Choix professionnel

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Nicolas94
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Choix professionnel

Message par Nicolas94 »

Bonsoir,

Je ne sais pas trop comment commencer ce post...J'ai 30 ans et je m'appelle Nicolas.

Je viens actuellement d’être muté à Londres pour mon travail mais je ne sais pas si je fais le bon choix professionnel tant j'ai déjà fait beaucoup de sacrifices afin de booster ma carrière pro pour des résultats que je juge assez moyens, ne correspondant pas à mes attentes. Résultat je suis en pleine remise question sur la trajectoire que je suis entrain de prendre et j'ai beaucoup de mal à me remotiver et à croire en moi. Au moment ou je vous écris je ne parviens pas à m’arrêter de pleurer.

Pour ne rien vous cacher, j'ai des antécédents de dépression ou j'ai été sous anti-dépresseurs (Effexor 75lp) entre 2004 et 2008 environ. Les causes sont multiples, j'ai accumulé des difficultés financières, professionnelles (orientation), familiales qui m'ont un jour plus que monté à la tête. Entre 2002 et 2005 J'ai vécu une époque que je qualifierais de pas très simple ou j'essayais de m'en sortir comme je pouvais avec des boulots d'usine et ou je jouais un peu de malchance dans mon orientation. Même si j'avais peu confiance en moi, je ne baissais en aucun cas les bras. Le réel élément déclencheur de ma dépression a été de m’apercevoir que dans la difficulté je ne parvenais pas à avoir le soutient moral de mon père notamment qui faisait sans arrêt des projections et qui avait des visions très pessimistes , ce qui était très blessant pour moi qui donnait tout. Me concernant avant de commencer le traitement j'avais des crises ou mes nerfs lâchaient, je me réveillais en pleine nuit en tapant contre mon matelas et passant certaines nuits blanches.

Le traitement m'a fait du bien et m'a beaucoup calmé. J'ai voulu arrêté le traitement en 2008 avant de partir en Angleterre ou j'avais le projet d'y travailler. Je me sentais mieux.

J'ai pu rester à Londres 2 ans ou j'y ai travaillé en boutique notamment. Parallèlement je postulais à d'autres offres financièrement et professionnellement plus intéressantes sans succès.
Je décidais alors de remettre le couvert pour mes études afin d'obtenir une licence dans le commerce international pensant qu'il me manquait un diplôme et prévoyant d'effectuer un stage en Espagne de 6 mois afin d'améliorer mes capacités linguistiques et de redonner un boost à ma carrière. Pour cela j'ai du faire un prêt et dépenser tout l'argent que j'avais de côté afin de mener ce projet à terme. J'ai donc été diplômé et finit cette licence en Août 2011.

Suite à cela, pensant avoir fait le plus dur, je reviens en France, postulant à beaucoup d'offres d'emploi, mais restant 9 mois au chômage, au RSA...Je me suis même rendu 4 mois à Londres ou mon ex petite amie résidait afin de trouver un poste intéressant. Mais rien à faire, des entretiens, mais pas de jobs trouvé.

J'ai dû rentrer en France en Mars 2012 afin de soigner un problème à ma jambe car j'avais pour habitude de faire beaucoup de sport et cela faisait 2 ans que j'étais blessé. Alors que je devais effectuer plusieurs consultations chez un ostéopathe, je fus contacté par une boite de recrutement pour un poste à Paris, pas dans ma branche certes, mais j'ai pu décrocher le job. Ce poste ne correspondait pas à mes attentes en terme de responsabilité (assistant commercial) mais il est vrai que j'avais vraiment besoin d'argent. En parallèle mon ex petite amie et moi même nous séparons après 5 ans et demie de relation. Mon manque de réussite et le chômage avaient vraiment assombris mon caractère et tâchés notre relation. Malheureusement dans notre société on ne peut pas vivre d'amour d'eau fraîche...

Je déménageais donc à Paris en Juin 2012, me retrouvant seul de nouveau (cela était similaire pour me reprise d'études, puis en Espagne), le poste pas inintéressant mais la vie de l'entreprise assez particulière. Je décidais en décembre 2012 de postuler à une offre en interne pour Londres afin de pouvoir améliorer encore un peu mon anglais. La vie dans l'entreprise était impossible, nous faisions fasse à un plan de licenciement dans lequel j'étais indirectement concerné car dernière personne recrutée.

Je me suis donc fait muté de nouveau à Londres il y a 3 semaines me disant aussi que j'aurais plus de chance pour trouver un meilleur poste ici. Le poste sur lequel je suis est casi similaire à ce que j'avais en France. Cependant beaucoup de choses remontent à la surface:

-Je me sens fatigué de courir à droite à et gauche
-Je me sens seul car la plupart de mes amis sont partis de Londres
-Je me remets totalement en question par rapport au commerce, me disant que je ne suis peut être pas fait pour ça.
-Mes proches me manquent
-Je me sens clairement fragile

Bref je suis en plein doute. Je fais beaucoup de sport en ce moment et la par exemple je reviens d'un footing et j'éclate en sanglot dans ma chambre...Je me réveille le matin avec la boule au ventre.

Quand je dis que je me sens fragile, je vous cite un exemple:
Alors que je suis plus dans l'optique de rester seul car ne me sentant pas prêt à entamer un relation avec quelqu'un, je fais la rencontre d'une femme un mois avant mon départ à Londres. Malheureusement les belles rencontres sont celles que l'ont fait alors qu'on s'y attend le moins...J'ai revu cette personne plusieurs fois et il s'avère qu'elle me correspondait comme rarement. Etant dans la difficulté, elle me dit finalement qu'elle ne se sentait pas prête pour des raisons que je ne remets pas en cause, je pense que cette personne était très sincère. Depuis cela je repense souvent à cette histoire, compréhensif mais très déçu, doutant de moi sans arrêt, je ne sais pas si c'est un excès de sensibilité, je n'en sais rien.

Je doute de moi à beaucoup de nouveau et cela ne date d'hier. Mon manque de reconnaissance dans la vie pro sème le doute en moi malgré toute mon implication.
Je me dis que j'aurai toujours une vie sans réussite ou finalement les gens sont prédestinés au choses et qu'il n'y a rien à faire pour que cela change. Des idées noires.

Il y a tellement de choses que je pourrai ajouter qui m'amène à penser de la sorte mais je pense que mon email sera bien trop long.

