Réflexion sur soi-même

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Bovin
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Réflexion sur soi-même

Message par Bovin »

Visiteur du jour, bonjour. Visiteur du soir, bonsoir. Avant tout, je remercie ceux qui consacreront de leur temps à lire ce sujet, aussi long soit-il.

Après un refus catégorique de prendre rendez-vous avec un psychologue, mon frère, voyant, je cite : "une détresse ensevelie" -que je pense tout simplement inexistante-, m'avance l'idée de me "confier" sur un forum sous couvert d'anonymat, loin de la subjectivité de mon entourage. C'est ainsi que je me retrouve ici. Peut-être le fais-je de mon plein gré, peut-être sous son influence. Qui sait? A vrai dire, moi. Moi je le sais. J'écris ces lignes, exposées à qui veut, de mon propre chef. Le besoin de relâcher "tout ça", qui peut être équivaut à "rien", quelque part. Pourquoi le partager sur un forum de psychologie dans ce cas, me direz vous. Il n'y a pas d'argument que je considère valable. Cependant, si je devais me justifier, j'aurai écrit cette suite de mot : "Pour montrer aux gens pensant raisonner différement, qu'ils ne sont pas seul". Peut-être qu'en réalité ce n'est qu'une triste excuse mise en place par mon inconscient qui, lui, cherche une porte de sortie pour je ne sais quelle raison. Cette raison qui m'a menée jusqu'ici.

