Je ne sais pas quoi faire de ma vie

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Quatorze
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Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Quatorze »

Bonjour tout le monde,
C'est la première fois de ma vie que je me force à écrire sur un forum. Quelque chose en moi me dit que d'en parler à des inconnus pourrait peut-être débloquer quelque chose en moi, comme un déclic que j'attends depuis si longtemps.

Je nourris une énorme anxiété vis à vis de ma situation professionnelle. J'ai 28 ans, une copine, un chien, et pas mal de choses pour lesquelles je me rends compte de ma chance, mais je ne fais que de penser à mon avenir professionnel. Je n'ai jamais réellement "bien" gagné ma vie jusqu'à maintenant, le montant de mon salaire le plus élevé fut de 1500e net. Et aujourd'hui je travail dans un petit boulot temps complet à 1285e net.

Le fait de gagner si peu me pourrie la vie à chaque jour qui passe. Ma copine gagne 2000e par mois et je ne supporte pas de gagner si peu comparé à elle. Aucun rapport avec le fait que je sois un homme et elle une femme, c'est surtout que je me sens extrêmement redevable. Elle m'offre sans arrêt des choses de grande valeur, elle paie nos vacances toute seule, elle offre des weekends à l'autre bout de la France, pendant que je peine à payer mes factures...

Je n'ai malheureusement pas de diplôme, j'ai tenté de reprendre 2 fois mes études afin d'obtenir le bac et pouvoir reprendre ma vie en mains, mais les études n'ont jamais été mon fort. Je pensais qu'en réitérant l'expérience avec ma maturité d'adulte et un meilleur niveau de concentration qu'à l'époque je pourrais recommencer, obtenir ce fichu diplôme, puis aller dans le domaine de l'informatique et enfin obtenir un salaire décent, mais je me retrouve au point de départ.

Je ne sais pas quoi faire, j'ai l'impression d'avoir de la volonté au fond de moi pour m'en sortir, mais que la vie m'attends à chaque tournant pour me montrer qu'elle ne vaut rien comparé à celle des autres.

J'ai fait énormément de métiers différents dans ma vie, et je n'en ai jamais aimé un réellement. Je suis tout de même bosseur, j'ai travaillé dans des milieu difficile, avec des horaires décalées, des heures supp à tours de bras parfois même non payé, avec efforts physique etc... Mais encore une fois j'ai le sentiment de ne me plaire nulle part.

J'ai eu récemment plusieurs rendez vous concernant une réorientation, ce qui a mené à de possibles stages en informatique. Le problème c'est que même après ces stages, si je veux vraiment me former sur le metier on m'a clairement dit que je devrais quitter mon emploi pour accéder à la formation.

Donc je suis perdu. Je pense réellement qu'avec un salaire de 2000e par mois je cesserais de juste survivre et enfin mettre de côté un peu tous les mois pour les imprévus ou les vacances, mais sans diplôme mes chances sont encore aujourd'hui très réduites.

Si quelqu'un à réussi à trouver sa voie, en ayant un bon salaire je serais très intéressé d'en discuter pour pouvoir passer ce problème de ma vie et aller vers autre chose.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Dubreuil »

28 ans, tout est possible jusqu'à la retraite... et même après ! Nul doute que vous allez trouver !

Si j'ai bien compris, vous souhaitez garder votre travail tout en suivant une autre formation ?
Alors que faites-vous comme métier en ce moment ?

si j'ai donc bien compris, il suffirait alors de trouver une qualification permettant de "cumuler " peut-être avec l'exercice actuel, et/ou encore pouvant permettre des stages/études à côté... ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Quatorze
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Quatorze »

Actuellement mon emploi ne me convient pas du tout. J'y vais parce que je n'ai que ça, il n'est pas non plus horrible à faire (je suis vendeur dans un magasin) mais je ne souhaite pas faire ça toute ma vie, même pas 2 ans.

Le but serait effectivement de faire des stages ou des formations, mais en parallèle de mon emploi actuel pour que je puisse maintenir une source de revenu et payer mon loyer.

Seul problème c'est que oui, pour les stages je peux me débrouiller, poser des jours de congés, faire le stage pendant mes congés pour savoir avant de me lancer si le domaine dans lequel je fais mon stage sera un domaine vraiment intéressant pour moi, mais c'est au moment de commencer la formation que cela se gâte.

