Relation compliquée avec ma mère

[Kayla____34018]

C'est la première fois que j'écris sur un forum et puisque je suis très fatiguée, je vais vous demander de ne pas faire trop attention aux fautes d'orthographes. Comme vous l'avez deviner par le titre j'ai une relation très compliqué avec ma mère et j'aimerais bien qu'on me donne quelques conseils...
Pour commencer depuis que je suis petite, mes parents sont divorcés, je ne les jamais connu ensemble et je suis fille unique, vous pouvez comprendre que je me suis vite attaché à ma maman, mais dès que j'ai eu l'âge de neuf ou huit ans tout commence à être compliqué, ma mère comme toute mère à commencer à vouloir m'éduquer en me disant quoi faire et Quoi ne pas faire le problème c'est que je n'accepte pas aucune remarque qui provient d'elle, ce n'est pas une question d'haine envers elle ou d'amour car à cet âge j'estimais que je n'éprouve rien à ma mère après réflexion je pense que la cause était que je ne la voyais pas beaucoup à cette époque, depuis l'âge de 1ans j'ai été placé à la garderie et mes journées se résume à se réveiller 6 heure du matin et renter à la maison 8 heure le soir, je me souviens beaucoup des soirées passé à attendre ma mère avec la maîtresse qui me regarder l'aire fatiguée et un peu dérangé. Bref j'ai été habitué à être seule et je sens que j'ai grandi vite et si je peux ajouter quelques chose ma mère me frappé parfois quand je faisais des bêtises, c'était des gifles et des coups de pieds au dos. Je ne veux pas la blâmer puisque je pense à cette époque elle avait des problèmes d'argent et beaucoup d'autres choses (le décès de ma grande mère, le divorce et la faillite de mon grand père suite au décès de sa femme), mais je ne vais pas mentir ma mère m'a gâté aussi(les cadeaux, la nourriture et bien d'autre), je ne veux pas mettre tout sur le dos de ma mère. Bref revenant au sujet principal. Les remarques que mère me faisait étaient simple(ma manière de manger, ma manière de m'habiller, ma manière et mon poids) puisque aussi j'avais développer une relation compliquée avec ma nourriture car je la voyais comme mon refuge et je suis arrivée à être en surpoids, toute ma famille à essayer de m'aider. Comment ? Bien à me faire des leçons dès qu'il y avait un groupement familiale ou une fête, vous l'avez deviner j'ai commencé à détester ma famille maternelle puisque c'était le seul côté où j'avais contact avec, ma famille paternelle ne sait pas manifeste jusqu'à l'âge de 10/11 ans. Le temps passe je grandis et mes altercations avec ma mère grandissent aussi puisque je suis têtue et je n'accepte toujours pas ces remarques ni ses critiques donc ma mère a trouvé une autre solution c'est de m'humilier par exemple quand elle veut me montrer que je mange mal ou que je m'assois mal, elle m'imite comme les enfants, elle gonfle son visage et ouvre ses yeux et commence à manger et faire des choses ridicules ainsi qu'aggressives pour me montrer qu'est ce que j'étais, bien sûr à cet âge je ne savais pas comment réagir donc je me contentais de la regarder faire ce cirque qui était moi, ce n'était pas la seule fois puisque elle le fait même à ce jour, elle me filmer aussi des fois quand je mangais pour me les montrer et me dire que je faisais beaucoup de bruits quand je mange ou que je mâchais vite. Avec tout ce qui ce passait à la maison et les moqueries sur mon poids à l'école j'ai développé un coté aggressives et pour faire taire les moqueries de mes camarades, je les frappés aussi ce qui a engendrer la perte totale de ma réputation de la jolie fille, puisque je suis devenue l'agressive, on avait peur de moi et à l'école même si on me parler j'avais des remarques comme "ne me frappe pas s'il te plaît" ou" d'accord je vais le faire du moment ou tu ne me frappes pas " cette époque m'a tellement traumatisé qu'au collège je me suis renfermé sur moi même et je n'ai plus jamais frappé ou touché quelqu'un mais ma réputation m'a suivis et dès que ma voix s'élève, je voyais le visage de mes camarades pâlir. On peut dire que je suis devenue un monstre à la maison c'était de plus on plus compliqué puisque j'ai commencé à avoir "personne ne t'aimerais avec cette personnalité et ses manières" "tu es tellement têtue comme ton père" "putain tu as le comportement dégueulasse de ton père" "tout le monde va se moquer de toi