Voila un peu ce que j'ai dans la tête. Je me sens très confus et fatigué.
Merci d'avance pour vos conseils.

Nicolas
Félisse
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Re: Choix professionnel

Message par Félisse »

Il y a quelques questions qui me viennent en tête :

Que fuyez-vous exactement ? Votre père ?
Pourquoi ce besoin de reconnaissance que je sens entre vos mots ?
Nicolas94
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Re: Choix professionnel

Message par Nicolas94 »

Bonsoir,

Merci pour votre réponse.

Pourquoi parler de fuite ?
Je pense ne plus trop savoir ou donner de la tête pour évoluer.

A la base j'ai pris cette décision de revenir à Londres afin de trouver plus d'opportunités pro et améliorer un peu plus ma capacité linguistique.
En France je me sens bloqué dans mon évolution pro. Mais avec tous les effort que je déploie j'ai une impression de courir pour rien et de dépenser beaucoup d’énergie.

Je ne pense pas fuir mon père. Je le vois très peu d'ailleurs à cause de la distance, il habite dans le sud de la France.

Le besoin de reconnaissance vient peut être du fait que j'aime être performant quand je fais quelques chose, j'aime quand il y a du résultat.
Je fais généralement les choses à 100% pour cela...J'ai l'impression d'être sur un pédalo ou vous pédalez à fond sans avancer.
Nicolas94
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Re: Choix professionnel

Message par Nicolas94 »

Je trouve ça étonnant que vous parliez de fuite.
J'ai vu un psychiatre à Londres en 2010 avant mon départ dans le sud de la France pour effectuer ma Licence.
Qd je lui ai expliqué ce projet + notamment mon stage en Espagne, il m'a poser la même question. Je ne comprends toujours pas pourquoi d'ailleurs.
Félisse
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Re: Choix professionnel

Message par Félisse »

Bonsoir Nicolas,

Vous donnez l'impression d'être un perfectionniste qui veut absolument atteindre la réussite. Vouloir réussir n'est pas un mal en soi, bien au contraire seulement il faut comprendre que parfois la réussite n'est pas toujours au rendez-vous ou pas comme on le croyait, pas comme on en avait rêvé. Mais cela dit, qu'entendez-vous par "réussite", c'est quoi pour vous une vraie réussite ?

Êtes-vous sur à 100% que quelque part vous ne recherchez pas la reconnaissance professionnelle parce que vous n'avez pas eu la reconnaissance paternelle ? Votre père n'a pas l'air d'être très encourageant comme personne, je vous cite :

"Le réel élément déclencheur de ma dépression a été de m’apercevoir que dans la difficulté je ne parvenais pas à avoir le soutient moral de mon père notamment qui faisait sans arrêt des projections et qui avait des visions très pessimistes , ce qui était très blessant pour moi qui donnait tout."

Vous vous donniez à fond et lui ne vous renvoyait même pas la fierté de vos efforts. Il serait normal de vouloir chercher la reconnaissance professionnelle. Et du coup, si vous n'obtenez ni l'un ni l'autre, cela vous blesse. Vous placez beaucoup d'espoir dans votre vie pro, comme si vous cherchiez à compenser autre chose ...
De plus, votre père faisait selon vos termes "des projections", "des visions très pessimistes" : a t-il réussi sa propre carrière professionnelle ? Si non, cela peut expliquer pourquoi il vous limait le moral et pourquoi vous avez autant envie de réussir, ne serait-ce que pour lui prouver qu'il avait tort.

Si je me suis posée la question de ce que vous étiez en train de fuir, c'est à cause de ce que vous avez écrit :

"Je me suis donc fait muté de nouveau à Londres il y a 3 semaines me disant aussi que j'aurais plus de chance pour trouver un meilleur poste ici. Le poste sur lequel je suis est casi similaire à ce que j'avais en France. Cependant beaucoup de choses remontent à la surface:"

Pourquoi ce besoin de partir si le poste est pratiquement le même qu'en France ??? Pourquoi ce stage en Espagne (où l'anglais n'est pas la langue principale) si vous travaillez plutôt à Londres ? Le rapport entre ces 2 pays semble tellement éloigné qu'on a du mal à croire que vous ne cherchez pas à fuir quelque chose en particulier à tout prix, qu'importe le pays. Qui plus est, vous ne semblez pas très heureux quand vous êtes en France, comme si ailleurs serait mieux. Une raison particulière ?

Si je peux me permettre encore : pourquoi avoir choisi le commerce comme carrière ? Envie depuis longtemps, opportunité particulière, possibilité de carrière intéressante ? Ou y a t-il un autre travail que vous auriez aimé faire sans avoir osé ou sans en avoir eu l'occasion pour une raison ou une autre ?

Pardonnez-moi, je sais que ça fait beaucoup de question, mais j'essaie de comprendre si cela peut vous aider en vous renvoyant un regard extérieur ...

En attendant, bon courage.
Nicolas94
Messages : 6
Inscription : 28 mai 2013, 22:39

Re: Choix professionnel

Message par Nicolas94 »

Bonjour

Merci pour votre réponse. Vous trouverez vos questions en gras et en italique est mes réponses ci dessous:

Vous donnez l'impression d'être un perfectionniste qui veut absolument atteindre la réussite. Vouloir réussir n'est pas un mal en soi, bien au contraire seulement il faut comprendre que parfois la réussite n'est pas toujours au rendez-vous ou pas comme on le croyait, pas comme on en avait rêvé. Mais cela dit, qu'entendez-vous par "réussite", c'est quoi pour vous une vraie réussite ?

Concernant le perfectionnisme, oui tout à fait je le suis. Pour moi je vois cette réussite sur le court terme qui est juste un meilleur poste, avec plus de responsabilité et de tâches qui me correspondent plus. J'estime en avoir largement les épaules mais je ne comprends pas pourquoi je n'y parviens pas pour le moment. Actuellement je m'ennuie sur mon poste, mis à part des connaissances techniques spécifiques que je peux acquérir, je n'apprends rien et c'est un métier que j'ai fait depuis 2005 dans d'autres secteurs d'activités alors que j'ai plus de compétences.

Une "vraie réussite" aurait été dans l’idéal dans une activité ou un métier relatif à une passion ce qui n'est pas le cas le aujourd'hui.