Cela signifie être en temps plein pour la formation, et donc quitter mon emploi. C'est un risque très effrayant car je risque de gagner encore moins pendant la formation, je ne sais pas si je pourrais réellement être financé (pôle emploi etc) et que je réussisse tout simplement la formation, car je rappelle que les études ont toujours été une vraie barrière pour moi.

Effectivement à 28 ans j'ai le temps, mais je pense aussi à ma retraite, à mon confort de vie, à ce que je veux découvrir durant ma vie (je parle de voyages) et la vie professionnelle que je mène pour l'instant ne présage rien de bon.

L'idée de créer tout simplement mon entreprise a été une idée durant mes années de questionnement. Mais dans quoi ? Comment ? C'est un cauchemar.

Pour finir car je pense que j'ai fait le tour, sur internet et aussi un peu dans mon entourage, je vois que beaucoup de personnes sans diplômes réussissent magistralement dans leurs vie professionnelle. Il gagnent très bien leurs vie, se débrouillent comme des chefs, et j'envie vraiment cette volonté, ce déclic ou même cette évidence peut-être qu'ils ont eu afin de trouver leurs voie.

Je pense qu'un jour je serais en paix avec ça, mais pour l'instant je n'ai eu l'impression que d'avoir perdu mon temps durant ces 13 dernières années professionnelle.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Dubreuil »

Il n'y a que des plaintes dans votre présentation, n'avez-vous pas un désir, une envie, un souhait pour l'exercice d'un métier quI vous plairait ?
Si vous étiez libre de tout ,sans penser à votre difficulté pour les études, quel serait votre rêve, pas ce que vous aimeriez faire,(voyages) mais d'abord qui voudriez-vous être ?
Quels métiers admirez-vous ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Quatorze
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Quatorze »

Désolé si je donne l'image d'une personne qui se plaint sans cesses.. malheureusement je me suis effectivement souvent posé la question, à savoir ce que je voulais faire dans la vie qui m'anime ?
Un domaine pour lequel je ne compterais pas mes heures tellement le plaisir ou l'investissement serait énorme et plaisant, mais je ne trouve absolument rien.

C'est dingue j'ai pourtant testé tellement de métiers différents qui n'ont rien à voir, et je ne trouve pas un métier qui puisse vraiment me convenir.
Nomatone
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Nomatone »

Quatorze a écrit : 04 juil. 2023, 01:04 Le fait de gagner si peu me pourrie la vie à chaque jour qui passe. Ma copine gagne 2000e par mois et je ne supporte pas de gagner si peu comparé à elle. Aucun rapport avec le fait que je sois un homme et elle une femme, c'est surtout que je me sens extrêmement redevable. Elle m'offre sans arrêt des choses de grande valeur, elle paie nos vacances toute seule, elle offre des weekends à l'autre bout de la France, pendant que je peine à payer mes factures...
Une idée serait de refuser les cadeaux de grande valeur de ta copine. Ça paraît bête mais ils semblent te mettre mal à l'aise. Surtout que 2000€ n'est pas un salaire énorme au point de payer vacances et produits de luxe à un partenaire. Tu peux l'inviter elle, à mettre son argent de côté. Décliner les dépenses qu'elle fait pour toi te feras passer pour un gentleman.
Quatorze a écrit : 04 juil. 2023, 01:04 Je ne sais pas quoi faire, j'ai l'impression d'avoir de la volonté au fond de moi pour m'en sortir, mais que la vie m'attends à chaque tournant pour me montrer qu'elle ne vaut rien comparé à celle des autres.
:shock: Tu lui as fait quoi pour mériter un tel traitement?
Quatorze a écrit : 04 juil. 2023, 01:04 Je pense réellement qu'avec un salaire de 2000e par mois je cesserais de juste survivre et enfin mettre de côté un peu tous les mois pour les imprévus ou les vacances, mais sans diplôme mes chances sont encore aujourd'hui très réduites.
Tu peux même gagner plus en étant chauffeur de bus/métro. Avec la sécurité de l'emploi dans le service public. Par exemple.
Quatorze a écrit : 04 juil. 2023, 01:04 Si quelqu'un à réussi à trouver sa voie, en ayant un bon salaire je serais très intéressé d'en discuter pour pouvoir passer ce problème de ma vie et aller vers autre chose.
Tu dis connaître autour de toi des personnes qui s'en sortent décemment sans diplôme, tu pourrais les interroger sur leur parcours, à toute fin utile. Mais bon, le succès ne s'attrape pas lors d'une conversation. Volonté, travail et sacrifices sont au programme, études ou pas. Est aussi sacrifice l'obligation parfois d'en passer par une chose qui nous rebute pour atteindre ce que l'on souhaite au final.

