DiddyMonkey a écrit :Salut dead end ( pas très joyeux le surnom )
Tu ne ressens aucun manque social ? Aucun manque affectif ?
Tu n'as pas envi de trouver un/e conjoint/e ?
En fait je te rejoins sur plusieurs points mais les aboutissants ne sont pas les mêmes , je fais du sport , , pas pour moi ( je m'en fou de mon avis sur moi-même ) mais pour être présentable devant les autres afin d'avoir une vie sociale facilité.
Je souffre de sortir , beaucoup , mais je pense que rester chez moi serait pire à long terme... enfin peut être que mon destin est le même que le tiens et que mon bonheur se trouve dans la solitude
Bonjour Diddymonkey,
Je ne ressens aucun manque social. Je n'ai besoin de personne. De toutes façons, je sais comment tout va se finir donc si j'ai des amis, ils souffriront. Mieux vaut limiter les dégâts...
Lorsque je parlais des aboutissants, je faisais référence au fait que tu penses beaucoup à finir ta vie. C'est aussi mon cas. Etant donné ma vie actuelle, je ne peux pas encore décider maintenant. Je dois le faire bien, sans laisser de tâches derrière.
Je ne suis pas triste du tout en pensant que tout sera bientôt fini. Ca sera une vraie libération pour moi.
Je ne veux pas reprendre un compagnon. Comme je l'ai écrit plus haut dans ce message, moins j'ai de personnes à laisser derrière, plus je serais soulagée le moment venu.
La solitude, il faut savoir la supporter et la savourer. Moi j'ai appris à le faire (j'ai pas eu choix de toutes façons). J'aime regarder les gens qui passent devant ma fenêtre. J'aime sourire quand je vois les enfants jouer. Mais ce que j'aime surtout, c'est qu'ils rentrent chez eux et m'ignorent. Leur dire bonjour est un supplice car après, on demande 'comment ca va?' et là, tout part en général en vrille et au bout de trente secondes, j'en ai marre. Je trouve une excuse et je rentre chez moi. Je reste polie, courtoise, gentille, souriante. Mais dans ma tête, je les maudis de se plaindre tout le temps. Pourquoi ils me minent le moral avec leur vie de m... ? Ils ne me demandent même pas, à moi, comment je vais !!! Pendant dix minutes, c'est eux, eux et eux. Je ne suis qu'une oreille attentive à leurs yeux. Mais ils détruisent mes tympans à chaque mot qu'ils prononcent.
Des amis, comme tu en as, c'est précieux. On en a toujours besoin. Moi je n'ai pas d'amis. C'est mon choix. Je l'assume.
Je ne suis pas certaine que la solitude soit ton truc à toi. Quand on reste chez soi, on rumine la plupart du temps (moi j'ai passé ce cap il y a longtemps mais je me souviens que c'est comme un sevrage. C'est douloureux, lancinant et suicidaire...)
Penses-y. Et dis moi où tu en es aujourd'hui.