Vivre après sa tentative de suicide

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christof60
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Vivre après sa tentative de suicide

Message par christof60 »

Bonjour,
J'ai fait une T.A (que j'avais programmée) en décembre 2016.
Ensuite j''ai évoluer professionnellement, j'ai déménagé pour me rapproché de ma famille, jais fait le tour de ma psychanalyse débuté 5 ans avant l'évènement.
Et pourtant...
Depuis cette fameuse nuit, une partie de moi est morte, un trait de caractère, une certaine joie de vivre malgré tout , qui s'est éteinte.
Je ris, j'ai des fous rires, mais ces derniers sembles avortés et pas vraiment consommé. Un sentiment m'envahit très souvent. Cette impression de porté ou bien de traîné cette petite mort derrière moi.
Je me suis cloîtrée dans une solitude qui avait déjà pris ses marques avant l'événement. Mais c'est comme si je l acceptait aujourd'hui, comme si je n'avais pas le choix.
Je n'ai pas trouvé de témoignages ou de texte relatant de cet état. Je ne sait même pas si je le vis bien ou mal! Je le vis, point, à la ligne. Je ne me sent pas dépressif mais comme si je n'était plus vraiment capitaine de mon propre vaisseau.
J'attends vos avie' vos remarques, témoignages et conseils.
Bonne journée à tous
Dubreuil
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Re: Vivre après sa tentative de suicide

Message par Dubreuil »

ci-joint copie de messages concernant les chocs émotionnels, ainsi que les traumatismes psychiques.
Il me semble que ce que vous écrivez se rapporte quelque peu à un état traumatique..


Messagepar Emaco » 02 avr. 2017, 00:30

Bonsoir,
Je ne savais pas quoi mettre comme titre, car tout se mélange, je suis bien perdue.
Ma vie est ponctuée d'amnésies et de longues amnésies. Je suis infoutue de me souvenir de mon enfance jusqu'à mes 12/13 ans, hormis des souvenirs décrits par des récits ou photos, et des souvenirs réels de faits traumatisants. J'ai d'autres passes comme ça où je ne me souviens pas sauf des faits des traumatismes mais sans émotion.
J'ai perdu ma mère il y a trois mois après 3 ans de cancer, et je l'ai oublié. Je ne ressent rien. Je l'ai oublié. Je n'ai pourtant pas oublié l'amour que je lui portais mais nos souvenirs se sont effacés sauf ceux de à l'hôpital et ceux du jour de sa mort.
J'ai essayé de prendre de l'aide mais je n'yarrive pas.. Je n'arrive pas à faire la démarche... J'ai peur.. A la fois je me dis toujours pour dire quoi ?
Mon équilibre actuel est très fragile. J'ai épuisé les ressources que j'avais, j'en ai plus et j'ai plus envie en fait. La est ma dernière tentative, tentative probablement vaine mais au moins. J'ai eu une vie comme bien d'autres ponctués de pleins d'événements qu'on auraient jamais du connaître enfant adolescent et adulte, mais aujourd'hui après se dire qu'il faut continuer et que ça ira mieux... Quand ça fait 28 ans que ça dure.... Ça va... Faut savoir se résoudre, se dire qu'on est pas faite pour avoir une jolie vie et malheureusement pas faite pour donner une jolie vie aux autres sûrement du coup.
Je n'apporte plus grand chose aujourd'hui hormis être aigrie, irritable et impatiente. Je suis du petit bonheur à côtoyer.
Je ne sais pas ce que j'attends de ce post un sauvetage de secours ?
Merci d'avoir lu la joie de vivre à l'état pur :?

Azaza
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Re: J'ai tout épuisé... Je suis usée
Messagepar Azaza » 02 avr. 2017, 09:56

