aide psychologique adolescent

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e.t

aide psychologique adolescent

Message par e.t »

Bonjour, je cherche un site, un forum, où des psy apporteraient une aide psychologique pour adolescent et des conseils aux ados, j'avais l'impression que celui ci était principalement pour les adultes. j'ai 17 ans, auriez vous des sites à me conseiller ? celui ci convient il ?

merci d'avance

E.T
e.t

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Message par e.t »

Bonjour..

Finalement, je vais vous raconter ma vie quand même... ma vie d'une ado de 17ans, ma vie pathétiquement tragico-comico-burlesque ! ça me consume, ça vous attendrit peut être, ou vous énerve, ou vous ennui... Peut etre que toutes les adolescences sont pareilles : merdiques. Mais elle le sont toutes differement. Je me demande quand ce pretexte pratique qui explique tous les malheurs va prendre fin, quand est ce qu'une douleur ne pourra plus se justifier par un compatissant "c'est l'adolescence" ... Quoi qu'il en soit, visiblement, je suis toujours dedans... à 17ans. J'ai passé mon bac S en juin. Je l'ai eu. Avec 15.63, mention bien. Ce a fait sourire mes parents évidement. Après trois années de lycée à me rouler sur le sol en pleurant, stressant, avec l'impression que mes côtes étaient mille fois trop petites et me compressaient terriblement, en aillant l'impression que chaque nouvelle journée était un fardeau de plus, une nouvelle dose de choses abstraites à ingurgiter stupidement, et à recracher en DS, apres 3 années à répéter que jamaaais j'aurais mon bac, et en le craignant sincèrement, finalement, je m'en sort avec 15.63, oui, ça les a fait sourire. Moi, ça m'a soulagé pendant un temps. J'ai eu un poids de levé, le poids du bac. Mais bien sur, il fut vite remplacé. Je ne sais pas, mon organisme s'est peut etre abituer à avoir du plon sur les épaules, et lorsqu'il disparait, il se dépèche de compler le manque, le manque de maleur, comme c'est grotesque. Je suis grotesque. Ma vie est grotesque. Pourquoi je me met en victime comme ça ? Pourquoi je passe ma vie à souffrir, à me trouver toujours des sources de souffrances, à souffrir de ce qui ne perturbe pas les autres ? Ma mère dit que si je reste là sans agir, c'est que j'y trouve un aventage. Vraiment ? Inconsciemment alors ? ça ne me rend qu'encore plus cruche. et mazo avec ça. Qu'est ce que je vais devenir ? Est ce que toute ma vie, je vais continuer ainsi, à souffrir de la vie, la subir, stresser de tout, de rien, de n'importequoi, à detester tout, vouloir tout arrêter, quoi que je fasse, parce que tout me stresse, me bouffe les trippes ? Pourquoi ? Comment sortir de cette spirale ? est ce seulement possible ? Ne suis je pas finalement, déterminée, n'est ce pas encré en moi, n'est ce pas ma nature, mon instinc, ma personnalité innée, de me prendre la tête pour absolument tout, et d'être malheureuse et souffrante quoi qu'il arrive ? C'est du fatalisme ? Mais n'est ce pas de la folie d'espere que cela change, de réfléchir à une solution pour le changer, alors que depuis 17ans je suis ainsi ? n'est ce pas source d'encore plus de souffrance, de vouloir changer ma personnalité malheureuse, sans jamais y parvenir ? Ne vaudrait il mieux pas l'accepter, rendre l'éponge ? Mais quoi ? Je ne veux pas. Je voudrais tellement être heureuse, ne plus souffrir, ne plus appréhender la vie futur, ne plus craindre demain à m'en rouler parterre, je voudrais tellement être satisfaite d'aujourd'hui et le savourer pleinement, et etre sereine pour demain. Sereine, aha, je suis tout sauf sereine. Je vais passer ma vie à me prendre la tête si ça ne change pas, et je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas. Mais ça fait des mois, des années que je ne veux pas, et pourtant, ça continue. Que faire ? Comment ? Mes question partent, mais je peux les beugler aussi fort et clairement que je veux, c'est comme si j'etais seule au sommet d'une montagne, je crit, je demande comment sortir de là, et