Je suis asperger

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boulette
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Je suis asperger

Message par boulette »

Je ne suis pas normale et je suis qu'une intrus dans la société qui n'a pas sa place. Je suis asperger et j'ai un QI de 170 et je me fais encore traité de retardé. Un est même venu me dire qu'il me manquait des neurones et que mon cerveau fonctionnerait mieux si je fumais du cannabis. :roll:
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Dubreuil Nicole
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Re: Je suis asperger

Message par Dubreuil Nicole »

( Répondez-lui que si vous avez un quotient intellectuel aussi élevé, c'est que vous fumez déjà du cannabis ! )
A quoi vous sert ce quotient ?
Quelles sont vos LACUNES ?
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boulette
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Re: Je suis asperger

Message par boulette »

J'ai un esprit trop logique pour croire que le cannabis augmente les capacités intellectuelles... et je suis contre les drogues... je ne peux répondre quelque chose d'illogique et d'insensé, surtout si je n'y crois pas...

J'ai préféré lâcher les ateliers ou j'avais constamment cette remarque de la part des autres participant(e)s... Je n'ose plus sortir de chez moi..
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boulette
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Re: Je suis asperger

Message par boulette »

Pourquoi tant de gens me disent que je suis conne de vouloir être différente des autres ? Est-ce un crime ? Est-ce qu'être différent, ou plus évolué, est si mal ?

Finalement, on m'a menacé d'appelé la police car, selon cet individu, je suis dangereuse pour la société car je suis amie sur facebook avec des gens venant de l'Arabie Saoudite et du Koweit. (Je l'ai bloqué)
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Dubreuil Nicole
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Re: Je suis asperger

Message par Dubreuil Nicole »

Avoir un peu d'humour, de la simplicité vous aiderait beaucoup.
Surdoué ou pas, être différent, c'est surtout être soi-même. Sans plus.
Arrêtez de jouer, restez tranquillement paumée comme vous l'êtes, et on vous aimera.
Dommage, n'est-ce pas ?
Nicole Dubreuil. Psychologue Clinicienne.
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boulette
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Re: Je suis asperger

Message par boulette »

ah oui, ça aussi je l'entends.... "pas le sens de l'humour"

pour ce qui est "de la simplicité" en réalité je me rapproche d'avantage des lois de la nature que n'importe quel Neurotypique.. C'est leur système à eux qui est complexe et illogique.

Moi je suis quelqu'un de très sérieuse dans la vie. Je plains ceux qui déconne car cela ne mène nul part. Pouvons-nous avancer dans la vie plutôt que de tourner en rond s.v.p. ? Les Neurotypiques, c'est vrai qu'ils sont passés dans l'art de l'ambiguïté et de la complexité, regardez juste nos gouvernements !

Jamais je ne me conformerai à la norme des Neurotypiques car dans leur système, on exploite les autres et on utilise autrui pour parvenir à ses propres fins, on fait preuve d'attitudes et de comportements hautains et arrogants. Leur système est incohérent. Moi je suis conforme aux règles de la logique, de la cohérence et du bon sens seulement. Je suis Aspie et fière de ce que je suis.

L'autisme n'est pas une maladie ou un handicap, c'est un regroupement de caractéristiques qui nous permettre de se retrouver entre nos semblables, de s'identifier puis de se reconnaitre soi-même. Donc suis-je vraiment différente ? Je pourrais dire plutôt que je suis semblable... semblable à d'autres autistes/SPA, tout en étant unique comme tout individu sur terre.
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Dubreuil Nicole
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Re: Je suis asperger

Message par Dubreuil Nicole »

Ainsi donc vous vous définissez comme " autiste ". Soit.
Donc vous n'êtes pas sans savoir que les personnes qui ne le sont pas ( autistes ), ne peuvent se mettre à votre place. En cela, elles resteront désespérement dans les " neurotypes " et la " normalité ".
L'anorexie peut elle aussi être considérée comme " une différence ", avec un regroupement de caractéristiques qui permet de rassembler ses victimes. Les personnes anorexiques réfutent le fait qu'elles soient atteintes d'une pathologie grave.
L'autisme n'est pas synonyme de créativité. C'est aussi un trouble grave de la personnalité. Une difficulté à s'adapter au réel.
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Re: Je suis asperger

Message par boulette »

L'autisme est une manière d'être, de fonctionner, de penser, et non une maladie que l'on doit traiter.
L'autisme c'est la manière dont le cerveau fonctionne et ce différemment des Neurotypiques.
L'autisme c'est la vérité de la logique et de la justice.
L'autisme c'est la vérité du bien.
L'Autisme c'est l'évolution du syndrome Neurotypique.
Les Autistes sont la prochaine évolution de l'humanité sur Terre.
L'autisme est la vérité des vérités et la logique de la logique.
L'autisme c'est l'évolution de l'intelligence.
L'autisme est la simplicité.
L'autisme est l'égalité des humains.
L'autisme est l'opposé de l'ignorance.
Être autiste c'est être-soi même simple et de se respecter sans nourrir l'égo des autres.
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Re: Je suis asperger

Message par boulette »

D'ailleurs, si tu te permet de traiter l'autisme comme une maladie, je me permet de faire pareil avec les Neurotypique, il s'agira là de perception du monde.

