Comment aider quelqu'un à gérer son stress ?

[camypno]

Bonjour,

Le titre du sujet évoque très bien dans quelle situation je me trouve.
En effet, je suis étudiant en école d'ingénieurs en alternance et ne vois ma copine que le weekend. Bref le problème n'est pas lá.
Elle est en L3 Bio et se met une pression de malade avec ces partiels. Malheureusement cette pression, ce stress, elle n'arrive pas à le gérer.
Elle m'appelle en pleure, plusieurs fois, disant qu'elle n'en peut plus, etc, etc. Vous voyez le truc.
J'arrive a la calmer. J'essaye de trouver les bons mots. Ca a l'air de fonctionner. Sauf que deux minutes plus tard, rebelote.
Et a chaque partiels, rerebelote.

Alors la question est simple, comment l'aider à gérer son stress ? Qu'est ce que je peux faire ? Qu'est ce que je peux lui conseiller ? J'en sais rien... L'hypnose ? Un psychologue ? Aucune idée.

Aidez moi, ou plutôt aidez la.
Merci d'avance.

(NB: Aucune influence sur notre couple qui va très bien, voir de mieux en mieux car elle me représente comme son calmant. Sauf que je ne suis pas la quand elle en a besoin. Sauf par téléphone quoi...)

[Luciole]

Elle peut prendre des comprimés ou du thé à base de plantes favorisant la détente, faire des mini-pauses est important, il existe aussi des techniques de respiration pour calmer le stress...

[camypno]

Personnellement, je suis pas fan de l'idée des comprimés mais le thé et les techniques de respirations je dis oui.
Merci, ça me fait un élément de reponse mais si quelqu'un a d'autres idées, je suis toujours preneur.

[Dubreuil]

Elle peut surtout désirer s'en sortir toute seule ! Se dire qu'elle est une grande fille, et que ça suffit d'alarmer son copain... Et vous pouvez l'y inciter au lieu de vous faire du souci pour elle, de l'infantiliser, d'aller dans son sens en faisant en sorte de lui dire qu'en effet elle va très mal....puisque vous vous inquiétez autant qu'elle.
Et un jour la perdre parce qu'elle ira mieux et que ça l'embêtera d'avoir été si faible à vos yeux. C'est bizarre la psychologie !
Et si elle échoue... la belle affaire ! Sa vie n'est pas finie.
Si elle est dans un été d'angoisse extrême, ce ne sont pas de belles paroles et des tisanes qui vont l'aider. C'est un petit tour chez un psy comportementaliste ( au moins pour 6 mois ! ) ou une psychothérapie analytique...

[camypno]

Elle peut surtout désirer s'en sortir toute seule ! Se dire qu'elle est une grande fille, et que ça suffit d'alarmer son copain... Et vous pouvez l'y inciter au lieu de vous faire du souci pour elle, de l'infantiliser, d'aller dans son sens en faisant en sorte de lui dire qu'en effet elle va très mal....puisque vous vous inquiétez autant qu'elle.

Si je viens écrire ici ce n'est pas pour moi mais pour elle. Quand elle m'appelle, que voulez vous que je lui réponde ? "Débrouilles toi toute seule comme une grande" ? Pas sur que ce soit la bonne méthode.
Elle n'en sait rien de toute la démarche que j'ai derriére. Je cherche justement des trucs pour qu'elle s'en sorte toute seule. Pas de "tu dois faire ci" ou "prends ça". Non, de façon plus subtile pour que ca soit elle qui ait la demarche de faire quelque chose.
Et non je lui dis pas "qu'en effet elle va très mal", je ne suis pas stupide.

Et un jour la perdre parce qu'elle ira mieux et que ça l'embêtera d'avoir été si faible à vos yeux. C'est bizarre la psychologie !
Et si elle échoue... la belle affaire ! Sa vie n'est pas finie.

La belle affaire, je suis d'accord avec vous !