Êtes-vous sur à 100% que quelque part vous ne recherchez pas la reconnaissance professionnelle parce que vous n'avez pas eu la reconnaissance paternelle ? Votre père n'a pas l'air d'être très encourageant comme personne, je vous cite :"Le réel élément déclencheur de ma dépression a été de m’apercevoir que dans la difficulté je ne parvenais pas à avoir le soutient moral de mon père notamment qui faisait sans arrêt des projections et qui avait des visions très pessimistes , ce qui était très blessant pour moi qui donnait tout."

En fait la reconnaissance paternelle je l'ai toujours eu plus ou moins. Seulement après mon bac j'ai eu une période ou je n'ai pas repris les études directement. J'ai travaillé pendant 3-4 ans à l'usine. J'avais une relation assez conflictuelle avec mon père notamment que j'ai toujours cerné comme étant quelqu'un de sombre, pessimiste, étrange. Je n'ai jamais eu un vrai discours à cette époque quant au solutions qui pouvaient s'ouvrir à moi pour mon orientation avec mes parents. Je ne savais vraiment pas ce que je voulais faire alors que paradoxalement beaucoup de choses m’intéressaient. Je pense que certaines personnes en ont besoin, d'autres pas.
Ma mère est plutôt "laxiste" dans ce domaine ayant un peu tendance à laisser faire les choses naturellement. Peut être que le mot laxiste peut être perçu comme dure mais je n'en trouve pas d'autres.

Je recherche la reconnaissance professionnelle pour moi, pour les raisons expliquées précédemment. J'ai le sentiment d'avoir du mal à m'affirmer professionnellement. Actuellement mon père est plutôt ravis de ce que je fais mais clairement je ne m'en préoccupe plus, en effet c'était lorsque j'étais en difficulté qu'il fallait m'aider ça aurait été plus constructif et positif et m'aurait donné une autre image de lui.


Vous vous donniez à fond et lui ne vous renvoyait même pas la fierté de vos efforts. Il serait normal de vouloir chercher la reconnaissance professionnelle. Et du coup, si vous n'obtenez ni l'un ni l'autre, cela vous blesse. Vous placez beaucoup d'espoir dans votre vie pro, comme si vous cherchiez à compenser autre chose ...

Je pense placer beaucoup d'espoir dans ma vie pro car on y passe presque la moitié de son temps. Donc autant que cela se fasse dans les meilleures conditions possibles. J'ai le sentiment de ne pas décoller professionnellement parlant.

De plus, votre père faisait selon vos termes "des projections", "des visions très pessimistes" : a t-il réussi sa propre carrière professionnelle ? Si non, cela peut expliquer pourquoi il vous limait le moral et pourquoi vous avez autant envie de réussir, ne serait-ce que pour lui prouver qu'il avait tort.

Mon père a réussit sa carrière de commercial, mais à la base c'était quelqu'un qui rêvait plus d'une vie d'artiste et de bohème. Il voulait faire de l'architecture mais n'a pas trouvé de travail dans ce domaine et a donc dû se recycler dans le commerce. Il peignait, dessinait et faisait pas mal de musique mais a tout arrêté avec le temps, peut être vers le milieu des année 90.
Je ne suis pas dans une optique de lui prouvé qu'il avait tord, je dirai que cela est plus pour le prouvé à moi même que je peux réussir quelque chose.

Mon père qui est par nature pessimiste faisait effectivement des tas de projections car mon grand frère a eu beaucoup et a encore énormément de difficultés à s'insérer dans la vie active (il a 34 ans). Mon frère a consommé beaucoup de drogue, a du effectuer de nombreux séjour en hôpital psychiatrique. Résultat, Il ne travaille pas régulièrement, reçoit une pension d'invalidité...

Si je me suis posée la question de ce que vous étiez en train de fuir, c'est à cause de ce que vous avez écrit :
"Je me suis donc fait muté de nouveau à Londres il y a 3 semaines me disant aussi que j'aurais plus de chance pour trouver un meilleur poste ici. Le poste sur lequel je suis est casi similaire à ce que j'avais en France. Cependant beaucoup de choses remontent à la surface:"
Pourquoi ce besoin de partir si le poste est pratiquement le même qu'en France ??? Pourquoi ce stage en Espagne (où l'anglais n'est pas la langue principale) si vous travaillez plutôt à Londres ? Le rapport entre ces 2 pays semble tellement éloigné qu'on a du mal à croire que vous ne cherchez pas à fuir quelque chose en particulier à tout prix, qu'importe le pays. Qui plus est, vous ne semblez pas très heureux quand vous êtes en France, comme si ailleurs serait mieux. Une raison particulière ?


J'ai décidé de partir pour ce poste pour les raisons suivantes: je pense en avoir encore besoin pour mon anglais afin de l'améliorer encore un peu. Et ce n'est pas quand j'aurai des enfants ou un vie familiale plus remplie que je pourrai le faire. Évoluant dans une entreprise britannique j'estime que cela n'est pas négligeable. Je me suis dit que j'aurai l’opportunité de postuler en interne à Paris ou à Londres afin d'avoir un meilleur poste plus tard. La situation de l'emploi en France n'étant pas bonne, et ce jusqu'à fin 2014 je me dis qu'être à Londres est plus favorable afin de développer un peu plus ma carrière. En effet je trouve qu'en France la mentalité au travail est plus fermée si vous souhaitez évoluer.
Lorsque j'ai postulé en décembre 2012 nous faisions face à une vague de licenciement concernant 12 personnes dans nos bureaux de Paris. Je n'étais pas concerné directement mais plutôt indirectement. En effet étant la dernière personne recrutée dans ces bureaux, si un licencié décidait de prendre mon poste il aurait pu le faire et j'aurai donc pu me retrouver dehors. Je me suis senti menacé par cela, ne voulant pas revivre mes mois de chômage précédemment vécus.

