Grand besoin d'informations sur le métier de psychopraticien

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auleonicole
Messages : 1
Inscription : 27 juil. 2017, 23:07

Grand besoin d'informations sur le métier de psychopraticien

Message par auleonicole »

Bonjour à tous,

Je suis une mère au foyer de 30 ans qui pense sérieusement à recommencer ses études. Diplomée d'un master en droit, j'ai réalisé que ce n'était pas ma vocation. Maintenant que je suis mère, j'ai envie de me réaliser en tant que femme et de faire un métier qui me passionnerait, être fière de moi pas seulement en tant que maman ou épouse mais également en tant que personne à part entière.
La psychologie a toujours été une vocation et une passion pour moi mais à l'époque je me suis laissée influencer, peu de débouché, beaucoup. de demandes pour peu de poste, salaire bas... Aujourd'hui je veux seulement m'épanouir en apprenant un métier dans lequel je serai heureuse de me développer personnellement et d'aider les autres.

Cependant je ne veux pas me lancer dans une formation qui ne déboucherait sur rien, perdre du temps et de l'argent. Je veux me former et pouvoir pratiquer le métier pour lequel j'aurais été formée.
C'est pourquoi J'aurais besoin de l'avis/témoignages et de l'expérience de personnes qui ont suivi des formations pour devenir psychopraticien. Beaucoup d'écoles privées agrées par l'affop proposent des formations certifiantes mais peut on réellement exercer en cabinet ou dans des institutions étatiques avec ces formations ?

Avec le titre de psychopraticien peut on se spécialiser pour travailler dans des cliniques avec des enfants/adolescents ?

Ou vaut il mieux faire un master 2 en psychologie pour devenir psychologue clinicien de l'enfant/adolescent ?
En cherchant sur internet des témoignagnes j'ai pu lire que 70% à 90% des élèves en Master 1 de psycho ne trouvaient pas de place en M2 et se retrouvaient donc bloqués. Je ne pourrai suivre mes études qu'à distance étant donné que je m'occupe de deux enfants en bas âge ce qui limite encore plus les possibilités de dépôts de dossier pour le M2.

Merci à tous ceux et celles qui voudront bien prendre le temps de me répondre, j'ai grandement besoin de vous pour me décider dans ce changement de vie et faire les bons choix.

Cordialement,

Eléonore
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nanelda
Psychologue clinicien
Messages : 1727
Inscription : 10 juil. 2013, 13:49

Re: Grand besoin d'informations sur le métier de psychopraticien

Message par nanelda »

Bonjour,

Psycho praticien n'est pas un titre, au sens où n'importe qui peut se déclarer comme tel et n'importe quelle formation peut y donner accès. C'est une dénomination apparue pour contourner la législation autour du titre de psychothérapeute. Vous ne trouverez aucun emploi en institution, mais pourrez vous installer en libéral et exercerez donc dans une forme de clandestinité avec un bagage des plus incomplets qui soit. Cette voie est à fuir!

Psychothérapeute est un titre mais qui ne peut s'octroyer qu'aux psychologues et aux médecins ayant réalisé au préalable un certain nombre d'heures de stage. Vous trouverez sur internet des précisions.

Je vous invite donc grandement à en passer par un master 2 de psychologie, le seul qui vous offrira les bases les plus solides pour exercer et que vous pourrez compléter par différentes formations complémentaires selon votre sensibilité. Si vous avez obtenu un master en droit il me semble que des dérogations peuvent exister pour vous permettre d'entrer directement en deuxième année, mais je ne sais pas si ce serait judicieux car le droit et la psychologie sont deux choses diamétralement différentes.

Effectivement, les places en m2 sont chères, et les débouchés très compliqués mais si c'est vraiment ce que vous voulez faire ça en vaut la peine.

Cordialement.
Je peux m'entretenir avec vous par mail (10€ la réponse) ou par chat (20€ l'heure), je n'utilise ni Skype, ni le téléphone.
Contactez-moi par message privé pour convenir ensemble du jour et de l'heure du rendez-vous, merci de m'indiquer si nécessaire dans ce message votre pseudo sur le forum et un lien vers le(s) message(s) posté(s). Le paiement s'effectue au préalable via Paypal.
JE NE RÉPONDS PAS AUX MESSAGES PRIVES GRATUITEMENT.
Merci de votre compréhension.
harmony
Messages : 1
Inscription : 25 sept. 2017, 15:18

Re: Grand besoin d'informations sur le métier de psychopraticien

Message par harmony »

Bonjour je ne suis pas psy mais j'ai des connaissances en la matière dues à mon parcours personnel, thérapies diverses, lectures d'ouvrages etc...
N'ayant pas trouvé Mon compte dans les thérapieS purement verbales, je me suis tournée vers une thérapie qui relie le corps et l'esprit. Il existe un site très bien fait qui s'appelle APSySE Où vous trouverez toutes les infos nécessaires pour faire une formation pour devenir psychopraticienne.
La thérapie par l'apsyse m'a permis de résoudre les problèmes pour lesquels je n'avais pas de solutions jusqu'à ce jour.
Merci de m'avoir lu et au plaisir de vous lire.
Harmony
ChristellePicadeora
Messages : 1
Inscription : 05 juil. 2021, 15:09

