On a abusé de moi

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Patrickbatemane69
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On a abusé de moi

Message par Patrickbatemane69 »

Bonjour

J'ai grandi sans père avec une mère horrible,dès que j'ai eu 18 ans elle m'a miss à la rue

J'ai tout de suite trouver un taf de plongeur où je gagnais 1800 € net par mois

J'ai rencontré les mauvaises personnes et je suis tombé dans la droguee

Après un an de consommation de cocaïne en snif j'ai testé l'iv

À partir de là c'est parti en couille, ça l était déjà

Pendant plusieurs mois je consommais tous les jours de la cocaïne et de la 3 MMC aussi

j'ai perdu mon taf et j'ai commencé à de grosses têtes

Ça c'était pour le contexte

Un jour je me suis rentré dans un squat avec d'autres consommateurs dans un dans une maison abandonnée pour pouvoir consommer ma cocaïne en shoot tranquille
Quand il m'en reste plus rien j'étais vraiment mal et là un type qui devait avoir quarantaine d'années pas très propre me dit qu'il vend de la c (on était dans un squat avec plein de drogués du coup qu'elle qui est un vendeur c'est plutôt logique même si paraissait chelou)

Je lui ai dit que j'avais plus d'argent, alors il a été direct il m'a dit fais-moi une fellation (À à savoir qu'à ce moment-là je suis un sportif de base mais ça faisait plusieurs mois que je prenne la cocaïne tous les jours du coup je mange très peu et je te maigrichon 60 kg au lieu de 83 de base)

J'ai accepté, j'ai terriblement bonte

À à savoir que j'étais vraiment dans un sale état vraiment vraiment

Il m'a dit que tu suces mal il m'a attrapé et il m'a enculé (sans préservatif et en plus il était sale)c'est cru à mon accord j'étais d'accord pour la fellation pas pour me faire enculer et je lui ai dit
J'étais tellement dans un état second que j'ai pas eu de réaction je l'ai laissé finir j'ai même du mal peut-être à cause des produits même si ça saigne

Mais ce qui m'a humilié le plus c'est qu'il a fini sur mon visage

Il est parti tout content et moi je reste la stoïque et sans cocaïne puisque c'est un menteur

J'ai vraiment honte de ça ça s'est passé quand j'avais 19 ans aujourd'hui j'en ai 20, là bien

La pauvre le courage de le dire j'ai pris environ un peu plus de 60 mg de Lexomil

Ça fait longtemps que ça que ça m'obsède déjà la drogue qui m'empêche de dormir et en plus quand je pensais être comme ça on fait des cauchemars c'est chiant

Fallait que je me confie voilà c'est tout',

Il m'est arrivé aussi de galère mais celle-ci c'est vraiment celle qui je peux plus, par exemple j'ai baisé une vieille de tête de 65 ans 65 ans devant son mari pour son anniversaire et j'étais payé pour ça il fait de l'argent
Dubreuil
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Re: On a abusé de moi

Message par Dubreuil »

C'est le contexte de dépendance ou/et de survie qu'il faut considérer.
On ne peut pas condamner ce qui se passe sous l'effet de la drogue, c'est d'en prendre qui est à comprendre et travailler. La honte prouve que vous pouvez vous retrouver et cesser de culpabiliser sur des actes qui sont "hors réalité", vous allez vous en sortir.
Dans le deuxième cas vous étiez payé et si cette femme était consentante il n'y a rien à dire.
Votre expérience traumatisante sous cocaine est la même que si vous étiez sous alcool. Tout est contenu dedans, en manque, donc sous emprise vous êtes abusé, et ce que vous subissez est la réponse à cette situation, c'est d'une logique implacable.
C'est votre culpabilité qu'il faut relativiser.
Tant que vous prendrez de la drogue vous aurez ce genre d'expériences.
Pour en sortir et retrouver votre vraie nature saine et courageuse, reprendre confiance en vous et avancer, vous savez que vous devez décider de subir un sevrage, vous laisser soigner et parler de vos émotions et votre enfance gâchée.
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Dubreuil
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Re: On a abusé de moi

