Une façon de m'interdire un bonheur que je ne pense pas mériter ...Jeannette a écrit :Une mise à l'épreuve ?1984 a écrit :dans l'autre sens, je suis ignoble avec les personnes qui veulent rester et sont sincères, pourquoi ? Je ne sais pas ...
Une tendance à accélérer la rupture tant on est sûr qu'elle se produira ?
Une façon de s'interdire un bonheur que l'on pense ne pas mériter ?
Les possibilités sont nombreuses. La réponse est en toi.
Deuil
Re: Deuil
Re: Deuil
Une histoire que tu reproduiras en boucle tant que tu n'auras pas désamorcé le déclencheur initial...
Ta grand-mère ? Quelque chose de plus ancien ? là aussi, c'est en toi que sont les réponses. Et c'est à toi de DIRE et de RESSENTIR (ce qui va bien au delà du simple "comprendre") maintenant ce que tu n'as pas dit à l'époque, ce que tu t'es toujours interdit de ressentir quitte à te mentir à toi-même, et qui t'empoisonne, au propre et au figuré.
Ta grand-mère ? Quelque chose de plus ancien ? là aussi, c'est en toi que sont les réponses. Et c'est à toi de DIRE et de RESSENTIR (ce qui va bien au delà du simple "comprendre") maintenant ce que tu n'as pas dit à l'époque, ce que tu t'es toujours interdit de ressentir quitte à te mentir à toi-même, et qui t'empoisonne, au propre et au figuré.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Re: Deuil
J'ai très peu de souvenirs de mon enfance ...Jeannette a écrit :Une histoire que tu reproduiras en boucle tant que tu n'auras pas désamorcé le déclencheur initial...
Ta grand-mère ? Quelque chose de plus ancien ? là aussi, c'est en toi que sont les réponses. Et c'est à toi de DIRE et de RESSENTIR (ce qui va bien au delà du simple "comprendre") maintenant ce que tu n'as pas dit à l'époque, ce que tu t'es toujours interdit de ressentir quitte à te mentir à toi-même, et qui t'empoisonne, au propre et au figuré.
Re: Deuil
Il est normal que l'on se souvienne très peu des 3 ou 4 premières années de sa vie. Mais lorsque les souvenirs "oubliés" sont plus récents que cela, il s'agit plus généralement d'amnésie traumatique. Des éléments tellement douloureux pour l'enfant que l'on était à l'époque que l'on a trop profondément enfoui les souvenirs pour être capables de les retrouver. Ce qui ne les empêche pas pour autant de "transpirer". Et pour faire bonne mesure, être "sûr" de ne se souvenir de rien au hasard d'un élément anodin, on oublie de grands morceaux, avant et après ce qui coince.
Mais il n'est pas besoin de retrouver tous les souvenirs. Les ressentis sont là. Les mots enfermés aussi. Et ils augmentent la pression, influencent notre façon d'être.
Et c'est toute la force de la relation très particulière qui se créée entre un psy et nous que de permettre justement d'exprimer tous ces refoulements, tous ces sentiments enfermés en nous (culpabilités, colères, peurs, ...) sans forcément retrouver les souvenirs, la cause réelle qui en est à l'origine. Parfois, les souvenirs reviennent. Et parfois non. Mais toujours, lorsque la peur, la colère, la culpabilité, ou autre ont enfin été dits, ils cessent de nous handicaper, d'influencer nos relations aux autre.
C'est pour cela, aussi, qu'un psy ne s'attend jamais à ce qu'on lui dise "tout" et à ce qu'on lui raconte "tout" dès les premières séances. D'une part parce que personne ne raconte des éléments très intimes de fait à n'importe qui, d'autre part parce que cela ne servirait pas à grand chose tant que ce lien n'est pas créé, et enfin parce que rares sont les personnes qui se souviennent de ce qui, finalement, est le plus important.
Mais c'est aussi tout ce qui fait la difficulté. Si on les a enfermés, c'est qu'ils étaient douloureux. TRES douloureux même parfois. Du moins pour l'enfant que nous étions. Et même si l'adulte que nous sommes maintenant serait capable de les supporter, parfois même de les trouver anodins, la peur de les dire, de les exprimer, est la même qu'à l'époque. Et c'est elle qu'il faut réussir à franchir. C'est justement cette étape là qui est la plus libératrice.