Re: Grand besoin d'informations sur le métier de psychopraticien

Message par ChristellePicadeora »

Bonjour,

je viens de lire votre post et je me permets de vous contacter, même si la discussion date un peu..
Je me suis reconnue dans votre profil et je souhaiterais vous demander quelle décision et quelle voie vous aviez finalement choisie. J'espère en tout cas, que vous avez trouvé ce que vous cherchiez.
Pour ma part, j'ai 40 ans, deux enfants en bas âge et un métier dans lequel je ne m'épanouis pas. J'ai donc décidé de m'inscrire à l'IED de Paris pour suivre les cours de licence, puis master,afin de devenir psychologue homologué par l'Etat.
Malheureusement, les places sont limitées. Aujourd'hui est le jour des inscriptions et le site est en surchauffe. Je m'accroche mais mes chances d'être prise diminuent et c'est donc une année qui tombe à l'eau.. Sur 5, à 40 ans, ça fait mal...
Par conséquent, je suis en train de chercher une alternative mais comme vous, je me méfie de ces formations que l'on trouve sur internet. Je veux être formée correctement et je ne veux ni perdre de temps, ni d'argent ...
Alors, sivous avez trouvé votre bonheur, peut-être, pourriez-vous me recommander une formation?
Je vous remercie par avance.
Bien cordialement,
Christelle
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Grand besoin d'informations sur le métier de psychopraticien

Message par Dubreuil »

On ne peut pas comparer psychopraticien et psy clinicien.

Ou vaut il mieux faire un master 2 en psychologie pour devenir psychologue clinicien de l'enfant/adolescent ?
*** C'est en effet un diplôme d'état qui inclue des stages en hôpitaux psys, des séminaires, une thérapie personnelle.

Je ne pourrai suivre mes études qu'à distance étant donné que je m'occupe de deux enfants en bas âge ce qui limite encore plus les possibilités de dépôts de dossier pour le M2.
*** Il faudra obligatoirement assister aux stages, aux TD, et être "suivie" par un "contrôleur" thérapeute.

j'ai grandement besoin de vous pour me décider dans ce changement de vie et faire les bons choix.
*** Je ne crois pas que cela puisse venir d'avis extérieurs.
Suivez d'abord ( si ce n'est pas le cas) une psychothérapie personnelle. C'est là qu'en pleine conscience vous saurez quoi faire.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Grand besoin d'informations sur le métier de psychopraticien

Message par Dubreuil »