Je trouve ce stage en Espagne pleinement justifié dans la mesure ou cela s'est fait dans le cadre d'une licence en commerce international; donc plus vous maîtrisez des langues, mieux c'est. Dans les postes à l'export par exemple on vous demande de parler 2 ou 3 langues minimum en plus du français.Chose que j'ai réussie grâce à cette expérience. Malheureusement je n'ai pas trouvé de postes à l'export malgré le fait d'avoir postulé dans toute la France.
En effet en reprenant vos terme "qu'importe le pays" c'est un peu le sentiment que j'avais, c'est à dire, ne pas avoir de limite ou de frontière pour obtenir le poste souhaité. C'est un sentiment que j'éprouve peut être de moins de moins, car étant un peu fatigué de tout ça suite à mes nombreux déplacements et estimant ne pas avoir été assez récompensé en retour. (injustement j'ai envie de dire)

Concernant le fait d'être heureux en France, oui je le suis.
J'aime vivre dans les pays étrangers car vous apprenez beaucoup culturellement et linguistiquement parlant, donc cela est enrichissant mais plus dans une optique de revenir par la suite en France avec plus de compétences. J'aurai aimé rester à Paris, surtout qu'entre le moment ou j'ai postulé à cette offre et le moment ou j'ai pris mes fonctions, il s'est écoulé 6 mois à cause de problèmes de process que nous avions en interne. J'ai donc pu m'habituer un peu plus à Paris, fait de nouvelles rencontres, de nouveaux amis que j'ai dû laissé de nouveau. Ajoutez le fait que j'ai rencontré cette femme qui m'avait beaucoup plu un mois avant mon départ.
Quand je me suis rendu à Londres en Décembre 2012 j'étais très motivé à l'idée d'y retourner, cependant après les 6 mois, beaucoup moins. Mais je me suis dit qu'il ne fallait pas reculer et essayer.
Ce n'est pas très évident dans la mesure ou pratiquement tous mes amis qui résidaient à Londres sont maintenant partis et je me trouve donc assez seul avec encore ce sentiment de devoir recommencer à zéro. C'est quelques chose que j'ai éprouvé en arrivant à Paris en Juin 2012 ou je ne connaissais pas grand monde mais ou j'ai pu prendre un peu plus mes marques par la suite.

Si je peux me permettre encore : pourquoi avoir choisi le commerce comme carrière ? Envie depuis longtemps, opportunité particulière, possibilité de carrière intéressante ? Ou y a t-il un autre travail que vous auriez aimé faire sans avoir osé ou sans en avoir eu l'occasion pour une raison ou une autre ?

Le commerce n'a jamais été un premier choix, mais plus un choix par élimination. Quand j'ai voulu reprendre les études, je ne pouvais le faire qu'en alternance (travail + étude) car je pouvais être rémunéré. Les dits "BTS" qui s'ouvraient à moi était ceux du commerce pour la plupart. J'ai donc fait ce choix et pu avoir de multiples expériences dans le domaine qui ont suscités mon intérêt
Je me suis toujours posé la question et me la pose toujours, à savoir si je suis fait pour tout ça. Je pense que le doute s'installe de plus en plus vu que j'estime ne pas avoir le retour attendu.
Effectivement il y a d'autres choses qui auraient peut être plus suscité mon intérêt mais je pense qu'on peut s'adapter (à tord ?).

Pardonnez-moi, je sais que ça fait beaucoup de question, mais j'essaie de comprendre si cela peut vous aider en vous renvoyant un regard extérieur ...

Non il n'y a pas de mal pour le nombre de questions, cela me permets d'approfondir sur moi un peu plus ;)

Il y a quand même un malaise quelques part...Je suis à peine arrivé ici, même si j'ai l'impression d'aller un tout petit peu mieux depuis mon arrivée, je me pose sans arrêt les mêmes questions

Quand est ce que je vais revenir en France ?
Le choix que je viens de faire est-il le bon ?
Est ce moi qui doute de trop ? (le doute est légitime quand on obtient pas ce qu'on souhaite...)
Est normal douter autant ?
Ai-je besoin d'être plus patient et de relâcher un peu la pression par rapport à cette réussite ?
Dois-je me réorienter vers un autre domaine ?
Est ce moi qui veut trop en faire ?
Est ce moi qui me plaint de trop alors que je travaille finalement ?

Je me donne jusqu'à la fin de cette année (novembre-décembre) pour voir si ces sentiments sont toujours présents ou si il y a une évolution positive dans tout cela. Je ne sais pas quel sera mon projet suite à cela mais quoiqu'il en soit il me faut trouver des solutions si besoin car cela fait trop d'années que je doute et cela ne me rend pas très heureux.

Merci d'avance pour votre retour.
Félisse
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Inscription : 03 janv. 2013, 14:56

Re: Choix professionnel

Message par Félisse »

Bonjour Nicolas,

Si mes retours peuvent vous aider alors tant mieux ! Je suis contente.

Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a quelque chose en vous qui est lié à votre père. Vous avez choisi exactement la même carrière que lui : le commerce. Carrière qu'il a choisi par dépit renonçant à une vie plus artistique ou en tout cas plus épanouissante. Certes il a réussit. Mais il est d'une nature pessimiste : ne regretterait-il pas la vie qu'il aurait pu mener s'il avait pu choisir de faire quelque chose qui lui plaisait réellement, de vivre de sa passion ? On peut réussir et regretter en même temps. C'est la différence qui existe entre la raison et le cœur.
De votre côté, vous voulez vous prouver à vous-même que vous pouvez réussir et là j'ai envie de préciser "réussir autant que lui" ???
Vous dîtes : "Une "vraie réussite" aurait été dans l’idéal dans une activité ou un métier relatif à une passion ce qui n'est pas le cas aujourd'hui". Pourquoi ne pas avoir choisi une passion alors ? Vous n'en aviez pas ? Où est ce parce qu'une partie de vous pense qu'on ne vit pas de sa passion ? Comme votre père a pu le laisser à penser, lui qui n'a pas réussit à vivre de la sienne.

Un choix par élimination est pour moi un choix par dépit, un choix "faute de mieux" (comme votre père avant vous). On peut réussir ainsi, mais comme vous le constatez, ça reste frustrant, parce que je ne peux pas m'empêcher de me demander comment on peut s'épanouir totalement dans un métier qui à la base n'est pas une passion, une vocation, un vrai intérêt. Je comprends qu'on ait parfois pas le choix et qu'il vaut mieux un travail pas ou peu épanouissant plutôt que pas de travail du tout. Quoique ... Quand on pense au burn out...
On peut peut être s'adapter comme vous dîtes à un métier moins intéressant qu'un métier suscitant une passion. Tout dépend de la façon dont on s'y prend. Mais si la frustration, les doutes sont là, c'est qu'il y a quelque chose qui cherche à attirer votre attention.

