Bonjour,
J'ai beaucoup travaillé sur moi ces dernières années, et je ne sais plus aujourd'hui vers qui me tourner pour trouver une sérénité intérieure.
Voici mon histoire, j'espère que quelqu'un aura le courage de me lire jusqu'au bout, et m'apportera une piste pour avancer...
A l'âge de 8 ans, j'ai subi des maltraitances de la part de mon instit' de l'époque. Violences physiques, sexuelles et psychologiques avec menaces de mort notamment... J'ai réussi à le cacher à ma famille pendant toute l'année, jusqu'à ce que je craque nerveusement et que je lâche tout à mes parents. J'ai donc fais une phobie scolaire l'année suivante malgré un changement d'école et une maîtresse adorable, qui m'a probablement sauvée du pire. Ma mère ne m'a jamais fait consulter de psychologue, elle m'a cru et a fait le nécessaire pour m'éloigner de mon ancienne école mais en a fait un "sujet tabou". Son discours était : "tu dois oublier, tu dois avancer, tu n'en parles plus et tu laisses ça derrière toi". Je pense qu'elle a beaucoup culpabilisé de n'avoir rien vu, et ayant elle-même un passé douloureux, elle n'était pas en mesure de m'accompagner et de me soutenir face à ce traumatisme.
J'ai donc grandi avec ce fardeau, et je suis passée d'une petite fille pleine de vie, intrépide, autonome qui n'avait peur de rien, à une ado/jeune fille compléxée, en retrait, en grande souffrance intérieure, avec une très basse estime d'elle-même. Adolescence compliquée avec divorce de mes parents, échec scolaire, fugues, et scarifications... mais encore une fois, ma mère n'a pas réalisé ou n'a pas voulu voir à quel point j'étais perdue.
J'ai avancé tant bien que mal, et j'ai commencé à consulter des psychologues début vingtaine quand j'ai pris mon indépendance financière. Et durant 10 ans, je n'ai jamais vraiment cessé de faire des thérapies. J'ai essayé l'EMDR, l'hypnose, la sophrologie, la kinésiologie... mais aujourd'hui, je ne me sens pas "guérie" pour autant et je me sens toujours aussi bloquée dans ma vie.
Je ne sais plus quoi faire.
Dans ma vie personnelle, je me sens chanceuse et confiante : j'ai rencontré un homme avec qui nous sommes en totale harmonie, je suis maman de 2 filles et belle-maman et notre famille recomposée fonctionne très bien. Il y a une ombre au tableau, un examen que j'essaye d'obtenir depuis 10 ans maintenant : mon permis de conduire.
Cela peut paraitre anodin mais pas tant que ça. J'ai essayé de le passer à 5 reprises mais sans succès. Après l'obtention de mon code, et des heures de conduite qui se passaient bien, j'ai tenté une première fois le passage de l'examen. Et j'ai été confronté à un examinateur très autoritaire, méprisant qui m'a rabaissée. J'ai perdu totalement mes moyens, et il a créé (ou réveillé) en moi un blocage de l'enfance. Dès lors, chaque fois que j'essaye de passer l'examen, ça bloque. Je perds mes moyens. Je n'arrive pas à me concentrer sur les instructions, et gérer en même temps l'angoisse intense qui monte en moi à mesure que l'examen se déroule. Je me "dédouble" et n'arrive pas à rester concentrée sur l'instant présent.
C'est une vraie honte pour moi, et je souhaiterai du plus profond de moi-même arriver à dépasser ça un jour, surtout que cela serait bien utile que je sois plus autonome dans ma vie de tous les jours.
En bref, je ne sais pas vers qui me tourner, ni quoi faire pour arriver à atteindre mon objectif: l'angoisse est trop forte lorsque je pense à ce permis et je me sens bloquée, paralysée à l'idée de le retenter un jour.
J'ai l'impression de jouer ma vie, que si j'échoue, tout mon entourage sera profondément déçu (mon conjoint me soutient à 1000% et ne me met absolument pas la pression) et je me sens vraiment comme une moins que rien face à ce problème... C'est très compliqué pour moi à gérer au quotidien.