La question est: à quel point souffres-tu de cette situation? Car souvent le sacrifice est à la hauteur de la souffrance à fuir. Or, pour le moment, ta situation à l'air encore "relativement" confortable.
Sisyphus
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Sisyphus »

Salut à tous,
Je ne crois qu'il existe des formations courtes, quelques mois, voire un an sans diplôme qui mène à un emploi bien rémunéré.
Certains Bac+2 ne touche pas même 1500 net mensuel.
Par contre, apprendre un métier, càd un vrai savoir faire, artisan dans le batiment par exemple même sans diplôme peut te permettre de gagner bien.
Et ça c'est par la pratique.
Les métiers du service, commerce, tourisme sans gros diplôme généralement ne gagnent pas beaucoup car beaucoup de personnes sans diplôme veulent faire un métier propret sans vouloir avoir les mains sales en fin de journée.
Ce n'est que mon avis un peu cru certes :)
A suivre....
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Dubreuil »

Un exemple...
Si vous souffrez du syndrome de l’abandon, alors vous ne pouvez pas vivre sereinement, vous vivez en permanence avec un sentiment d’insécurité, d’anxiété et de culpabilité.
Et en plus de la peur irrationnelle d’être abandonné, vous souffrez certainement d’autres peurs comme:
La peur d’être critiqué,
La peur de décevoir ou déplaire,
La peur de ne pas être à la hauteur,
La peur d’être rejeté,
La peur de ne plus être aimé (de perdre l’amour),
La peur de la solitude,
La peur d’entrer en conflit,
La peur qu’une autre personne prenne votre place (jalousie excessive)… etc.
Et le problème est qu’à force d’avoir peur de l’abandon, à force de vivre dans l’angoisse de séparation, vous finissez par devenir étouffant pour les personnes de votre entourage qui ne manqueront pas, tôt ou tard, par s’éloigner de vous et même… vous abandonner !
En quelque sorte, c’est vous-même qui entrainez le comportement que vous craignez le plus… Sans le faire exprès, vous devenez une personne toxique et vous finissez par attirer tout ce que vous redoutez !
Inconsciemment, à cause de cette peur d’abandon, sans vous en rendre compte, alors que vous souhaitez ne pas être abandonné(e) vous faites tout pour pousser l'autre à vous " abandonner ".
Par conséquent, il importe de vaincre sa peur d’être abandonné, d’échapper à la peur de se sentir rejeté si on veut aller mieux, ne plus souffrir de relations compliquées mais plutôt vivre des relations (amoureuses) pleinement heureuses.

Différentes raisons expliquent que vous ayez cette phobie de l’abandon.
En voici quelques-unes :
- Parce que vous dépendez constamment des autres pour prendre vos décisions, vous sentir bien ou être heureux…
- Parce que vous êtes une personne dépendante sur le plan affectif sans doute lié à un manque affectif (vous êtes en demande excessive d’affection pour combler une carence affective)…
- Parce que vous n’avez pas une suffisamment bonne estime personnelle (l’image que vous avez de vous-même est trop négative). Vous croyez sans doute être une personne de peu de valeur et que l’on ne peut pas aimer…
- Parce que vous ne gérez pas bien vos émotions (instabilité émotionnelle), vous êtes d’humeur triste, vous pleurez facilement
- Parce que vos parents ne vous ont pas donné l’amour et la sécurité nécessaires durant les premiers moments de votre vie -ou que vous avez été abandonné (dans ce cas, la culpabilité s’exprime ainsi: « si je n’ai pas été aimé, si j’ai été abandonné par mes parents, c’est que je ne suis pas digne d’être aimé »)…
- Parce que vous êtes sous l’influence néfaste ou sous l’emprise d’un manipulateur affectif qui a généré en vous la crainte d’être rejeté…
- Parce que vous avez une jalousie excessive et de ce fait vous vivez avec la hantise que l’autre vous abandonne…
- Parce que vous êtes une personne anxieuse, craintive, méfiance ou suspicieuse et par conséquent désagréable aux yeux des autres…

Comment faire ?