Sur le peu de sujet que j'ai précédemment survolée, tous débutaient par une présentation de l'auteur(e) plus ou moins approfondie selon le contexte abordé. De ce fait, commençons par le commencement.
Je suis la cadette d'une famille composée de six membres : deux parents, un frère considéré comme majeur aux yeux du monde, une sœur qui atteint l'âge légal de boire demain, et puis moi. Vous avez probablement remarquer qu'il en manque un à l'appel. En effet, mon chien, ou plutôt celui de la famille, nuance. Un chien qui me classe au plus bas de la hiérarchie familiale. Après tout, lui-même est plus vieux que moi, pourquoi devrait-il me voir comme son égal ou plus encore, son supérieur? Il a même fait de mon lit le sien. Mais je ne me plains pas, bien au contraire, j'apprécie sa présence silencieuse. Si je le compte en tant que membre de la famille à part entière ce n'est pas par pure affection, ô que non. Je le considère comme tel car il me voit inférieure ; de ce fait, le renier c'est me renier également. L'égoïsme de ma vision en soit. Une vision que mon entourage ne comprend pas. Passons cette considération futile.
Contrairement à une majorité de personnes ayant postées sur ce forum, j'ai une situation familiale stable : parents mariés et aimants, frère se lançant dans la vie active aux côtés de sa fiancée et une sœur qui saute le pas de la rébellion. Une famille modestement aisée et banale aux yeux de la société. Qui dit famille banale, dit vie banale. J'aime peu de chose et en déteste beaucoup. J'ai un caractère, je cite : "trop calme pour mon âge". Calme mais impatient : je ne supporte pas faire attendre et qu'on me fasse attendre. Cette impatience mène à vite me lasser de ce qui m'entoure, ou est-ce l'inverse? Ou est-ce juste de la lâcheté? Je ne sais pas et je ne pourrais y répondre. C'est dans ces moments de doute que me vient à l'esprit, qu'en fait, c'est la configuration de mon cerveau, l'agencement particulier d'un facteur particulier, qui veut que ce soit ainsi. C'est également cette vision des choses que mon entourage ne comprend pas.
"Bizarre", "trop mature" : deux expressions souvent employés pour qualifier mon mental. Est-ce qu'écouter des musiques relaxantes -du Angels des XX ou encore Man of the world de Naruto- que les autres appellent déprimantes fait de moi une personne bizarre? Mon frère avance que ma maturité et mes raisonnements ont été influencés par une chose que je n'aurais pas dû voir à un trop jeune âge. Comme toutes les filles de ma génération -je pense-, je fantasme sur un homme objet de mes désirs, même s'il n'est pas une célébrité accomplie ou une personne existante tout court.
"Belle", "trop mignonne" : également deux caractérisations souvent utilisées pour qualifier mon physique. Un critère avantageux dans notre société superficielle et décadente d'aujourd'hui. Ce même critère qui m'a permis de m'intégrer dans mon lycée, même malgré mes deux ans d'écart avec les gens de ma classe. J'ai 14 ans et vais en première S la rentrée prochaine. Cette bénédiction, comme l'appelle si gaiement mon père, me force à affubler sans cesse un masque face aux autres, fatiguée d'entendre de tels contrastes qualificatifs une fois enlevé. Je ne m'isole pas pour autant dans ma chambre, je me sens obligée d'avoir un semblant de vie sociale, ne serait-ce que pour ne pas être hors du rang dans ce monde où chaque différence est pointée du doigt ; je sors retrouver des camarades me considérant plus ou moins comme amie voire meilleure amie, une amitié que je considère, de mon point de vu, éphémère et dont je peux me passer. Au lycée où la mixité semble tabou pour une partie des filles, je suis souvent en compagnie de garçon. Les filles ayant peur d'être sous mon ombre (cf. des mégères n'attendant que la reconnaissance de tous) ; ironique lorsque je suis déjà sous l'ombre de mon image. Un paradoxe également lorsque je considère une fille, Elodie, comme mon unique véritable amitié dont je n'imagine pas me lasser avant un certain temps. Ma sœur dit que je suis trop sélective. Je pense juste qu'Elodie a rempli une condition que les autres n'ont pas su apercevoir. En effet, une discussion dont je me remémorerai probablement à chaque fois que j'examine notre relation : Alors qu'elle venait d'arriver en cours d'année au collège, je fus la première personne à qui elle adressa la parole sans la moindre peur d'être rejetée, en me questionnant si je tuerai ceux que je déteste. Evidemment j'étais surprise, alors je lui souris, ayant lu je ne sais où qu'un sourire peut faire sortir de toute situation incongrue, et demanda pourquoi. "Tu as un regard lasse, même avec ce sourire" une réponse inattendue à une question inattendue. Face à sa franchise, je me devais de l'être également, alors je répondis que si j'haïssais une telle personne, je ne la tuerai pas, non, je la torturerai et la laissera en vie avec ses tourments. "Tu es bizarre, j'aime bien" contrairement aux autres, elle a juste su voir au travers du masque que tout le monde apprécie tant, et m'a accepté, moi et ma bizarrerie. Son amitié me suffit actuellement. Malheureusement, société l'exige : les loups solitaires doivent avancer en meute. Même si à mes yeux, cette meute est comparable à un troupeau de mouton, suivant un renard -insulte pour le renard lui-même qui plus est- et n'ayant aucunement conscience du poids qu'ils ont. En bref, je ne me sens pas à l'aise dans ce monde compressé où le seul objectif est d'amasser le plus de fortune, cette notion inconnue à la survie, représenté par un inutile papier de coton vert. Cependant je ne me bats contre ce système, lâcheté ou fatigue, qui sait? Peut-être est-ce la configuration de mon cerveau. A force, on pourrait croire que je deviens imperméable à certains sentiments. Je ne penses pas que ce soit le cas. J'ai des yeux sensibles, se mettant souvent à larmoyer sans raison apparente. Je me pose donc souvent cette question : "Pourquoi je pleure?". Un jour j'ai trouvé une réponse : lorsque l'on pleure hors des moments de tristesse, de colère, ou d'extrême joie, c'est parce que nous sommes prisonnier d'un sentiment incompris.
Je suis le type de personne ne posant pas les questions "Tu vas bien?" "Ca fait mal?", les réponses étant bien trop évidentes. Je préfère demander, à un tel revenant d'un bloc opératoire, si sa prothèse de hanche en métal sonnera à l'aéroport.
Pour en revenir à nos moutons, même si la société actuelle m'accable, je n'ai jamais envisagé le suicide, contraire à l'éthique de mon père. Lui qui m'a tant donné. Bizarrement, j'ai toujours préféré la compagnie de ma mère, même si elle exige beaucoup et donne peu. Peut-être car le caractère de mon géniteur est bien trop incompatible avec le mien. Pourtant c'est celui qui m'a toujours le plus donné. Peut-être que le dicton "Suis-moi, je te fuis" est une vérité générale. Mes prédécesseurs n'ont jamais été bons à l'école ; il a fallu que je sois l'exception confirmant la règle. De ce fait, mes parents me soutiennent toujours matériellement et financièrement dans tout ce que j'entreprends, trop occupés par le futur ténébreux de ma sœur fumeuse de joint et insolente à souhait. Malgré tout elle, ma sœur, m'envie, consciente de mon futur prometteur, en me disant à chaque fois quand je rentre avec une bonne note : "Continue comme ça, t'es vraiment bonne en tout !" et de temps en temps, quand je suis d'humeur à parler je réponds "Mais experte en rien" et elle finit toujours par "Tu es vraiment bizarre tu sais". Oui, je le sais.