quand tu grandira avec ses manières" je ne vais le cacher je répondais à ces remarques et bien sûr le ton monté toujours. Ce que je reproche à ma mère c'est qu'elle voit mes défauts et pas mes qualités et aujourd'hui je suis arrivé à un point où je ne trouve rien de bien dans moi, même si quand elle me critique ou me fait des remarques, je refuse ce qu'elle dit et je dis toujours que j'ai raison, je crois que j'ai rien de bien en moi. Le problème c'est que je n'accepte pas ces critiques mais j'accepte celles des autres quand je dis j'accepte c'est que je ne fais aucune réaction mais dans ma tête c'est moi qui a toujours raison, au contraire que quand les remarques proviennent de ma mère je refuse catégoriquement et je crie, je pleure et je fais une scène. Quand je suis entré au lycée les reproche de ma mère sonnait plus lourde puisque j'ai eu droit à "tu es négative" "tu es manipulatrice" " tu joue la victime" "tu es complexé" "tu es jalouse" ect... Je ne vais mentir j'étais tout ça, en faite je ne sais pas et c'est pour ça que j'écris pour avoir des réponses, j'ai plus d'amis car j'ai déménagé (avec ma mère) et mes deux amies, j'ai découvert qu'elles me manipulaient et au lycée je suis la fille qui est amis avec tout le monde mais quand c'est l'heure des cours elle se retrouve seule assise à une table. Aujourd'hui j'ai bientôt 18 ans et je vais passé le bac cette année, mais cet été a était un calvaires pour moi car suite à un réunion parent prof, la première chose quemon prof de physique a dit à ma mère que je n'étais pas stable psychologiquement. Et maintenant ça fait deux semaines que les altercations avec ma mère deviennent de plus en plus aggressives, ma maman ne me frappe plus c'est sûr mes ses mots me font mal et les miennes lui font aussi. C'est devenue une guerre froide. Malgré ça je suis très proche de ma mère et je ne veux pas la perdre car maintenant après chaque elle se promet de ne plus m'aider à m'améliorer et souhaite que je m'éduque moi même. Elle ne veut plus avoir ma responsabilité sur le dos et elle m'a même proposé de faire un petit deal entre nous, elle m'as dit d'écrire sur une feuille que je suis maintenant responsable de mes actes et chaque mots qui sort de ma bouche c'est moi qui en ai responsable. Ma relation avec ma mère est très complexe entre-nous les je t'aime ne s'arrête pas même si la plus part de temps c'est moi qui la gâte de mots tendre et affectueux, et c'est moi qui est très câline au contraire d'elle. Mais quand elle me fait une seule remarque stupide, je m'énerve etvon se déchire. J'ai vu des psy quand j'étais petite et j'ai demandé à ma mère de revoir un elle m'a dit que je n'avais pas besoin, elle m'a dit que je me comporte comme ça car je suis une pourrie gâtée et si je veux m'améliorer ça se toute seule comme une grande. À ce jour je ne trouve aucune qualité à me donner mais si vous me demandez mes défauts je vous sortirez cette liste que j'ai depuis mes 14 ans :
‌trop négatif.
‌mauvaise foie.
‌fait mal aux autres
‌impulsif
‌ S'énerve vite
‌violente physiquement
‌ violente dans ses propos
‌cause beaucoup de problèmes à sa mère
‌ne sait rien faire (je ne sais pas m'habiller, faire la vaisselle, plier le linge, parler, faire connaissance, faire des blagues, faire du sport, cuisiner sans mettre le bordel...)
‌joue toujours le rôle de la victime.
‌ne sait pas tenir une relation saine dans sa vie.
‌jalouse
‌ facile à manipuler
‌égoïste
‌pourri gâté
‌se complique toujours la vie
‌manipulatrice
‌vouloir toujours avoir raison
‌choisie la vengeance
‌ne sait pas prendre soin de son corps.
‌faible devant la nourriture
‌faible mentalement
‌ne sait pas terminer les choses qu'elle a commencé
‌suceptible
‌ trop collante
‌se sent coupable
‌devient obsédée quand elle aime une chose
‌ne sait pas comment manger
‌ têtue
‌faible devant les garçons
‌suicidaire
‌la reine des dramas
‌larme de crocodile
‌bordélique
‌rapidement affecté par les gens et ceux qu'ils disent.
‌pas de confiance en soi‌