1) Apprenez alors à compter davantage pour vous-même et moins pour les autres.
Il est question ici de prendre votre destin dans vos mains et ne plus vivre dans l’attente ou dans l’illusion que ce sont les autres qui vont vous rendre heureux ou heureuse.
Dites-vous une fois pour toutes qu’il est inutile de chercher à l’extérieur ce qui vous manque à l’intérieur.
Voyez quels sont vos propres désirs et vos besoins et prenez les bonnes décisions pour y répondre sans vous préoccuper de ceux des autres.
Offrez-vous du bien-être à vous et retirez ainsi le pouvoir que vous avez donné à d’autres sur vous.
Assumez à 100% tout ce que vous vivez et dites-vous bien que si votre vie est un bonheur, c’est vous qui en êtes responsable de même que si vous vivez un malheur ou un enfer.
Enfin, apprenez à apprécier quand vous êtes seul(e), appréciez aussi faire des choses seul(e), pour vous et rien que pour vous, sans votre conjoint. Et vous n’aurez plus peur de l’abandon.
Le but à atteindre est d’être bien avec vous-même (d’être en contact plus intime avec vous-même) et de faire les choses à votre goût.
Prenez du temps pour vous, AGISSEZ POUR VOUS, commencez dès maintenant par faire une liste de plaisirs et d’occupations que vous auriez envie d’avoir.

2) Améliorez votre estime et votre confiance en vous-même
La peur de l’abandon est souvent associée à un manque de confiance en soi. Quand on doute de soi, on a parfois peur de ne pas être assez bien ou assez intéressant pour l’autre…
Si c’est votre cas, vous devez bien comprendre que les autres (en particulier votre conjoint) ne sont pas là pour pallier à vos manques d’estime et de confiance en vous.
D’ailleurs, si une personne vous aime (ou vous a aimé), alors vous le savez : vous êtes une personne intéressante et votre valeur ne changera pas même si l’autre vous rejette, vous abandonne ou vous quitte !
*** voici un exemple à se sujet :
Un jour, un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 100 euros.
Il demande aux gens qui sont dans la salle :
« Qui aimerait avoir ce billet ? »
Les mains commencent à se lever, alors il dit :
« Je vais donner ce billet de 100 euros à l’un d’entre vous mais avant laissez-moi faire quelque chose avec »
Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :
« Est-ce que vous voulez toujours ce billet ? »
Les mains continuent à se lever.
« Bon, d’accord, mais que se passera-t-il si je fais cela ? »
Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l’écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.
Ensuite il demande : « Qui veut encore avoir ce billet ? »
Évidemment, les mains continuent de se lever !
« Mes amis, vous venez d’apprendre une leçon…
Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n’a pas changé, il vaut toujours 100 euros »
« Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les évènements.
Cet exemple pour vous démontrer que quand vous aurez l’impression que vous ne valez plus rien, en réalité votre valeur n’aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment !
La valeur d’une personne ne tient pas à ce que l’on a fait ou pas,
vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte.
Vous n’avez donc pas à vous dévaloriser ni à craindre d’être abandonné, car lorsqu’une personne vous quitte (il en va de même lorsque vous essuyez un refus), cela ne signifie absolument pas que vous êtes nul(le), moche ou inintéressant(e).
Apprenez à vous aimer vous-même et vous n’aurez plus à avoir peur d’être abandonné.
Et si vous avez été méprisé(e), abandonné(e) dans l’enfance, vous n’êtes pas responsable de la séparation et vous n’avez donc pas à culpabiliser ni à penser ou ressentir que vous n’êtes pas digne d’être aimé(e).
La vérité est la même pour tous : vous êtes une personne de valeur digne d’être aimée.

3) Pratiquez « la technique du pire ».
Si vous avez vraiment peur qu’on vous quitte, alors imaginez ce qui pourrait vous arriver de pire si l’autre vous quittait vraiment. Vous constaterez que la situation n’est finalement pas si grave.
En règle générale, vous remarquerez que la peur est surtout générée par l’inconnu et par un excès de votre imagination. Vous avez peur de l’abandon parce que vous ne savez pas à quoi vous attendre… alors en imaginant le pire, vous notez que ce n’est pas si terrible que cela et que vous êtes tout à fait capable de faire face si la situation se présentait.

