"les hommes" me donnent une mauvaise estime de moi ...
Publié : 02 janv. 2024, 14:34
"les hommes" me donnent une mauvaise estime de moi, me donnent l'impression d'être diffamé et me donnent le sentiment d'être un dégat collatéral.
Par "les hommes", je veux signifier "la généralisation qui est faite dans les propos de certaines femmes qui critiquent les hommes qui les ont fait souffrir ou qui sont susceptibles de le faire".
Dans ces critiques, il est souvent question "des hommes", ou de "les hommes" au lieu et place de "une partie des hommes" ou de "certains hommes" ou de "ces hommes qui font souffrir les femmes" ou de "ces hommes qui sont des monstres sexistes et violents" ...
Et lorsque cette généralisation est dénoncée par un homme qui se sent insulté d'être mis dans le même panier, je vois souvent des réponses du style :
- "pourquoi te sens-tu concerné par cette critique si tu n'es pas comme eux ?"
- "si tu te sens blessé, c'est que tu devrais peut-être regarder en toi ..."
- "ta critique de ma critique fait le jeu de ces hommes, (tu es leur complice) ..."
- etc
Que répondre à ça ?
Que comprendre ?
Tous coupables ? Tous hypocrites ? Tous complices ?
Ne peut-on légitiment pas se sentir blessé lorsqu'une part de notre identité est incluse dans une généralisation qui ne nous ressemble pas ?
Comment doit-on réagir lorsque qu'une partie de son identité est diffamée ?
Comment doit-on réagir pour ne pas être à nouveau suspecté ou accusé d'être hypocrite ou d'avoir quelque chose de sale au fond de soi ?
Je suis "un homme", et lorsqu'on parle "des hommes", on parle de moi.
Lorsqu'on dit "les hommes sont des monstres", je me sens injustement accusé, blessé et insulté dans mon identité.
Chaque fois que cette généralisation est transmise et propagée dans la société, je me sens diffamé dans mon identité, ou nié dans mon existence (car si je ne suis pas censé être concerné lorsqu'on parle "des hommes", c'est que je ne suis pas censé m'identifier à "un homme". Que suis-je censé être alors ? "un homme-déconstruit" ? "un sous-homme" ? une aberration ?)
C'est un peu comme si des extra-terrestres venus observer l'humanité, une fois de retour sur leur planète, disaient à leurs semblables : "les humains sont cruels, dangereux et stupides. Ils pratiquent l'excision, le repassage des seins, la ligature du vagin, le viol, l'inceste, la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie, le cannibalisme, le meurtre, le racisme et la discrimination, et plus de 50% de la production énergétique de leur planète est utilisée pour produire et regarder des images pornographiques.".
Bon euh ... sommes nous tous ainsi ?
Ne serait-il pas légitime que ceux d'entre nous qui ne se reconnaissent pas dans cette description de "les humains" soient individuellement blessé et incommodé à l'idée qu'une civilisation extra-terrestre transmette à ses semblables une telle généralisation sans même spécifier que "heureusement, il ne sont pas tous comme ça" ou "heureusement, il ne sont que 33% à être ainsi" ?
Ne serait-il pas "normal" ou "naturel" de craindre de devenir une victime collatérales en conséquence de telles généralisations ? (ces E.T. pourraient venir détruire l'humanité, tout comme les femmes ont le pouvoir de donner, refuser ou retirer le sens de la vie à un homme ...)
Bon, j'ai conscience que ce malaise personnel que je ressens en conséquence de ces généralisations n'est rien en comparaison des souffrances des femmes qui ont subie ou qui subissent des violences sexistes et sexuelles de la part de certains hommes ou de la part de certaines facettes de la société.
Et je crois absolument nécessaire et pertinent de mettre en garde les nouvelles et futures générations de femmes afin de les rendre conscientes des dangers que leur genre pourrait leur faire rencontrer.
Moi, "homme", je n'ai pas été violé, et je ne me suis jamais senti discriminé du fait que je sois homme (en dehors de ces généralisations, et de ma vie sentimentale).
Je n'ai pas non plus maltraité une femme simplement parce qu'elle était femme. Et si j'en ai déjà discriminée, c'était en me retenant de me battre physiquement contre elles (alors que je ne me serais pas retenu si elles avaient étés hommes), ou en me montrant plus attentionné, plus patient et plus galant que je ne le serais jamais avec les hommes.
Aussi, je suis convaincu que la société et le monde demeure plus dangereux pour les femmes que pour les hommes, si bien que je serais père d'une fille, j'aurais peur et craindrait pour elle, et ferais de mon mieux pour lui permettre de s'auto-préserver des mauvais hommes et de lutter contre les discriminations qu'elle pourrait subir du fait de son genre.
Je m'efforcerais de la rendre prudente, lucide et résiliente. Mais pour atteindre cet objectif, je ferais l'effort de ne pas lui transmettre des généralisations sur "les hommes" en voulant parler des "hommes dangereux et manipulateurs".
