Je suis lesbienne
Re: Je suis lesbienne
Juste parce que j'ai précisé quelques détails. -_-' Comment tu veux qu'on m'aide si je ne donne pas de détails? J'aurais dû garder tous mes problèmes pour moi.
Re: Je suis lesbienne
Alors cite-moi les messages où se trouvent les détails car je ne vois pas en quoi tu as donné les indices pour qu'on t'aide. Et là encore, en disant "J'aurais dû garder mes problèmes pour moi", tu te renfermes et en quelques sorte insulte les personnes qui essaient de t'aider, ça n'aide pas à continuer de vouloir te soutenir.
Re: Je suis lesbienne
Au fait, l'image que tu reflètes à travers tes écrits est (comme) celle que tu affiches comme photo de profil! (L'avatar)
Je suis de même avis que les autres!
Bonne chance et bonne recherche.
Ps: Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas ici que tu vas passer de statut "célibataire" à "en couple", si c'est ça que tu cherches. Si par contre tu cherches à comprendre, et ben tu viens de fermer toutes les portes, tu as refusé l'aide apportée.
Je suis de même avis que les autres!
Bonne chance et bonne recherche.
Ps: Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas ici que tu vas passer de statut "célibataire" à "en couple", si c'est ça que tu cherches. Si par contre tu cherches à comprendre, et ben tu viens de fermer toutes les portes, tu as refusé l'aide apportée.
Partir...
Re: Je suis lesbienne
Lizzy a écrit :Ou encore est-ce à cause que je suis féminine? Je vais rester féminine que ça plaise ou non donc je reste moi même. Dans mon premier post j'ai mentionné que j'attire que les mecs mais c'est vraiment insupportable. De plus, mes ami(e)s ne comprennent pas pourquoi que je suis encore célibataire.
C'est pas des indices ça? Je ferme des portes? TOTALEMENT FAUX!Lizzy a écrit :Pour la paix intérieure, c'est pas juste le célibat et le célibat est un amplificateur donc c'est un 41 mois amplifié. J'ai déjà trop de problèmes donc la difficulté en amour et en amitié j'ai vraiment pas besoin de ça.
À l'avenir je vais les garder pour moi mes problèmes. Je vais être encore plus à risque d'exploser mais c'est pas grave.
Re: Je suis lesbienne
Et si tu envisageais de regarder sereinement les réactions que tu as obtenues ici, auprès de personnes qui, finalement, ne sont que des gens comme n'importe qui, et que tu te dises que tu y trouverais peut être l'explication à ton célibat prolongé ?
Habitude, culture, éducation ou autre défense, il est vrai que tes mots demandent de l'aide mais que la construction de ton dialogue donne l'impression de la rejeter.
Or beaucoup de personnes se sentent elles-mêmes rejetées lorsque l'on rejette ce qu'elles proposent, que ce soit parce que l'on refuse d'envisager l'hypothèse (impression que tu donnes) ou que ce soit parce que, après analyse, elle te semble fausse (ce que je supposerai).
Tu en penses quoi ? Est-ce que je suis moi aussi à côté de la plaque, ou est-ce que cela te semble plausible ?
Habitude, culture, éducation ou autre défense, il est vrai que tes mots demandent de l'aide mais que la construction de ton dialogue donne l'impression de la rejeter.
Or beaucoup de personnes se sentent elles-mêmes rejetées lorsque l'on rejette ce qu'elles proposent, que ce soit parce que l'on refuse d'envisager l'hypothèse (impression que tu donnes) ou que ce soit parce que, après analyse, elle te semble fausse (ce que je supposerai).
Tu en penses quoi ? Est-ce que je suis moi aussi à côté de la plaque, ou est-ce que cela te semble plausible ?
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Homosexualité révélée ?
Bonsoir tout le monde,
Ca fait je ne sais combien de fois que je rédige ce message... Il faut que je vous l'envoie, ça ne peut que m'aider.
Je suis une femme de 35 ans qui a eu de nombreux déboires avec les hommes. Ma première relation sexuelle n'était pas consentie. J'avais 17 ans. J'ai tout vu, tout subi cette nuit-là.