il ne me revient que mon écos, stéril. COMMENT ? QUE DOIS JE FAIRE ? Et si c'était impossible ? comment changer mon caractère anxieu ? Comment le maitriser, le dompter, le faire taire ? comment remplacé mon angoisse par de la confiance. J'aimerais tellement avoir confiance en moi, en l'avenir, en la vie. Ce que ce doit etre confortable et reposant. Mais je suis lasse et épuisée, et je n'ai pas plus confiance en moi qu'en la vie, tout me semble dangereux, bancale, dur, j'ai peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir, comme j'avais peur de ne pas être à la hauteur pour le bac, comme j'ai peur de ne pas être à la hauteur avec les garçons, comme j'ai peur de ne pas être à la hauteur pour tout, de puis tout le temps. Certains psy me demanderaient, pourquoi ? quel évènement dans ton enfance a déclanché cela ? Qu'est ce qui fait que tu a si peu d'estime de toi, si peu confiance en toi et en la vie ? Quel évènement est resté encré dans ton inconscient et influence chacune de tes réaction. Je ne sais pas. J'ai bien comprit que je n'avais pas confiance en moi, j'ai bien vu que, la plupart des fois où je stressais à m'en rouler par terre, à pleurer et être mal comme une folle, à appréhender terriblement un évènement, que finalement, la plupart du temps, tout ce passait bien. J'ai eu mon bac avec mention. Mon voyage linguistique etait merveilleux. Et pourtant, je continue d'avoir peur. C'est exactement pareil que d'habitude s'énerve maman, mais pour moi c'est différent. Rien assure la réussite du projet. Qui me dit que cette fois, ce voyage linguistique ne va pas mal se passer ? qui me dit que cette année va mal se passer ? qui me dit que je vais avoir mon examen ? C'est nouveau, c'est different, ça n'a rien à voir. Bien sur, je suis consciente aussi, que j'attache une importance absolument démesurée à chaque évènement, mais de ça, j'en suis consciente maintenant, après, mais pas pendant. Pendant, je refuse de l'entendre, et je suis en pleine crise d'angoisse, indomptable, je ne peux rien faire que rester recroquevillée sur le sol, la gorge serrée, le coeur et les poumons compressés, les yeux exorbités, la bouche tordue dans un râle aussi pathétique que déplacé. A chaque fois, une fois que l'évènement c'est bien passé, je réalise que j'étais ridicule, d'abord par ce que ça c'est bien passé, ensuite parce que, même si ça c'était mal passé, ça n'aurait pas été un drame. Alors pourquoi j'en fait tout un fromage ? C'est le mystère. Si mon voyage linguistique c'était mal passé, au pir ce n'était que 3 semaines. Pourquoi j'y accorde une importance comme si c'était ma vie qui s'y jouait. Pourquoi je ne prend pas les évènements qui arrivent avec philosophie, sagesse, serenité, confiance et intelligence ? JE VOUS DEMANDE : COMMENT PEUT ON AVOIR 19 AU BAC DE PHILO ET A COTE DE CA, FAIRE PREUVE DE SI PEU D'INTELLIGENCE, DE PHILOSOPHIE ET DE REFLEXION AVEC SA PROPRE VIE ? Je suis actuellement en Mise A Niveau d'Art Appliqués (Manaa) à Paris, c'est une année de prépa pour entrer en école d'art appliqués. J'ai choisit ça, parce qu'il falait faire les demande en Février, que je ne savais pas quel métier faire, que j'aimais bien bricoler, et que ça ne dure qu'un an. Mes parents voulaient que je fasse ça, parce que ça ne dure qu'un an, que j'ai galérer comme un âne en 1ere et Tle S, et qu'il voulait que je me fasse plaisir pendant un an. Loupé. Je suis folle. Mes synapses sont mal reliées. J'ai beau essayer de me dire : Je ne vais pas continuer dans l'art. Je suis la plus jeune de la classe (la seule de 17ans, ça va jusqu'à 22ans), c'est une année pour me faire plaisir... ça ne change rien. tout recommence. comme l'année derniere. comme celle d'avant. comme toujours. Je me roule par terre, je pleure, je stresse, j'ai peur, j'ai pas envie de faire mes devoir, j'ai envie de tout arrêter. Pourquoi ? Pourquoi je me met une pression monstre pour tout ? Pour des choses qui n'ont aucune importance ? Pourquoi je me rend littéralement malade à l'idée d'avoir une mauvaise