Voici une belle manière de voir le Neurotypique:
pataglik a écrit : Le syndrome neurotypique est un trouble neurobiologique caractérisé par un souci de préoccupations sociales, des délires de supériorité, et l'obsession de conformité. Les individus neurotypiques pensent souvent que leur expérience du monde est soit la seule ou la seule bonne. Les NTs ont du mal à être seuls. Les NTs sont souvent intolérants à l'apparence des différences mineures chez les autres. Lorsque des groupes sont socialement TEDs, ils vont souvent insister sur l'importance des dysfonctionnements et même les détruire comme un moyen de maintenir l'identité de groupe. Les NTs ont du mal à communiquer directement, et beaucoup ont une incidence plus élevée de mentir par rapport aux personnes sur le spectre autistique.
Et en voici les critères diagnostiques (par rapport au syndrome d'asperger)
pataglik a écrit : Critères diagnostiques du Trouble Neurotypique

A. Altération qualitative de la communication comme le témoigne au moins un des éléments suivants:
1. Retard ou Absence du langage parlé. (surcompensation par d'autres modes de communications comme le geste, la mimique ou l'interprétation)
2. Chez les individus maitrisant suffisament le langage: Incapacité à ne pas interpréter les conversations avec autruit de manière illogique (en cherchant continuellement des doubles sens par exemple)
3. Usage stéréotypé et répétitif du langage. (ex. Comment ça va ? Ça va bien)

B. Altération qualitative de l'autonomie affective, comme en témoigne au moins deux des éléments suivants:
1. Obcession marqué dans l'utilisation, pour réguler les interractions sociales de comportements non-verbaux, vagues, indéfinissables, propre à chaque personne tel que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles et/ou les gestes.
2. Incapacité à établir des relations avec les pairs possédent un autre mode de fonctionnement sans faire abstraction d'une interprétation l'amenant directement à une carence affective excessive.
3. Extrêmes ou anormales recherche de confort dans les moments de détresse. (cherche le réconfort d'une manière stéréotypée, attire l'attention lorsque peu bléssé)
4. Le sujet n'arrive pas à s'estimer suffisamment de manière autonome, ce qui l'amène à partager constamment ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d'autres personnes.
5. Recherche constamment l'attention car incapable de rester seul.
6. Présence de réprocité sociale ou émotionnelle: Le sujet n'existe pas sans le regard des autres.

C. Caratère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements sociaux, des intérêts et des activités socialement acceptables, comme en témoigne au moins deux des éléments suivants:

1. Préoccupation circonscrites à quelques centres d'intérêts stéréotypé et restreints permettant de sauver l'image sociale, tant dans son intensité que dans son orientation.
2. adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifique d'une incohérance marquée mais fonctionnels pour la norme.
3. Maniérismes moteurs stéréotypé et répétitifs dont l'absence de cohérance avec l'émotion vécue provoque une distorsion.
4. Préoccupation persistantes pour certaines parties du corps.

D. La perturbation entraine un modelage cliniquement significatif du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.

E. Il n'existe pas de retard général du langage mais la récurrence du manque de précision et de clarté de la communication est significative sur le plan clinique.

F. Au cours de l'enfance, il y a eu diminution de l'autonomie de penser et de la curiosité pour son environnement. Il y a cependant eu un apprentissage accéléré du comportement adaptatif.
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Re: Je suis asperger

Message par boulette »

Pour la compréhension de tous, je note que ce message est relié à mon message précédent.
Dubreuil Nicole a écrit :Cependant, dans nos échanges de mails privés, vous étiez priée de ne pas me tutoyer. Je vois que votre interprétation du respect de l'autre reste toujours très personnelle. ( Petite vengeance touchante, parce qu'infantile.)

par chez nous le "vous" est utilisez lorsqu'on parle à plusieurs personnes, et fait très impersonnel. Il n'est pas question de respect. je crois que c'est plutôt culturel, dans ma municipalité tous se tutoient. Je m'adapterai à votre demande de vouvoyer, pas de souci.
Dubreuil Nicole a écrit :Selon votre désir, je vous laisse donc à votre exaltation face au syndrome neurotypique. Quand on le lit, il me semble pourtant qu'il n'est pas aussi engageant que cela.

Parce que vous n'avez pas compris ou je voulais en venir avec ça.
1. Normalité est un mot bien relatif: cela dépends de qui en parle
2. Lorsqu'on a affaire à un monde que l'on connais pas, on a intérêt à ne pas se fier uniquement à son cadre de référence. et à aller voir plus de prêt avant d'interpréter de travers..
Dubreuil Nicole a écrit : A cet effet, je vous rappelle que c'est VOUS qui vous définissez comme " autiste "
J'ai tout de même été diagnostiquée à 8 ans comme Asperger. Et le diagnostique à été re-confirmé par 4 autres psychiatres entre l'âge de 12 et 13 ans, cependant je l'ai appris que dernièrement (suite à une demande d'accès à l'information pour avoir mon dossier)
Dubreuil Nicole a écrit : Que faites-vous de la détresse morale et des souffrances psychiques de ces êtres déconnectés de la réalité, qui en viennent trop souvent à s'isoler de terreur, parfois jusqu'à la mort ?
Je connais plus que vous le pensez. J'ai côtoyer ce genre de personnes longtemps.
Dubreuil Nicole a écrit : Assumez vos propos et vos écrits, en toute intelligence.
Oui, je m'assume sans problème, je suis capable de reconnaitre mes erreurs. Vous m'excuserez pour certains de mes dérapages et surtout, mon esprit à devoir toujours me justifier !
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