Bonjour Emaco,
Je me reconnais dans votre pessimisme.
C'est un fonctionnement que j'ai construit au gré de mes expériences et de la façon dont j'ai compris le monde qui m'entoure. Je ne suis pas née comme ça !
La perception que l'on a des situations que l'on vit est un prisme, qui peut-être extrêmement déformant si l'on n'a aucune confiance en soi.
Aller à l'encontre de ce fonctionnement est un défi de tous les jours pour moi. La moindre déconvenue peut me ramener à ce que je ressens être le point de départ, comme si je n'avais rien entrepris. Seulement, au fond de moi, je sais que je me trompe : j'ai beaucoup évolué, mais là encore, c'est ma perception qui me joue des tours... :roll:
Si j'en suis là aujourd'hui, et plus au fond du gouffre comme il y a quelques années, c'est parce que j'ai franchi les portes d'une thérapeute (plusieurs en fait, le temps de trouver quelqu'un qui me convienne).
Accepter de parler de sa vie, de ce qui ne va pas, est un risque. On se met "à nu" face à quelqu'un que l'on ne connait pas. Et puis, on prend le risque d'aller vers du mieux, alors qu'on est pris dans une spirale où l'on s'est persuadé que l'on ne méritait pas mieux. Aller mieux, c'est un monde bien étrange pour quelqu'un qui ne va pas bien depuis "toujours". On s'habitue à tout, même à la tristesse et au malheur. Et paradoxalement, il est toujours plus rassurant d'aller vers quelque chose que l'on connait.
Pour moi, c'est une vraie difficulté : j'oscille souvent entre les deux attitudes. Mais avant cela, je n'oscillais pas du tout : j'étais complètement mal.
Avec tout ce cheminement, j'arrive à comprendre qu'il n'y a pas de gens faits pour le bonheur et d'autres pas. Je me suis interrogée sur ce qu'était le bonheur : là encore, c'est une question de représentation. Le bonheur, ce sont parfois des instants fugaces que l'on arrive à apprécier pleinement, parce qu'on arrive à les regarder pour ce qu'ils sont : un coucher de soleil, le rire d'un enfant, une glace que l'on savoure... ce sont aussi des représentations de la vie, des images que l'on s'impose, souvent très éloignées de la vie que l'on a lorsqu'on se sent mal dans sa peau... Est-ce que c'est bien la Réalité, ou mon interprétation de la réalité ?
Je ne peux que vous encouragez à lire des ouvrages sur la perception, sur la philosophie, le bonheur.... J'ai aimé lire "Lettres à Lucilius" de Sénèque par exemple ; j'ai aussi un petit guide de la méditation... Va vers des concepts simples et clairs, car tu as besoin de simplicité, de choses élémentaires pour réapprendre la vie.
Le cerveau est un organe très complexe. Les expériences que l'on vit ont une influence sur les connexions nerveuses. C'est pourquoi on dit que le cerveau est plastique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Plasticit%C3%A9_neuronale). La thérapeute, en te faisant parler de ta vie et en questionnant tes comportements, va t'amener à aborder les situations sous des angles différents. ça va avoir une influence à long terme sur tes automatismes de pensées, qui, pour le moment, ne semblent pas être très brillantes... :?
Enfin, je "souffre" aussi de trous de mémoire sur plusieurs années. Et qui ne concerne que certaines personnes curieusement. Pourquoi ? Aucune idée... Enfin, si, quelques pistes qui m'indiquent que la mémoire est bien faite finalement. Apparemment, c'est un mécanisme qui permet au psychisme de gérer des situations trop difficiles pour ce que l'on est capable d'endurer, en particulier lorsque l'on est enfant. Faut-il impérativement chercher à savoir ?
J'ai longtemps mis mes émotions de côté. Ce n'est pas une volonté de ma part : je ne me suis pas levée un matin en me disant "tiens, et si j'arrêtais de ressentir les choses ?!" C'est encore un mécanisme de défense. Il me semble que ça vaut le coup de s'y intéresser et de se faire aider. Une fois "l'anesthésie" passée, que ce soit au gré du temps ou suite à un choc émotionnel, les émotions peuvent, vont même sûrement resurgir et ça peut être compliqué d'y faire face seule.
Je ne peux que t'encourager à faire cette démarche, pour toi... Comme moi, je l'ai fait pour moi. Rien d'autre n'est plus important...

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Re: J'ai tout épuisé... Je suis usée