Mes deux tentatives suivantes pour construire quelque chose de solide avec des hommes se sont soldées par de la violence physique et psychologique. J'ai pris de belles raclées, mais ça je m'en suis remise. Ce sont les violences verbales que j'ai du mal à assumer et qui m'ont marquée durablement. Est-ce que ça venait de moi ? Est-ce moi qui remue ce qu'il y a de pire chez les hommes ? Peut-être.
J'ai eu une petite amie après ces deux histoires catastrophiques. Elle m'a appris la douceur, la tendresse, l'amour... mais surtout, surtout ! Elle m'a appris le désir, cette vague immense qui vous submerge, qui vous happe et qui fait que vous pourriez faire n'importe-quoi n'importe-où. Cette vague qui fait que vous avez envie de faire partie intégrante de l'Autre. Je n'avais jamais connu ça. Ce fut une révélation... dont je n'ai absolument pas su tirer parti à l'époque.
Je réalise aujourd'hui, 8 ans après, que jamais de ma vie je n'ai éprouvé de désir pour un homme. C'est déstabilisant. J'ai l'impression que mon monde s'écroule.
Je suis en couple depuis 7 ans avec un homme. Avec lui, j'ai fait comme avec les autres : j'ai surmonté mes difficultés. J'e suis allée au-delà de mon dégoût, de ma frilosité afin de lui donner du plaisir. Aujourd'hui c'est clair : je ne l'ai jamais désiré. J'avais le désir de lui donner du plaisir et d'en prendre moi-même, mais je ne l'ai jamais désiré LUI. Je ne supporte pas le corps masculin, ni sa vue, ni son toucher, ni le reste... je l'ai réalisé il y a peu de temps. Et depuis que je l'ai réalisé, mon couple est en grand danger. Mais ça, cest une autre histoire.
Je me demande aujourd'hui si je n'ai pas bâti de toutes pièces mon hétérosexualité, dans le souci d'être dans la norme, d'être correctement formatée. L'esprit humain peut-il aller jusque là ?
Peut-on se découvrir lesbienne à 35 ans ???
J'ai toujours aimé les femmes. Ma libido s'est éveillé grâce à elles, mais je ne l'ai pas pris au sérieux. Je voulais tellement être comme tout le monde ! Je suis née pour faire comme toutes les femmes : me marier et avoir des enfants... du moins c'est ce que je croyais. Mais ma nature me hurle autre chose...
Mes fantasmes se conjuguent uniquement au féminin. Je n'aspire plus qu'à ça : avoir de nouveau une relation avec une femme. Est-ce définitif, ou bien est-ce seulement passager ? j'imagine que je suis seule à pouvoir trouver la réponse à cette question.
Ce qui me déstabilise le plus, c'est ça : penser que mon hétérosexualité a été bâtie de toutes pièces par moi-même. Je voulais tellement être comme tout le monde. Mais ça ne se passe pas comme je le voulais.
Je crois que je n'attends pas de réponse précise à mon message, juste un soutien dans ce nouveau combat que je mène : je ne suis pas hétéro, malgré mes efforts acharnés. On ne va pas contre sa nature. Alors que faire ? quitter mon homme parce-que... c'est un homme ? Encore une fois, moi seule peut répondre à cette question.
Mes envies féminines ne relèvent pas du simple fantasme, j'en suis convaincue. Punaise, que c'est dur de se dire qu'on s'est leurrée à ce point...
Ca fait je ne sais combien de fois que je rédige ce message... Il faut que je vous l'envoie, ça ne peut que m'aider.
Je suis une femme de 35 ans qui a eu de nombreux déboires avec les hommes. Ma première relation sexuelle n'était pas consentie. J'avais 17 ans. J'ai tout vu, tout subi cette nuit-là.
Mes deux tentatives suivantes pour construire quelque chose de solide avec des hommes se sont soldées par de la violence physique et psychologique. J'ai pris de belles raclées, mais ça je m'en suis remise. Ce sont les violences verbales que j'ai du mal à assumer et qui m'ont marquée durablement. Est-ce que ça venait de moi ? Est-ce moi qui remue ce qu'il y a de pire chez les hommes ? Peut-être.