D'accord, il est possible que le manque d'amis autours de vous joue aussi, ce n'est jamais agréable de se sentir isolé. Mais en même temps, vous avez fait des études, vous n'êtes pas sans ressources intellectuelles non plus. Une réorientation est toujours possible.

Quels étaient vos centres d'intérêts ?

Est-ce que vous doutez de trop ? Vous ne semblez pas manquer de confiance en vous sinon vous n'auriez pas forcément osé partir à l'étranger, plusieurs fois, seul qui plus est. vous sentez que vous ne vous épanouissez pas dans votre travail et vous vous pouvez des questions. C'est normal.

Est-ce que vous avez besoin de relâcher la pression sur votre réussite ? Oui sans doute, mais c'est le "défaut" du perfectionniste, il veut toujours plus et toujours mieux ;) .Soyez un peu moins perfectionniste si c'est possible ... ?

Est-ce que vous devez vous réorienter ? Vous seul pouvez en décider. Il y a des réorientations réussies. Suffit de trouver son vrai chemin, par choix réfléchit et plus par dépit ou par élimination. Il faut pour cela s'accorder du temps et être indulgent avec soi-même. Ne pas voir sa précédente carrière comme un échec, mais comme une voie qui a été totalement explorée et qui n'a plus rien à apporter. Peut-être devriez-vous vous poser la question ? Il y a t-il encore des choses à attendre de votre carrière actuelle ?

Je suis d'accord avec vous, donnez-vous du temps pour vous poser et réfléchir, la solution n'est peut-être pas très loin.

Bonne fin de journée et bon courage.
Nicolas94
Messages : 6
Inscription : 28 mai 2013, 22:39

Re: Choix professionnel

Message par Nicolas94 »

Bonsoir,

Si mes retours peuvent vous aider alors tant mieux ! Je suis contente.

Oui se questionner et pousser quelqu'un au questionnement ne peut qu'être bénéfique.

Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a quelque chose en vous qui est lié à votre père. Vous avez choisi exactement la même carrière que lui : le commerce. Carrière qu'il a choisi par dépit renonçant à une vie plus artistique ou en tout cas plus épanouissante. Certes il a réussit. Mais il est d'une nature pessimiste : ne regretterait-il pas la vie qu'il aurait pu mener s'il avait pu choisir de faire quelque chose qui lui plaisait réellement, de vivre de sa passion ? On peut réussir et regretter en même temps. C'est la différence qui existe entre la raison et le cœur.
De votre côté, vous voulez vous prouver à vous-même que vous pouvez réussir et là j'ai envie de préciser "réussir autant que lui" ???


Honnêtement je ne compare pas ma carrière à la sienne. Je le fais vraiment pour moi.
Et je n'ai pas vraiment choisit ma carrière, elle est venue à moi par manque de choix au moment T.
Je me suis investi car j'aime faire les choses à fond et j'ai aussi estimé avoir accumulé du retard dans mes études à un moment, donc je me suis dit qu'il fallait que je fonce.

Ce qui peut être lié à lui est une forme de colère à son égard et ma mère par la même occasion. Même si on ne peut pas tout maîtriser dans sa vie personnelle, j'ai quand même l'impression que mes parents ne se sont pas trop remis en question globalement. En faisant tous le temps les mêmes erreurs comme si ils n'apprenaient pas des choix que je trouve douteux.

Plus spécifiquement pour mon père, son côté négatif et pessimiste est quelques chose qui m'a toujours touché, agacé et qui a même eu une mauvaise influence sur moi quand j'étais plus jeune. Il me disait souvent qu'on ne pouvait pas faire confiance aux femmes (toujours senti qu'il n'était pas épanouit dans sa vie de couple) et ses amis (d'ailleurs il n'en a pas), il me répétait que je ferai ce que pourrai dans la vie et non ce que je voudrai par exemple.

Pour ma mère c'est plus sont côté laxiste dans l'éducation qu'elle nous a donné, à vouloir laisser faire les choses "naturellement" et le fait qu'elle a géré sa vie de couple d'une manière un peu déstabilisante pour ces enfants (divorces, adultères....), à cours d'argent depuis toujours travaillant à mi temps. Le nombre de fois que j'ai prié secrètement pour que les choses s'arrangent ne se compte plus.

Bien sûr il ne faut pas juger, d'autant plus que pour ma mère je connais son passé peu évident par exemple et que même sans parler du passé on a une tous une sensibilité différente qui va nous définir dans nos actes, mais c'est assez fatiguant d'avoir eu a subir les réactions et choix des siens et de voir que des problème se sont créés car certains n'ont pas réglé les leurs.

Mais bon il ne faut pas juger.

Pour en revenir à cette notion de réussite, je pense réagir de cette manière car j'ai toujours eu un sentiment d'échec en moi.
J'ai longtemps fait du basket par exemple, étant jeune j'ai été beaucoup convoité par pas mal de club, je suis aller en sport étude. Cependant on m'a toujours reproché de ne pas jouer aussi bien à l'entrainement qu'en match.Je me souviens me sentir tellement mal à l'aise avant mes matchs, une énorme boule au ventre, je n'ai jamais aimé le fait d'être observé au point d'en perdre mes moyens. J'ai donc toujours un sentiment d’inachèvement vis à vis de ce sport alors que pas mal me voyant aller loin.

Idem pour mes études, le fait de faire les choses un peu dans le désordre et d'avoir "traîné" m'a beaucoup frustré. J'ai beaucoup regretté de ne pas avoir un parcours un peu plus "limpide".

Idem pour mes recherche d'emploi après mon bac. J'ai beaucoup cherché de boulots différents mais je me suis toujours coltiné les boulots les plus durs que personnes ne voulaient faire par manque réussite dans mes recherches. Au moins cela m'a donné un aperçu et un profond respect du mon ouvrier.

Idem par la suite dans mes recherches à la fin des mes études dans l'export. Même si le secteur dans lequel je travaille est intéressant, c'est encore une solution par élimination dans laquelle je m'adapte. Mais je suis resté 9 mois au chômage, qui plus est au RSA, après ma licence alors que les compétences je les ai très largement. J'ai été donc très en colère de ne pas trouver dans ma branche qui reste très large en terme de secteur d'activité. Trouvé une emploi vous correspondant tiens tellement à peu de chose...

Actuellement j'ai le sentiment de devoir en faire plus afin d'obtenir ce que je souhaite.


