Gynécophobie .....

[enora]

Ca donne à réfléchir...

[Antony]

Ca donne à réfléchir...

Et après réflexion, je me demande, si elles n'ont pas trouvé la bonne méthode pour vaincre la gynécophobie ! photographier son col tous les jours pendant un cycle ! comme sur le site que tu as mentionné !
Qu'en pensent les femmes ?

Humour en prime : je veux bien me "dévouer" pour être le photographe (mdr !)

[enora]

Je ne sais pas , je n'ose pas tester ce site sur moi, je veux dire je n'ai pas envie de passer du temps à le visionner.
Donc je ne sais pas quel effet il aurait sans même que je poste les photos moi même.
On a appelé cet endroit pendant des années "le jardin secret", que ce passerait il si on le désacralisait au point d'avoir tous la vision des gynécos?
Et si je photographiais le fond de ma gorge tous les jours que se passerait il?
Cela changerait la pensée c'est sur, mais aucune idée dans quel sens...

[Antony]

merci pour ta contribution, ton choix est le tien, il t'appartient et il est très respectable !

[enora]

Mais c'est une réflexion qui peut être approfondie (si j'ose dire ) par d'autres, à une époque où l'on s'interroge sur ce que l'on montre des femmes.
Idéalement et par souci d'égalité il faudrait qu'en parallèle des hommes fassent la même chose, bien que je conçois qu'il soit difficile de photographier quotidiennement sa prostate.
Ca me rapelle une réplique du film "Scream" quand la victime demande à son futur tueur ce qu'il veut , il répond "To see what your insides look like." (je veux voir à quoi ressemble ton intérieur)

[Dubreuil]

Hum, j'ai du mal à cautionner cette sorte de voyeurisme à mon sens tout aussi narcissique ( ? ) qu'inutile, pour bon nombre d'hommes et de femmes de ce forum..
Maintenant je vous le demande, quelle satisfaction en avez-vous tiré ?
Et quelle autre partie interne ( ou externe ) de votre corps allez-vous photographier pour espérer juguler vos phobies ( ou vos fantasmes ) ?

[enora]

Mame Dubreuil, pourriez vous nous dire à qui vous vous adressez?
Pour ma part aucune partie de mon corps n'est l'objet de mes attentions photographiques.
Je suis plus attirée par les brins d'herbe, escargots ou fleurs de trèfle sur fond de soleil levant.

[enora]

En regard des derniers posts, et la proposition d'Antony "Et après réflexion, je me demande, si elles n'ont pas trouvé la bonne méthode pour vaincre la gynécophobie ! photographier son col tous les jours pendant un cycle ! "
Je propose de relire quelques raisons de la répulsion des femmes vis à vis des séances chez le gyneco:

Chinelle:
"Déjà difficile de laisser entrer un psy dans votre crâne, alors laisser un autre entrer dans votre intimité physique, c'est encore plus difficile.
cette position d'infériorité"
"Les femmes sont envahies depuis la nuit des temps."
Maybelle
" j'ai peur que le/la gynéco en profite, j'ai pas confiance en le fait que c'est totalement désintéréssé"
Caféine: "ce que je ressens, c'est carrément le bon mot : se faire envahir.
je ne me sens pas en sécurité du tout.
Une fois j'ai attéri à l'hôpital pour passer une echo pelvienne, ce fût un gynéco homme, qui ne m'a même pas adressé la parole, ah si juste pour me dire qu'il allait m'introduire une sonde vaginale pour l'echo."
Hippy
"je suis très pudique et ces gestes là m'ont bouleversée
j'ai l'impression que c'était comme une peur qu'il n'abuse de moi "
Enora:
"J'ai connu 3 gynecos.
1homme qui me traitait comme un bestiau, et m'interdisait de poser des questions.
1femme qui me traitait comme un bestiau, me faisait mal en m'oscultant et m'interdisait de poser des questions.
Une à la main douce avec qui j'avais le droit de dialoguer."
Jenna:
"j'en ai peur car je suis pas habituée à en consulter un, et aussi mais surtout parce que je n'aimerai pas qu'il/elle trouve quelque chose d'anormal en moi... "
Orora
"Je ne vais pas avoir pour premier contact en cette zone intime une intrusion technique de la médecine bien éloignée de ce que l'on devrait découvrir de l'intimité en premier !Je le vivrais comme un viol ! vivre ce contact avec neutralité en tant que patiente requiert un détachement non naturel tandis qu'il est plus aisé de prendre du recul quand on est celui qui est le médecin face "son objet de soin"."
Dubreuil:
un autre point de vue :
Cette peur là est archaïque. Elle remonte du fond des temps ( ! ) quand le corps de la femme n'était ( ? ) qu'une marchandise, un trou, un bout de viande, où l'homme en toute impunité pouvait fourrer dès sa pulsion, violer, jauger, reluquer, écarteler, disposer.. y jouir, donner vie ou mort, etc..
La femme, malgré tous les beaux discours des hommes, est " aussi " un objet sexuel. Quoi qu'on en dise, quoi que les hommes s'en défendent. C'est ainsi. C'est l'espèce, et la morphologie.


Antony: "Je fais une réponse un peu "bateau", cela dépend de la relation de soi avec soi-même."
"Le problème est la préparation psychologique. Ce qui est acte de routine pour le praticien est un acte exceptionnel pour le patient. Malheureusement, on ne prend plus le temps pour obtenir l'adhésion pleine et entière du patient et parler des blocages éventuelles et des angoisses. "

[enora]

Je vois un décalage entre la proposition d'Antony (l'homme et gyneco) et les besoins des femmes.
Dites moi si je me trompe.
Antony propose finalement aux femmes de s'approprier le regard du gyneco en s'habituant à observer nos parties génitales,
les femmes pour beaucoup semblent en attente de dialogue avec le gyneco.
Les femmes gardent une vision sexuée (et tout ce que cela implique) de leur sexe.
Le gyneco semble le voir plus comme n'importe quel organe, et semble penser que la femme ne devrait pas avoir ce regard "sexué"

[vivalafiesta]

Peut etre que ca peut aussi venir du fait qu'on sait que c'est une zone particulièrement érogène, et qu'on craint que notre corps y réagisse dans cette situation alors qu'il ne le devrait pas.. enfin je pense sans etre sure que je trouve de ca chez moi.. mais il y a aussi un peu de tout ce qui a été dit aussi.

J'ai jamais été chez un gyneco et à chaque fois que j'ai eu des problèmes de santé j'ai juste attendu que ca passe tout seul Et je crois qui j'irais jamais quitte à avoir quelque chose de super grave et ne pas le soigner