Message par Dubreuil »

ETAT DE STRESS POST TRAUMATIQUE APRES VIOLENCES, ABUS SEXUELS

Etat de stress post traumatique
http://www.sosfemmes.com/violences/viol ... exuels.htm
https://www.youtube.com/watch?v=dYAlWw8YnCU

Les troubles psychiques spécifiques liés aux traumatismes sont liés à des mécanismes de sauvegarde exceptionnels, psychologiques et neurobiologiques, déclenchés lors d'un stress extrême et du risque vital que génère le traumatisme. Ces mécanismes sont responsables d'une déconnection du circuit de réponse au stress entraînant une mémoire traumatique, une dissociation avec anesthésie affective et physique.
Par ex - Pour qu'une victime puisse vivre malgré cette insurmontable horreur, son inconscient va faire en sorte qu'elle ne se rappelle plus des deux ans de sa vie avant le drame, et deux ans après, afin qu'elle ne puisse faire aucun lien entre un souvenir anodin durant cette période, et la scène traumatique.

Angoisse réactionnelle
Difficulté d’anticipation se traduisant par la nécessité de ne plus réfléchir, cela risquant de lui rappeler l’impact émotionnel.
Troubles dissociatifs post traumatiques ( LHT )
Troubles de la mémoire et de la concentration
Sentiment d’être spectatrice de sa vie
Banalisation de son état de victime
Sentiment de vide
Troubles d’hyperactivation neurovégétative

Déni de reconnaissance
C'est la position de l'entourage, d'un médecin, de la famille, du tribunal, qui loin de prendre en compte le premier impact traumatique ( les photos en ligne ) l’entérine aujourd'hui coupable de se plaindre à nouveau de son agression ( camarades de classe, ancien petit ami ).

La répétition des chocs émotionnels ont comme « anesthésié » ses relations à autrui.
Distanciation des affects, froideur pathogène
Le fait que l’on ait pu une fois encore sans son accord se servir d’elle comme objet de jouissance sexuelle la distancie dramatiquement de ses affects.
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Dubreuil
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Re: On a abusé de moi

Message par Dubreuil »