Vous dîtes : "Une "vraie réussite" aurait été dans l’idéal dans une activité ou un métier relatif à une passion ce qui n'est pas le cas aujourd'hui". Pourquoi ne pas avoir choisi une passion alors ? Vous n'en aviez pas ? Où est ce parce qu'une partie de vous pense qu'on ne vit pas de sa passion ? Comme votre père a pu le laisser à penser, lui qui n'a pas réussit à vivre de la sienne.

Oui effectivement c'est un peu la logique de mon père, il ne faut pas rêver de trop et travailler et s'adapter.
Je n'ai pas choisit de passions dans la mesure ou il fallait que je choisisse des études en alternance ou il me fallait des revenus car je vivais seul et mes études étaient payés par mon entreprise.
Dans ce genre de situation vous ne pensez pas à la passion mais plutôt à mettre à manger dans votre assiette. Il me fallait une solution rapide car j'étais dans un cas que j'estimais d'urgence.

Les passions j'en avais et j'en ai toujours mais c'est vrai qu'à cette époque j'étais un peu noyé dans ces boulots à la chaîne que je faisais et à subvenir à mes besoins. Ma course dans les autres pays m'a un peu éloigné de beaucoup de choses que j'aurai aimé faire, monopolisant mon temps et mon argent. Mais bon en même temps vivre dans deux pays pays étrangers est quelques chose j'avais toujours voulu faire et cela m'a apporté beaucoup personnellement et au niveau de mes compétences par exemple. On ne peut pas tout faire non plus finalement.

J'essaie d'y revenir petit à petit, le sport (car j'ai été blessé pendant deux ans et demie) que je pratique beaucoup en ce moment et j'espère pouvoir rejouer de la musique bientôt (Djing, qui nécessite un investissement financier + ou - conséquent.).

Un choix par élimination est pour moi un choix par dépit, un choix "faute de mieux" (comme votre père avant vous). On peut réussir ainsi, mais comme vous le constatez, ça reste frustrant, parce que je ne peux pas m'empêcher de me demander comment on peut s'épanouir totalement dans un métier qui à la base n'est pas une passion, une vocation, un vrai intérêt. Je comprends qu'on ait parfois pas le choix et qu'il vaut mieux un travail pas ou peu épanouissant plutôt que pas de travail du tout. Quoique ... Quand on pense au burn out...
On peut peut être s'adapter comme vous dîtes à un métier moins intéressant qu'un métier suscitant une passion. Tout dépend de la façon dont on s'y prend. Mais si la frustration, les doutes sont là, c'est qu'il y a quelque chose qui cherche à attirer votre attention.


Ce qui est frustrant dans mon cas de figure c'est que je n'obtiens pas ce que je souhaite malgré les investissements.
Et je pense que je m'épanouirais si la réussite était au rendez vous.Je ne fais pas parti de ceux qui souhaitent rester planquer dans un job et attendre que les heures passent car je pense être quelqu'un qui donne tout quand je fais quelques chose et je suis assez ambitieux.

Dans mon cas le doute / frustration voir peut être une forme de découragement est largement légitime si on pense ne pas recevoir ce qu'on estime être capable de réaliser. Je constate aussi que certaines portes peuvent être fermées par manque de diplôme, cela est surtout vrai en France. Ce que je trouve absolument pas justifié et absurde.

D'accord, il est possible que le manque d'amis autours de vous joue aussi, ce n'est jamais agréable de se sentir isolé. Mais en même temps, vous avez fait des études, vous n'êtes pas sans ressources intellectuelles non plus. Une réorientation est toujours possible.

Oui je pense que je me sens assez fatigué par cela. J'ai donc souvent changé de ville (Paris, Londres, Marseille, Barcelone, Paris et Londres de nouveau.), et m'adapté à chaque fois dans mes nouvelles relations. Pour la première fois j'ai ressenti un peu de difficulté en venant sur Paris en Juin 2012 pour nouveau travail, mais j'ai pu m'adapter et m'attacher à certaines personnes pour finalement repartir à Londres en Mai 2013.

Cependant cette fois ci, mes amis de Londres sont presque tous parti et je me sens las de repartir de zéro.
Je reprends une certaine routine ici mais ça reste assez fragile quand même. Il me faut un peu de temps je pense mais c'est vraiment difficile.

Oui une réorientation est toujours possible, il faut voir dans quelle condition. Les intérêts ne manquent pas.

Quels étaient vos centres d'intérêts ?

Musique (DJing), sport. Je suis assez dingue de musique.
Sur des intérêts plus en rapport avec des études ou une réorientation cela serait la diététique, la nutrition.

Maintenant je ne fais pas du tout un rejet de l'activité que je fais actuellement au contraire, c'est juste que j'ai l'impression de me trouver dans une situation d'échec et ça me dérange.

Est-ce que vous doutez de trop ? Vous ne semblez pas manquer de confiance en vous sinon vous n'auriez pas forcément osé partir à l'étranger, plusieurs fois, seul qui plus est. vous sentez que vous ne vous épanouissez pas dans votre travail et vous vous pouvez des questions. C'est normal.

Non je ne manque pas de confiance du tout d'autant plus que mes déplacements en France et à l'étranger (Marseille + Espagne pour mes études) mon coûté pas mal d'argent soit 10000€ .
C'est vrai que le questionnement est normal et je ne pense pas avoir choisit la voie la plus simple en étant flexible et mobile mais aussi en m'éloignant de beaucoup choses (amis, famille,...)

Est-ce que vous avez besoin de relâcher la pression sur votre réussite ? Oui sans doute, mais c'est le "défaut" du perfectionniste, il veut toujours plus et toujours mieux .Soyez un peu moins perfectionniste si c'est possible ... ?

J'essaie, peut être que je suis un peu anxieux sur cet aspect. Pourtant j'ai le sentiment d'avoir été extrêmement patient et qu'il est temps que la roue tourne. Bizarrement c'est quelques chose sur lequel je me suis toujours posé des questions, mon orientation, ma future vie professionnelle. Curieusement je me souviens qu'étant jeune je ne suis jamais parvenu à imaginer ce que j'allais devenir comme si je voyais un espèce de trou noir quant à mon futur.
J'ai toujours eu cette peur de ne pas être épanouit dans ma vie surtout vers la 20aine et cela s'est poursuivit par la suite essayant de tout mettre en oeuvre pour contrecarrer tout ça, en vain ?