J'ai eu une petite amie après ces deux histoires catastrophiques. Elle m'a appris la douceur, la tendresse, l'amour... mais surtout, surtout ! Elle m'a appris le désir, cette vague immense qui vous submerge, qui vous happe et qui fait que vous pourriez faire n'importe-quoi n'importe-où. Cette vague qui fait que vous avez envie de faire partie intégrante de l'Autre. Je n'avais jamais connu ça. Ce fut une révélation... dont je n'ai absolument pas su tirer parti à l'époque.
Je réalise aujourd'hui, 8 ans après, que jamais de ma vie je n'ai éprouvé de désir pour un homme. C'est déstabilisant. J'ai l'impression que mon monde s'écroule.
Je suis en couple depuis 7 ans avec un homme. Avec lui, j'ai fait comme avec les autres : j'ai surmonté mes difficultés. J'e suis allée au-delà de mon dégoût, de ma frilosité afin de lui donner du plaisir. Aujourd'hui c'est clair : je ne l'ai jamais désiré. J'avais le désir de lui donner du plaisir et d'en prendre moi-même, mais je ne l'ai jamais désiré LUI. Je ne supporte pas le corps masculin, ni sa vue, ni son toucher, ni le reste... je l'ai réalisé il y a peu de temps. Et depuis que je l'ai réalisé, mon couple est en grand danger. Mais ça, cest une autre histoire.
Je me demande aujourd'hui si je n'ai pas bâti de toutes pièces mon hétérosexualité, dans le souci d'être dans la norme, d'être correctement formatée. L'esprit humain peut-il aller jusque là ?
Peut-on se découvrir lesbienne à 35 ans ???
J'ai toujours aimé les femmes. Ma libido s'est éveillé grâce à elles, mais je ne l'ai pas pris au sérieux. Je voulais tellement être comme tout le monde ! Je suis née pour faire comme toutes les femmes : me marier et avoir des enfants... du moins c'est ce que je croyais. Mais ma nature me hurle autre chose...
Mes fantasmes se conjuguent uniquement au féminin. Je n'aspire plus qu'à ça : avoir de nouveau une relation avec une femme. Est-ce définitif, ou bien est-ce seulement passager ? j'imagine que je suis seule à pouvoir trouver la réponse à cette question.
Ce qui me déstabilise le plus, c'est ça : penser que mon hétérosexualité a été bâtie de toutes pièces par moi-même. Je voulais tellement être comme tout le monde. Mais ça ne se passe pas comme je le voulais.
Je crois que je n'attends pas de réponse précise à mon message, juste un soutien dans ce nouveau combat que je mène : je ne suis pas hétéro, malgré mes efforts acharnés. On ne va pas contre sa nature. Alors que faire ? quitter mon homme parce-que... c'est un homme ? Encore une fois, moi seule peut répondre à cette question.
Mes envies féminines ne relèvent pas du simple fantasme, j'en suis convaincue. Punaise, que c'est dur de se dire qu'on s'est leurrée à ce point...
Re: Homosexualité révélée ?
Il y a quelque chose de positif dans ce que vous écrivez : vous dites vous sentir déstabilisée par l'idée d'avoir bâti votre hétérosexualité par erreur. Habituellement, ce qui se déstabilise, c'est de se découvrir homo. Et vous, ça ne semble pas être un problème, au contraire, vous l'évoquez comme la meilleure solution pour vivre. Vous n'êtes même pas dans le rejet, vous êtes dans le regret d'avoir perdu du temps, en prenant un autre chemin qui ne vous convenait pas.