LA HONTE

Honte de soi, de son histoire, de son image, de ses origines ou, tout simplement de situations vécues, le sentiment de honte se vit, malheureusement, le plus souvent dans le silence. On s'en cache autant qu'on la cache. Pourtant, seule sa verbalisation permettrait de s'en défaire.
La honte est une émotion universelle qui possède sa propre physiologie et ses caractéristiques. Rougissement de la peau, regard baissé, nuque courbée, la honte se caractérise aussi par un sentiment d'indignité, des pensées d'infériorité et de dévalorisation. Elle est le sentiment ressenti lorsque nous, nos actes, notre identité, ne correspondent pas aux normes du groupe auquel nous appartenons, ou souhaiterions appartenir.
Emotion assassine, elle contribue à couper des autres, celui ou celle qui la ressent.
La honte peut, cependant, s’avérer être une émotion socialement utile, car elle, ou plutôt la volonté de l'éviter, nous pousserait à bien nous tenir dans le groupe, à en respecter les règles afin d'en être acceptés ou, tout simplement pouvoir y demeurer. La honte, selon des études menées, posséderait aussi quelques conséquences positives. En effet, des études ont révélé qu'elle rendrait notre interlocuteur plus indulgent et plus enclin à nous aider.
Il est essentiel, dans un premier temps, de savoir distinguer la honte de la pudeur et de la culpabilité. Si ces dernières, la pudeur et la culpabilité, ont, elles aussi, une utilité sociale, leurs conséquences, contrairement à la honte, ne menacent en rien l'intégrité de la personne. Comme l'écrit le psychiatre Tisseron dans son livre « Vérités et mensonges des émotions », « la pudeur protège, la culpabilité sociabilise, la honte désoriente. »
Lorsque le sentiment de honte est expérimenté, ce sont les trois piliers de l'identité, que sont l'estime de soi, l'affectivité et l'intégration dans le groupe, qui se retrouvent menacés.
L'estime de soi, car la honte se transforme en miroir déformant, au travers duquel la personne se perçoit, faisant d'elle une personne indigne d'amour. Une personne habitée par un sentiment d'être perpétuellement en faute. La honte tue toute chance de cultiver une bonne estime de soi. Elle l’entache un peu plus à chaque fois, pour finir par la faire disparaître.
La honte menace tout autant l'intégration sociale que l'affectivité, car ce sentiment provoque, non seulement une rupture avec l'environnement, mais surtout avec soi-même. Au cours de son développement, l'individu, bénéficiant d'un environnement aimant et sain, développe un partenaire privilégié intérieur, qui fonctionne à l'image d'une mère aimante et bienveillante. C'est ce partenaire intérieur qui permet à chacun d'établir ce que l'on nomme le « dialogue intérieur ». Ce dialogue intérieur nous permet le plus souvent de relativiser, d'analyser et de comprendre les expériences que nous vivons, mais aussi d'y faire face avec un certain aplomb. En résumé, c'est cette capacité au dialogue intérieur qui donne à chacun la sensation d'être maître de son monde. Or, la honte brise le contact avec ce qui sert de support à ses émotions, son partenaire intériorisé. ». Avec ce dialogue intérieur tranquillisant devenu impossible, la personne se retrouve privée de support intérieur et, par conséquent, de sécurité interne. Elle devient alors vulnérable, une proie facile pour toutes sortes d'abuseurs. Incapable d'entretenir un dialogue intérieur bienveillant, le sujet n'a d'autre choix que d'aller chercher cette consolation à l'extérieur, ou de se replier sur lui-même. Ainsi, dans des situations d'humiliation, le sujet voit son estime personnelle voler en éclats. Avec un dialogue intérieur apaisant rompu, il est enclin à donner le pouvoir à celui qui vient de le placer plus bas que terre, adoptant ses repères et ses croyances. On comprend pourquoi beaucoup de victimes d'abus finissent par croire qu'elles ne méritent pas mieux ! Car c'est ainsi que pensent leurs abuseurs !
La logique intellectuelle nous amènerait à penser que ces personnes n'ont aucune raison de ressentir de la honte, puisqu'elles ne sont pas à l'origine de l'abus subi. Pourtant, c'est bien ce sentiment de honte qui leur interdit, le plus souvent, de dénoncer l'abus ou même de se défendre. Dans son livre « La force des émotions », le psychiatre Christophe André avance des hypothèses formulées par des chercheurs en ce qui concerne cette honte ressentie par les victimes. L'individu intégrerait les notions d'autonomie et de contrôle comme faisant partie de sa dignité. Dans les situations d'abus, le sujet se voit privé de sa capacité de se défendre, de faire face à la situation, la honte s'installerait alors, car cette impuissance ressentie serait à l'encontre des valeurs de dignité humaine. Le sujet se retrouve honteux de n'avoir pas su se défendre !

« Formuler sa honte, c'est déjà la maîtriser ! », écrit le psychiatre André au sujet de la honte. Car si la honte désocialise, désoriente, il est essentiel de relancer le dialogue, de faire en sorte que la honte n'ait pas une chance de gagner la partie, en coupant l'individu de son environnement. Lorsque une honte est ressentie, il est essentiel de réinstaurer un dialogue avec l'extérieur pour pallier à la rupture de ce dialogue intérieur bienveillant.
En verbalisant l'émotion de notre passé, la honte cesse d'être un vestige morbide pour devenir un appel à la reconnaissance. Lorsque la honte se fait sentir, il est utile de choisir un interlocuteur neutre et bienveillant avec qui dialoguer ( un psy ) afin que ce dernier puisse offrir ce que la honte empêche : un regard accueillant et chaleureux sur son histoire, sur soi-même.
Car « la honte non dite accompagne le glissement vers une indignité toujours croissante, tandis que la honte revendiquée constitue le plus sûr rempart contre le risque d'envahissement. » (André)

