Souffre douleur au travail

[DUPONT]

Bonjour,

J'ai perdu quelqu'un de très proche dans ma famille et j'ai été très mal durant un ou deux mois.
Suite à cela il est vrai que j'ai pu faire des erreurs professionnels (non volontaire). Mais j'ai toujours essayé de faire attention et de rester consciencieuse dans mon travail. Ses erreurs ne m'ont jamais vraiment été directement reprochées par mes collègues.
Quelques mois après j'ai été mieux (avec mon deuil passé).
J'ai été convoqué par ma responsable sans motif.
Elle m'a annoncé que des personnes se plaignaient de mon comportement changeant, que j'étais capable du pire comme du meilleur, de mes erreurs dans mon travail (tout ceci sans preuve réelle simplement des mots) et que par conséquent je mettais mes collègues en souffrance. Elle avait le sentiment que j'étais démotivé.
De plus elles m'ont conseillé de voir la médecine du travail et peut être même un psy car elle me sentait malade.
Durant les 2 tiers de l'entretien je pleurais et était mal.
A la fin de l'entretien on m'a dit au revoir et de faire attention sur la route. A la sortie j'avais envie de me détruire mais j'ai préféré appeler mon médecin traitant,
Je suis donc allé voir mon médecin traitant tout de suite (il me connait depuis mon enfance) il a vu ma détresse et m'a réconforté en me disant que je n'étais pas malade et qu'il ne me voyait pas du tout comme on pouvait me décrire mais par contre il m'a vu démoli par cet entretien et il m'a mis en arrêt maladie.
De plus je travaille avec plusieurs personnes et hormis les 3-4 personnes qui se sont plaintes à ma responsable les autres ne me reprochent rien et même au contraire car elle, elle ont compris que je suis passe par une période difficile et que j'allais mieux jusqu'à aujourd'hui.
Je me sens le bouc émissaire, le souffre douleur au travail d'un groupe qui s'est formé et qui ne m'apprécie pas.
Je me sens sali, lapidé et même harceler.
Merci de m'aider.

[nicole dubreuil]

Vous subissez un harcèlement moral.
Sur internet vous trouverez les démarches juridiques à suivre.
Dans ce as précis, il vaut mieux changer de lieu, se faire muter. Vous pouvez aussi rester en longue maladie, mais tout dépend de votre âge et de votre métier.
Aller voir un psy vous fera du bien car vous déculpabiliserez et comprendrez le processus de la perversion institutionnelle.
Et si vous avez tout de même envie de retourner dans ce cloaque vous irez plus fort et mieux armé.
Vous amasserez tranquillement et sans rien dire des preuves tangibles de votre harcèlement. Vous irez ensuite aux Prudhommes et vous gagnerez certainement.
Mais c'est long et épuisant. Faites-vous aider moralement aussi par des personnes étrangères à votre travail.
Le fait que vous soyez en maladie est une preuve de plus pour et harcèlement. Vous pouvez ainsi vous " arrêter " dès que vous craquez.
Un arrêt maladie de plus de 3 mois est pathologique, vous verrez un psychiatre ou un neuro-psychiatre qui pourra aussi vous aider en vous arrêtant encore et en alertant la médecine du travail, tout en faisant un certificat qui vous servira pour les Prudhommes.
Il est cependant tout à fait inutile de vous épuiser à vouloir essayer de vous justifier ou de faire valoir votre bonne foi, tout ce que vous ferez ou direz sera retourné contre vous. Ce n'est pas vous qui êtes attaqué, mais vous servez d'exutoire. Vos collègues " jouissent " de vous vous reprocher ce qu'ils n'osent pas faire. Ou en fait, en douce.
Donc, partez.. si vous le pouvez. En prenant grand soin de ne pas être spolié financièrement.
Faites-vous alors aider par un syndicat.
Bien à vous.

[DUPONT]

Merci,
je vais prendre rendez-vous avec la medecine du travail.
Vous avez mis des mots sur mes maux.