Que peut faire une femme face à un problème d'érection de son partenaire ?

[Iris66]

Je suis une femme.

Et voici ce qu'il m'est arrivé récemment. J'étais sortie à une fête de village, un peu beaucoup pour draguer. Et, j'ai plu à un homme qui me plaisait aussi. Il a engagé la conversation avec moi. Assez rapidement, comme la fête tirait vers sa fin (nous ne nous étions remarqués l'un l'autre que très tard dans la nuit), je lui ai posé un peu trop direct peut-être, la question : "Tu es seul ce soir ?" Oui, m'a-t-il répondu. "Moi aussi" lui ai-je répondu avec un large sourire.

10 à 15 mn après, j'étais dans sa voiture, direction chez lui. On a bu un verre. Puis, au cours de la relation sexuelle que nous avons tenté d'avoir, j'ai assez vite remarqué qu'il avait du mal à entrer en érection et qu'il la perdait assez facilement. D'abord, j'ai pensé, que finalement, peut-être je lui plaisais pas tant que ça. Puis, je me suis rendue compte que non, qu'en fait, il avait peut-être trop envie, ou que j'avais été trop directe et que ça l'avait peut-être impressionné.

Il me désirait vraiment beaucoup m'a-t-il assuré. Moi, j'étais bien en sa compagnie. Je suis restée toute la nuit et tout le lendemain avec lui. Toujours les mêmes difficultés.

Il a voulu me revoir une semaine après. Il me plaît, j'y suis allée. Il m'avait préparé un super dîner. Après dîner, moment que nous attendions tous les deux, la montée en érection et sa tenue étaient améliorées par rapport à la première fois. Mais c'était pas encore ça. "Pourtant, cet après-midi, j'avais une telle érection en pensant à toi" m'avoua-t-il.

Il veut me revoir. Moi aussi, je veux le revoir. Il me plaît. Que me conseilleriez-vous ? Pour ne pas faire ce qu'il ne faudrait surtout pas faire en pareil cas... qui puisse le bloquer encore plus.

[Dubreuil]

Faire ce jeu tout simple : On a droit à toutes les caresses, mais interdiction formelle de pénétration.
Et un jour ou l'autre le désir fera le reste.
Parce que c'est rarement " mécanique" la plupart du temps " psychologique".

[Antony]

il eut été bien de vous intéresser au massage tantrique du lingam.
C'est un art du massage auquel beaucoup de femmes devraient s'essayer.

[Iris66]

Hé bien, tout ce que vous me dites là, c'est un peu ce que j'ai pensé.

Mais il était vraiment centré sur son érection. Il était persuadé que je devais stimuler son pénis, ce que j'ai fait (je m'en suis beaucoup occupée) ou le faisait lui-même.

J'essayais de m'occuper du reste de son corps. Mais il en revenait toujours à se désespérer de ne pas avoir une bonne érection. Et je voulais pas tomber non plus dans une sorte de "Laisse, je m'occupe de tout".

Je ne connais pas le massage tantrique du lingam. Mais je vais me renseigner.

La dernière fois où je suis allée chez lui (la 2ème donc), quand nous nous sommes réveillés le matin, il a dit en s'étirant, "ce que j'aurais besoin là, c'est un bon massage de kiné". Je lui ai proposé de lui faire ce massage. Mais il était pressé, toujours, d'avoir une bonne érection. Et puis nous n'avions pas trop le temps. Il attendait son fils (qui ne vit pas avec lui) pour le déjeuner. Et je devais être repartie avant que son fils n'arrive.

Je ne sais pas comment lui proposer justement, simplement des caresses mutuelles. Mais vos réponses m'encouragent à aller vers la voie à laquelle j'avais pensé, sans savoir si c'était la bonne. Le problème maintenant, ça va être de réussir à l'emmener lui dans cette direction.

Merci de vos réponses.

[Olia]

J'ai connu une histoire similaire dernièrement, malheureusement ça n'a pas duré assez longtemps pour que je puisse te dire que ce que nous faisions nous a permis de passer à la pénétration mais je pense qu'on était sur la bonne voie.

Enfait on a fait comme le dit Dubrreuil, après quelques essais de pénétration non concluant la 1ère fois, on a plus jamais abordé le sujet, on a plus jamais essayé (sans s'en parler, ça c'est fait tout seul, mais ça peut etre bien d'en parler aussi). Du coup on faisait "tout le reste" autant lui à moi, que moi à lui, sans penser à la pénétration, ça stimulait même notre imagination pour trouver des petits "jeux" à faire. On avait des orgasmes (lui avec plus de difficultés que moi) et son érection tenait beaucoup mieux que lors de la 1ère fois où on avait tenté la pénétration, donc ça prouve que le coté psychologie du fait de ne pas y penser fonctionnait bien.

Il était très attentionné, c'est là souvent un atout des hommes qui ont du mal à avoir une érection, pour "compenser" ils redoublent d'effort pour nous faire plaisir et nous mener à la jouissance. Il faut juste se défocaliser de la pénétration et penser à votre plaisir tout les deux, le plaisir, juste le plaisir, peu importe la façon dont il est obtenu. Et tu verras que ce sera très épanouissant et même constructif! Au final, la pénétration n'est pas une obligation.

Et puis un jour, oui, ce sera le bon moment et la pénétration se fera d'elle-même!

Pour les caresses mutuelles, tu peux lui en parler simplement, lui dire que vous n'êtes pas obligé de faire la pénétration, qu'il y a pleins d'autres choses à faire. Si ça te gêne un peu d'en parler, tu peux le caresser tout en dirigeant sa main à lui vers ton intimité à toi (ou chacun son tour) et tu fais durer le moment pour qu'il comprenne que tu as envie de ça.

Pour le massage, en attendant de le revoir tu peux apprendre le massage du lingam et lorsque tu le verras, tu pourras lui proposer ce massage là

[Iris66]

J'ai regardé ce que c'était que le massage du Lingam. Je pense que ça lui plairait beaucoup, car en fait, je lui ai déjà fait une partie de ce qui compose le massage du Lingam. Et il a beaucoup apprécié.

Mais de là à maîtriser le massage du Lingam pour notre prochaine rencontre (demain ou après-demain), je ne pense pas en avoir saisi toutes les subtilités. Ce sera pour une prochaine fois.

L'essentiel pour moi, c'est de le revoir et de réussir à "dédramatiser", à lui montrer (soit en parlant ou en agissant) que parvenir à une pénétration n'est pas une obligation. Car cela l'inquiète beaucoup. Il voudrait y parvenir rapidement pour se rassurer.