Mais il n'est pas besoin de retrouver tous les souvenirs. Les ressentis sont là. Les mots enfermés aussi. Et ils augmentent la pression, influencent notre façon d'être.
Et c'est toute la force de la relation très particulière qui se créée entre un psy et nous que de permettre justement d'exprimer tous ces refoulements, tous ces sentiments enfermés en nous (culpabilités, colères, peurs, ...) sans forcément retrouver les souvenirs, la cause réelle qui en est à l'origine. Parfois, les souvenirs reviennent. Et parfois non. Mais toujours, lorsque la peur, la colère, la culpabilité, ou autre ont enfin été dits, ils cessent de nous handicaper, d'influencer nos relations aux autre.
C'est pour cela, aussi, qu'un psy ne s'attend jamais à ce qu'on lui dise "tout" et à ce qu'on lui raconte "tout" dès les premières séances. D'une part parce que personne ne raconte des éléments très intimes de fait à n'importe qui, d'autre part parce que cela ne servirait pas à grand chose tant que ce lien n'est pas créé, et enfin parce que rares sont les personnes qui se souviennent de ce qui, finalement, est le plus important.
Mais c'est aussi tout ce qui fait la difficulté. Si on les a enfermés, c'est qu'ils étaient douloureux. TRES douloureux même parfois. Du moins pour l'enfant que nous étions. Et même si l'adulte que nous sommes maintenant serait capable de les supporter, parfois même de les trouver anodins, la peur de les dire, de les exprimer, est la même qu'à l'époque. Et c'est elle qu'il faut réussir à franchir. C'est justement cette étape là qui est la plus libératrice.
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Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
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Re: Deuil
J'ai fait deux longues thérapies et cela n'a jamais vraiment arrangé les choses malgré les deux bonnes psy que je consultais.Jeannette a écrit :Il est normal que l'on se souvienne très peu des 3 ou 4 premières années de sa vie. Mais lorsque les souvenirs "oubliés" sont plus récents que cela, il s'agit plus généralement d'amnésie traumatique. Des éléments tellement douloureux pour l'enfant que l'on était à l'époque que l'on a trop profondément enfoui les souvenirs pour être capables de les retrouver. Ce qui ne les empêche pas pour autant de "transpirer". Et pour faire bonne mesure, être "sûr" de ne se souvenir de rien au hasard d'un élément anodin, on oublie de grands morceaux, avant et après ce qui coince.
Mais il n'est pas besoin de retrouver tous les souvenirs. Les ressentis sont là. Les mots enfermés aussi. Et ils augmentent la pression, influencent notre façon d'être.
Et c'est toute la force de la relation très particulière qui se créée entre un psy et nous que de permettre justement d'exprimer tous ces refoulements, tous ces sentiments enfermés en nous (culpabilités, colères, peurs, ...) sans forcément retrouver les souvenirs, la cause réelle qui en est à l'origine. Parfois, les souvenirs reviennent. Et parfois non. Mais toujours, lorsque la peur, la colère, la culpabilité, ou autre ont enfin été dits, ils cessent de nous handicaper, d'influencer nos relations aux autre.
C'est pour cela, aussi, qu'un psy ne s'attend jamais à ce qu'on lui dise "tout" et à ce qu'on lui raconte "tout" dès les premières séances. D'une part parce que personne ne raconte des éléments très intimes de fait à n'importe qui, d'autre part parce que cela ne servirait pas à grand chose tant que ce lien n'est pas créé, et enfin parce que rares sont les personnes qui se souviennent de ce qui, finalement, est le plus important.
Mais c'est aussi tout ce qui fait la difficulté. Si on les a enfermés, c'est qu'ils étaient douloureux. TRES douloureux même parfois. Du moins pour l'enfant que nous étions. Et même si l'adulte que nous sommes maintenant serait capable de les supporter, parfois même de les trouver anodins, la peur de les dire, de les exprimer, est la même qu'à l'époque. Et c'est elle qu'il faut réussir à franchir. C'est justement cette étape là qui est la plus libératrice.
