être terrorisée sans avoir pu être rassurée
- Pris du plaisir à torturer plus petit que soi, et s'en vouloir
- Ne pas se sentir aimée comme on le voulait de la part des parents
- Avoir eu l'impression de ne pas en avoir été compris, ou délaissée, ou moquée, etc...

Je pense qu'être pardonnée vous a soulagée, mais cette histoire " de deuxième chance " n'a pas lieu d'être. De votre part, même si rien ne vous vient comme explication, c'est tout de même, en psychologie, un " passage à l'acte " désespéré.
( on le retrouve aussi dans les scarifications ).
Personne, et ni vos parents, n'ont à vous juger, et à s'octroyer la faculté de " vous pardonner ". De vous pardonner de quoi ?
Quand un enfant vient en thérapie, le psy sait bien que ce sont d'abord les parents qui devraient y venir, très simplement puisque ce sont eux qui sont " les plus grands " et ont été les éducateurs de l'enfant.
C'est un peu comme si on pardonnait à quelqu'un d'avoir voulu se sortir d'une grande souffrance.
Cela ne réduit pas la souffrance et n'aide en rien la personne à pouvoir aller mieux.
C'est à la base qu'il faut comprendre le pourquoi de votre appel au secours. Pour cela le mieux serait d'aller voir un psy pour lui en parler de vive voix, prendre du temps pour chercher avec lui ce que cela vous procure comme " plaisir " de mentir, et si c'est plus important que de dire la vérité.
Tout le monde ment. Pour des infinitudes de raison, et plus ou moins gravement. Le tout est de savoir jusqu'où vous pouvez aller sans vous détruire.
Allez voir un psy neutre et bienveillant.