Le sentiment de honte est pénible et angoissant à vivre, alors, il n'est pas rare que la honte se dissimule derrière d'autres manifestations, telle une immense ambition ou bien un ego survalorisé.
Il est aussi possible de projeter sa honte sur un tiers, à coup d'humiliation, ou sur un fait de notre histoire, sur un aspect de notre identité. Mais une chose est certaine, elle ne disparaît jamais, elle demeure tapie dans l'esprit et continuera de se manifester sous différentes formes.
Comme l'écrit le psychiatre Tisseron, « si les situations de honte peuvent facilement être oubliées, ses conséquences, elles, ne le sont jamais. Elles subsistent sous la forme de destruction et de fixations qui perturbent à jamais la vie psychique et relationnelle de celui qui en a été un jour marqué. » Ainsi en va-t-il de ce sentiment d'être perpétuellement en faute qui ne serait que la mise en scène de sa honte ressentie passée.
Il est donc primordial d'identifier la honte issue de traumatismes passés, d'accepter de la mettre à découvert en la partageant avec un interlocuteur de confiance et empathique, afin de s'offrir une chance d'en guérir. Car ce n'est pas la honte qui tue à petit feu, mais le silence auquel elle condamne.
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Dubreuil
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Re: On a abusé de moi

Message par Dubreuil »