Je pense que mon traumatisme d'enfance est guéri (je peux en parler sans émotion particulière, je ne fais pas de cauchemars...) mais cette période a laissé de telles séquelles émotionnelles qui me gâchent la vie. Et j'aimerais vraiment avancer et trouver un équilibre, prendre de la distance sur mes émotions et trouver enfin une confiance en moi qui me permette d'être plus sereine.
Merci à ceux qui me liront et qui m'apporteront peut-être des pistes de réflexion.
J'aimerais tant me sentir moins seule face à ce problème...
Belle journée à tous!
Je me sens dans une impasse...
Re: Je me sens dans une impasse...
mais aujourd'hui, je ne me sens pas "guérie" pour autant et je me sens toujours aussi bloquée dans ma vie.
***Parce que vous n'êtes pas malade. Vous êtes seulement "empêchée" d'agir, de vous conduire toute seule dans vos désirs, comme vous l'entendez. Vous n'avez pas encore bravé l'injonction du secret imposé par votre mère.
C'est tout simple, vous ne vous êtes pas encore donné, vous-même, votre propre permis de conduire.
(Ex : Et j'ai été confronté à un examinateur très autoritaire, méprisant qui m'a rabaissée. J'ai perdu totalement mes moyens, et il a créé (ou réveillé) en moi un blocage de l'enfance. Dès lors, chaque fois que j'essaye de passer l'examen, ça bloque. Je perds mes moyens. Je n'arrive pas à me concentrer sur les instructions, et gérer en même temps l'angoisse intense qui monte en moi à mesure que l'examen se déroule. Je me "dédouble" et n'arrive pas à rester concentrée sur l'instant présent.(
Pour vous donner cet élan, avant de tenter l'hypnose Ericksonienne, je vous propose de tenter l'HYPNOSE HUMANISTE, qui en quelques séances a de grandes grandes chances de lever ce blocage.
*** Cette hypnose n'a ABSOLUMENT rien à voir avec les séances que l'on regarde à la télé. En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.
1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »
Ex Quand on pense à quelque chose, on s'évade et le temps passe, si l'attention est présente au réel, la pensée vagabonde.
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
« Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !
C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : C'EST VOUS QUI AGISSEZ, L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !
Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer »
***Parce que vous n'êtes pas malade. Vous êtes seulement "empêchée" d'agir, de vous conduire toute seule dans vos désirs, comme vous l'entendez. Vous n'avez pas encore bravé l'injonction du secret imposé par votre mère.
C'est tout simple, vous ne vous êtes pas encore donné, vous-même, votre propre permis de conduire.
(Ex : Et j'ai été confronté à un examinateur très autoritaire, méprisant qui m'a rabaissée. J'ai perdu totalement mes moyens, et il a créé (ou réveillé) en moi un blocage de l'enfance. Dès lors, chaque fois que j'essaye de passer l'examen, ça bloque. Je perds mes moyens. Je n'arrive pas à me concentrer sur les instructions, et gérer en même temps l'angoisse intense qui monte en moi à mesure que l'examen se déroule. Je me "dédouble" et n'arrive pas à rester concentrée sur l'instant présent.(
Pour vous donner cet élan, avant de tenter l'hypnose Ericksonienne, je vous propose de tenter l'HYPNOSE HUMANISTE, qui en quelques séances a de grandes grandes chances de lever ce blocage.
*** Cette hypnose n'a ABSOLUMENT rien à voir avec les séances que l'on regarde à la télé. En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.
1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »
Ex Quand on pense à quelque chose, on s'évade et le temps passe, si l'attention est présente au réel, la pensée vagabonde.
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
« Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !
C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : C'EST VOUS QUI AGISSEZ, L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !
Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer »
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Je me sens dans une impasse...
Merci pour votre retour, je vais me renseigner sur l'hypnose humaniste ! 
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