Fantasme fessée

[anneclaire]

Je suis toujours avec la même psy et nous avons pu discuter sur le sujet. Je lui ai parlé des clips vidéos qui m'obsèdent souvent. Je passe de très mauvaises nuits et je les regarde souvent juste avant de me coucher. Après cette conversation, j'ai réussi à mettre de côté ces clips. D'ailleurs, lorsque j'ai voulu les regarder plus tard, cela m'a ennuyée profondément. Autrement dit, cela ne m'apportait plus grand chose.
Quant à l'auto maltraitance, c'est un autre problème. ET je n'en ai pas fini avec, je le crains.
Je garde une image très précise d'une des corrections maternelles et une autre de mon paternel (parmi bien d'autres) qui m'ont fortement secouée. Ces deux images sont obsédantes. Les médicaments m'aident à les chasser. Mais, je ne peux m'empêcher d'attribuer toutes mes difficultés à vivre qu'à mes parents. Je me sens sale et salie par cette déviance et je suis en colère après moi.
Madame Dubreuil, vous me disiez que vous ne saviez pas si je pouvais m'en débarrasser, mais que cela pouvait "se vivre".
J'éprouve face à ce sujet un grand malaise : un peu comme si je devais vivre à l'infini les moments du passé. Pourtant, la thérapie me fait du bien. Mais, il n'empêche que quand à l'intérieur de soi, on traine ses bagages comme de vieilles loques qu'on se refuse à regarder en face. "Les chiens ne font pas des chats", je ne suis pas comme mes parents, je ne fais pas de mal aux autres. D'ailleurs comment le pourrais-je puisque je m'en écarte. Je suis différente parce que je ne fais du mal qu'à moi, ok. Mais, cette dérive prends le même chemin que le leur et je ne peux m'y résoudre. J'aimerais trouver une façon de le vivre plus légèrement, mais je ne trouve pas.