Sevrage brutal xanax 0.25G

Forum dépendance aux médicaments
David80
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Inscription : 25 juil. 2017, 04:48

Sevrage brutal xanax 0.25G

Message par David80 »

Bonsoir je me présente j'ai 22 ans et du as un passage de ma vie j'ai étais contraint as prendre du xanax 0.25 de nature je ne suis pas du tout quelqu'un d anxieux et je suis fort de caractère mais dans la vie on passe par des chemins qu'on aurai du pas passer malheureusement.

Cava faire maintenant 3,4 mois que je prend du xanax 0.25g pendant chaque jour.

Sa fait 2semaine que j'ai arrêter et j'ai toujours l'effet du médicament émotions inhiber etc jusqu'à arriver aujourd'hui ce matin ou j'ai une crise d'angoisse qui ne s'arrête plus cela jusqu'à as l'heure où j'écrit sur le forum actuellement au début je pensais que sa venais de ma tête ou du sevrage jusqu'à que j'me suis rendu compte que cetais du au sevrage brutal. Mais ce matin il me rester 2 xanax j'en n'ai pris la crise d'angoisse c'est atténuer mais pas totalement puis est reparti de plus belle ou il y as des vagues ou sa augmente et sa diminue.. C'est horrible à vivre...

Donc je pose la question sur le forum est ce vraiment as cause de l'arrêt brutal après 2 semaine ??? Et après 4 mois dois-je arrêter brutalement on faire un sevrage lent sur 1 ans ???

Merci as vous d'avance....
CSAPA Trait d Uninon
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Inscription : 20 juil. 2017, 12:14

Re: Sevrage brutal xanax 0.25G

Message par CSAPA Trait d Uninon »

Bonjour, je ne pense pas que la crise d'angoisse vienne du fait que vous ayez arrêter le xanax. Au boud de 2 semaines votre corps à déjà éliminé tout ce qui pouvait rester depuis un certain temps.
Par contre je vous mets en garde contre un arrêt benzodiazépine, ce dernier peut être fatal. Le mieux pour arrêter est d'en parler avec votre médecin prescripteur pour commencer un sevrage en douceur (qui durera moins d'un an).

Et ne vous jugez pas, chaque individu a des périodes de doute, c'est humain d'avoir des coups de blues.

Amicalement.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Sevrage brutal xanax 0.25G

Message par Dubreuil »

CSAPA Trait d Uninon a écrit :Bonjour, je ne pense pas que la crise d'angoisse vienne du fait que vous ayez arrêter le xanax. Au boud de 2 semaines votre corps à déjà éliminé tout ce qui pouvait rester depuis un certain temps.
*** En addictologie pourtant, rien n'est moins certain. L'organisme de chaque personne est différent tout comme sa résistance aux drogues.
J'ai des patients qui ont arrêté le xanax progressivement petites fractions par petites fractions en moins sur 8 mois... sans trop de dommages psychiques. D'autres qui l'ont fait consciencieusement aussi mais ont replongés dès qu'ils se sentaient trop mal, le cercle vicieux.
Le système nerveux n'est pas un robot programmé pour éliminer la drogue sur commande. ( voir les décompensations psychotiques pour une seule prise de stupéfiant ! Et le temps de récupération des anesthésiants après une opération )
Constater également les produits incorporés dans les "coupe-faim". La personne maigrit. Elle arrête son coupe-faim et remange normalement. Mais la plupart du temps elle présente des troubles psychosomatiques durant des mois, majorés par l'anxiété de ne pas avoir été informée des conséquences.

*** En effet, Le mieux pour arrêter est d'en parler avec votre médecin prescripteur pour commencer un sevrage en douceur (qui durera moins d'un an).
Et là encore, prudence, le médecin " n'est pas dans votre corps", il a appris sa leçon, sans forcément passer par les travaux pratiques personnels !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Sevrage brutal xanax 0.25G

Message par Dubreuil »

[quote="David80"]Bonsoir je me présente j'ai 22 ans et du as un passage de ma vie j'ai étais contraint as prendre du xanax 0.25 de nature je ne suis pas du tout quelqu'un d anxieux et je suis fort de caractère mais dans la vie on passe par des chemins qu'on aurai du pas passer malheureusement.

La prise du Xanax n'est pas judicieuse hors de cas bien particulier.
Dans le comportement populaire, plutôt que d'aller parler avec un psychologue clinicien, quand une personne vit un passage dramatique ou douloureux dans sa vie, elle a tendance à très vite se tourner vers le psychiatre, pensant qu'il aura l'écoute, la compréhension, et le médicament adapté.
les psychiatres sont avant tout des médecins non formés à la psychopathologie clinique. Ils n'ont pas de formation psychologique, et ne maîtrisent pas la psychothérapie. Ils ont la pratique " d'écraser " la douleur morale avec des médicaments psychiatriques qui ne font rien d'autre que d'apporter des troubles psychiques supplémentaires.
Les psys cliniciens aident le patient à faire monter au conscient le pourquoi de la douleur morale dans les échos qu'elle révèlent à partir de l'impact dramatique.
Avez-vous rencontré un psy clinicien avant ce traitement ?
Etes-vous actuellement en thérapie ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Sevrage brutal xanax 0.25G

Message par Dubreuil »

0
Messagepar nicole dubreuil » 08 déc. 2010, 11:08

Les crises d'angoisse sont des réactions NORMALES ( difficiles à supporter, certes ) mais qui traduisent une grande douleur morale qui ne trouve pas ses mots pour s'évacuer à l'extérieur de la personne.
C'est alors le corps qui prend le relais comme un signal d'alarme afin que nous prenions enfin conscience que notre mal être doit être parlé. En se faisant aider par un Thérapeute.

Le médecin prescrit le xanax pour faire taire la douleur. Mais elle reste tapie au fond de nous, et ressortira d'une façon ou d'une autre par d'autres troubles psychosomatiques.
C'est l'incompréhension de ce qui nous arrive qui majore l'angoisse. Nous avons très peur de notre peur.

Le psy propose l'expérience de la parole, pour faire sortir cette douleur plutôt que de faire l'erreur de la masquer plus encore, et qu'elle s'en aille ailleurs, ou ressorte plus tard en dépression profonde.

Avant de prendre un quelconque médicament psychiatrique, il vaut mieux consulter un psy qui aide à faire la différence entre le normal et le pathologique. ( par exemple dépression réactionnelle ou dépression morbide - trouble névrotique ou psychotique )
Mais une fois un traitement médicamenteux commencé à tort ou à raison, il faut être extrêmement prudent quand on veut l'arrêter. Car les effets qu'il a généré sont parfois beaucoup plus nocifs que les symptômes qui étaient à l'origine de sa prise.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
CSAPA Trait d Uninon
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Re: Sevrage brutal xanax 0.25G

Message par CSAPA Trait d Uninon »

DUBREUIL a écrit :*** En addictologie pourtant, rien n'est moins certain. L'organisme de chaque personne est différent tout comme sa résistance aux drogues.
Je suis totalement d'accord avec vous, mais je parlais de la molécule active dans le corps. Même avec les demi-vie, au boud de 2 semaines l'alprazomal (molécule active du xanax) est totalement partie du corps.
Après je ne parle pas de la dépendance psychologique qui est nettement plus tenace que le sevrage physique.
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