Devinezquoi a écrit : ↑12 mai 2022, 09:40 D'où vient cette idée reçue : c'est une idée qui est probablement issue de plusieurs biais à la fois. D'abord les psychologues voient principalement passer des personnes qui ont des problèmes. Si elles voient des personnes intelligentes, alors ce seront très probablement des personnes intelligentes à problèmes, car si elles n'avaient pas de problèmes elles ne viendraient pas les voir.
*** Qui n'a pas de "problèmes " intelligent ou pas ?
Il n'y a pas de problèmes en psychologie, il y a une personne qui a DEJA une réponses ( ses troubles ) en réponse à une question personnelle qu'elle ne sait pas se poser. Elle n'a pas encore trouver les mots.
Les psychologues ont donc une vue biaisée de l'ensemble de la population.
*** Les psychologues, voilà une généralité bien arbitraire. Autant de psychologues, autant de personnes UNIQUES et différentes, avec des formations différentes, un parcours émotionnel différent, etc...
Toutes les personnes qui sont intelligentes et n'ont pas de problèmes sont donc sous-représentées à moins que l'étude soit faite de façon systématique.
*** Les statistiques sont établies sur un dénominateur commun : Les personnes qui pensent avoir besoin d'un psy. Le QI intervient dans des recherches bien précises, surtout demandées pour définir une pathologie susceptible d'être prise en charge financièrement par des organismes compétents.
Quand on a un QI élevé, statistiquement, en moyenne, on a plus de chances de réussir à l'école, d'avoir de plus hauts revenus plus tard, d'être plus heureux, etc..... Il existe bien sûr de tout dans la nature, mais en moyenne on ne devrait pas dire qu'un enfant est en échec scolaire à cause de son QI élevé mais malgré son QI élevé.
*** Ce n'est ABSOLUMENT PAS ce qui est véhiculé !!!
Maîtrisez vos lectures, sachez bien de quoi vous parlez, sur chaque sujet que vous aurez approfondi avant de livrer vos propositions d'interprétation. la VERITE n'existe pas, elle est subjective, il y a plein de vérités. Ne restez pas sur "un seul apriori ", ne vous lancez pas tête baissée dans les certitudes d'autrui, restez modeste, faites marcher votre intelligence. Tout est possiblement "démontable " !
Il existe aussi un délire d'interprétation ! (rire )
C'est vous qui devriez surveiller vos lectures. Lisez au moins le seul article que j'ai mis en lien. L'étude n'a pas été faite sur des personnes qui allaient voir des psychologues pour chercher un remboursement mais sur des personnes prises dans la population générale, qui ont ou pas des troubles mentaux, et qui ont été sélectionnées pour représenter au mieux la population.
Et il n'y a pas de corrélation positive visible entre le QI élevé et l'échec scolaire.
Ensuite si, je crois que la vérité existe. Ce que vous proposez est du pur relativisme et il est évidemment intenable. Si j'ai une boîte de tic tac on peut dire qu'elle contient soit un nombre paire de tic tacs ou un nombre impaire. On peut chacun essayer de deviner ou avoir notre point de vue sur la question, mais ça n'est pas parce que vous pensez que le nombre de tic tacs est paire que ça constituerait une vérité. Ca s'appelle juste une opinion. La vérité c'est ce qu'on obtient en ouvrant la boîte et en comptant les tic tacs. Est ce que vous souhaitez me soutenir qu'il est impossible de compter des tic tacs pour savoir combien il y en a ? Je ne pense pas. Donc la vérité existe. Vous ne pouvez pas appeler votre opinion "vérité subjective" pour obliger les gens à la respecter. Si vous voulez que personne ne critique votre opinion le meilleur moyen c'est de ne pas la donner.
Et vous utilisez une manoeuvre typique des défenseurs de la psychanalyse. Vous faites des affirmations vous mêmes mais dès qu'on vous contredit vous vous mettez à tout déconstruire et accusez l'autre de faire des généralités et de trop simplifier. On n'a plus le droit d'utiliser des concepts comme "psychologue" ou même le mot "problème" car ces concepts font rentrer les choses dans les cases et seraient trop restrictifs. On ne peut plus rien dire car on ne peut plus rien regrouper, tout devient unique et faire la moindre affirmation un peu générale c'est nier cette prise en compte de l'unicité dont la psychanalyse aurait le monopole. Mais bizarrement ça n’empêche pas certains psychanalyste de dire que "l'homme veut tuer son père", ou que "l'autisme est causé par des parents trop étouffants", et ça ne vous empêche pas, vous, de dire qu' "un QI élevé est souvent à la clé de troubles du comportement". Vous avez le droit de dire "trouble" ? Mais moi je ne peux pas dire "problème" ? Ou alors vous faites semblant de ne pas comprendre dans quel sens j'utilisais ce mot ?