Pourquoi être déstabilisée d'avoir perdu quelques années de votre vie ? Connaissez vous des personnes qui n'ont jamais perdu du temps, qui ne se sont jamais trompées, sur la personne qu'elles ont épousée, celle avec qui elle ont eu des enfants, des personnes qui ont changé de voie professionnelle, etc ... ? On prend tous un chemin, pour une raison ou une autre. Vous avez pensé que votre vie devait être dans le mariage et la vie de famille, comme une majorité de femmes. Vous découvrez aujourd'hui, après plusieurs expériences, que ça ne vous convient pas. Quoi de plus normal ! A 35 ans, ce n'est pas vieux du tout. Il y a des personnes qui se retrouvent après la retraite, et qui en sont très heureuses. Et pour les femmes qui découvrent leur homosexualité tardivement, dites vous qu'il n'y a pas d'âge. Ils y en a qui font le saut après le départ de leur dernier de la maison, et qui réalisent que leur vie était ailleurs ... Si la sexualité est à tout âge, pourquoi l'homosexualité serait limitée à moins de 35 ans ?
Pourquoi être déstabilisée d'avoir perdu quelques années de votre vie ? Connaissez vous des personnes qui n'ont jamais perdu du temps, qui ne se sont jamais trompées, sur la personne qu'elles ont épousée, celle avec qui elle ont eu des enfants, des personnes qui ont changé de voie professionnelle, etc ... ? On prend tous un chemin, pour une raison ou une autre. Vous avez pensé que votre vie devait être dans le mariage et la vie de famille, comme une majorité de femmes. Vous découvrez aujourd'hui, après plusieurs expériences, que ça ne vous convient pas. Quoi de plus normal ! A 35 ans, ce n'est pas vieux du tout. Il y a des personnes qui se retrouvent après la retraite, et qui en sont très heureuses. Et pour les femmes qui découvrent leur homosexualité tardivement, dites vous qu'il n'y a pas d'âge. Ils y en a qui font le saut après le départ de leur dernier de la maison, et qui réalisent que leur vie était ailleurs ... Si la sexualité est à tout âge, pourquoi l'homosexualité serait limitée à moins de 35 ans ?
Re: Homosexualité révélée ?
Merci pour votre réponse rapide et réconfortante.
Vous avez raison : je ne suis pas déstabilisée de me découvrir homosexuelle, et je ne suis pas du tout dans le rejet. Peut-être est-ce dû à mon expérience positive dans ce domaine, et à tout ce que cette expérience m'a appris.
Je crois que ce qui me fait vraiment mal, au-delà du fait que je me suis menti à moi-même durant de longues années, c'est d'avoir lié un homme à mon histoire. Il souffre beaucoup de cette situation et il a du mal à comprendre, ce qui me semble parfaitement normal. Au moins, il essaie de comprendre, ce que tout le monde n'aurait pas fait.
Les choses ne vont pas être simples. Il va y avoir de gros bouleversements, mais j'essaie de me dire que je vais vers un mieux-être, vers un chemin de vie qui sera plus en accord avec ma personnalité. Et parfois, j'ai affreusement peur de ce changement radical. J'en viens à me dire que j'ai déjà vécu comme ça de nombreuses années, alors pourquoi ne pas continuer...
Tout ça est tellement nouveau. J'ai encore besoin d'y réfléchir.
Vous avez raison : je ne suis pas déstabilisée de me découvrir homosexuelle, et je ne suis pas du tout dans le rejet. Peut-être est-ce dû à mon expérience positive dans ce domaine, et à tout ce que cette expérience m'a appris.
Je crois que ce qui me fait vraiment mal, au-delà du fait que je me suis menti à moi-même durant de longues années, c'est d'avoir lié un homme à mon histoire. Il souffre beaucoup de cette situation et il a du mal à comprendre, ce qui me semble parfaitement normal. Au moins, il essaie de comprendre, ce que tout le monde n'aurait pas fait.
Les choses ne vont pas être simples. Il va y avoir de gros bouleversements, mais j'essaie de me dire que je vais vers un mieux-être, vers un chemin de vie qui sera plus en accord avec ma personnalité. Et parfois, j'ai affreusement peur de ce changement radical. J'en viens à me dire que j'ai déjà vécu comme ça de nombreuses années, alors pourquoi ne pas continuer...
Tout ça est tellement nouveau. J'ai encore besoin d'y réfléchir.
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