Voilà tout ce que je porte en moi tout les jours et pour être honnête je commence à croire que je ne vais jamais m'en sortir et que je vais finir à la rue seule ou dans une maison seule. Depuis la remarque de mon professeur ma mère et n'ont pas passé un jour sans problème ou des altercations, durant ces altercations j'ai pensé beaucoup de fois à courir et me jeter du balcon ou par la fenêtre de ma chambre mais j'ai un seule petite espoir que ma vie peut vraiment changer mais je suis que cette petite flamme va bientôt s'éteindre, ma mère me reproche que je l'accuse de tout ce qui passe dans ma vie et que je la déteste et que j'ai un problème avec elle. Aujourd'hui si jamais si je parle dans un forum c'est parce que le dernière fois que ma mère et moi on s'est chamailler, je suis allée lui demander pardon une demi d'heure comme d'habitude, elle m'a regardé dans les yeux et elle m'a dit "Ne me demande plus pardon, aie un peu dignité et laisse moi tranquille" même après ça je suis restée auprès d'elle puisque j'étais la fautive, je suis toujours la fautive et que sans mentir je faisais moi aussi mal à mes mère avec mes accusations. Ce jour là on a décidé de prendre des nouvelles bases pour la je ne sais combien fois, et depuis une semaine j'essaie de recevoir ses remarques positivement, ne pas être négative et de m'aimer et j'ai un peu réussi sauf que aujourd'hui du bon matin ma mère me fait la remarque de pourquoi tu mes fourchette comme mets la de l'autre sens pour qu'elle ne tâche pas le plan de travaille. J'ai trouvé cette remarque avec aucune utilité donc je lui ai répondu calmement "maman je sais que tu dis ça pour m'aider à m'améliorer mais tu sais chacun à sa façon de cuisiner et moi je ne veux pas cuisiner comme toi, et en plus je vais le nettoyer le plan de travail" et c'est que le ton monte "tu es complexé mais putain t'accepte aucune remarque, tu ne veux pas t'améliorer ect"
Bien sûr j'ai eu droit au mimique de ma mère qui cette fois me regarde et me dis "Moi je ne suis jamais fautive je suis dieu haha" elle faisait simplement allusion à ma moi par ce que pour elle je me prends pour un dieu si je n'accepte pas que j'ai faux et l'autre fois elle s'est même agenouillé à les pieds et a commencer à prier en ma direction et dire " oh dieu s'il vous je suis désolé de vous dire que vous êtes fautive" bref l'altercation a fini par moi en pleure comme toujours et elle qui crie et hurle qu'elle ne veut plus être responsable de moi que maintenant je suis grande et je fais ce que je veux, qu'elle a grandi et ne me supporte plus ni moi ni mon éducation ni le stresse du travail et de la maison. Je pleure toute les larmes de mon corps car je n'ai plus la force de continuer vraiment, j'ai senti que mes efforts de toute la semaine n'ont pas été considéré et je sais plus quoi faire c'est se que j'ai dis à ma mère après l'altercation elle m'a regardé de haute en bas et m'a dit " les efforts que tu fais depuis une semaine n'efface pas les 10 ans de calvaires que tu m'a fait vivre, et si tu faisses effort pour notre relation je n'en ai pas besoin fait le pour toi notre relation laisse la comme ça, tu es un monstre, tu fais mal, tu me fais du mal avec ce qui sorte de ta bouche et personne ne connaît ta affreuse vérité sauf moi" sans ajouter qu'elle m'a sorti les problèmes que j'avais avec tout le monde. Aujourd'hui je suis en contradiction avec moi même, je ne sais plus si je suis une victime ou si je joue la victime. Si je suis folle ou pas. Ma mère c'estvla personne qui me dis tout ces horribles mots mais qui me pousse à aller au bout et à être positive. La dernière phrase qu'elle m'a sorti c'est "grandi putain tu as 18 ans va trouver une solution à ta vie" et maintenant je suis entrain de réfléchir et me demander si j'ai vraiment une vie...
Je ne sors pas de la maison certes j'ai beaucoup d'amis au lycée et aux réseaux sociaux mais dans la vrai vie je parle à aucun, je ne fais aucune activité j'aime juste lire des livres. Je sens que j'ai foiré ma vie et je n'ai rien réussi dans ma vie malgré que ma mère dis que ces des barrières que moi même je les mets à moi pour m'autosaboter, je ne sais pas à qui en parler, j'aimerais trouvé un refuge car je ne trouve plus aucun et j'ai peur de sombrer, je sais que je suus jeune et je ne mérite pas tout ça, je veux vivre et je veux m'en sortir, je voudrais être en paix avec moi même. Je pense que j'ai le désordre de la borderline personality mais Quand j'ai parlé avec ma mère à ce sujet, elle m'as dit que j'ai rien et que je veux juste me compliqué la vie. Je ne sais pas quoi faire s'il vous plaît aidez-moi, je ne veux pas entrer dans l'année de mon bac avec ses problèmes.
Merci