Je regrette juste que les choses n'aient pas pu être plus simple dans ma vie pro ou familiale. J'y ai mis beaucoup de bonne volonté. Faire ma vie comme beaucoup dans mon entourage ou les choses se sont bien emboîtées. J'ai juste l'impression que ma vie est un énorme bordel ou j’essaie de tout mettre en ordre depuis longtemps.


Est-ce que vous devez vous réorienter ? Vous seul pouvez en décider. Il y a des réorientations réussies. Suffit de trouver son vrai chemin, par choix réfléchit et plus par dépit ou par élimination. Il faut pour cela s'accorder du temps et être indulgent avec soi-même. Ne pas voir sa précédente carrière comme un échec, mais comme une voie qui a été totalement explorée et qui n'a plus rien à apporter. Peut-être devriez-vous vous poser la question ? Il y a t-il encore des choses à attendre de votre carrière actuelle ?

Moi je pense qu'il y a des choses à attendre de mon actuelle carrière dans le mesure ou j'ai l'impression de ne pas utiliser la moitié de mes compétences. Je ne rejette pas du tout le commerce. Mon sentiment de frustration vient plus du fait que des pistes ne sont pas explorées car encore fermées alors que j'ai essayé de les enfoncer.

Justement pour cette réorientation je verrai mon actuelle carrière comme un échec effectivement, même si je reste ouvert à d'autres chemins.

Je suis d'accord avec vous, donnez-vous du temps pour vous poser et réfléchir, la solution n'est peut-être pas très loin.

Je me donne jusqu'à novembre, soit la fin de mon bail locatif ici à Londres.
Je pense en fait que beaucoup de choses se mélangent: un sentiment de frustration lié à une volonté de réussite, une peur de l'échec, une forme de solitude et l'éloignement avec mes proches et mes passions.
Tout cela ne fait qu'amplifier ce sentiment de frustration et d'inquiétude. Peut être est ce à moi de rester optimiste pour la suite et de me motiver de nouveau afin garder le cap sur mon objectif initial.
Je pense qu'il faut que je lâche un peu du lest et que j'apprenne peut être un peu plus à me consacrer à ce que j'aime en plus de mon travail et de me mettre moins de pression. Je me suis écarté de trop de choses que j'aimais lors de ces deux dernières années.

Une réorientation est toujours envisageable si besoin à moi d'explorer les solutions existantes.

Merci pour vos retour en tout cas.
Félisse
Messages : 65
Inscription : 03 janv. 2013, 14:56

Re: Choix professionnel

Message par Félisse »

Bonjour Nicolas,

j'ai quand même l'impression que mes parents ne se sont pas trop remis en question globalement. En faisant tous le temps les mêmes erreurs comme si ils n'apprenaient pas des choix que je trouve douteux.
Il y a des gens qui sont incapables d'apprendre de leurs erreurs c'est comme ça. Ils sont comme des mouches qui s'obstinent à taper contre la vitre sans se rendre compte que la fenêtre est ouverte ...

Vous dîtes qu'il ne faut pas juger, c'est un fait et je suis d'accord avec vous. Mais rien n'empêche de constater les choses comme elles sont. La vue de vos parents a eu une influence sur vous, comme pour nous tous, chacun avec les figures parentales qu'il ou elle a eu. Et c'est en les observant qu'on peut apprendre ce que l'on souhaite ou non pour notre propre vie.

Je me souviens me sentir tellement mal à l'aise avant mes matchs, une énorme boule au ventre, je n'ai jamais aimé le fait d'être observé au point d'en perdre mes moyens.
Peur du jugement des autres ? Ou plus simplement de ce qu'ils pourraient penser ... si vous n'êtes pas parfait en toute chose ? (Désolée, mais là je suis délibérément provocatrice ... :lol: Je cherche la réaction ...).

Dans ce genre de situation vous ne pensez pas à la passion mais plutôt à mettre à manger dans votre assiette. Il me fallait une solution rapide car j'étais dans un cas que j'estimais d'urgence.
Aujourd'hui, vous n'êtes plus dans l'urgence financière si j'ai bien compris ... Et si c'était le moment de repenser à ces passions ? D'abord par loisirs, histoire de vous changer les idées, de faire de nouvelles expériences, de nouvelles connaissances. Histoire aussi de lâcher un prise avec votre travail. Puis qui sait ... Peut-être un jour vous aurez la bonne opportunité de faire de votre loisir votre travail. D'autre l'on fait pourquoi pas vous ?

Je constate aussi que certaines portes peuvent être fermées par manque de diplôme, cela est surtout vrai en France. Ce que je trouve absolument pas justifié et absurde.
Autre solution : et faire financer un diplôme par votre employeur, pour gravir un échelon de plus dans votre boite ? Ce type de formation se fait.

Curieusement je me souviens qu'étant jeune je ne suis jamais parvenu à imaginer ce que j'allais devenir comme si je voyais un espèce de trou noir quant à mon futur.
J'ai toujours eu cette peur de ne pas être épanouit dans ma vie surtout vers la 20aine et cela s'est poursuivit par la suite essayant de tout mettre en oeuvre pour contrecarrer tout ça, en vain ?

C'est normal si vous avez grandit avec un père pessimiste et une mère "laxiste" selon vos termes. Comment vouliez-vous réagir autrement ? Mais aujourd'hui vous avez la possibilité de vous détacher de ces visions parentales. Le tout est de savoir ce que VOUS vous voulez.

Justement pour cette réorientation je verrai mon actuelle carrière comme un échec effectivement, même si je reste ouvert à d'autres chemins.
Vous voulez bien mettre cette notion d'échec de côté ? Pour moi, le véritable échec est de continuer dans une branche qui ne nous épanouit pas. Se réorienter c'est une autre façon de dire "STOP aujourd'hui je pense à moi et à faire quelque chose qui me plaît vraiment, pour lequel j'aurai plaisir à me lever tous les jours pour aller travailler".

Je pense qu'il faut que je lâche un peu du lest et que j'apprenne peut être un peu plus à me consacrer à ce que j'aime en plus de mon travail et de me mettre moins de pression. Je me suis écarté de trop de choses que j'aimais lors de ces deux dernières années.
Totalement et à 100% d'accord avec vous... ! C'est tout le mal que je vous souhaite comme on dit ! C'est d'y arriver. Vous ne m'avez pas l'air d'un homme qui manque de ressources, alors vous y parviendrez.