Messagepar DUBREUIL » 02 avr. 2017, 23:32
Un traumatisme psychique est un évènement qui par sa violence et sa soudaineté, entraîne un afflux d’excitation suffisant à mettre en échec les mécanismes de défense habituellement efficaces, le traumatisme produit souvent un état de sidération et entraîne à plus ou moins long terme une désorganisation dans l’économie psychique.
La sidération est un état de stupeur émotive dans lequel le sujet, figé, inerte, donne l’impression d’une perte de connaissance ou réalise un aspect catatonique par son importante rigidité, voire pseudoparkinsonien du fait des tremblements associés.
La sidération est un phénomène psychologique qui a toujours existé. Elle agit comme un arrêt du temps qui fige la personne dans une blessure psychologique traumatique, au point que les émotions semblent pratiquement absentes. La culpabilité est irrationnelle et une « sidération » qui enferment dans le silence et l’incapacité de dire l’épouvante.
La sidération est un blocage total qui protège de la souffrance en s’en distanciant.
Il arrive que le choc psychologique réactualise une blessure ancienne liée à l’enfance. De là, il est facile de faire le lien avec l’idée que certains ont un « profil de victime » qui attire l’agresseur.
La sidération est à l’origine d’un état de stress intense qui peut durer plusieurs heures, et va se manifester par cet état de sidération anxieuse, qui n’est autre que le mécanisme de défense archaïque de camouflage dans un milieu naturel, ou d’un état d’agitation inadaptée. La verbalisation est souvent difficile, voire impossible. La victime se retrouve dans un comportement de repli sur soi avec des pleurs et de l’angoisse, pouvant aller jusqu’à des tremblements ou des vomissements.
Elle souffre d’une culpabilité omniprésente, avec une impression de souillure pas toujours spontanée mais conséquente, et un sentiment de honte.
Les troubles psychiques spécifiques liés aux traumatismes sont liés à des mécanismes de sauvegarde exceptionnels, psychologiques et neurobiologiques, déclenchés lors d'un stress extrême et du risque vital que génère le traumatisme. Ces mécanismes sont responsables d'une déconnection du circuit de réponse au stress entraînant une mémoire traumatique, une dissociation avec anesthésie affective et physique.
Par ex - Pour qu'une victime puisse vivre malgré cette insurmontable horreur, son inconscient va faire en sorte qu'elle ne se rappelle plus des deux ans de sa vie avant le drame, et deux ans après, afin qu'elle ne puisse faire aucun lien entre un souvenir anodin durant cette période, et la scène traumatique.
Angoisse réactionnelle
Difficulté d’anticipation se traduisant par la nécessité de ne plus réfléchir, cela risquant de lui rappeler l’impact émotionnel.
Troubles dissociatifs post traumatiques ( LHT )
Troubles de la mémoire et de la concentration
Sentiment d’être spectatrice de sa vie
Banalisation de son état de victime
Sentiment de vide
Troubles d’hyperactivation neurovégétative
Déni de reconnaissance
Lutte contre une menace d’atteinte à son intégrité psychique face aux dires la concernant, qui loin de prendre en compte son premier impact traumatique ( les photos en ligne ) l’entérine aujourd'hui coupable de se plaindre à nouveau de son agression ( camarades de classe, ancien petit ami ).
Anesthésie traumatique
La répétition des chocs émotionnels ont comme « anesthésié » ses relations à autrui.
Distanciation des affects, froideur pathogène
Le fait que l’on ait pu une fois encore sans son accord se servir d’elle comme objet de jouissance sexuelle la distancie dramatiquement de ses affects.
Relations interpersonnelles perturbés avec incapacité de faire confiance.
Hypervigilance / état de « qui vive ».

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Re: J'ai tout épuisé... Je suis usée
Tout ceci pour vous faire comprendre que vous subissez une sorte de " décompensation psychique " à la suite des traumatismes subis tout au long de vos douloureuses expériences.
Vous trouverez donc là un écho à certains de vos comportements émotionnels.

Emaco
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Re: J'ai tout épuisé... Je suis usée
Messagepar Emaco » 04 avr. 2017, 22:30

Bonsoir,

J'ai lu avec un intérêt votre réponse mais je n'arrive pas à me situer dans cet état de sideration, peut être que pour moi un état de sideration est lié à quelque chose de dramatique.
Ce manque d'émotion (depuis toujours au final après réflexion) et bien plus dans des moments difficiles ou logiquement heureux est très perturbant. Il est plus perturbant pour moi de ne pas ressentir dans ce genre de moment.. Je voudrais crier de douleur, savoir pleurer toutes les larmes de mon corps mais non. Même seule la honte de ressentir quelconque émotion me fait la rejeter.
Je me suis rendue compte il y a peu de temps que je ne me souvenais pas de mon enfance et des moments longs de ma vie, j'ai essayé de me souvenir mais rien...
Je suis infichue de demander ou de dire de manière orale ce que je pense. Je ne sais pas comment faire.
Merci en tout cas. Vraiment.

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Messagepar DUBREUIL » 05 avr. 2017, 21:44

Ne pas se souvenir de certaines années de son enfance correspond à un traumatisme subi durant ce temps là.
Notre inconscient bloque les souvenirs avant et après l'impact traumatique au moins pendant quelques années afin que nous ne puissions plus y revenir . Il joue là un rôle de sauvegarde nous empêchant de faire " des liens " risquant de faire remonter une quelconque analogie
Mais le traumatisme reste bien là, et s'il n'a pas été " souvenu " et traité en psy, les sensations de mal-être apparaîtront soudain, même à l'âge adulte, sous forme de dépression inexpliquée ou/et de troubles plus ou moins graves du comportement.
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Peurdu89
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Re: Vivre après sa tentative de suicide

Message par Peurdu89 »

Bonjour

C'est exactement ce que je ressens, moi aussi j'avais programmé ma TS

Malgré mon traitement, par moment j'ai tellement envie de recommencer.
Ce serais peut être lâche mais au moins je n'aurais pas cette souffrance, pourtant moi je suis mariée avec des enfants mais cette peur de devenir une mauvaise mère comme a été la mienne est très forte.

est ce que l'on peux vraiment s'en sortir, ne plus à recommmencer ???????
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Re: Vivre après sa tentative de suicide

Message par christof60 »

Bonjour et merci d'avoir répondu à mon message.