[Dubreuil]

Quel âge avez-vous ?

[Cristal-arc-en-ciel]

Bonjour, t'es vraiment passée par beaucoup de choses, c'est hyper lourd. Je pense vraiment que ça pourrait aider de revoir un psy, même si ta mère n'est pas d'accord. C'est ton bien-être avant tout. Et n'oublie pas, t'es pas définie par tes défauts, on a tous nos qualités aussi. Courage !

[Dubreuil]

Bon, nous allons "dépatouiller" tout ça !

De suite, on peut déjà constater que cette maman est à côté de sa mission éducative. Elle se montre également froide et cruelle.
Pour expliquer cela il se peut qu'elle n'ait jamais eu vraiment confiance en elle, et que d'une façon inconsciente elle se "venge" sur vous, qui êtes sincère, démunie, désolée, innocente et pleine de bonne volonté, comme elle l'était à votre âge. Elle veut vous donner le meilleur mais n'en a pas les moyens psychologiques.
Elle punit en vous l'enfant qu'elle était, qui n'a pas su se défendre. Elle est déçue de savoir que vous êtes malheureuse, elle vous en veut car la personne que vous êtes la représente quand elle était seule et impuissante. Elle a du mépris pour vous parce que vous aussi vous subissez. Mais ce n'et pas votre vie, ni votre mission !

" les efforts que tu fais depuis une semaine n'efface pas les 10 ans de calvaires que tu m'a fait vivre, et si tu fais ses effort pour notre relation je n'en ai pas besoin fait le pour toi notre relation laisse la comme ça, tu es un monstre, tu fais mal, tu me fais du mal avec ce qui sorte de ta bouche et personne ne connaît ta affreuse vérité sauf moi"
*** Peut-être, mais c'est elle qui vous a mise au monde, vous n'avez rien demandé.
Votre mère a beaucoup de chance que vous lui gardiez quand même votre affection et votre confiance !