D'autre part, comme dérivatif, savoir que l'on ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas ses enfants. Et nul enfant n’est obligé d’aimer ses parents, et nul parent n’est obligé d’aimer son enfant. Seul le respect de part et d'autre s'impose.
Il y a une marge immense entre le désir d'enfant et l'enfant que l'on met au monde.
Nul n'est préparé à partager. Nul n'est prêt devant " la différence ". Nul ne peut savoir " avant " ce qu'il adviendra " après " de son désir, de ses fantasmes, de ses émotions qu'elles soient positives ou de rejet.
" Faire un enfant ", c'est FAIRE. Et c'est tout.
Faire un enfant pour certaines femmes, c'est ne plus jamais s'en remettre, parce qu'il vivait dans le désir et le fantasme, mais n'était pas " à faire " dans le conscient. Il faut être prêt(e) pour avoir un enfant.
Difficile d'avoir ce recul terrible de se dire que nous n'avons pas demandé à venir au monde de tel ou tel individu. Que l'on a été " tiré " du ?.. on ne sait pas d'où l'on vient. Mais on sait que l'on est porteur de caractéristiques génétiques qui ont racine bien au delà du père et de la mère. Nous sommes issus de la mémoire du monde, des mondes, de l'univers. Nous avons toutes les peines et les joies de l'humanité en nous. Nous sommes infini et universel, chacun (e ).
Nous sommes le lien entre le passé et le devenir.
Bien autre chose que fils ou fille de. Voulu ou renié.
Bien autre chose qu'enfant désiré ou banni.
Nous sommes cela, certes , mais nous sommes tellement plus attendus et complets ailleurs.
Qu'est-ce qu'un désir d'enfant ? Certainement pas une pensée " altruiste " ( on ne met pas un enfant au monde pour qu'il souffre et meurt ) mais un " élan " sexuel. La réponse à l'espèce.
Et viennent s'y greffer " le leurre " du futur parent qui " rêve " son enfant futur. Réel, symbolique, imaginaire.
Dans certains pays on met un enfant au monde et il appartient à la communauté.
On n'appartient qu'à soi.
On ne peut qu'être SEUL en soi, même accompagné, même aimé. Cela semble en effet bien plus confortable d'avoir une maman attentive et présente. Mais si le fait d'en avoir une change la destinée de certains, ce n'est pas toujours dans leur " bon sens ", et d'autres vivent sans et leur vie n'en est pas moins belle, bonne et " réussie ".
Même foetus, nous sommes déjà " indépendants. Et pourtant tributaires " des émotions et sentiments de notre génitrice.
Et cela pourrait être jugé comme injuste et affolant.
Que dire quand on vient au monde, petite fille " inconnue " pour la mère, et face à une autre inconnue. L'une est toute puissante, l'autre est totalement dépendante.
L'amour inné pour l'enfant est une fadaise. Et si l'enfant pouvait tout petit fuir à toutes jambes des bras de certains parents il le ferait sans état d'ême.
L'enfant est un faire-valoir, un objet de jouissance, un objet de troc, un chantage, une victime désignée pour se venger.. etc.. En chacun de nous il y a le pire et le meilleur. A échelle réduite, les parents peuvent passer par toutes ces étapes.. l'enfant est un formidable moyen exutoire.
Parler de l'amour inné de la mère est bon moyen de rassurer tout le monde. Le meilleur argument des diffamations contre les pères ( par ex. ) Et de perversion des liens par les services sociaux, magistrats, etc.. en culpabilisant à vie, à la fois parents et enfants.
Et c'est du lien qui va se tisser entre ces deux êtres que va " se mettre au monde " le bébé qui va grandir, évoluer, penser.
La maman met " physiquement " au monde son enfant. Il est considéré comme " son bien ", " sa chose ". Le bébé vit en symbiose ( par la force de la vie et des choses ) avec elle. Et il n'a aucune chance de s'en sortir, de s'éveiller " au monde " c'est à dire à un autre monde que celui où le maintient cette femme.
Pourtant on dit ; mettre AU monde, pas mettre A SOI.
Et puis, enfin, il va enfin et " POUR DE VRAI " venir AU monde pour la seconde fois, quand le père ou une tierce personne viendra faire " coupure " dans ce lien mortifère. L'enfant va grandir, acquérir la parole et dire Non. Et ce non, parallélement à la venue d'un tiers le libère du joug maternel. Il est enfin au monde.
Nous n'avons pas tous la même vie, nous n'avons pas tous la même chance, nous n'avons pas tous les mêmes envies, besoins, désir. Nous sommes fortement conditionnés par notre langue, notre pays, nos lois, nos croyances, etc..
Tout à revoir, refaire, repenser, redire.. parce que nous sommes libres en nous-mêmes, seuls, et uniques. Il n'y pas LA VERITE, mais notre vérité, acquise au fur et à mesure de nos expériences, et il y a également " notre vérité " dans nos croyances à la mère. Au père.
Cependant, nous sommes séparé d'eux. Ensemble parfois, mais séparés. Donc vivant.
Toute la question est là.
Et tout le travail de l'enfant qui grandit est de " tuer symboliquement " père et mère pour s'assumer et être indépendant.
S'il n'a pas assez " reçu " dans l'enfance, c'est une chose. Mais s'il en a fait son combat, sa colère, ses revendications, sa violence ou ses rancoeurs, c'est autre choses.
On ne peut pas revenir en arrière. Ni pour nous, ni pour l'autre.
On ne peut qu'essayer d'avancer avec ce que l'on a reçu. En prenant le temps de le " reconnaitre, de l'accepter ", c'est ce que l'on fait en thérapie.
Et ce bagage qui nous a été donné s'ajoute à ce que nous " en sommes " devenu. Pour en tirer le meilleur parti et laisser derrière nous ce qui ne nous appartient pas. A savoir les erreurs, les manques, les tortures mentales et/ou physiques, imposés par nos géniteurs. On garde le meilleur. On sait que l'on est " ailleurs ".
On sait que ce qui nous a manqué ne nous sera jamais rendu. Mais que ce que l'on se donne à soi-même de réflexion, de respect, de tolérance, d'attention, d'amour, nous est pour toujours acquis
Courage !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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