En effet je me retrouve beaucoup, dans ces témoignages.
L'amnésie de l'enfance, une enfance entourée de violence et d'insécurité, avec un père violent envers sa femme, rarement envers ses enfants, mais très castrateur dans ses mots à mon égard. Une mère qui couvait beaucoup trop en étant limite incestueuse, sans en avoir réellement conscience.
J'ai été usé, abusé, utilisé dans ma vie d'adulte.
J'ai toujours su que quelque chose était arrivé quand j'étais enfant. Ma mère avait l'intelligence de me raconter la fois où mon très cher père avait voulu me jeter par le fenêtre du 3 ème étage....mais, mensonge ou faits réels, je ne pense pas que ceci explique cela, en tout cas pas tout. Il y a quelque chose d'autre j'en suis sûr, je le sent.
La psychanalyse ma appris à ouvrir des portes, à tout mettre dans des boîtes et à les stockées dans un grenier. Mais j'aurais aimé savoir, j'aurai besoin de savoir où se trouve cette brèche, cet événement, ce traumatisme. J'avais parler à ma psy de ma volonté de faire une régression, afin de découvrir certaines choses, elle me disais qu'au travers des séances je faisais déjà une régression, mais plus douce, plus lentement.
J'ai fait le tour de la psy, et n'ai pas pour autant "retrouvé" la mémoire.


Donc quoi faire? Vers quel professionnel de santé me retourner ? J'ai presque 40 ans et je n'est toujours pas les outils pour me construire.

Bonne soirée à vous

Ps....pour ce qui est du passage à l'act suicidaire, je le concidere comme une assurance, l'assurance que si rien ne change ou bien si la vie me met encore à l'épreuve, je verrais cela comme une possible échappatoire.
Je ne suis pas dupe, pour ma part je pense qu'une fois que l'on a commis l'irréparable, et je ne parle pas des "appels a l'aide", mais bien de cette pulsion de mort qui vous prend et vous utilise comme une marionnette, il n'y a plus de retour en arrière possible, et je le pense très naturellement, sauf un accident ou une mort sur le coup, je sait très bien que c'est moi et moi seul qui déciderait de l'heure de ma propre mort.
Dubreuil
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Re: Vivre après sa tentative de suicide

Message par Dubreuil »

christof60 a écrit : La psychanalyse ma appris à ouvrir des portes, à tout mettre dans des boîtes et à les stockées dans un grenier. Mais j'aurais aimé savoir, j'aurai besoin de savoir où se trouve cette brèche, cet événement, ce traumatisme. J'avais parler à ma psy de ma volonté de faire une régression, afin de découvrir certaines choses, elle me disais qu'au travers des séances je faisais déjà une régression, mais plus douce, plus lentement.
Je ne comprends pas très bien ce mécanisme de mettre dans des boites, et de stocker ?
Ce n'est pas le processus analytique.
Cela ressemble plutôt à la thérapie comportementale, qui n'a en effet aucun pouvoir pour retrouver " la brèche, la faille ", puisque c'est ce qu'elle combat en tout premier lieu : taire la souffrance au plus vite, arraisonner le symptôme, l'atténuer, si possible " l'oublier lui aussi avec la cause. Le traumatisme qui se terre dans l'inconscient...
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laurentl
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Re: Vivre après sa tentative de suicide

Message par laurentl »

bonjour a tous

je suis complètement paniqué, j ai 43 ans et je reviens d une tentative de suicide par pendaison, enfin j'avais à peine 10 ans quand j ai commis l'acte, je n ai jamais vu de pedopsychiatre a l 'époque, il faut dire que il n y avait pas de suicide d 'enfants juste des accidents , j ai l impression d 'être le seul enfant réscapé du suicide, tout ce que j ai lu me parle a 200% , ma vie part en vrille , je ne sais pas quoi faire, surtout qui voir, quelqu un qui peut me comprendre.
c est urgent
merci
Dubreuil
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Re: Vivre après sa tentative de suicide

Message par Dubreuil »

Faites des séances de EMDR avec un psychologue clinicien formé à cette technique.
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