POURQUOI ENTREPRENDRE UNE THERAPIE ?
La première raison qui me vient à l'esprit dans le fait d'entreprendre une thérapie quand on se sent " perturbée ", ( mais aussi quand on se sent bien, alors que l'on veut devenir un Professionnel de la Psychologie ), est d'ordre vital. Il parait évident à chacun de boire et de manger pour se maintenir en vie. Il me parait évident à moi de m'occuper de mon bon fonctionnement mental pour maintenir en vie " ma vie psychique " et mon équilibre psychologique.
L'esprit et le corps font un tout qui définit la personnalité de chacun. Avant même que de désirer aider les autres, il me semble essentiel de s'occuper de soi pour en avoir la force, les potentialités et les moyens adéquats.
Dès l'enfance nous étudions des matières propres à nous faire découvrir le monde où nous vivons, la terre, les animaux, le fonctionnement de notre corps, celui des animaux, des végétaux, etc.. quoi de plus naturel que d'étendre notre connaissance à ce qui se passe dans notre esprit, à comprendre les mécanismes de nos pensées, de nos rêves ?
Avant toute nécessité d'oeuvre charistique ( ou non ) l'étude de notre psychisme et l'utilisation des moyens proposés pour l'appréhender relève d'une curiosité naturelle et légitime.
Le " moi-je " en tant qu'individualité doit être appréhendé par son propriétaire, connu, accepté, habité le plus pleinement possible, compris enfin, pour devenir réceptif à l'autre, sensible à un dialogue tendant le plus possible vers une authenticité permettant alors, et seulement, une véritable écoute, un véritable échange, une aide, si telle se présente la demande de l'interlocuteur.
Aider. La notion d'aide est très complexe. Aider pourquoi ? Aider comment ? Aider pour qui ?
Dans son livre " la technique psychanalytique " Freud conseille :
- " une analyse didactique à tout futur analyste ( psychologue ) afin d'apprendre à connaître ce qui est en lui et acquérir ainsi des " impressions, et des convictions, qu'aucun ouvrage, aucune conférence n'eussent été capables de lui donner. "
Il dit également que :
- " toute personne sachant apprécier le prix de la connaissance et de de la domination de soi ainsi acquises, continue ensuite à s'analyser et reconnait de bon gré qu'elle ne cesse jamais de découvrir en elle-même, comme en autrui, des éléments nouveaux.
Au contraire, le psychologue qui aura négligé de se faire psychanalyser en sera puni, non seulement par son incapacité à dépasser un certain niveau de connaissance en analysant ses patients, mais par le risque encore plus grave de nuire à autrui. Car il cèdera facilement à la tentation d'attribuer à ses propres particularités qu'il perçoit obscurément, une valeur scientifique générale, jetant ainsi le discrédit sur la psychanalyse et induisant ainsi les patients en erreur."
Aider donc. Mais en définissant d'abord quelle aide demande la personne. Si elle a effectivement besoin de cette aide. Ne pas induire, parler ou projeter chez elle notre propre désir de secourir, notre propre besoin d'être secouru, aidé, compris.
On ne se sert pas de l'autre pour se guérir. Pour faire l'économie de notre propre thérapie.
Face au patient, notre propre analyse, quand elle est menée au terme de ce qui a été défini à son commencement, nous éloigne de la projection ou de nos situations conflictuelles non résolues. Elle nous apprend à faire la part du réel, de l'imaginaire, du fantasmatique, et la part qui est à " l'autre " qui ne nous appartient pas.
Aider comment ?
Par l'apprentissage de notre propre expérience en thérapie dans ce qu'elle comporte parfois de déprimant, d'exaltant, de culpabilisant, puis de pardonnant, de mortifère, de vivifiant..
C'est la compréhension de notre vécu, son acceptation, sa résolution, qui va nous permettre d'aborder celui de l'autre.
Ne plus se définir comme interlocuteur souffrant à sa place ou soucieux de lui donner des conseils, va lui restituer sa parole. Sa vraie parole, elle qui le rendait " malade " faute de ne pouvoir s'exprimer dans un lieu neutre et bienveillant.
Il pourra parler en son propre nom, se définir sans crainte d'être mêlé à des peurs ou des élans projetifs qui ne le concernent pas. Il fera sa propre guérison avec ses propres moyens, ses propres projections, son propre transfert.
Le Psy restant simplement un repère, un guide, un " recentrage."
Et si le psy n'a pas été aidé lui-même, s'il n'a pas fait sa propre thérapie auparavant, cette fonction sera impossible.
C'est également tout au long de notre propre analyse que nous prenons conscience de ce qui la constitue. D'une part dans ce " nous même " que nous lui apportons, mais aussi dans la technique du travail de l'analyste.
Au delà de sa remise en cause, le patient découvre une trame, un travail, une " connaissance " de la part de son analyste. Il perçoit peu à peu ses règles, ses impératifs, ses aspirations, ses buts. Qui sont ensuite dissociés de lui et deviennent structures de " sa " propre cure analytique.
C'est à cela, à ses connaissances psychologiques passant tout autant par la théorie que la pratique, au vécu de sa propre analyse, de ses propres " résistances ", de ses propres victoires, qu'un être peut prétendre en aider en autre dans sa mesure, sa dimension, dans son originalité, son unicité.
Aider pour qui ?
Parlant bien sûr en mon nom, je dirai que tout être qui s'interroge sur son existence, ses comportements, sa façon d'être avec lui-même et les autres, est déjà en thérapie. Son questionnement le place déjà " en auto-thérapie ".
Aller ensuite plus profondément en soi avec l'aide de techniques analytiques selon ses aspirations, ses goûts et ses besoins, démontre alors le respect que l'on se porte à soi-même. Et par truchement le respect que l'on porte à l'autre, le souci de vouloir véritablement sa propre harmonie, ainsi que l'authenticité des rapports que l'ont désire instaurer avec ceux que nous rencontrons.
Faire une thérapie, c'est d'abord s'occuper de soi, c'est nous aider en priorité, pour ensuite aider les autres pour eux-mêmes. C'est découvrir que nous sommes uniques et cependant multiples, partie intégrante de l'univers.
Pour ma part, souhaiter devenir " entier ", cohérent, conscient entre nos pensées et nos actes, c'est prendre soin de nous, de notre équilibre, et par extension, de celui de tous les autres hommes.
S'occuper de soi pour s'occuper ensuite de l'autre, c'est également s'occuper du devenir de l'humanité.
Aider l'autre, pour l'autre, sans projections, en ayant fait sa propre psychanalyse, l'aider dans ses besoins de réassurance, ou dans le marasme d'une dépression, l'enchevêtrement d'un état pathologique, c'est bien sûr savoir que nous sommes " vivant " et utile, mais surtout se sentir lié à une humanité qui avance et dont chaque membre est indispensable.
Parce qu'au delà de ce que nous sommes, de ce qui se dit, ne se dit pas, se fait ou ne se fait pas, existe une conscience universelle, un devenir qui nous dépasse, mais dont nous avons chacun en nous le début et l'aboutissement.
Et la responsabilité de mettre au monde, si nous en avons pris connaissance.[/quote]
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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