J'écris aux psychologues en ligne sur ce forum pour vous faire part d'un problème de vaginisme et demander un "plan de guérison".
[Jusqu'en 2010] : j'ai essaye la pénétration avec 4 partenaires sans succès. Le simple fait de voir le sexe approcher de moi provoque une panique terrible et malheureusement incontrôlable. "Quelqu'un d'autre" prend le contrôle de mon corps et refuse le contact. Actuellement, je suis depuis 1 an avec un homme et je souhaite vraiment qu'on puisse le faire ensemble. Ce problème menace notre couple.
[De novembre 2010 à mars 2011] : je travaille donc a une solution pour guérir du vaginisme depuis 1an: j'ai vu un sexologue pendant quelques mois, qui m'a uniquement conseille de bien respirer pendant l'acte...
[De janvier à avril 2011] : Ensuite, j'ai travaillé avec 1 doigt. Il a fini par rentrer; toutefois, le fait d'avoir la main à l'envers et les doigts écartés étant désagréable, j'ai décidé de passer aux bougies.
[D'avril à septembre 2011] : J'ai réussi, au prix de pas mal de sensations de brulures, à enfoncer les 3 premières bougies. A partir de la 3e bougie, j'ai utilisé le gel anesthésiant Xylocaine pour les faire rentrer. Là j'en suis à la dernière taille. Ce travail, effectué depuis le mois d'avril, n'a permis en rien d'améliorer la situation: la pénétration par un homme reste impossible (je crois que le doigt d'un homme c'est encore pire que son pénis pour moi en terme de peur).
Seul progrès observé: je n'ai plus d'angoisse lorsque je regarde mon sexe et je sais maintenant que quelque chose peut y rentrer... Par contre, ca ne règle en rien le problème de pénétration par une autre personne (doigt ou pénis de mon ami).
[De septembre à décembre 2011]: j'ai fait une dizaine de séances d'hypnose + 2 séances d'EMDR. L'hypnose n'a absolument aucun effet sur moi hormis un léger mieux sur la confiance en soi. L'EMDR m'a semblé un petit peu plus efficace parce que j'ai continué à faire les balaiements visuels 4 fois par jour pendant 2 jours: à ce moment, le sexe de mon ami a pu se poser à l'entrée du vagin et je suis restée calme. Mais dès qu'il à commencé à forcer pour rentrer, la panique a repris le dessus.
Le bilan est mitigé, et je me demande si je ne me suis pas trompé de direction en travaillant avec les bougies, car mine de rien, ces objets en plastique dur glissent facilement voir tout seuls à l'intérieur au bout de plusieurs minutes d'attente à l'entrée du vagin, beaucoup plus facilement qu'un sexe d'homme qui, un peu plus mou, ne peut rentrer qu'avec une certaine "violence", en forçant, c'est ce que mon ami m'a expliqué. Ça me semble tellement agressif que je ne peux que me braquer, comme pour me préparer à une attaque.
Je précise que j'ai maintenant une bonne connaissance des organes sexuels, que je sais qu'un pénis peut rentrer, que j'ai des orgasmes en frottant mon clitoris par dessus les lèvres (j'ai pas mal de plaisir quand je me masturbe ainsi; cependant, le désir ou plaisir disparait totalement dès lors que j'essaie de m'amener moi-même à l'orgasme avec le doigt directement sur ces organes: ça coupe TOUT, instantanément ). Par contre, je suis une personne extrêmement timide et qui manque de confiance (je n'ai pas non plus de solution pour rebâtir cette confiance). Je suis issue d'une famille témoin de jéhovah mais je les ai quitté à 18 ans, j'en ai 28 à ce jour.
Donc la sexualité n'est pas totalement inconnue pour moi, mais le paradoxe est que je suis frustrée, car comme maintenant je vis avec mon ami, je n'ai plus de moment privé pour me masturber, alors que lui de son côté souffre de l'absence de sexe dans notre union... c'est absolument grotesque, et la situation serait risible si elle n'était pas aussi triste. Je dois lui donner du plaisir autrement, ce qui m'épuise, après la journée de travail... lui il a un certain plaisir, moi je n'ai rien et il se plaint tout le temps; et en plus de ne pas reconnaître ma phobie, il n'arrête pas de dire que les même les filles très jeunes de 15 ans arrivent à "le faire" et pas moi. Déjà, j'ai fait de gros efforts pour que les préliminaires ne me dégoûtent plus, mais j'avoue être plutôt concentrée sur le fait de réussir la pénétration.
===> En conclusion, après cette année de tâtonnements, je ne suis à la recherche que d'1 seule chose: une solution pour ne plus avoir peur de la pénétration, et du coup de ne plus souffrir des symptômes qui l'accompagnent.
Est-ce qu'il existe une solution autre que me recommander de faire des dizaines de séances de thérapies classiques (hypnose, EMDR, sophrologie, thérapie comportementale-cognitive, psychanalyse) ?
Merci d'avance de l'attention accordée à mon message