Je fatigue, je m'en vais dormir. Je vais juste conclure avec : Au final, faire une réflexion sur soi est agréable.
Bonne nuit, merci et désolé pour le pavé désorganisé.
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Jeannette
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Re: Réflexion sur soi-même

Message par Jeannette »

Bovin a écrit :Au final, faire une réflexion sur soi est agréable.
Sur soi ? J'avais plutôt la sensation que tu parlais de ton image dans le miroir. L'image est pas mal. Et pas si bizarre que ça. Mais toi, derrière cette image, qui es-tu ?
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Bovin
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Re: Réflexion sur soi-même

Message par Bovin »

Bonjour Jeanette,

En effet j'ai pas mal décrit l'image dont j'ai passé tant d'années à forger. Une image populaire (comme on classe si innocemment au lycée) et naïve derrière laquelle je me suis réfugiée. A tel point que je finis par éprouver plus de facilité à décrire ce masque au détriment de qui je suis réellement. Je me demande si cela cache en réalité une peur du jugement.
Qui suis-je... Mon père, qui a toujours été l'allégorie de l'insouciance et de la liberté à mes yeux, m'a dit, un jour de randonnée, que mon endroit préféré définit qui je suis réellement. Depuis ce jour je n'ai jamais su y répondre, malgré mes voyages à travers le monde, je n'ai jamais trouvé cet endroit utopique. Après tout, l'étymologie du mot "utopie", inventé par le penseur anglais Thomas More, est basée sur une racine grecque signifiant "lieu qui n'existe nulle part". Cela n'empêche pas que j'aime des endroits ; ma maison ou encore les espaces vaste exclus de tout Homme, à mi-chemin entre la clairière printanière et la forêt sur un paysage montagneux. Un endroit vide en soit. Peut-être suis-je tout simplement ennuyée de cette société sur-protégée où tout s'acquiert facilement, loin du danger et de l'adrénaline que procure le sentiment de survie. Ces deux notions devenues... Inconnues?
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Jeannette
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Re: Réflexion sur soi-même

Message par Jeannette »

Bovin a écrit :Peut-être suis-je tout simplement ennuyée de cette société sur-protégée où tout s'acquiert facilement,
avoir ou être... A toi de savoir ce qui te manque le plus.
Bovin a écrit :mon endroit préféré définit qui je suis réellement.
Crois-tu qu'il parlait d'un endroit précis ?
Personnellement, je préfère dire que "je suis mon chemin". En continuelle évolution. Comme mes envies, mes désirs après lesquels je ne peux que courir dans un éternel renouvellement. Heureusement ! Car sinon, je n'aurais plus, justement, qu'à attendre la fin du monde.

Aimes-tu lire ? Si oui, puisque tu apprécies visiblement les métaphores, je te conseille Bottero si ce n'est déjà fait. Et en particulier Le Pacte des Marchombres. En le lisant comme une métaphore...
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Bovin
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Re: Réflexion sur soi-même

Message par Bovin »

Jeannette a écrit :
Bovin a écrit :Peut-être suis-je tout simplement ennuyée de cette société sur-protégée où tout s'acquiert facilement,
avoir ou être... A toi de savoir ce qui te manque le plus.
Tu me fais tant penser au chat du Cheshire... Aux premiers abords tu sembles répondre totalement à côté, pourtant, après relecture et réflexion, c'est tellement perspicace que j'en perds la compréhension. Il m'aura fallu quelque temps pour trouver "ce qui me manque le plus" -d'où ma réponse tardive- et à vrai dire j'hésite encore. La seule réponse qui me semble convenable actuellement mais qui ne répond pas du tac au tac : aujourd'hui il faut paraître et avoir.
En me penchant sur le "être", j'en suis venue à me comparer avec mes deux aînés qui se sont aveuglément laissés influencer pour être accepter. J'ai distingué plusieurs différences entre leur adolescence et la mienne qui en sont devenues une question : Pourquoi, contrairement à eux, je ne semble pas vouloir me rebeller contre l'autorité de mes parents ? A mon âge, et ma soeur aujourd'hui encore, ils sortaient à toute heure de la journée, qu'il fasse jour ou nuit, qu'ils aient école ou non ; ils semblaient manifester leur liberté en fumant et buvant ; recherchaient leur indépendance en postant des CV à tout va et passaient x nuits hors de la maison à aller en soirée et en boîte, même avec l'interdiction et la colère de notre responsable légal. Mes parents appellent ça "la crise d'adolescence". Pourquoi, au lieu d'agir comme ils l'ont fait et comme tous mes amis actuellement, je me morfonds de la société et même de la vie? Le seul point similaire est que je sèche. Je sèche beaucoup le lycée, un endroit ennuyant et incommode.
Jeannette a écrit :Crois-tu qu'il parlait d'un endroit précis ?
Maintenant que tu le relèves, j'ai oublié son ton, indiquant ou non s'il fallait prendre ces mots au sens premier.
Tu as une jolie vision des choses, dépourvue de pessimisme. Je prends en compte.