4) Apprenez à vous libérer de vos émotions comme la tristesse.
Si vous voulez apaiser votre crainte de l’abandon, ne plus souffrir de « l’abandonnite », il importe pour vous de trouver un meilleur équilibre émotionnel.
En particulier,
- vous éviterez toute victimisation lors des absences ou des moments de solitude,
- vous éviterez de dramatiser les séparations,
- vous n’avez plus besoin de pleurer lorsque vous vous retrouvez seul,
- quoi qu’il arrive, vous savez rester calme et serein, ne pas angoisser, ne pas vous mettre en colère ou devenir agressif contre les autres ou vous-même,
- vous savez dire « non » et vous occuper de vous-même sans vous culpabiliser,
Il importe vraiment que la solitude ne soit plus mal vécue ou accompagnée d’une sensation de trahison ou d’injustice.

6) Changez votre façon habituelle de penser
La blessure d’abandon trouve souvent son origine dans l’enfance.
Si durant toute votre enfance votre entourage vous a jeté des " mauvais sorts ", alors vos schémas habituels de pensées (inconscients) peuvent générer une angoisse de l’abandon.
Par exemple, vous a-t-on déjà dit ceci :
« Tu es vraiment un(e) bon(ne) à rien !»
Si oui, alors il est possible qu’adulte, vous vous jetiez A VOUS-MEME des mauvais sorts, des reproches ou des affirmations négatives du genre :
- je ne suis pas à la hauteur… »
- je ne suis rien sans lui ou sans elle… »

Vous pouvez alors relever ces phrases et les remplacer par des affirmations positives et stimulantes qui vous libèrent de la peur:
Ainsi, au lieu de dire :

- Sans toi, je ne suis rien »
« sans toi, je reste qui je suis et je sais que je suis quelqu’un de bien »

- Sans toi, ma vie n’aurait plus de sens »
« sans toi, je ne serais pas obligé de subir une existence monotone »

- Je dois en faire plus sinon il (elle) va me quitter »
« si je m’occupe de moi, ça va aussi lui plaire »

Il ( elle ) va mal le prendre »
« il ( elle ) le prendre comme il voudra, je m’en fiche ! »

- Je n’ose pas lui dire « non »
« je peux lui dire « non » sans que cela ait d’impact sur notre amour »

J’aurais dû faire mieux »
« je fais toujours de mon mieux et je cesse d’attendre la perfection de moi-même…»

- Je suis vraiment nul »
« j’ai fais de mon mieux et je ne suis pas plus nul que les autres… »

- Je ne m’aime pas »
« je m’aime et j’attire naturellement des relations pleines d’amour »

- J’ai peur d’être seul »
« je ne suis jamais seul dans la vie » ou « je suis capable de m’assumer sans mon conjoint »

Je ne supporte pas le silence dans la maison »
« le silence est un allié qui m’apaise et me réconforte »

- C’est de ma faute si… »
« je ne suis pas responsable des autres »

- J’ai peur de… »
« je n’ai jamais peur, je ne suis jamais anxieux, je suis sûr de moi. »

Et tout ça, avec un psy pour aller à la racine du pourquoi du comment, c'est encore mieux,et ça va plus vite !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Quatorze
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Quatorze »

Bonjour à tous ceux qui m'ont répondu, merci beaucoup pour vos retours vraiment !

Cependant je pense personnellement que les sujets que vous avez entamé ne rejoignent pas le résonnement que je m'en fait.

Pour reprendre l'un des commentaires (je suis sur téléphone désolé, je ne peux pas avoir vos réponses sous les yeux en même temps que j'écris pour réécrire vos phrases à l'identique) mais j'ai lu que globalement je suis encore dans une situation confortable

Dans un sens oui, j'ai une copine, j'ai un chien, je fais du sport, j'ai un travail, j'ai une famille, un toit, de la nourriture... Bien-sûr que mon cas n'est pas désespéré, je sais que je peux trouver un moyen d'avoir un boulot qui paie bien, ou de créer quelque chose le problème n'est pas là.