Aujourd'hui je suis en contradiction avec moi même, je ne sais plus si je suis une victime ou si je joue la victime. Si je suis folle ou pas.
*** Vous êtes une victime et vous n'êtes pas folle. Par contre, pour vous parler et se conduire ainsi votre mère présente des troubles du comportement.

La dernière phrase qu'elle m'a sorti c'est "grandi putain tu as 18 ans va trouver une solution à ta vie"
*** Oui, dès que vous le pourrez devenez indépendante, trouvez un moyen de partir, en co-location par exemple.

Je sens que j'ai foiré ma vie et je n'ai rien réussi dans ma vie malgré que ma mère dis que ces des barrières que moi même je les mets à moi pour m'autosaboter.
*** Soyons honnêtes et réalistes, c'est ELLE qui en est responsable pour l'instant. Tant que vous resterez sous son emprise.

Quand j'ai parlé avec ma mère à ce sujet, elle m'as dit que j'ai rien et que je veux juste me compliqué la vie.
*** Tant que vous êtes sous son emprise vous subissez la situation traumatique qu'elle vous impose.

Je ne sais pas quoi faire s'il vous plaît aidez-moi, je ne veux pas entrer dans l'année de mon bac avec ses problèmes.
*** Si vous êtes mineure allez vivre chez quelqu'un de votre famille en qui vous avez confiance. (faites-lui lire votre message et ma réponse)
Demandez aide et conseil dans un service social de votre ville (faites-lui lire votre message et ma réponse)
Et si vous le pouvez allez en co-location avec des étudiant(e)s