Bon courage ... ;) Et n'hésitez pas à renvoyez vos questions si besoin.
Nicolas94
Messages : 6
Inscription : 28 mai 2013, 22:39

Re: Choix professionnel

Message par Nicolas94 »

Bonjour,

j'ai quand même l'impression que mes parents ne se sont pas trop remis en question globalement. En faisant tous le temps les mêmes erreurs comme si ils n'apprenaient pas des choix que je trouve douteux.
Il y a des gens qui sont incapables d'apprendre de leurs erreurs c'est comme ça. Ils sont comme des mouches qui s'obstinent à taper contre la vitre sans se rendre compte que la fenêtre est ouverte ...

Vous dîtes qu'il ne faut pas juger, c'est un fait et je suis d'accord avec vous. Mais rien n'empêche de constater les choses comme elles sont. La vue de vos parents a eu une influence sur vous, comme pour nous tous, chacun avec les figures parentales qu'il ou elle a eu. Et c'est en les observant qu'on peut apprendre ce que l'on souhaite ou non pour notre propre vie.


Oui, beaucoup de chose que j'ai observé que je ne souhaite pas reproduire.

Je me souviens me sentir tellement mal à l'aise avant mes matchs, une énorme boule au ventre, je n'ai jamais aimé le fait d'être observé au point d'en perdre mes moyens.
Peur du jugement des autres ? Ou plus simplement de ce qu'ils pourraient penser ... si vous n'êtes pas parfait en toute chose ? (Désolée, mais là je suis délibérément provocatrice ... Je cherche la réaction ...).


Peur du jugement des autres, certainement...Tout spécialement quand vous faites mal les choses, se demander ce que les autres vont penser...
C'est quelques chose qui m'a toujours dérangé, moins maintenant mais avant surtout.

Si je me dit que je suis pas parfait en toute chose ? Je ne sais pas quoi répondre. Je ne pense pas à ça.

Dans ce genre de situation vous ne pensez pas à la passion mais plutôt à mettre à manger dans votre assiette. Il me fallait une solution rapide car j'étais dans un cas que j'estimais d'urgence.
Aujourd'hui, vous n'êtes plus dans l'urgence financière si j'ai bien compris ... Et si c'était le moment de repenser à ces passions ? D'abord par loisirs, histoire de vous changer les idées, de faire de nouvelles expériences, de nouvelles connaissances. Histoire aussi de lâcher un prise avec votre travail. Puis qui sait ... Peut-être un jour vous aurez la bonne opportunité de faire de votre loisir votre travail. D'autre l'on fait pourquoi pas vous ?


Concernant l'urgence financière non effectivement. Je ne roule pas sur l'or, mais bon je survis et ne suis pas à découvert et mets un peu d'argent de côté...

Oui c'est le moment de penser à ses passions et effectivement c'est la porte ouverte à de nouvelles choses concernant cela. Ça a déjà commencé d'ailleurs car je fais de la danse et commence à prendre des cours ici, je fais beaucoup de sport et je prie pour ne pas me blesser de nouveau. Concernant la musique, besoin d'économiser un peu pour acheter ce dont j'ai besoin. A moi de prendre le temps nécessaire pour m'y consacrer et arrêter de mettre ça de côté.


Je constate aussi que certaines portes peuvent être fermées par manque de diplôme, cela est surtout vrai en France. Ce que je trouve absolument pas justifié et absurde.
Autre solution : et faire financer un diplôme par votre employeur, pour gravir un échelon de plus dans votre boite ? Ce type de formation se fait.


Le système anglais est un peu différent sur ce thème que le système français. Ils ne financent pas les formations à ma connaissance, à moi de creuser. En France on est un peu privilégier sur ce sujet.
A moi de voir si des solutions existent ici...Ou si je décide de rentrer définitivement en France.

Curieusement je me souviens qu'étant jeune je ne suis jamais parvenu à imaginer ce que j'allais devenir comme si je voyais un espèce de trou noir quant à mon futur.
J'ai toujours eu cette peur de ne pas être épanouit dans ma vie surtout vers la 20aine et cela s'est poursuivit par la suite essayant de tout mettre en oeuvre pour contrecarrer tout ça, en vain ?
C'est normal si vous avez grandit avec un père pessimiste et une mère "laxiste" selon vos termes. Comment vouliez-vous réagir autrement ? Mais aujourd'hui vous avez la possibilité de vous détacher de ces visions parentales. Le tout est de savoir ce que VOUS vous voulez.


Je pense qu'en ayant le parcours que j'ai eu en voyageant avec peu de moyen a été une manière aussi de me prouver que justement je n'étais pas comme eux.
Mtnt à savoir ce que je veux, je pense encore avoir besoin de réflexion et d'essayer encore.

Justement pour cette réorientation je verrai mon actuelle carrière comme un échec effectivement, même si je reste ouvert à d'autres chemins.
Vous voulez bien mettre cette notion d'échec de côté ? Pour moi, le véritable échec est de continuer dans une branche qui ne nous épanouit pas. Se réorienter c'est une autre façon de dire "STOP aujourd'hui je pense à moi et à faire quelque chose qui me plaît vraiment, pour lequel j'aurai plaisir à me lever tous les jours pour aller travailler".


Pour la notion d'échec j'essaie de l'éliminer de mon cerveau.
J'ai commencé tout juste mes nouvelles recherches d'emploi aujourd'hui...J'ai une deadline de fixé à Novembre. Entre temps je vois pour les recherches que je peux faire pour une potentielle réorientation si besoin.
Affaire à suivre.

Je pense qu'il faut que je lâche un peu du lest et que j'apprenne peut être un peu plus à me consacrer à ce que j'aime en plus de mon travail et de me mettre moins de pression. Je me suis écarté de trop de choses que j'aimais lors de ces deux dernières années.
Totalement et à 100% d'accord avec vous... ! C'est tout le mal que je vous souhaite comme on dit ! C'est d'y arriver. Vous ne m'avez pas l'air d'un homme qui manque de ressources, alors vous y parviendrez.


Non des ressources j'en ai. A moi d'avoir une motivation plus constante peut être.
Je pense être à un tournant actuellement. Mtnt à voir sur quelle trajectoire cela va me mener ;)


Bon courage ... Et n'hésitez pas à renvoyez vos questions si besoin.

Merci pour vos encouragement et vos questions en tout cas.

Nicolas
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