Tout comme je m'efforcerais de ne pas généraliser sur "les femmes" en parlant de celles susceptibles de faire souffrir un fils si j'en avais un.
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Par "les hommes", je veux signifier "la généralisation qui est faite dans les propos de certaines femmes qui critiquent les hommes qui les ont fait souffrir ou qui sont susceptibles de le faire".
Dans ces critiques, il est souvent question "des hommes", ou de "les hommes" au lieu et place de "une partie des hommes" ou de "certains hommes" ou de "ces hommes qui font souffrir les femmes" ou de "ces hommes qui sont des monstres sexistes et violents" ...
Et lorsque cette généralisation est dénoncée par un homme qui se sent insulté d'être mis dans le même panier, je vois souvent des réponses du style :
- "pourquoi te sens-tu concerné par cette critique si tu n'es pas comme eux ?"
- "si tu te sens blessé, c'est que tu devrais peut-être regarder en toi ..."
- "ta critique de ma critique fait le jeu de ces hommes, (tu es leur complice) ..."
- etc
Que répondre à ça ?
Que comprendre ?
Tous coupables ? Tous hypocrites ? Tous complices ?
Ne peut-on légitiment pas se sentir blessé lorsqu'une part de notre identité est incluse dans une généralisation qui ne nous ressemble pas ?
Comment doit-on réagir lorsque qu'une partie de son identité est diffamée ?
Comment doit-on réagir pour ne pas être à nouveau suspecté ou accusé d'être hypocrite ou d'avoir quelque chose de sale au fond de soi ?
Je suis "un homme", et lorsqu'on parle "des hommes", on parle de moi.
Lorsqu'on dit "les hommes sont des monstres", je me sens injustement accusé, blessé et insulté dans mon identité.
Chaque fois que cette généralisation est transmise et propagée dans la société, je me sens diffamé dans mon identité, ou nié dans mon existence (car si je ne suis pas censé être concerné lorsqu'on parle "des hommes", c'est que je ne suis pas censé m'identifier à "un homme". Que suis-je censé être alors ? "un homme-déconstruit" ? "un sous-homme" ? une aberration ?)
C'est un peu comme si des extra-terrestres venus observer l'humanité, une fois de retour sur leur planète, disaient à leurs semblables : "les humains sont cruels, dangereux et stupides. Ils pratiquent l'excision, le repassage des seins, la ligature du vagin, le viol, l'inceste, la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie, le cannibalisme, le meurtre, le racisme et la discrimination, et plus de 50% de la production énergétique de leur planète est utilisée pour produire et regarder des images pornographiques.".
Bon euh ... sommes nous tous ainsi ?
Ne serait-il pas légitime que ceux d'entre nous qui ne se reconnaissent pas dans cette description de "les humains" soient individuellement blessé et incommodé à l'idée qu'une civilisation extra-terrestre transmette à ses semblables une telle généralisation sans même spécifier que "heureusement, il ne sont pas tous comme ça" ou "heureusement, il ne sont que 33% à être ainsi" ?
Ne serait-il pas "normal" ou "naturel" de craindre de devenir une victime collatérales en conséquence de telles généralisations ? (ces E.T. pourraient venir détruire l'humanité, tout comme les femmes ont le pouvoir de donner, refuser ou retirer le sens de la vie à un homme ...)
Bon, j'ai conscience que ce malaise personnel que je ressens en conséquence de ces généralisations n'est rien en comparaison des souffrances des femmes qui ont subie ou qui subissent des violences sexistes et sexuelles de la part de certains hommes ou de la part de certaines facettes de la société.
Et je crois absolument nécessaire et pertinent de mettre en garde les nouvelles et futures générations de femmes afin de les rendre conscientes des dangers que leur genre pourrait leur faire rencontrer.
Moi, "homme", je n'ai pas été violé, et je ne me suis jamais senti discriminé du fait que je sois homme (en dehors de ces généralisations, et de ma vie sentimentale).
Je n'ai pas non plus maltraité une femme simplement parce qu'elle était femme. Et si j'en ai déjà discriminée, c'était en me retenant de me battre physiquement contre elles (alors que je ne me serais pas retenu si elles avaient étés hommes), ou en me montrant plus attentionné, plus patient et plus galant que je ne le serais jamais avec les hommes.
Aussi, je suis convaincu que la société et le monde demeure plus dangereux pour les femmes que pour les hommes, si bien que je serais père d'une fille, j'aurais peur et craindrait pour elle, et ferais de mon mieux pour lui permettre de s'auto-préserver des mauvais hommes et de lutter contre les discriminations qu'elle pourrait subir du fait de son genre.
Je m'efforcerais de la rendre prudente, lucide et résiliente. Mais pour atteindre cet objectif, je ferais l'effort de ne pas lui transmettre des généralisations sur "les hommes" en voulant parler des "hommes dangereux et manipulateurs".
Tout comme je m'efforcerais de ne pas généraliser sur "les femmes" en parlant de celles susceptibles de faire souffrir un fils si j'en avais un.
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