Sincèrement, quand j'essaye de repenser à mon enfance, ce que je retiens le +, ce sont les larmes quand maman partait en tournée (parfois très longtemps) et j'avais une angoisse terrible quand je devais aller dormir chez mes grands-parents maternels ...
Re: Deuil
Peut être ces psy, aussi compétentes soient-elles, n'étaient-elles pas celles qui te "convenaient", question de personnes ou de "techniques",
peut être n'étais-tu pas prête, ou n'as-tu pas réussi à franchir cette barrière de la "peur de dire" (parfois, c'est comme se jeter à l'eau, en pire...)
peut-être n'as tu pas laissé suffisamment de temps au lien pour se créer,
...
Mais pour en revenir à ce que je disais initialement, oui, écrire peut t'aider.
Raconter ta vie, écrire ta biographie, ce que tu ressentais, ... Même si c'est plein de lacunes.
Et revenir dessus, compléter au fur et à mesure.
Relire. Corriger. Ce n'est jamais fini.
Et c'est une première étape.
Et puis il y a aussi la lecture, le cinéma. Se projeter, s'identifier dans un personnage, fictif ou non, cela permet de découvrir des sentiments que, en temps normal, on s'interdit. Et réaliser que ces sentiments, on les connait finalement très bien. Et s'autoriser enfin à les ressentir, à en retrouver l'origine, le germe, en nous.
Parfois, un simple mot suffit. Et je dis cela en me souvenant d'un weekend, il y a quelques années, où j'ai été accrochée par un texte qui ne m'étais pas destiné et parlait de honte. La honte. Contagieuse. Héréditaire. Acquise, enseignée. Je l'ai découverte, retrouvée. Jusque là, je la niais. Elle était présente, mais je faisais semblant de ne pas la voir. Ce weekend là a été très dur. Mais salvateur. Ce weekend là, j'ai dit Adieu à des hontes qui ne me concernaient pas.
Et ce n'est qu'un exemple.
Ecrits. Lits. Mais surtout RESSENS. C'est en t'autorisant à ressentir, en acceptant tes sentiments, aussi douloureux soient-ils, que tu pourras t'en libérer.
peut être n'étais-tu pas prête, ou n'as-tu pas réussi à franchir cette barrière de la "peur de dire" (parfois, c'est comme se jeter à l'eau, en pire...)
peut-être n'as tu pas laissé suffisamment de temps au lien pour se créer,
...
Mais pour en revenir à ce que je disais initialement, oui, écrire peut t'aider.
Raconter ta vie, écrire ta biographie, ce que tu ressentais, ... Même si c'est plein de lacunes.
Et revenir dessus, compléter au fur et à mesure.
Relire. Corriger. Ce n'est jamais fini.
Et c'est une première étape.
Et puis il y a aussi la lecture, le cinéma. Se projeter, s'identifier dans un personnage, fictif ou non, cela permet de découvrir des sentiments que, en temps normal, on s'interdit. Et réaliser que ces sentiments, on les connait finalement très bien. Et s'autoriser enfin à les ressentir, à en retrouver l'origine, le germe, en nous.
Parfois, un simple mot suffit. Et je dis cela en me souvenant d'un weekend, il y a quelques années, où j'ai été accrochée par un texte qui ne m'étais pas destiné et parlait de honte. La honte. Contagieuse. Héréditaire. Acquise, enseignée. Je l'ai découverte, retrouvée. Jusque là, je la niais. Elle était présente, mais je faisais semblant de ne pas la voir. Ce weekend là a été très dur. Mais salvateur. Ce weekend là, j'ai dit Adieu à des hontes qui ne me concernaient pas.
Et ce n'est qu'un exemple.
Ecrits. Lits. Mais surtout RESSENS. C'est en t'autorisant à ressentir, en acceptant tes sentiments, aussi douloureux soient-ils, que tu pourras t'en libérer.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Re: Deuil
Et je te le disais, le forum t'es ouvert.
Cela ne fera pas "tout". Mais cela te permettra peut être de mieux t'apprécier, de mieux te respecter.
Et/ou de franchir le pas d'une nouvelle thérapie plus libératrice.
Cela ne fera pas "tout". Mais cela te permettra peut être de mieux t'apprécier, de mieux te respecter.
Et/ou de franchir le pas d'une nouvelle thérapie plus libératrice.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
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