Quand j'étais étudiante, je faisais de la rando équestre en Bretagne. Maintenant que j'ai déménagé, vieilli et suis devenue pédestre, mon terrain de jeu du weekend est la Provence et le Mercantour, de quelques heures à 3 jours.arnica a écrit : Tu randonnes dans quelle région?
Le grand plaisir, c'est l'été. Et là, c'est : montagne ! Alpes Suisses, Pyrénées, ... Avec quelques envies en parallèle du genre du Forez, des îles Lofoten, ... Reste à trouver le temps. Surtout que je ne marche pas vite, même si je sais marcher longtemps
C'est dans le Mercantour en particulier que je vois des "inconscients"... Typiquement, la vallée des Merveilles a des allures de jardin public et attire les promeneurs du dimanche, mais cela reste de la montagne...
Je me suis reconnue dans ton message par rapport à des souvenirs de promenades à cheval que j'encadrais pour payer mes cours... On avait beau répéter les consignes de sécurité, il était classique qu'un imbécile se croit plus fort que les autres et se permette de ne pas les respecter au risque de mettre tout le groupe en danger. Il m'a fallu un moment avant d'oser m'affirmer face à eux, et pour comprendre que le seul élément qui soit inévitable, c'est l'imprévisible...
A l'heure actuelle, je randonne seule ou en couple, et une fois ou deux avec une amie à qui je voulais faire découvrir la région. Les rares fois où je me suis glissée dans un club, j'ai eu un peu de mal avec les bavardages permanents, le manque total d'autonomie de certains qui se permettent pourtant de râler au moindre truc, les horaires et le parcours figé, etc.
Du coup, si je pars en groupe c'est avec des amis (souvent plus expérimentés et rapides que moi) pour des sorties où chacun est autonome et libre de faire une variante s'il le souhaite, en fixant un point de RdV.
Tout dépend de ce que chacun va "chercher" en randonnée.
Quant aux chiffres... Je les avais consultés à force d'être excédée d'entendre des discours plus ou moins virulents et argumentés du genre "tu randonnes seule, t'es folle !" . Je me contentais de remettre certaines personnes à leur place mais, avec d'autres, je préférais avoir des éléments factuels à leur donner... Et ça m'a permis aussi de faire le point sur les risques réels.