Le gros problème que j'ai c'est surtout que je n'ai jamais su de ma vie ce qui pourrait être mon travail dans lequel je ne compterais pas mes heures etc ! J'ai gagné toute ma vie un salaire minable (Désolé mais c'est la vérité on ne vit pas confortablement avec 1250€) et j'ai bientôt 29 ans.

Je m'inquiète de plus en plus car je n'ai aucune idée de ce que je pourrais faire qui me plairait (pour le faire le plus longtemps possible) et qui soit bien payé.
J'ai évalué la retraite que je percevrais à la fin de ma vie en ayant touché le salaire "de base" et c'est catastrophique tout simplement, 650 euros de retraite pour finir ma vie ? Tous les mois ? Excusez moi mais c'est absolument ridicule.. Je veux redresser la barre, me faire beaucoup d'argent, partir en voyages et vivre dans un appartement avec une chambre séparée, voir 2 si j'ai des enfants plus tard. Je pense que tout le monde voudrait ce minimum, pour vivre décemment..

Pour la dernière réponse, qui parle d'un manque de confiance en soi, d'une peur d'être abandonné etc...

Merci pour tous ces renseignements, mais je ne pense pas être dans le cas de vos définitions.

Dans la vie je suis quelqu'un de drôle, j'aime autant être accompagné qu'être seul. Ma copine m'aime infiniment plus que moi (pour justifier l'argument du "je fais tout et n'importe quoi pour éviter de la perdre") et je suis quelqu'un de plutôt tranquille dans l'ensemble. Je ne cours pas après l'attention, des gens m'abandonnent et j'en abandonne d'autres, j'en rencontre de nouvelles parfois etc... Je trouve ça plutôt équilibré en fait. Même ma famille me reproche souvent de ne jamais les appeler..

Vraiment je suis dans le flou complet. Avec ce qu'il se passe en France ces dernières années j'ai peur comme beaucoup de ne plus pouvoir payer mes factures, de m'endetter, d'avoir une panne sur ma voiture que je ne pourrais pas payer, etc etc...

Mon parcours professionnel est ma plus grande honte dans ma vie. Ou du moins mon rapport à l'emploi, car je ne sais pas quoi faire quand il s'agit de se dire "ok je vais bosser là dedans j'adore ça et ça paie bien"

Pour finir je ne pense même pas être capricieux, j'ai bossé dans des emplois horrible: à la chaîne ; en restauration ; j'ai même bossé comme agent d'incinération animale. Et croyez moi quand vous brûlez des dizaines d'animaux dans la journée, et que vous réussissez à tenir plusieurs mois comme ça, j'ai peu de chance de penser que vous soyez un feignant. Je pense que beaucoup n'ont jamais fait des boulots aussi pesant moralement ou mentalement. Mais j'approche de la trentaine sérieusement et je souhaite vraiment avoir financièrement la capacité de tenir mon foyer d'une main ferme, mais je suis complètement désespéré car rien ne me viens. Pas d'idées, pas de formations qualifiantes, de business, etc.

Je tiens quand même à vous remercier pour vos réponses, j'apprécie lire des personnes qui sans me connaître tentent de solutionner mon problème. J'espère vraiment que l'un de vos message me fera un déclic qui changera tout (c'est naïf je sais 🤭) mais je ne peut m'en empêcher.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie

Message par Dubreuil »

Et tout ça, avec un psy pour aller à la racine du pourquoi du comment, c'est encore mieux, et ça va plus vite !
La THERAPIE HUMANISTE
( ou l'hypnose humaniste )
*** Cette hypnose n'a ABSOLUMENT rien à voir avec les séances que l'on regarde à la télé

En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.

1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »

2 - On peut travailler sur tous les problèmes... ou presque
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
Cependant, l'hypnothérapeute précise quand même que « l'hypnose ne se substitue à aucun avis ni traitement médical. Les traitements en cours ne peuvent et ne doivent être suspendus que sur recommandation expresse du corps médical, même si vous constatez une amélioration au cours ou après vos séances d'hypnose. Les troubles psychologiques graves relèvent du domaine de la psychiatrie et ne peuvent, en aucun cas, être traités par l'hypnose. »

3 - « Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !

4 - C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : c'est vous qui agissez. L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !

5 - Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer »
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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