note en art ? JE VOUDRAIS SAVOIR. JE VOUDRAIS ME GUERIR ! Comme source de folie douloureuse, il y a aussi, bien évidement, l'aveniiiir. Aha... quelles études, quel métier ? Il faut faire des études générales. Ah. Il faut faire un truc qui plait. Ah. Il faut faire un truc qui ramène des sous. Ah. Aaaaaaaah ! ça me rend din-din-diiingue. j'avais songé, après mon année de Manaa, je vais faire une école d'ingénieur en biologie et agro, comme ça, ensuite, je partirais au brésil, et j'aiderais les paysans à mieux faire pousser leur café, je travaillerais dans le commerce équitable et écolo, j'aiderais les associassions qui aident les pays pauvres, je pourrais travailler dans pleins de pays différents, faire pleins de métiers differents, avoir suffisement de sous pour manger plus varier que patattes sans beurre et je pourrais voyager tout autour du monde parce que je veux absolument voyager tout autour du monde. Mon père fait de l'immobilier, je me suis dit que je pourrais faire un peu de ça à coté si j'ai pas assez de sous. D'ailleur, une autre de mes folies, c'est le rapport aux sous, j'ai un probleme avec ça, je me demande pourquoi, j'ai toujours peur d'en manquer, de ne pas en avoir assez. Pourtant mes parents sont loin d'en manquer. Je suis bizarre et névrosée. C'est malheureux. Vous en voulez encore des névroses ? ya qu'a demander ! les garçons. à ça de le genre c'est-quoi-cette-fille-trop-chelou, j'en ai des ressources. J'ai 17ans. J'ai pas de copain. Les garçons m'ont l'air d'une bête tout à fait étrange et étrangère. Je souffre de romantisme et de rêvasserie. Incurrable. Ou pas. j'espere que ça se soigne et que je trouverais un docteur. j'en trouve pas. J'ai vu Orgeuil et Préjugés, j'ai vu Moulin Rouge, J'ai vu des acteurs qui m'ont fait croire que magnifiques garçons aux yeux bleus qui parlent anglais et qui sont follement amoureux ça existe, alors je les attends. Ahaha... J'attend le personnage de McGregor dans moulin rouge, celui de McAvoy, celui de Darcy dans Orgeuil et Prejugés, celui de Jude Law et Emile Hirch... Je n'ai jamais lu Mme Bauvarie, mais à ce que j'en ai entendu, je crois que je lui ressemble. Je le sais, mais c'est plus fort que moi, je rêve. Là, vous vous dite quoi ? Vous avez pitié ? Vous etes effrayée ? compatissante ? vous vous dites que je suis folle ou que je suis humaine ? Bref, en attendant, comme je n'ai toujours pas croisé Mr Darcy... et que même si je le croisais, je resterais à sourire niaisement sans dire un mot... Je ne sais pas ce que les garçons pensent, ce que les garçons veulent. je ne sais pas comment les garçons marchent et fonctionnent. j'ai peur de ne pas être à la hauteur. je sais que je n'y serais pas. Comment l'être alors que je n'ai aucune expérience, que je n'y connais rien, que je flotte entre ma planette et la terre, coupée en deux. J'aimerais être amoureuse d'un garçon amoureux de moi, et que tout se passe facilement et heureusement. Mais les garçons ne sont pas interessés par l'amour, ils ne sont interessés que par le sexe. tout cru. Et la jeunesse en générale d'ailleur. Peut etre que je ne suis pas encore "jeune" mais encore "enfant". Je n'ai pas envie de boire, de fumer, de me défoncer la geule et les voies génitales. La plupart des jeunes si(je suis un peu trop maniquéenne parfois, je sais..). Les enfants non. Ils regardent Pocahontas. Elle est libre, heureuse, légere, elle sort avec John Smith qui parle anglais et a des yeux bleus. Comment faire ?

Bon, allez, on va dire que je m'arrete là sinon je vais dépasser le quotas de "pourquoi" et "comment" acceptables. :)
J'espere que je ne vous ai pas embêté avec ma vie...
Il fait noir, j'aimerais que quelqu'un me donne une lampe torche, une lampe frontale ou n'importequoi qui m'aide un peu.
Merci

E.t
flora
Messages : 2
Inscription : 07 févr. 2011, 23:22

Re: aide psychologique adolescent

Message par flora »

bonjour,je mappelle flora jai bientot 17ans et je sui dans le meme cas que toi...
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