Je pose la question car vous demandez dans votre premier message lequel diminuer en premier. D'où ma confusion.
Valium et Miansérine
Re: Valium et Miansérine
Je me posais la question en effet, par ras le bol...
Mais je vois bien avec les différents retours que je dois d'abord réduire le Valium, en fonction de mon état
Viendra alors le jour où quand cela ira mieux, ce sera le tour de la Miansérine, j'espère.
Mais je vois bien avec les différents retours que je dois d'abord réduire le Valium, en fonction de mon état
Viendra alors le jour où quand cela ira mieux, ce sera le tour de la Miansérine, j'espère.
Re: Valium et Miansérine
Les antidépresseurs doivent être pris au moins 6 mois pour montrer leur efficacité.
Ma question sur le pourquoi de votre sujet dans le forum "dépendance aux médicaments" était liée à l’empressement que l’on sent, en vous lisant, à arrêter les médicaments au bout d’un mois et demi.
Je me suis demandé alors si vous nourrissiez une crainte de dépendre de votre traitement. C’était personnellement mon cas en les commençant à contre-coeur, comme vous.
Parlez-nous des raisons de ce ras-le-bol, si vous le souhaitez.
Ma question sur le pourquoi de votre sujet dans le forum "dépendance aux médicaments" était liée à l’empressement que l’on sent, en vous lisant, à arrêter les médicaments au bout d’un mois et demi.
Je me suis demandé alors si vous nourrissiez une crainte de dépendre de votre traitement. C’était personnellement mon cas en les commençant à contre-coeur, comme vous.
Parlez-nous des raisons de ce ras-le-bol, si vous le souhaitez.
Re: Valium et Miansérine
En effet, quand j'ai manqué de sommeil, ne pouvant assurer mon travail, je suis allé voir mon médecin.
Il m'a alors prescrit ce traitement qui m'a soulagé sur l'instant, mais peu après j'ai ressenti la peur d'un engrenage.
Cad ne pas savoir combien de temps cela allait durer, si j'allais devoir en prendre plus un jour et surtout ajd d'en dépendre pour dormir.
J'ai l'impression que la réalisation de cette dépendance empire mon anxiété et accentue mon état dépressif.
Une partie de moi a envie de s'en débarrasser le plus vite possible par un sevrage sec et une autre de l'accepter pdt le temps qu'il faudra.
Je travaille avec ma psy sur les causes qui m'ont amené à en prendre, mais je ne peux rien contre ce tiraillement.
J'ai l'impression parfois que le remède est devenu en partie le problème. J'ai du mal à accepter mon mal-être et sa médication.
Il m'a alors prescrit ce traitement qui m'a soulagé sur l'instant, mais peu après j'ai ressenti la peur d'un engrenage.
Cad ne pas savoir combien de temps cela allait durer, si j'allais devoir en prendre plus un jour et surtout ajd d'en dépendre pour dormir.
J'ai l'impression que la réalisation de cette dépendance empire mon anxiété et accentue mon état dépressif.
Une partie de moi a envie de s'en débarrasser le plus vite possible par un sevrage sec et une autre de l'accepter pdt le temps qu'il faudra.
Je travaille avec ma psy sur les causes qui m'ont amené à en prendre, mais je ne peux rien contre ce tiraillement.
J'ai l'impression parfois que le remède est devenu en partie le problème. J'ai du mal à accepter mon mal-être et sa médication.
Re: Valium et Miansérine
Sauf que… on ne peut pas parler de dépendance quand la prise des médicaments est limité au strict besoin thérapeutique. Serait problématique la consommation de ces médicaments une fois vos problèmes derrière vous. Ça ne semble pas être le cas.
La peur dont vous parlez est peut-être celle de ne pas sortir de votre mal-être. C’est très commun quand on souffre d’un état dépressif. On a l’impression que c’est définitif.
C’était mon cas.