Lire ou ne pas lire m'importe peu même si, en effet, j'apprécie employer les métaphores : ça donne un appui à l'imagination si je puis dire.
Bottero? J'ai eu un dilemme le concernant, malheureusement j'ai cédé au beau Géralt de Riv d'Andrzej Sapkowski, influencée par le jeu... Peut-être me pencherai-je sur Ellana quand l'envie de lire surgira.
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Jeannette
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Re: Réflexion sur soi-même

Message par Jeannette »

Bovin a écrit : En me penchant sur le "être", j'en suis venue à me comparer avec mes deux aînés qui se sont aveuglément laissés influencer pour être accepter. J'ai distingué plusieurs différences entre leur adolescence et la mienne qui en sont devenues une question : Pourquoi, contrairement à eux, je ne semble pas vouloir me rebeller contre l'autorité de mes parents ? A mon âge, et ma soeur aujourd'hui encore, ils sortaient à toute heure de la journée, qu'il fasse jour ou nuit, qu'ils aient école ou non ; ils semblaient manifester leur liberté en fumant et buvant ; recherchaient leur indépendance en postant des CV à tout va et passaient x nuits hors de la maison à aller en soirée et en boîte, même avec l'interdiction et la colère de notre responsable légal. Mes parents appellent ça "la crise d'adolescence". Pourquoi, au lieu d'agir comme ils l'ont fait et comme tous mes amis actuellement, je me morfonds de la société et même de la vie? Le seul point similaire est que je sèche. Je sèche beaucoup le lycée, un endroit ennuyant et incommode.
Durant l'enfance, l'enfant se crée une personnalité en recopiant des petits bouts sur les personnes qui l'entourent. Une sorte de puzzle qui constitue un être "parfait" auquel il tente de ressembler. Ou du moins celui qu'il "suppose" (inconsciemment) être la solution parfaite pour plaire à tous ceux qui sont importants pour lui.
A l'adolescence, il en a marre, et se demande (toujours inconsciemment) ce qu'il est lui derrière ce puzzle fait de morceaux copiés ici ou là.
Certains le font en commençant par tout faire passer par la fenêtre, que ce soit les "règles de vie", les "ambitions", etc. qu'ils refusent de suivre, et se mettent à faire "n'importe quoi", c'est à dire de préférence le contraire de ce que leurs parents ou éducateurs souhaiteraient... Et il choisit d'autres modèles, d'autres personnes à qui ressembler, à qui plaire. si possible très différents des précédents.
D'autres préfèrent se poser simplement la question "tout ça c'est très bien mais finalement, moi, au milieu de tout ça, je suis quoi ?"...
Dans les 2 cas, et dans toutes les versions intermédiaires, l'objectif est le même, il n'y a que la méthode qui change ;)
L'important c'est d'y arriver et, une fois adulte, l'adolescence finie, d'être soi-même.
Bovin a écrit :
Jeannette a écrit :Crois-tu qu'il parlait d'un endroit précis ?
Maintenant que tu le relèves, j'ai oublié son ton, indiquant ou non s'il fallait prendre ces mots au sens premier.
Et toi, penses-tu qu'un seul lieu puisse nous définir toute notre vie ?
Ou que l'on puisse "préférer" le même lieu en permanence et toute sa vie sans s'en lasser et avoir envie d'autre chose ?
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
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Re: Réflexion sur soi-même

Message par Bovin »

Jeannette a écrit :Et toi, penses-tu qu'un seul lieu puisse nous définir toute notre vie ?
Ou que l'on puisse "préférer" le même lieu en permanence et toute sa vie sans s'en lasser et avoir envie d'autre chose ?
Au fil du temps les lieu évoluent, modifiés par de nombreux facteurs. Aucun endroit n'est similaire, tous uniques. Ils sont un peu comme les humains non? S'altérant ou mûrissant selon leur environnement... Malgré tout tu n'as pas tort. Il est vrai que la nature humaine a ce besoin de nouveauté, transformant alors leur lieu en nostalgie.

Merci pour tes réponses pertinentes !
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