On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas ses enfants. Et nul enfant n’est obligé d’aimer ses parents, et nul parent n’est obligé d’aimer son enfant. Seul le respect de part et d'autre s'impose.
Il y a une marge immense entre le désir d'enfant et l'enfant que l'on met au monde.
Nul n'est préparé à partager. Nul n'est prêt devant " la différence ". Nul ne peut savoir " avant " ce qu'il adviendra " après " de son désir, de ses fantasmes, de ses émotions qu'elles soient positives ou de rejet.
" Faire un enfant ", c'est FAIRE. Et c'est tout.
Faire un enfant pour certaines femmes, c'est ne plus jamais s'en remettre, parce qu'il vivait dans le désir et le fantasme, mais n'était pas " à faire " dans le conscient. Il faut être prêt(e) pour avoir un enfant.
Difficile d'avoir ce recul terrible de se dire que nous n'avons pas demandé à venir au monde de tel ou tel individu. Que l'on a été " tiré " du ?.. on ne sait pas d'où l'on vient. Mais on sait que l'on est porteur de caractéristiques génétiques qui ont racine bien au delà du père et de la mère. Nous sommes issus de la mémoire du monde, des mondes, de l'univers. Nous avons toutes les peines et les joies de l'humanité en nous. Nous sommes infini et universel, chacun (e ).
Nous sommes le lien entre le passé et le devenir.
Bien autre chose que fils ou fille de. Voulu ou renié.
Bien autre chose qu'enfant désiré ou banni.
Nous sommes cela, certes , mais nous sommes tellement plus attendus et complets ailleurs.
Qu'est-ce qu'un désir d'enfant ? Certainement pas une pensée " altruiste " ( on ne met pas un enfant au monde pour qu'il souffre et meurt ) mais un " élan " sexuel. La réponse à l'espèce.
Et viennent s'y greffer " le leurre " du futur parent qui " rêve " son enfant futur. Réel, symbolique, imaginaire.
Dans certains pays on met un enfant au monde et il appartient à la communauté.
On n'appartient qu'à soi.
On ne peut qu'être SEUL en soi, même accompagné, même aimé. Cela semble en effet bien plus confortable d'avoir une maman attentive et présente. Mais si le fait d'en avoir une change la destinée de certains, ce n'est pas toujours dans leur " bon sens ", et d'autres vivent sans et leur vie n'en est pas moins belle, bonne et " réussie ".
Même foetus, nous sommes déjà " indépendants. Et pourtant tributaires " des émotions et sentiments de notre génitrice.
Et cela pourrait être jugé comme injuste et affolant.
Que dire quand on vient au monde, petite fille " inconnue " pour la mère, et face à une autre inconnue. L'une est toute puissante, l'autre est totalement dépendante.
L'amour inné pour l'enfant est une fadaise. Et si l'enfant pouvait tout petit fuir à toutes jambes des bras de certains parents il le ferait sans état d'ême.
L'enfant est un faire-valoir, un objet de jouissance, un objet de troc, un chantage, une victime désignée pour se venger.. etc.. En chacun de nous il y a le pire et le meilleur. A échelle réduite, les parents peuvent passer par toutes ces étapes.. l'enfant est un formidable moyen exutoire.
Parler de l'amour inné de la mère est bon moyen de rassurer tout le monde. Le meilleur argument des diffamations contre les pères ( par ex. ) Et de perversion des liens par les services sociaux, magistrats, etc.. en culpabilisant à vie, à la fois parents et enfants.
Et c'est du lien qui va se tisser entre ces deux êtres que va " se mettre au monde " le bébé qui va grandir, évoluer, penser.
La maman met " physiquement " au monde son enfant. Il est considéré comme " son bien ", " sa chose ". Le bébé vit en symbiose ( par la force de la vie et des choses ) avec elle. Et il n'a aucune chance de s'en sortir, de s'éveiller " au monde " c'est à dire à un autre monde que celui où le maintient cette femme.
Pourtant on dit ; mettre AU monde, pas mettre A SOI.
Et puis, enfin, il va enfin et " POUR DE VRAI " venir AU monde pour la seconde fois, quand le père ou une tierce personne viendra faire " coupure " dans ce lien mortifère. L'enfant va grandir, acquérir la parole et dire Non. Et ce non, parallélement à la venue d'un tiers le libère du joug maternel. Il est enfin au monde.
Nous n'avons pas tous la même vie, nous n'avons pas tous la même chance, nous n'avons pas tous les mêmes envies, besoins, désir. Nous sommes fortement conditionnés par notre langue, notre pays, nos lois, nos croyances, etc..
Tout à revoir, refaire, repenser, redire.. parce que nous sommes libres en nous-mêmes, seuls, et uniques. Il n'y pas LA VERITE, mais notre vérité, acquise au fur et à mesure de nos expériences, et il y a également " notre vérité " dans nos croyances à la mère. Au père.
Cependant, nous sommes séparé d'eux. Ensemble parfois, mais séparés. Donc vivant.
Toute la question est là.
Et tout le travail de l'enfant qui grandit est de " tuer symboliquement " père et mère pour s'assumer et être indépendant.
S'il n'a pas assez " reçu " dans l'enfance, c'est une chose. Mais s'il en a fait son combat, sa colère, ses revendications, sa violence ou ses rancoeurs, c'est autre choses.
On ne peut pas revenir en arrière. Ni pour nous, ni pour l'autre.
On ne peut qu'essayer d'avancer avec ce que l'on a reçu. En prenant le temps de le " reconnaitre, de l'accepter ", c'est ce que l'on fait en thérapie.
Et ce bagage qui nous a été donné s'ajoute à ce que nous " en sommes " devenu. Pour en tirer le meilleur parti et laisser derrière nous ce qui ne nous appartient pas. A savoir les erreurs, les manques, les tortures mentales et/ou physiques, imposés par nos géniteurs. On garde le meilleur. On sait que l'on est " ailleurs ".
On sait que ce qui nous a manqué ne nous sera jamais rendu. Mais que ce que l'on se donne à soi-même de réflexion, de respect, de tolérance, d'attention, d'amour, nous est pour toujours acquis.

[Dubreuil]

Vous aviez déjà écrit ce sujet.
Si ma réponse ne vous convient pas, dites-moi pourquoi.
Et continuez sur ce post, n'en ouvrez pas d'autres pour la même chose SVP.
Bonne journée.