Si elle est dans un été d'angoisse extrême, ce ne sont pas de belles paroles et des tisanes qui vont l'aider. C'est un petit tour chez un psy comportementaliste ( au moins pour 6 mois ! ) ou une psychothérapie analytique...

Je veux juste lui conseiller de faire quelque chose.
Le psy comportementaliste et la psychothérapie analytique sont des bonnes idées.

[Jeannette]

Elle peut surtout désirer s'en sortir toute seule ! Se dire qu'elle est une grande fille, et que ça suffit d'alarmer son copain... Et vous pouvez l'y inciter au lieu de vous faire du souci pour elle, de l'infantiliser, d'aller dans son sens en faisant en sorte de lui dire qu'en effet elle va très mal....puisque vous vous inquiétez autant qu'elle.

Si je viens écrire ici ce n'est pas pour moi mais pour elle. Quand elle m'appelle, que voulez vous que je lui réponde ? "Débrouilles toi toute seule comme une grande" ? Pas sur que ce soit la bonne méthode.

Pas les bons mots, certainement. Aurais-tu si peu de tact ?
Encore que, dis sur le ton de la badinerie, certains mots perdent beaucoup de leur "méchanceté" tout en conservant leur force
La bonne méthode ? Peut être bien...
Etre injoignable, parfois, cela a du bon. La personne réalise qu'elle survit. Même si cela ne dure pas et que l'on redevient joignable 15 minutes plus tard.
Lui expliquer, calmement, qu'elle ne s'en sortira effectivement que le jour où elle décidera qu'elle peut le faire sans soutien systématique. Et l'encourager à se passer de ce soutien. Lui proposer de tester des solutions alternatives (aller marcher, prendre l'air, prendre une douche, ...) plutôt que de sauter sur son téléphone. Pas systématiquement, mais comme une accro au chocolat qui limiterait le nombre de plaques consommées chaque semaine.
Etc.

[Dubreuil]

Pas systématiquement, mais comme une accro au chocolat qui limiterait le nombre de plaques consommées chaque semaine.
Etc.

.... Je prends !

[Jeannette]

Pas systématiquement, mais comme une accro au chocolat qui limiterait le nombre de plaques consommées chaque semaine.
Etc.

.... Je prends !

En ce moment, je cherche plutôt des méthodes anti-tabac...
J'ai même essayé le chocolat

[Dubreuil]

Pffuit, rien n'est parfait !

[camypno]

Elle peut surtout désirer s'en sortir toute seule ! Se dire qu'elle est une grande fille, et que ça suffit d'alarmer son copain... Et vous pouvez l'y inciter au lieu de vous faire du souci pour elle, de l'infantiliser, d'aller dans son sens en faisant en sorte de lui dire qu'en effet elle va très mal....puisque vous vous inquiétez autant qu'elle.

Si je viens écrire ici ce n'est pas pour moi mais pour elle. Quand elle m'appelle, que voulez vous que je lui réponde ? "Débrouilles toi toute seule comme une grande" ? Pas sur que ce soit la bonne méthode.

Pas les bons mots, certainement. Aurais-tu si peu de tact ?
Encore que, dis sur le ton de la badinerie, certains mots perdent beaucoup de leur "méchanceté" tout en conservant leur force
La bonne méthode ? Peut être bien...
Etre injoignable, parfois, cela a du bon. La personne réalise qu'elle survit. Même si cela ne dure pas et que l'on redevient joignable 15 minutes plus tard.
Lui expliquer, calmement, qu'elle ne s'en sortira effectivement que le jour où elle décidera qu'elle peut le faire sans soutien systématique. Et l'encourager à se passer de ce soutien. Lui proposer de tester des solutions alternatives (aller marcher, prendre l'air, prendre une douche, ...) plutôt que de sauter sur son téléphone. Pas systématiquement, mais comme une accro au chocolat qui limiterait le nombre de plaques consommées chaque semaine.
Etc.

Je prends également. Dit comme ca je comprends, l'idée n'est pas folle et à le mérite d'être claire! Je n'avais pas vue les choses sous cet angle. Merci beaucoup Jeannette !