J’avais également honte d’avoir à prendre des médicaments, de n’avoir pu affronter cette souffrance sans choisir de « m’anesthésier ». J’avais l’impression qu’avoir cédé aux médicaments signait à tout jamais ma défaite, témoignait d’une faiblesse de caractère, d’un épuisement définitif de mes ressources personnelles. J'avais même peur que les médicaments changent ma personnalité.
FOUTAISES!!!!
J’étais simplement influencée par cette diabolisation à l’extrême des antidépresseurs et je culpabilisais car fragile à ce moment-là et incapable de faire preuve d’esprit critique.
J’ai pris le temps de faire des recherches, de peser le pour et le contre, d’assumer mon choix. De m’interroger aussi, en thérapie, sur cette peur de la vulnérabilité et de la dépendance. Car parfois elle dépasse la peur de la dépendance aux médicaments et incarne celle de décliner, d’être assisté, d’avoir besoin de l’aide des autres quand on a été indépendant toute sa vie. Parfois elle renvoie à une époque où nous avons été enfant, vulnérable, dépendant et que ça ne s’est pas très bien passé. Ou la peur de ressembler à un parent que l'on a connu dépendant aux substances. Les raisons sont multiples et il peut être intéressant d’aborder cette peur en séance.
Aussi, la manière dont on formule les choses a son importance. Vous parlez de « votre malaise et ‘sa’ médication », comme si la médication était le corollaire de votre malaise, son symptôme, son effet indésirable.
Mais non, d’une part il y a votre malaise, d’autre part 'votre' médication, et cette dernière est le moyen que vous avez choisi pour combattre votre malaise. On parle choix des armes: pierre, papier, ciseau, chacun à sa chance, à condition d'être brandi au bon moment. Pour l'instant ce sont les médicaments, et quand vous irez mieux, vous trouverez d'autres ressources, au prochain round.
La peur dont vous parlez est peut-être celle de ne pas sortir de votre mal-être. C’est très commun quand on souffre d’un état dépressif. On a l’impression que c’est définitif.
C’était mon cas.
J’avais également honte d’avoir à prendre des médicaments, de n’avoir pu affronter cette souffrance sans choisir de « m’anesthésier ». J’avais l’impression qu’avoir cédé aux médicaments signait à tout jamais ma défaite, témoignait d’une faiblesse de caractère, d’un épuisement définitif de mes ressources personnelles. J'avais même peur que les médicaments changent ma personnalité.
FOUTAISES!!!!
J’étais simplement influencée par cette diabolisation à l’extrême des antidépresseurs et je culpabilisais car fragile à ce moment-là et incapable de faire preuve d’esprit critique.
J’ai pris le temps de faire des recherches, de peser le pour et le contre, d’assumer mon choix. De m’interroger aussi, en thérapie, sur cette peur de la vulnérabilité et de la dépendance. Car parfois elle dépasse la peur de la dépendance aux médicaments et incarne celle de décliner, d’être assisté, d’avoir besoin de l’aide des autres quand on a été indépendant toute sa vie. Parfois elle renvoie à une époque où nous avons été enfant, vulnérable, dépendant et que ça ne s’est pas très bien passé. Ou la peur de ressembler à un parent que l'on a connu dépendant aux substances. Les raisons sont multiples et il peut être intéressant d’aborder cette peur en séance.
Aussi, la manière dont on formule les choses a son importance. Vous parlez de « votre malaise et ‘sa’ médication », comme si la médication était le corollaire de votre malaise, son symptôme, son effet indésirable.
Mais non, d’une part il y a votre malaise, d’autre part 'votre' médication, et cette dernière est le moyen que vous avez choisi pour combattre votre malaise. On parle choix des armes: pierre, papier, ciseau, chacun à sa chance, à condition d'être brandi au bon moment. Pour l'instant ce sont les médicaments, et quand vous irez mieux, vous trouverez d'autres ressources, au prochain round.
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